Sincèrement navré pour avoir tardé, mais je n'avais plus le net. J'ai pas trop compris pourquoi… Bon c'est pas grave. Voilà la chapitre 7
Sinon quoi de beau à vous racontez… Et bien j'en ai finis avec l'épisode sur lequel je me suis basé. C'est long à faire… Donc vu que tout le monde semble connaître l'épisode je vais arrêter là, et si certain ne le connaisse pas je reprendrais la suite de l'épisode plus tard, mais ça ne change rien pour la suite de l'histoire en fait… (voilà, je fais comme mes prof là. Je parle, je parle et au final je dis rien…)
Sinon cette épisode se passe uniquement dans le monde de saiyuki. J'espère que vous allez comprendre cette histoire qui sors de mon esprit tordu, et si vous avez du mal dite le et j'expliquerais.
Bon et bien voilà. Désolée d'avoir parlé si longtemps. Je vous laisse avec nos beau mec (veinard) mais rendez les moi à la fin de votre lecture, j'en ai encore besoin un petit peu…
Chapitre 7 : le réveil de Sanzo et Gojyo (1)
Hakkai s'installa sur le rebord du lit de son ami. Ça lui faisait vraiment mal de voir le gamin dans un tel état, mais que pouvait-il y faire ? Il n'était pas la cause du chagrin, il n'avait donc pas le pouvoir de le calmer. Et puis ces larmes étaient mieux dehors que dedans de toute façon. Le brun avait la faiblesse de croire que pleurer pouvait soulager. Et là, le singe avait vraiment besoin de calmer la peine qui le tenaillait.
Car Goku pleurait... Oui, le grand guerrier qui avait la fâcheuse manie de se transformer en monstre sanguinaire, était allonger sur son lit pour mieux sangloter. Il avait pleuré toute la nuit, les larmes ne cessant à aucun moment de couler le long de son visage. Même pendant sa courte période de sommeil, qui n'avait pas dut durer plus d'une ou deux heures, il n'avait à aucun moment réussit à stopper le torrent de larmes qui l'assaillait.
Il avait renoncé à dormir aux alentours de trois heures du matin, conscient qu'il ne parviendrait pas à trouver la paix. Dés qu'il fermait les yeux, il revivait la scène qui avait eu lieu quelques heures plus tôt.
Quatre détonations. Sanzo droit comme un roc, le bras tendu en avant, le flingue encore fumant. Les filles, mortes, tombant les unes après les autres sous le feu de son ami.
Et la petite fille aux nattes. Celle la même qui faisait battre si fort son cœur d'une façon qu'il trouvait si agréable. Il aurait voulu la protéger. Il aurait dut la protéger. La protéger de son bonze...
Ses sanglots redoublèrent à cette simple pensée. Il enfuit sa tête au creux de son oreiller qui étouffa le bruit qu'il faisait en pleurant. Hakkai passa une main dans les cheveux de son ami. Décidément, il n'aimait pas le voir comme ça...
Les pensées tournaient à toute vitesse dans la tête du gamin.
Depuis que Sanzo l'avait sortit de l'ombre, il n'avait jamais eu à pleurer la perte d'un être qui lui était cher. La seule personne qui contait vraiment pour lui c'était Sanzo. Et jusque là il avait toujours réussit à protéger le moine de tous les dangers qu'il avait rencontrés sur le chemin. Il n'avait jamais cherché vraiment à savoir où se trouvait le bien ou le mal de la situation, il prenait tout simplement le partit de son moine.
Mais cette fois ci, il s'était retrouvé coincé entre deux feux. D'un côté il y avait son ami, celui qui l'avait sauvé, son maître, et de l'autre il y avait La fille. La seule qui n'avait jamais sut faire battre son cœur...
Elle était si jeune, si belle, si... Il s'entendait à la perfection avec elle. Ils avaient les mêmes jeux, les même conversations, les même goûts ! Et elle aussi l'aimait bien, il en était sûr.
Mais maintenant elle était morte. Au bien sûr, c'était la seule solution. Sanzo n'avait pas eu le choix. Soi il les tuait, soi elles les tuaient. S'il avait retenu Sanzo, l'empêchant de leur tirer dessus, elles n'auraient pas hésité une seule seconde et elles se serraient jetées sur eux pour les éliminer.
