Chapitre 10 en ligne. Encore deux chapitre. Presque finis donc. Aller, je vous jure qu'après je vous rends les beaux gosses… Enfin… Je les garde a mi-temps pour mon autre fic. Mais bon, je vais pas trop les monopoliser, ma maison est en train de se transformer en hôtel là…

Bon j'arrête deux secondes et je retombe (durement) sur le carrelage de la chambre.

Bonne lecture


Chapitre 10 : il y a une première fois à tout

La voiture s'arrêta devant le bâtiment portant l'inscription « lycée national » sur sa façade. Goku sauta à terre et attrapa deux des sacs qui se trouvaient à l'arrière de la jeep. Il courut vers la porte de verre et entra dans l'établissement sans un regard pour ses amis. Hakkai sourit et coupa le moteur. Il descendit à son tour du véhicule et fit signe aux deux autres, qui avaient voyagés côtes à côtes sur la banquette arrière, de le suivre. Ils prirent chacun deux sacs. Gojyo tendit les siens au brun et prit les deux derniers.
Ensemble, ils se rendirent dans le bâtiment des internes où ils retrouvèrent Goku. Ils y déposèrent leurs sacs et s'installèrent sur les lits de la chambre des trois garçons. Sanzo vint se caler dans les bras du rouquin qui passa tendrement, enfin le plus tendrement qu'il le put, ses bras autour de sa taille pour le tenir serré contre lui. Le moine, tout nouvellement promut pion du lycée, posa sa tête sur l'épaule de Gojyo et ferma les yeux. C'était devenu une habitude pour eux deux de se tenir de la sorte. Se prendre la main quand ils marchaient était devenu un automatisme, et lorsqu'ils se posaient quelque part et que Goku était dans les parages, ils s'enlaçaient comme deux amoureux.
Cette petite obligation dut à leur situation plutôt étonnante n'était pas vraiment pour leur déplaire. Gojyo profitait de chaque instant, sachant parfaitement qu'ils pouvaient retourner dans leur monde à tout moment. Quand ce jour arriverait, et il risquait d'arriver plus vite qu'ils ne le pensaient, il savait très bien que plus jamais il ne toucherait le moine.
Le rouquin resserra un peu plus son emprise et glissa une de ses mains sous le tee-shirt de « son » moine. Le blond ne fit rien pour l'en empêcher, il ne protesta même pas. Ils devaient tout faire pour que ça est l'air vrai entre eux…
La main de Gojyo était froide. Sanzo le sentit glisser sa main sur sa peau blanche. Un soupir de bien être vint mourir dans sa gorge. Il aurait aimé que cet instant dure une éternité. Il était si bien dans ses bras… Mais la voix du saru version non youkai s'éleva dans la pièce. Heureusement pour lui que Sanzo n'avait pas son flingue à porter de main, sinon il y aurait eu de la cervelle de singe un peu partout sur les murs de la chambre.
- J'ai faim !
Hakkai regarda un réveil et se tourna vers les « deux tourtereaux »
- Il serrait temps qu'on aille manger au self.
Les deux bruns se levèrent. Sanzo ne put retenir un soupir avant de se lever. Gojyo lui prit la main. Les doigts entrelacés, ils se rendirent jusqu'à la cafétéria du lycée.
Ils passèrent rapidement et remplirent leurs plateaux de nourriture diverse. Ils se posèrent dans un coin de la cafétéria.
Sanzo souleva un coin de son steak et lui lança un coup d'œil suspect. Cette viande ne lui inspirait pas vraiment confiance. Elle était trop légèrement trop cuite pour être honnête. Une main s'abattit sur sa cuisse et il fit un bond sur sa chaise. Il se tourna vers son voisin qui forçat un sourire tout en lui lançant un clin d'œil.
Un groupe d'interne passa non loin d'eux. L'un d'entre eux, un grand blond aux yeux bleu, accourut vers eux en tenant sa nana par la main. La jeune fille était plus petite, les cheveux teint en bleu électrique et les yeux oranges. L'homme donna une grande tape amicale dans le dos du rouquin qui se mit aussitôt sur la défensive, prêt à répondre à un éventuel agresseur. La nana lui lança un clin d'œil et sourit à Sanzo.
- Alors c'était bien les vacances les amis ? demanda le blond.
- Super, s'écria Goku en sautant sur sa chaise. Il faisait super beau, et y avait la mer, et des glaces, et un terrain de jeux et, et…
La jeune fille lui sourit gentiment tout en lui demandant de se calmer. Ils avaient tout le temps devant eux pour ce raconter leurs vacances.
- Je suppose que vous deux ça a été des vacances sous la couette, lança le mec sans aucune pudeur tout en redonnant une tape dans le dos de Gojyo qui émit un petit rire.
- Mais bien sur.
- Vous savez, vous êtes tellement mignon tous les deux, commenta la fille. Je ne regrette pas que tu m'es laissé en plein. Grâce à toi j'ai pu rencontrer George, et en plus vous allez tellement bien ensemble tous les deux.
Gojyo ouvrit la bouche comme un poisson hors de l'eau. Il avait lâché une nana comme elle pour ce moine ? Non, mais y mettait quoi dans l'eau de ce monde ? Sanzo se mit à rougir et prit la main que son ami avait posée sur sa cuise dans les siennes. Pourquoi ne vivait-il pas dans ce monde ci ?

