Voilà le chapitre 5. Il se passe uniquement dans notr monde. Un peu cour c'est vrai. Mais bon, on va dire que c'est parce qu'il ne me reste plus qu'une semaine de cours avant els vac et que je suis totalement HS. Le prochain chapitre promit il sera plus long... Enfin je vais essayer.

Et sinon, je voulais en profiter pour dire merci pour les reviews.J'me rends compte que c'est un truc que j'ai pas encore fait. ET puis, je vous promet qu'aucun beau mec ne serra bléssé lors de cette expérience. Je vous les rendrais en état, promis. Légérement traumatisé, peut-être, mais en état de servir, lol.

Allez j'arrête là. Bonne lecture...


chapitre 5 : la révélation...
Hakkai s'approcha de la table avec un saladier à la main. Il déposa sur la table et entreprit de servir ses amis à l'aide des couverts en plastique qui se trouvait devant le nez de Goku qui regardait, totalement médusé et légèrement mécontent de ce qui se trouvait devant lui, le saladier de plastique jaune.

- Dis moi Hakkai, t'as bien fait des steaks après ça ? demanda innocemment le jeune homme plein d'espoir.

- Non désolé. Ce soir c'est salade de pommes de terre et de tomates. Et puis de toute façon le repas du soir ce doit d'être le plus léger possible !

- Mais c'est que j'ai faim moi ! Et puis, je ne suis pas un lapin ! J'aime pas la salade.

- Exact, tu n'es pas un lapin, tu es un ouistiti, répliqua Gojyo en tendant son assiette encore vide à Hakkai.

- Mais euh ! Sanzo dis quelque chose.

- Mange Goku. Et je te conseil de le faire en silence !

- Bah qu'est ce que t'as ? T'es de mauvaise humeur ?

Gojyo attrapa la main de son pion et la porta à ses lèvres. Sa peau avait pris le goût du sel marin. Il savoura sa peau pendant quelques secondes en fermant les paupières. Il voulait garder se goût en mémoire jusqu'à la fin de sa vie. Qui sait ce que l'avenir lui réservait.

- Non ce n'est rien. Il a mal dormi cette nuit. N'est ce pas Sanzo ?

Le moine se tourna vers son amant et lui sourit tendrement. Il récupéra sa main et s'en servit pour attraper sa fourchette et commencer à manger.

- Vraiment ? demanda Hakkai en jouant les ignorants. Et pourquoi donc ? Qu'avez vous fait sous votre tente jeunes hommes ?

Le blond laissa un sourire franchir ses lèvres. Sous la table, il profitait de l'inattention du rouquin, qui s'amusait tenter de voler dans l'assiette du môme qui se trouvait face à lui, pour approcher dangereusement sa jambe des siennes.

- Oh, ce n'est pas ce que tu sembles croire Hakkai, lâcha finalement Sanzo quand son pied eu trouvé sa proie. Je fais des cauchemars voilà tout.

- Et quels cauchemars ? voulut savoir le brun.

- Alors la tu viens de poser la questions à cent millions ! Moi même je ne le sais pas, répondit finalement Gojyo tout en décalant ses jambes vers celles de son ami qui entreprit dès lors de les parcourir en entier avec son pied qui venait, comme par magie, de quitter sa chaussure.

Hakkai sourit gentiment à ses deux amis. Le mignon petit couple qu'il avait devant les yeux avaient le don de lui remonter le moral. Ils avaient tellement peu de choses en commun qu'ils en devenaient fait l'un pour l'autre.

- Dis, tu viens faire un tour avec moi après le repas Sanzo ? demanda Gojyo après un moment de silence tout en reprenant la main de ce dernier dans la sienne.

- Si tu veux... répondit le blond en souriant timidement.

- Et vous allez faire quoi? demanda le gamin en relevant la tête de son assiette. Vous allez encore aller à la douche ?

- Goku voyons ! s'offusqua le brun en souriant gentiment.