Mais maintenant il se demandait s'il avait bien choisit. Peut-être aurait-il dut tuer Sanzo avant qu'il ne tut les filles. Son moine mort, il aurait laissé sa belle l'étrangler. D'accord, il ne serrait plus de ce monde, et jamais il ne pourrait profiter de cet amour naissant, mais au moins il ne serait pas là à la pleurer comme un perdu. Qu'elle plus belle fin que de mourir par les mains de celle qu'on aime ?
Il serra un peu plus son oreiller contre lui.
Goku… murmura Hakkai à l'oreille de son ami. Tu veux manger quelque chose ? Le soleil est levé depuis quelques temps déjà et Sanzo ne devrait pas tarder à se réveiller.
Je veux pas le voir…
Goku ne fait pas l'enfant.
Le môme releva la tête et planta son regard embué de larmes dans les yeux de son ami. IL NE JOUAIT PAS AU MOME ! Il était un môme. Un môme qui subissait le contre coup de son premier chagrin d'amour. Mais Hakkai ne pouvait pas comprendre ça, Goku en était persuadé. Et il était bien décidé à le dire son aîné
Tu ne comprends pas…
Bien sur que si je comprends. Goku, tu sais que j'ai perdu ma femme. Comment pourrais-je ne pas comprendre ?
Le petit brun baissa la tête, se sentant soudain honteux. Hakkai n'avait jamais été méchant avec lui, bien au contraire. Il n'avait jamais voulu lui faire de mal.
Oui… J'ai peut-être un petit peu faim…
Hakkai lui ébouriffa gentiment les cheveux en souriant et se leva du lit. Un bon petit déjeuner, peut-être un déjeuner et un gros dîner et le groupe retrouverait son insouciant Goku. Il sortit de la chambre. Une fois à la porte il se tourna pour vérifier que son ami le suivait bien.
Gojyo ouvrit les yeux avec difficultés. Quel plus doux réveil que celui de la lumière du soleil ? Il tapait fort sur la toile de tente qui les abritait son amour et lui. De ce fait, la chaleur qui régnait sous la toila était infernale. On se serait crut dans un four dont le thermostat avait été poussé au maximum. Il commençait vraiment à étoufer là dessous. Comble de malchance, du point de vu de la température corporelle du rouquin mais non de son cerveau, Sanzo était collé à lui. Gojyo avait l'impression de porter une dizaine de pull superposé les uns par-dessus les autres. Il ouvrit la fermeture de son sac de couchage et sortit ses jambes à l'air libre. Il ne voulait pas faire trop de bruit pour éviter de réveiller son "petit chauffage ambulant".
Le dit chauffage bougea sous sa couverture et ouvrit les yeux à son tours. Il les leva vers son homme et lui sourit tendrement.
Je t'ai réveillé ? demanda Gojyo en caressant ses cheveux blonds.
Non. Ça fait quelque temps déjà que je suis debout. Mais... J'étais tellement bien là... J'aimerais ne jamais bouger.
Si c'est ce que tu veux...
Sanzo se décolla un peu du rouquin, au plus grand soulagement de ce dernier. Il se redressa sur ses coudes. Ses cheveux recouverts de sueur lui tombaient devant les yeux. Gojyo les écarta d'un geste de la main et l'embrassa sur le front. Il se recula et planta ses yeux dans ceux de son ami.
Je t'aime mon p'tit pion dépravé.
Gojyo ouvrit les yeux avec difficultés. Un rayon de soleil venait de tomber sur son visage, le tirant de son sommeil. Il étendit son bras sur le côté, cherchant le contact de son pion. Quand il ne sentit que le vide à ses côtés il se redressa d'un bond dans son lit, envoyant les draps voler un peu partout autour de lui.
Il balaya la pièce du regard. Où était-il ? Il ne souvenait pas s'être endormit dans une auberge la veille au soir… Il fouilla dans ses souvenirs à la recherche d'un indice quelconque qui lui expliquerait pourquoi il se trouvait là.
La veille il avait mangé avec Sanzo au restaurant. Ils étaient rentrés très tard. Il se souvenait avoir fait un petit tour sur la plage en compagnie de son mec avant d'aller se coucher avec lui sous leur toile de tente.
Alors, que faisait-il ici ?
Il sortit de son lit, faisant tomber les draps sur le sol. Il les rattrapa en vitesse quand il sentit un courant d'air frôler le bas de son ventre. Depuis quand dormait-il nu lui ? Il attacha le drap blanc autour de ses hanches et se mit à la recherche de ses vêtements.
La porte de la salle de bain s'ouvrit tandis qu'il se penchait pour regarder s'ils n'avaient pas glisser sous le lit.
