Voilà le nouveau chapitre avec beaucoup de retard. Désolé j'étais en manque totalement d'inspiration… Mais bon maintenant c'est revenu. Je suis navré de vous annoncer que cette fic va sur sa fin. Encore 3 ou 4 chapitres et c'est fini. ( c'est triste… )
Bon je vous laisse lire ce chapitre et je vous retrouve au prochain.
Sinon, euuuuu... Ah! Oui! la mise en page est tounjours aussi minable, il refuse de me mettre des guillemets devant mes dialogues :'(
Et un petit rappel, juste comme ça avant de commencer... Quand c'est en italique ça signifie qu'on se trouve dans le monde des beaux mecs, et quand c'est en "normal" c'est qu'on se trouve dans notre monde.
J'espère juste qu'il n'y aura pas trop de faute… Ma correctionneuse en a assez de me relire. Faut avouer qu'on a pas mal de boulot en ce moment au lycée…Chapitre 9 : Explication.
Sanzo se blottit contre son Gojyo. Il calla sa tête au creux de son cou et se laissa aller à pleurer pendant quelques minutes. Dans quel merdier s'étaient-ils fourrés ? Que faisaient-ils là ? Le blond avait comme dans l'idée qu'ils n'étaient pas près de revoir leur lycée…
Chuuut… Du calme mon beau, murmura le rouquin en caressant le dos de son amour. Je te jure que je vais nous sortir de là.
Le blond bougea légèrement la tête dans le cou de son ami, signe que oui il lui faisait confiance, qu'il contait vraiment sur lui pour le sortir de la.
Sanzo aurait vraiment donné tout ce qu'il possédait pour se retrouver au bord de la mer, dans sa petite toile de tente. Il rêvait même de voir Goku courir vers lui pour lui demander s'il pouvait s'acheter une glace.
Aujourd'hui il lui aurait dit oui. Oui, il pouvait aller s'acheter une glace ! Il pouvait même s'acheter tout le magasin s'il le souhaitait ! Du moment qu'il pouvait l'entendre rire il était près à lui offrir n'importe quoi.
Gojyo le lâcha et se releva. Le blond lui lança un regard apeuré pour le faire revenir au près de lui. L'ancien pion, qui commençait à ce dire qu'il ne retrouverait jamais plus son poste dans son ancien établissement, se mit à frissonner. Il avait froid maintenant c'était malin. Pourquoi s'était-il éloigné l'autre là ?
Le rouquin le remarqua et prit la main du blond pour l'aider à se relever. Il le serra tout contre lui et se remit à le bercer pour le calmer. Ça ne ressemblait vraiment pas à son Sanzo de se comporter de la sorte. Lui qui était habituellement si calme…
Le rouquin posa ses mains sur les épaules de son ami et regarda ses yeux rougit par les larmes.
Calme toi. Ecoute, de toute évidence on est dans une espèce d'auberge là, et je ne sais pas pour toi, mais moi j'ai très faim. Alors si tu veux bien on pourrait descendre pour aller manger. Ça nous ferait beaucoup de bien à tous les deux. D'accord ?
D'accord.
Mais avant toute chose, tu devrais aller te passer un peu d'eau sur le visage. Et moi je vais aller me chercher des vêtements. Tu ne voudrais tout de même pas que toute l'auberge profite de la vu de mon corps d'Apollon, non ?
Sanzo sourit et laissa son amant sortir de la chambre. Il se rendit dans sa salle de bain et alluma le robinet d'eau froide. Il s'en aspergea plusieurs fois son visage afin d'effacer les traces de ses larmes. Il se mit ensuite à la recherche de vêtement qu'il aurait put porter afin de se rendre dans la salle à manger de l'auberge.
Il ne trouvait que quelques vêtements jeter en un tas informe dans un coin de la pièce. Il les déplia, enfin les défroissa et les étala sur son lit. Ses vêtements ne ressemblaient à rien qu'il ne connaissait. On aurait dit des vêtements de moine… Et sous cette robe à l'allure sévère se trouvait un ensemble en cuir noir.
