- Espèce d'idiot! Tu ne l'as pas tuée, elle est encore vivante!
- Mais…madame je…je l'ignorais totalement! Lorsqu'elle a reçu la flèche, j'ai cru qu'elle était morte!
- Eh bien tu aurais dû vérifier! Maintenant, va! Et ne reviens pas avant d'avoir tuée cette petite fée!
L'assassin grogna quelques mots, s'inclina et partit. Sa maîtresse voulait absolument qu'il tue cette fée. Il ignorait pourquoi, mais ça ne le dérangeait pas, tant qu'il pouvait s'adonner à son plus grand plaisir, tuer.
Depuis qu'il était jeune, il s'était toujours amusé à faire souffrir les gens. Lorsqu'il était devenu adulte, il s'était mis à tuer des personnes innocentes, à faire des meurtres en série. Jamais les gardes n'avaient réussi à l'attraper. S'ils se mettaient dans son chemin, il les tuait. Il ne se fit donc jamais attraper, sauf une fois.
Une journée où il venait de massacrer une vieille femme, par pur plaisir, deux des chevaliers du roi étaient arrivé. Il avait tenté de s'enfuir, sachant que cette garde était la mieux entraînée de tout le pays, mais les chevaliers eurent tôt fait de le rattraper. L'assassin s'était battu en duel avec l'un et, avec une chance inouïe, avait gagné. Il avait tué son adversaire sans pitié. Mais par comble de malchance, l'autre chevalier s'était mis dans une colère noire. L'homme avait hurlé un instant, puis s'était battu contre lui. Le chevalier avait gagné avec facilité, l'avait attaché et l'avait emprisonné. Depuis ce temps, le prisonnier se morfondait dans son cachot en pensant à un jour prochain où il pourrait se venger. Mais, un jour, une jeune dame était venu le voir.
- Je sais que ton vœux le plus cher est de sortir d'ici et de pouvoir tuer à nouveau. Je suis prête à te délivrer, en cachette, mais tu devras tuer aussi les gens que je te dirai. Acceptes-tu mon marché?
Le jeune homme acquiesça. La dame sourit de satisfaction.
Durant la nuit, elle l'avait délivré. Depuis ce temps, l'assassin était sous ses ordres. Par contre, il y avait pourtant une personne que la femme avait refusé qu'il touche.
- En aucun cas tu ne devras tuer celui qui t'as emprisonné. Me suis-je bien fais comprendre? Avait-elle dit
Il avait acquiescé avec fureur. Pourquoi donc lui interdisait-elle un immense plaisir?
À ce moment, c'est avec fureur que l'homme prit son arc, ses flèches et son épée. Il avait du pain sur la planche et il avait l'intention de ne revenir seulement lorsque ce serait terminé, comme sa maîtresse le lui avait si gentiment expliqué.
Quelques journées passèrent. Atem avait décidé d'aller faire un tour au village des fées. Il n'avait pas eu de nouvelles d'Erra depuis la dernière fois et il voulait la revoir.
Un matin, Atem se leva tôt dans l'intention d'aller dans la forêt. Il mit ses bottes et sa cape, prit son épée et quitta le manoir. Le soleil brillait depuis que le chevalier et Téana étaient revenus.
Atem enjamba un tronc d'arbre et prit le sentier qui menait au village. Il se souvenait parfaitement du chemin, sa mémoire ne lui faisant presque jamais défaut.
Il arriva une demi-heure plus tard. Il y avait déjà des fées qui travaillaient, mais la plupart devaient encore dormir. Atem s'avança vers la plus grande maison, mais quelqu'un l'arrêta. Elle avait la tête par en bas et ses yeux mauves rencontrèrent les siens. Ses cheveux pendant vers le bas lui donnaient une allure comique.
- Eh bien, qu'avons-nous là? Un chevalier qui se promène alors que le soleil est à peine levé, dit-elle. Que nous vaux donc l'honneur de cette visite?
Le concerné sourit à Erra.
- Je voulais prendre de vos nouvelles, jeune fée. En simple amitié. Et on dirait que vous allez bien!
Elle mit pied à terre.
- Mais parfaitement! Je vais bien et c'est grâce à vous.
Elle lui fit l'un de ses jolis sourire et il rougit. Son ventre se mit à gronder et il soupira. Il n'avait pas pris la peine de manger avant de partir.
Erra lui tendit le panier de fruits.
- À entendre votre ventre grogner, je présume que vous n'avez pas déjeuner. Allez, mangez!
Atem prit un fruit en remerciant Erra et croqua dedans. C'était tout simplement délicieux.
Lorsqu'il eut fini son troisième fruits, Erra lui demanda :
- Vous n'êtes certainement pas revenu ici dans l'unique but de prendre de mes nouvelles, n'est-ce pas?
- Pour être franc, non. J'espérais, en même temps, visiter la forêt. Puisqu'il y a un peuple de fées, j'imagine qu'il doit y avoir d'autres merveilles.
