Expression
Il était six heures du matin. Harry se leva, depuis la chute de Voldemort il dormait de moins en moins. Ses amis s'inquiétaient pour lui. Mais, il voulait dormir, simplement il ne pouvait pas, soit il rêvait de Voldemort et il se réveillait terrifié et en sueur, soit il rêvait de Draco Malfoy et il se réveillait érigé à l'extrême. Cela faisait maintenant cinq mois que Lord Voldemort était mort et cela faisait cinq mois qu'il s'était rendu compte que ses sentiments envers le blond étaient très différents de ce qu'il croyait. Il s'était rendu compte qu'il l'aimait. A force d'observer son visage fin aux aspects angéliques. Il remarquait sa fatigue, sa lassitude.
Draco espionnait Voldemort au même titre que Snape. Snape ! Parlons-en ! Harry, l'avait observé également, ses mains fines, l'air triste qui se lisait parfois dans son regard lorsqu'il relâchait sa vigilance, et malgré tout ce que les gens pouvait trouver à redire sur sons physique Harry le trouvait beau dans son apparente laideur. Et malgré le fait que Sévérus déteste Harry, ce dernier l'aimait, Sévérus était inaccessible…
Il décida d'aller trouver Draco, il l'emmena en lieu sûr et lui avoua ses sentiments. Draco, tout d'abord surpris, se mit à rougir. Harry se dit qu'il était à croquer. Draco, au grand étonnement de Harry, baissa les yeux et lui dit qu'il l'aimait aussi. Harry l'embrassa.
Les deux jeunes hommes officialisèrent leur union. Et malgré des reproches, du dégoût ou encore du rejet et de la pitié, le couple survécu. Parfois, ils sortaient dans le parc, la nuit. Draco s'asseyait contre le tronc d'un saule pleureur et Harry s'allongeait entre ses jambes, le dos contre son torse et ainsi enlacés, ils observaient les étoiles. Ils s'aimaient, mais il leur manquait quelque chose. Ils le sentait. Harry en parla à Draco, celui-ci acquiesça , il dit qu'il leur manquait Sévérus.
Harry, surpris, sursauta. Draco expliqua qu'il avait remarqué les regards insistants qu'il jetait à leur Maître des Potions. Ils décidèrent d'un commun accord d'aller le voir. Ils se rendirent à ses appartements, ils frappèrent. Sévérus leur ouvrit, surpris, il regarda tour à tour. Les deux adolescents entrèrent dans la pièce et lui expliquèrent la situation présente tout en caressant le torse, le dos, les fesses et les lèvres de Snape. Celui-ci se figea, puis timidement se mit à répondre à leurs caresses.
Il les emmena dans la chambre, s'occupa d'eux, les embrassa, les toucha. Ils se brûlèrent toute la nuit. Et leur amour était tellement pur qu'on le sentait dans l'air. Trois petits mots eurent raison d'eux, et à la couleur s'exprimant sur leurs joues, ils se dirent :
-Je t'aime !
FIN