Si Gojyo le voyait sans la robe, simplement avec les vêtements de cuirs, il lui sauterait dessus c'est sur. Ce vêtement étaient un appel à la luxure, ce qui n'était pas pour lui déplaire…
Le blond eu quelques difficultés à enfiler sa bure de moine. C'était bien la première fois qu'il portait une telle tenue…
Il sortit dans le couloir et y retrouva son amant. Gojyo était nonchalamment adossé au mur face à sa chambre et semblait l'attendre patiemment. Il avait croisé ses bras sur sa poitrine et regardait droit devant lui. Quand le pion sortit de la chambre il se jeta littéralement sur lui et l'attrapa par la taille. Il cola ses lèvres contre les siennes.
Se retrouver dans cet endroit inconnu lui faisait peur, même s'il refusait de l'avouer. La seule personne sur laquelle il pouvait conter, la seule personne pour laquelle il ne se mettait pas à crier de terreur, c'était son Sanzo. C'était pour lui qui restait ford. En fait, c'était en lui qu'il trouvait la force de se tenir debout. Dans ses yeux. Ses yeux où brillaient la peur de l'inconnu. Si Gojyo se laissait aller son ami ne serait pas assez fort pour rester dans cet endroit. Il devait rester fort pour lui, pour chasser se doute qu'il voyait dans son regard améthyste.
Descendons, proposa le rouquin à l'oreille de son ami. Tu sais, t'es à croquer là dedans…
Sanzo se sentit rougir. Il sourit et se colla un peu plus contre son amant.
Ensemble, ils avancèrent le long du couloir, se dirigeant vers les escaliers qui devaient les mener au restaurant de l'auberge. Un homme qui remontait de l'accueil croisa le petit couple. Il les regarda de bas en haut comme s'il s'agissait d'animaux échappé d'un zoo, et non d'un simple couple d'amoureux.
Ce regard brûla l'ancien pion de l'intérieur. Il n'avait pas l'habitude qu'on le dévisage de la sorte. Dans son lycée, personne n'avait jamais fait attention à eux deux quand ils s'embrassaient gentiment dans les couloirs. Il n'avait jamais eu à subir ce genre de regard. Il se sentit devenir rouge de nouveau quand l'homme passa à côté d'eux. Il s'écarta légèrement de son ami qui remit ses mains dans ses poches.
Alors ? Tu ne veux plus de mes bras ? demanda le rouquin en fixant le jeune homme.
Je ne veux pas qu'un autre de ces hommes me regarde comme ça… On n'est vraiment pas chez nous ici…
Gojyo acquiesça. Il serra les poings dans ses poches du pantalon large qu'il s'était trouvé dans sa chambre. Bien sur qu'ils n'étaient pas chez eux. Ils ne savaient même pas où ils étaient en fait. Alors un seul regard de travers de la part d'un homme et son pion pétait les plombs. Il le comprenait, même s'il ne savait pas comment le calmer.
Ils arrivèrent ensemble dans la salle où les autres résidents de l'auberge prenaient leur repas. Ils parcoururent la salle du regard, cherchant désespérément quelqu'un qu'ils connaissaient. Un cri retenti à l'autre bout de la pièce et une tornade blanche courut vers eux. Il s'arrêta devant le pion habiller avec les habits d'un moine et leva les yeux vers lui.
Ah ! Vous voilà enfin ! On va pouvoir commencer à manger j'ai faim !
Sanzo lança un regard à Gojyo qui haussa les épaules. Ce gamin ressemblait comme deux goûtes d'eau à Goku, mais pourtant il y avait quelque chose dans son regard de légèrement différend. Et qu'est ce que c'était que ce diadème en or qu'il portait autour du front. Il ne l'avait jamais vu avec…
Ils suivirent le gamin jusqu'à une table située au fond de la salle. Hakkai y buvait déjà son thé sans faire attention à ce qui l'entourait. Les deux amis s'assirent sur les chaises laissées libres et regardèrent autour d'eux, l'air perdu.