Gojyo enleva son tee-shirt et se glissa dans les draps blancs. Le lit était tout fraîchement fait, les draps propres sentaient la lessive et le matelas était pile comme il fallait. Il ferma les yeux et se laissa aller à rêvasser, la tête plongée dans son oreiller.
La porte s'ouvrit et Sanzo entra à son tour dans la chambre. Il poussa un soupir en voyant son ami dans son lit.
- Tu pourrais pas dormir par terre ? demanda le moine en s'approchant du lit tout en retirant son haut.
- Non. Les autres veulent qu'on dorme dans la même chambre et moi je veux pas d'emmerde. Donc si t'es pas content c'est à toi de dormir par terre.
Le blond poussa un nouveau soupir accompagné d'un chapelet de juron. Il se glissa à son tour dans les draps et se rapprocha au maximum du bord pour ne pas trop se coller contre le rouquin.
- Dors bien quand même Sanzo.
- Mouais, et t'avise pas de me toucher.
Le rouquin ricana. Il tourna le dos à l'homme qui partageait son lit et se mit à rêvasser.
La première nuit qu'ils avaient passé ensemble c'était plutôt bien passé dans l'ensemble. La deuxième aussi d'ailleurs. Mais nuit après nuit il sentait son désir pour son moine renaître en lui. Il l'aimait tant… Pendant la troisième nuit, aux alentours de trois-quatre heures du matin, alors que Sanzo dormait encore, il s'était doucement approcher de lui. En prenant soin de ne pas le réveiller, il avait entouré sa taille de ses bras. Il s'était mit à lui caresser le ventre, tirant des gémissements au bel endormit. Ses bruits lui avaient redonné du courage et il s'était d'avantage approché du blond. Il avait nichée sa tête dans le cou de ce dernier et était resté dans cette position pendant quelques minutes, profitant de ce corps pressé contre le sien.