- Dans ce cas, je pourrais très bien être votre guide. Acceptez-vous?
- Sans hésitations.
Erra lui sourit à nouveau et alla porter son panier chez elle. Puis, elle alla rejoindre Atem qui l'attendait de l'autre côté du village. Elle s'envola à quelques centimètres de sol et devança le chevalier.
- Suivez-moi, dit-elle.
Ils avancèrent durant un certain moment. Les arbres géants autour d'eux laissaient filtrer les rayons du soleil, ce qui faisait pénétrer un peu de chaleur parmi le petit vent du matin. Des cerfs buvaient dans des ruisseaux, d'autres observaient les deux étrangers avec méfiance. Des papillons se mirent à voler près d'Erra et Atem fut surpris d'entendre des petites voix retentir.
- Erra, Erra! Disaient les voix. Tu viens jouer avec nous? Il fait si beau aujourd'hui!
- Désolé. Présentement, je fais le guide. Mais dès que je serai libre, je viendrai vous rejoindre.
- D'accord!
Les papillons parlant s'en allèrent en riant. Atem les regarda passer, intrigué, puis demanda :
- Ai-je bien vu des papillons parlant?
Erra éclata de rire.
- Ce ne sont pas des papillons. Ce sont des fées, comme moi, mais en beaucoup plus petites. Leur travail est de veiller à la sécurité des animaux.
- Euh… ces petites choses?
- Essaye d'attaquer un cerf et tu verras ce que ces petites choses, comme tu dis, peuvent faire.
Le jeune homme haussa un sourcil, mais ne rajouta rien.
Ils marchèrent ainsi en silence pendant quelques minutes, jusqu'à ce que la jeune fée arrête le chevalier d'une main. Elle avait entendu quelque chose.
Atem passa devant Erra, la main prête à retirer son épée. Ils tombèrent sur un jeune homme.
- Non, ne tirez pas de flèches, NE TIREZ PAS!!! Dit-il en mettant ses mains au niveau de son visage, en faisant mine de se cacher derrière.
- Euh… c'est vous qui avez l'arc, pas moi, répondit Atem avec une mine intriguée.
- Ah oui! C'est vrai.
Il fit un rire gêné en commençant à enrouler l'une de ses mèches.
Il avait de longs cheveux noirs attachés dans une queue de cheval. Ses yeux d'un verts émeraudes brillaient de plaisir et de malice et ses oreilles étaient plutôt pointues. Un elfe.
Il portait un gilet et des pantalons beiges et un arc et des flèches étaient suspendues dans son dos.
Lorsqu'il aperçut Erra, il fit des yeux surprit.
- Bonjour, Erra. J'ignorais que tu venais me voir aujourd'hui.
- Ce n'est pas vraiment ça, répondit-elle avec un air mi-exaspéré, mi-amusé. Je fais visiter la forêt à mon ami.
- Euh…puisque tu semble le connaître, Erra, ça te dérangerais de me faire les présentations? Questionna Atem.
- Pas du tout! Atem, voici Otogi, un elfe du village voisin. Otogi, voici Atem, un humain qui vient d'arriver il y a quelques jours sur la plage.
- Un humain? C'est la première fois que j'en vois un.
Otogi se mit à tourner autour d'Atem en l'observant de la tête au pied.
- Tes oreilles sont bizarres, dit-il finalement après son examen.
- Pas plus que les tiennes. C'est la première fois que j'en vois des pointues, répliqua le chevalier.
- Il n'y a pas d'oreilles pointues chez ton peuple? Demanda l'elfe en tirant les oreilles d'Atem.
- Mais lâche moi!
Le chevalier repoussa Otogi.
- Les garçons, arrêtez de vous chamailler, dit Erra, exaspérée de les entendre.
- Tu te prends pour qui? Notre mère? Dirent les deux garçons en même temps.
- Je crois que vous allez bien vous entendre, fut la seule réponse de la fée.
Ils soupirèrent d'exaspération.
À ce même moment, une flèche se dirigea droit vers Erra. Heureusement, elle la manqua d'à peu près un centimètre.
- Oh non! Ça recommence! S'écria-t-elle.
Otogi aperçut une ombre dans l'arbre. Il prit son arc et une flèche à une vitesse ahurissante, visa et décocha sa flèche.
L'ombre se mut à toute vitesse dans les arbres. La flèche ne l'atteignit donc pas.
Atem dégaina son épée, surveillant les environs et protégeant Erra en même temps. Une flèche se planta à côté de lui. Le chevalier aperçut l'ombre sur une branche.
- Il est là! Cria-t-il à Otogi.
L'elfe prit une autre flèche et la décocha. L'ombre se déplaça à nouveau et la flèche le manqua. Otogi grogna de frustration.