- Mais c'est vrai quoi, ils passent leurs journées sous la douche ! Vous êtes pourtant pas si sales que ça ! Et puis, depuis qu'on est là, vous avez déjà dû utiliser une dizaine de flacons de savon à la pomme...

Gojyo lança un regard en coin à son pion et l'embrassa dans le cou.

- J'aime bien l'odeur de la pomme moi... murmura-t-il dans le cou du pion.

Le pion rougi et replongea dans son assiette.


Le repas se termina rapidement. Son assiette finie, Gojyo récupéra ses jambes et se leva. Il se rendit dans sa tente qu'il partageait avec son amant pendant que ce dernier remettait discrètement ses chaussures. Le rouquin ressortit rapidement de la tente avec son blouson de cuir sur les épaule et celui de son ami entre les mains.

Sanzo se releva a son tour et enfila, avec l'aide de son ami, sa veste en tissu blanc. Gojyo passa une main autour de la fine taille qui s'offrait à lui et l'approcha de lui.

- Bon bah nous on y va, déclara Gojyo. Ne nous attendez pas si vous voulez aller faire un tour en ville...

Les deux tourtereaux traversèrent le bout de camping qui les séparait encore de la mer. Le soleil avait depuis longtemps finit sa course, et beaucoup de jeunes couples se promenaient le long de la mer. Gojyo lâcha le pion, enleva ses chaussures et s'assit sur le sable face à l'océan. Il fit tomber son amour sur lui en le tirant par le bras.

Le pion passa ses bras autour du coup de son amant et commençant par s'attaquer à son cou. Il sentait le parfum. Gojyo poussa un soupir de contentement. Il était si bien là... Il releva la tête de son beau blond et l'embrassa pendant de longues minutes avant de le laisser respirer de nouveau l'air du large.

- Sanzo je...

Le pion reprit ses lèvres si tentantes. Il ne voulait pas le laisser parler. Pas ce soir. Gojyo se recula pourtant une nouvelle fois.

- Non écoute moi. Ca fait déjà plusieurs nuits que tu ne dors pas. Tu fais des cauchemars et j'aimerais que tu m'en parles... Tu es fatigué. J'aime pas te voir comme ça la nuit.

- Non, ils sont stupides...

- Tu peux tout me dire... Sanzo...

Le pion baissa la tête et regarda le sable. Le rouquin prit son menton dans ses bras et le força à le regarder dans les yeux.

- Je rêve que... Que tu me laisses en plan... Je ne sais même pas pourquoi ni...

Une larme glissa le long de sa joue si blanche. Gojyo récupère cette unique larme. Sous la lumière de la lune, Sanzo était semblable à un ange. Son ange. Et il ne voulait pas voir son ange souffrir.

- Ils sont si... Si réels... Je dois te paraître fou, non ?

- Non... Non mon ange.

- Tu es là, dans une chambre d'auberge, et tu me dis que tu ne veux plus de moi. Je ne sais pas pourquoi... Et moi je ne dis rien, je ne te retiens pas. J'en meurs d'envie pourtant, mais je ne le fais pas.

Le cœur de Gojyo manqua un battement. Ses rêves qu'il lui décrivait il les connaissait. Il planta son regard de sang dans celui de son amour, s'accrochant à ses yeux pour lesquels il aurait donné tout ce qu'il possédait.

- Et c'est... Est ce que c'est tous les soirs les mêmes rêves ?

- Non... La nuit dernière j'ai rêvé que tu draguais une fille juste sous mon nez. J'avais l'impression que tu prenais plaisir à me voir souffrir. De temps en temps tu me regardais et tu souriais... Et moi je ne pouvais rien dire. Tu n'étais plus à moi...

Sanzo dévisagea son petit ami. Jamais Gojyo n'avait eu un teint si pâle. Il semblait être sur le point de s'évanouir.

- Quelque chose ne va pas ? demanda le pion, la voix empreinte d'inquiétude qu'il tentait de dissimuler sans trop y parvenir.

Le rouquin se tourna vers la mer. Il ne savait pas s'il devait lui dire ou...

- Gojyo ?


à suivre...

qui a dit que j'étais sadique?