Qu'est ce qui se passe ? demanda Goku. Vous avez l'air tendu… Quelque chose ne va pas ?
« Mais tout va bien gamin. On ne sait pas où on est, je me suis réveillé dans les bras d'une fille que je ne connais pas et j'ai évité de justesse une dispute avec mon ange, mais tout va bien… songea avec amertume le rouquin. Et en plus tu as l'air vraiment bizarre ce matin et je ne parle même pas d'Hakkai qui porte des… »
Qui porte des boucles d'oreilles ? Depuis quand son ami portait-il ce genre de bijoux ? Et déjà, quand s'était-il fait percer les oreilles ?
Hakkai tu as les oreilles percées ? Depuis quand ?
Mais Hakkai à toujours eux ces contrôleurs… répondit Goku. Tu ne voudrais tout de même pas qu'il les enlève ?
Le brunreposa sa tasse de thé et dévisagea ses amis. Gojyo posait des questions stupides, Sanzo avait l'air perdu, sa prière avait marché. Il se tourna vers le singe.
Goku, et si tu allais faire un petit tour en cuisine. J'aimerais parler à nos amis…
S'tu veux, tant que j'ai à manger !
Le gamin se leva, lança un dernier regard curieux à Sanzo et sortit de la pièce.
Je suis désolé que vous soyez ici. Je vais tout vous expliquer.
On t'écoute, répondit le pion en croisant ses bras sur la poitrine. J'aimerais comprendre pourquoi je me suis réveillé ici.
Et bien je vais faire court. J'ai deux amis qui vous ressemblent vraiment énormément, enfin physiquement, parce que finalement vous avez l'air d'avoir des caractères légèrement différends… Enfin bon… Mes deux amis s'appellent Sanzo et Gojyo et…
Ouais, bon c'est nos jumeaux cachés quoi, commenta le rouquin en fronçant les sourcils.
C'est un tout petit peu plus compliqué que ça… En réalité il existe deux mondes parallèles. Enfin, il en existe peut-être plus mais je ne connais que les deux notre et hum… Bref, mes deux amis sont vraiment très amoureux l'un de l'autre, comme vous deux quoi. Mais le problème c'est qu'ils ont un tel caractère qu'ils ne s'avoueront jamais ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Et j'en ai mare de les voir se détruire mutuellement alors j'ai…
Tu t'es mêlé de ce qui ne te regarde pas, finit Gojyo. Tu ressemble beaucoup à Hakkai… Hakkai.
Sanzo sourit devant l'air passablement stupide qu'avait son ami et posa sa main sur la sienne.
Vous êtes mignon tous les deux. J'aimerais tellement que les deux autres soit comme vous…
Et on est où exactement ? demanda Sanzo.
Dans le Togenkyo. Enfin, je vais pas vous sortir la carte…
Et comment sais-tu tout ça ?
Et bien…
Hakkai prit un air gêné et attrapa sa tasse de thé. Il en but une gorgée, pendant que le blond se retenait à grande peine de lui balancer un petit pain à la figure.
C'est de ma faute si vous êtes là… J'ai demandé à une de nos divinités de bien vouloir envoyer mes amis dans votre monde pendant que vous veniez ici. Et si vous êtes là c'est qu'elle à dut accepter ma requête. Je pense qu'elle à dut trouver ça amusant.
Amusant ? s'emporta Gojyo. Tu trouve ça amusant ?
Pas moi… Mais ne vous inquiétez pas, je vais veiller sur vous. Je ne vous demanderai qu'une chose : ne dite rien à Goku. Je lui en parlerais moi-même. Ça va lui mettre un coup au pauvre…
Gojyo prit la main de son amant dans la sienne et lui sourit.
Tu vois, tout va s'arranger. Il ne nous arrivera rien puisque le monsieur s'occupe de nous.
Hakkai ne répondit rien. Il se contenta de regarder les deux tourtereaux se sourire tendrement. Les protéger des youkais n'allaient pas être une chose facile.