Une autre flèche vint s'enfoncer dans le sol, près de la fée. Otogi lança une flèche à son tour et, cette fois, elle toucha leur ennemi. Ils entendirent un cri, puis quelqu'un qui tombait à terre. Otogi eut une exclamation de triomphe.
- Je l'ai eu!
Atem et lui se rendirent à l'endroit où était tombé le mercenaire. Mais, tout ce qu'ils virent fut un peu de sang. L'ennemi s'était enfui.
Atem cria de rage. Il avait espéré pouvoir capturer cet intrus pour qu'il ne fasse plus de mal à Erra. Mais il s'était échappé. C'était la première fois qu'un de ses ennemis lui échappaient et il ne le supportait pas.
Otogi soupira, puis se retourna vers la fée. Cette dernière venait les rejoindre avec un air méfiant.
- Il s'est échappé? Questionna-t-elle.
- Oui, malheureusement, répondit Atem. J'espère seulement qu'il ne reviendra pas de si tôt.
Otogi commença à marcher dans une certaine direction.
- Si vous voulez, je peux toujours faire visiter mon village à l'humain, dit-il.
- Eh! J'ai un nom, je te ferais remarquer!
- Eh bien je n'aime pas ton nom. Comment pouvais-je t'appeler?
- Chevalier aurait suffit.
- J'ignorais totalement que tu étais chevalier. Et d'ailleurs, je ne sais même pas ce qu'est un chevalier.
Atem grogna de frustration. Il n'aimait pas particulièrement cet elfe.
- Alors, chevalier?
- Très bien. Je suis venu pour ça, de toute façon.
Et ils partirent en direction du village.
- AH NON!!! CE N'EST PAS VRAI!!!
Un miroir se cassa sur le sol.
- Il ne l'a pas encore tuée. L'incapable! Pourquoi manque-t-il toujours une cible aussi facile?
La femme se mit à faire les cent pas.
- Peut-être devrais-je changer de tueur? Peut-être devient-il réellement incompétent.
Elle s'assit dans un siège qui ressemblait à un trône. Une panthère noire vint la rejoindre en grognant.
- Que vais-je faire, Efern? C'est un imbécile. Voudrais-tu le manger?
L'animal rugit de plaisir. Il s'imaginait déjà son repas devant lui.
- En fin de compte, non. Je vais lui laisser une dernière chance. Mais, cette fois, je vais lui donner une motivation. Peut-être que là, il pourra tuer comme il faut?
Efern baissa la tête. Sa maîtresse venait de lui priver un plaisir et ça ne la rendait pas joyeuse.
- Allez, ma jolie. Va chercher notre cher tueur. Je veux savoir ce qu'il va penser de notre idée.
N/A : Et voilà mon quatrième chapitre. J'espère que vous l'avez aimé.
Bon, je vais y aller sur un ton moins joyeux avant de passer aux reviews. J'ai deux, trois petites choses à régler.
La première : Je sais très bien que je n'ai pas été très gentille avec Téa dans mes autres chapitres, mais laissez-moi une chance. laissez moi terminer mon histoire avant de me traiter de saloppe.
Deuxièmement : Ce n'est pas parce que mon pseudo est Erra et que mon personnage est Erra, que naturellement je me suis mis dans ma fic. En fait, j'ai inventé Erra comme personnage il y a bien longtemps, avant que je me mette sur fanfiction. Quand je me suis inscrite, je n,avais pas d'idées, donc j'ai pris Erra. Alors arrêtez de dire que je me mets dans ma fic.
Les reviews à présent.
Vive Téa : Comme ça, je suis une saloppe et une lâcheuse. Eh bien.
Premièrement, tu ne sais même pas ce qui va arriver à Téana dans le reste de l'histoire. Qu'est-ce qui te dis que je ne ferai pas que la rendre méchante? Et aussi, tu disais que mes fics étaient à vomir. As-tu lu mes autres, au moins, avant de dire ça? Parce que, dans mes autres fics, Téa est très gentille et dans les autres, elle n'y est même pas. Alors regarde et lit avant de juger, à l'avenir. J'apprécie grandement les gens qui me disent, de façon civilisée, ce qu'ils pensent. Mais toi, ça n'avait aucun but. Alors, la prochaine fois, au lieu d'écrire des choses qui n'ont pas de sens, réfléchie. Et puisque tu surveilles mes faits et gestes, comme tu le dis si bien, tu vas sûrement prendre compte de cette réponse.
Rassionnellement : Je n'ai pas vraiment l'intention de l'utiliser comme punching ball. Tu verras comment va prendre la tournure des événements. Et ce n'est pas grave si tu t'es trompée.
Bon, avant que je ne me fasses traiter de salope à cause de Otogi, je tiens à vous dire que peut-être qu'il n'est pas très gentil avec Atem, mais il vont devenir de très grands amis. Désolé de l'avoir dit, mais je ne voulais pas que l'on m'insulte pour ça aussi.