Bonjour Gojyo.
Le rouquin se paralysa sur place au son de cette voix. C'était une femme qui venait de parler. Faisons le point il avait passé la nuit dans une auberge en compagnie d'une jeune femme et à son réveil il était… nu ?
Et bien ? demanda le jeune femme. Tu as perdu ta langue ?
Gojyo se releva. Il se tourna vers l'origine de la voie et sentit le rouge lui monter au visage. Depuis combien de temps n'avait-il pas rougit devant une femme ? La raison s'imposa à son esprit, lui faisant étrangement mal. Depuis qu'il était avec son pion bien sûr.
La femme qui lui faisait face était grande, les cheveux long et noir. Elle ne portait que ses sous vêtements et le dévorait littéralement du regard.
Quelle nuit n'est ce pas ? demanda la fille en partant à son tour à la recherche de ses vêtements.
Oui, je trouve aussi… marmonna le rouquin en tentant toujours de comprendre ce qu'il faisait là.
La jeune fille renfila rapidement sa jupe, enfila son chemisier qu'elle laissa ouvert et s'approcha de lui. Elle posa sa main sur l'épaule du jeune homme et posa ses lèvres sur les siennes, le prenant totalement par surprise. Il la regarda, les yeux écarquillé.
GOJYO !
Le rouquin rejeta violemment la jeune fille qui atterrit sur le sol de façon assez rude. Le rouquin se tourna vers la porte qu'il n'avait pas entendu s'ouvrir, occupé qu'il était par son baiser surprise.
Le pion le regardait du pas de la porte, le visage livide. Il avait du mal à croire à ce qu'il venait de voir. C'était vraiment son petit ami qu'il avait vu dans les bras de cette… Cette nana si peu vêtu ? Quand il fut enfin remit de sa surprise de découvrir son mec dans les bras du nana, le blond tourna les talons et remonta le couloir, bien décidé à retourner s'enfermer dans cette chambre dans laquelle il s'était réveillé.
Gojyo rajusta son drap autour de sa taille qui avait commencé à glisser et se mit à courir à la suite de son ami, abandonnant sa chambre et la jeune fille qui s'y trouvait. Il réussit à rattraper son blond alors qu'il s'apprêtait à entrer dans sa chambre. Il l'agrippa par le bras et le força à se retourner de façon à ce qu'ils soient face à face.
Il resta un moment interdit quand il vit des larmes couler le long des joues si blanche de l'homme qui lui faisait face. Il se ressaisit rapidement et tenta de lui expliquer ce que lui même ne comprenait pas.
Ecoute, je ne sais pas qui c'est cette nana…
Elle à pourtant l'air de te faire de l'effet, cette nana, répliqua Sanzo en désignant le bas ventre de son amant.
Gojyo resta interdit quelques secondes. C'est le temps qu'il lui fallut pour se rendre compte que son drap n'avait pas tenu la course et était finalement tombé à terre. Il le ramassa et le rattacha le plus rapidement qu'il le put, mais c'était trop tard. Quand il releva la tête, son pion lui avait déjà claqué la porte au nez. Gojyo l'ouvrit rapidement avant que Sanzo n'est le temps de la fermer à clé, renversant son ami au passage.
Il aida son amant à se relever et le dirigea jusqu'au lit. Il le fit s'asseoir à côté de lui.
Sanzo… gémit Gojyo en voyant que les larmes n'avaient toujours pas cessé.
I n'aimait pas le voir dans cet état. Ça lui était insupportable de voir son blond souffrir.
Sanzo… Je ne sais pas ce qu'elle faisait dans ma chambre, j'te jure. D'ailleurs je ne sais même pas ce qu'on fiche ici !
Le blond releva la tête. Il prit la main que le rouquin avait posé sur sa jambe, dans la sienne.
Toi non plus tu ne sais pas où on est ? demanda-t-il, inquiet.
Non… J'aurais bien une idée mais c'est totalement fou…
Dis toujours…
Tu te souviens des rêves que je faisais quand je suis tombé malade ?
Oui.
Je t'ai dis qu'ils me semblaient très… réelle… Et bien, j'ai l'impression d'être dans un de ces rêves…
Tu as raison, c'est complètement fou ce que tu racontes.
Tu crois aux réalités parallèle ? demanda Gojyo, conscient que ce qu'il demandait était surréaliste. Parce que j'ai l'impression d'être passé dans le monde de mes rêves…
voir la première fic, a la frontière de la réalitée
comme d'habitude à suire... rewiew?