Gojyo se leva de la table et se mit à tourner en rond. Sanzo lui demanda de se calmer. Il regrettait de ne plus avoir son flingue à porter de main pour le calmer correctement. Hakkai, enfin le Hakkai de ce monde de merde dans lequel ils venaient d'atterrire lui demanda gentiment de se rassoire. Le rouquin lui obéit et lui lança un regard meurtrier.
Tu es en train de me dire que ce salopar d'Hakkai a demandé à Bosatsu de nous emmener ici ? Et pour qu'on se remette ensemble ? Non mais il est pas bien ce type ! Faut qu'il se fasse soigner !
Jouer le jeu, se contenta de répondre la copie conforme de l'ancien humain. On ne va pas tarder à retourner au lycée et pour tous le monde là-bas vous êtes le couple parfait ! Faite au moins semblant de couler le parfait amour. D'ici quelques jours ils devraient vous ramener dans votre monde. Comme ça je pourrais retrouver mes deux amis… Et d'après ce que j'ai crut comprendre votre monde est dangereux. J'espère les retrouver entier…
Le bonze fulminait. Pourquoi cette déesse s'était-elle mêlé de sa vie encore une fois ? Il la détestait.
Et quand retournons-nous dans ton « lycée » ?
Après-demain. Je vous expliquerais comment vous devrez vous comporter une fois là-bas. Mais devant Goku vous serez gentil de continuer à jouer aux amoureux transis. Ok ?
On a le choix ? demanda Sanzo.
Non.
Goku arriva en courant vers le petit groupe d'amis installés au centre du campement. Sanzo poussa un juron et prit la main du rouquin dans la sienne. Sa peau était légèrement rugueuse, mais il aimait la sentir glisser sous ses doigts.
A côté de lui, Gojyo se leva d'un bond comme si le contact de la main de son ami l'avait brûlé. Devant le regard surpris du gamin il forçat un sourire. Il se pencha en avant et embrassa Sanzo sur le front.
Je vais prendre une douche, déclara le kappa.
Le visage du môme s'éclaira d'un sourire malicieux.
Ouais, c'est pas la peine de me raconter des histoires parce que j'ai un an de moins de vous. T'y vas avec Sanzo c'est ça ?
Les deux amis venus d'un autre monde se regardèrent sans trop savoir quoi répondre. Hakkai les incita à répondre par l'affirmative d'un mouvement de la tête. Le moine se leva donc à contre cœur et glissa sa main dans celle du rouquin qui sursauta légèrement.
« Il ne supporte même plus de me toucher… » pensa le moine avec tristesse.
Bien sûr, mais ça ne te regarde pas saru.
Gojyo se retrouva contraint de plonger dans la tente pour récupérer les affaires de toilettes de leur deux homologues de ce monde-ci.
Ensemble, ils se rendirent jusqu'au bloc sanitaire qui était encore vide. Sanzo entraîna le kappa dans une cabine de douche et le força à se coller contre la porte pendant qu'il allumait l'eau. Il marmonna un vague « c'est pour faire plus réaliste » quand le rouquin l'interrogea du regard.
Ecoute Gojyo, on est coincé dans ce monde pour une durée indéterminé. Etant donné qu'il est or de question que nous nous remettions ensemble, je suppose qu'on rentrera quand cette espèce de déesse à la manque se sera suffisamment amusée. En attendant il va nous falloir partager les douches et les chambres. Et cette nuit je te déconseille de me toucher. Tu m'entends bien ?
Oui, j'ai compris. Je suis pas si con que ça. Et de toute façon je n'ai aucune envi de te toucher !
Gojyo ferma les yeux et attendit que l'eau est finit de s'écouler. Il allait lui falloir toute sa force pour ne pas prendre le petit blond dans les bras pendant la nuit. Il avait tellement rêvé de se retrouver de nouveau dans son lit qu'il allait falloir qu'il se fasse violence pour ne pas en profiter.
Mais pour le moment, la présence du moine ne le dérangeait pas vraiment. La seule chose qui l'inquiétait vraiment c'était la rentrée dans ce lycée dont leur avait parlé Hakkai. Rien que le nom, lycée, ne lui disait rien qui vaille.
review please...