La sonnerie retentie quelque part dans le grand bâtiment portant le nom étrange de « lycée » Les quatre amis sortirent de la cafétéria. Goku jeta son sac sur son épaule et, après un dernier au revoir à ses amis, courut vers le plus grand des bâtiments.
- Bon alors vous m'avez bien comprit ? demanda Hakkai. Vous ne faites surtout pas de bêtises, il ne faut surtout pas attirer des ennuis aux deux autres.
- Ne t'en fais pas. Tout se passera bien, le rassura Gojyo.
Le rouquin se tourna vers Sanzo et colla rapidement ses lèvres sur les siennes. Ici tout le monde pensait qu'ils étaient ensemble, ils devaient jouer le jeu.
- A tout à l'heure mon amour, murmura le kappa avant de s'enfuir vers le bâtiment qui se trouvait derrière lui.
Gojyo monta rapidement au deuxième étage et se dirigea vers la porte marquée du numéro 225. Il se trouva face à une porte jaune et surtout fermée. Il hésita quelques secondes avant de lever la main et de frapper deux coups brefs. Une voix de femme lui demanda d'entrer. Il s'exécuta.
La salle était pleine à craquée. Tous les regards se tournèrent vers lui. Ils le regardaient tous en le regardant gentiment, comme on regarde un enfant prit en faute. Un mec assit au fond de la salle lui fit signe de venir le rejoindre. Ne sachant pas trop quoi faire, il se dirigea vers la place libre.
- Il devait être avec son pion, murmura une fille du premier rang à sa voisine tandis qu'il passait à côté d'elles.
- Il a trop de la chance, j'aimerais trop être à sa place ! répondit la dite voisine en gloussant.
Gojyo retint un sourire. De la chance… Oui, si on voulait. Etre avec le mec qu'on aimait par-dessus tout et ne pas vraiment pouvoir le toucher, ni lui murmurer de mots doux…
- Monsieur Scha Gojyo ! Vous n'avez rien à me dire ?
Le rouquin se tourna vers la femme sans trop comprendre. Serait-il sortit avec elle et aurait oublié de la rappeler ? C'était fort peu probable vu le canon que son homologue de ce monde avait dans son lit.
- Quoi ? demanda-t-il en plantant ses yeux dans ceux du professeur qui se retrouva dans l'obligation de baisser les yeux.
Gojyo s'installa et ouvrit le sac que lui avait prêté Hakkai. Il en sortit sa trousse noire et une feuille. Son voisin avait ouvert le livre à une page où se trouvait un tableau représentant une divinité quelconque. Sous l'image, le nom de la déesse à cause de qui il se trouvait dans cette merde était inscrit. Elle était représenter dans une grande robe blanche, masquant ses formes. Devant elle, une mère tenait un bébé dans ses bras qu'elle présentait à la déesse, sans doute pour obtenir une bénédiction.
- Pff, n'importe quoi.
- Un commentaire à faire Monsieur Gojyo ? se renseigna la prof.
- Désolé…
Le rouquin replongea son nez dans le livre sous les rires de ses camarades de classes. Il dut se retenir pour ne pas tous les exterminer sur place.
Dans le bureau des surveillants, Sanzo se débattait avec un ordinateur qui refusait de lui obéir. Un élève entra dans le bureau et se dirigea d'un pas craintif vers le blond.
- Excusez-moi, mais mon réveil n'a pas sonné ce matin. Je suis en retard et je voudrais savoir si…
Ne surtout jamais parler à un blond qui se débat avec un ordinateur, surtout quand ce blond s'appelle Sanzo et avait l'habitude de tirer sur tout ce qui bouge.
- Sors de là.
- Mais… Et mon mot de rentrée ?
- J'ai dit, dehors !
Le pauvre petit élève de seconde sortit du bureau sans demander son reste. Le moine détourna sa tête de l'écran de la machine infernale et parcourut ses lèvres d'un de ces doigts. Il l'avait embrassé… Et ces lèvres étaient si douces…


Sanzo se retourna vers ses amis et appela son amour. Goku se battait plus loin sur la gauche, Hakkai était devant lui et le protégeait d'un bouclier de lumière verte. Mais Gojyo avait disparut. Le combat avait à peine commencé qu'il avait disparut.
Aveuglé par la lumière produite par Hakkai, le pion porta son bras à ses yeux. Il cria de nouveau appelant son amour.
Des monstres arrivaient de toute part. L'un d'entre eux tenta d'approcher le blond, mais Goku lui barra la route. Il lui transperça le corps de son bâton magique, le démon redevint poussière. Sanzo poussa un cri de dégoût et rappela Gojyo.
Il avait peur. Il avait besoin de son amour, de ses bras et de ses lèvres. C'était la première fois qu'il voyait autant de personne mourir d'un seul coup autour de lui. Il n'avait jamais vu ça, à part dans des films.
- GOJYO !
- Sanzo, reste calme, il va bien j'en suis sûr !
Le pion tomba à genoux dans la poussière et se mit à sangloter.
Ils avaient eu de la chance. Les démons étaient tranquilles ses derniers temps. Mais là, ça dépassait tout.
- SANZO !
Le blond tourna la tête vers l'origine de la voix. Il se tourna à temps pour voir un démon se jeter sur son Gojyo. Il le maltraitait, le ruait de coups. Mais le rouquin, qui n'avait jamais réellement sut ce battre, ne pouvait riposter.
Sanzo vit son homme tomber à genoux devant son adversaire. Goku était trop occupé pour l'aider et Hakkai ne pouvait pas tous les défendre en même temps.
Le démon envoya un coup dans la mâchoire de Gojyo qui tomba à la renverse. Allongé sur le sol et dans l'incapacité de se relever. L'autre était en train de l'écraser. A chaque fois que le pied du démon entrait en contact avec le ventre du rouquin, ce dernier se soulevait dans un soubresaut qui donnait la nausée au pion.
Sanzo glissa sa main sous sa bure de moine, se souvenant qu'Hakkai y avait glissé un revolver le jour de leur arriver. Un revolver spécial démon qui les tuait à tous les coups. Il suffisait de savoir viser… Le problème est qu'il n'avait jamais utilisé la moindre arme à feu de sa vie.
Mais il ne supportait plus de voir son amour martyrisé.
Sans en avoir vraiment conscience, il leva le revolver en direction de son ami. Il appuya sur la détente et se retrouva projeté en arrière sous le coup de la surprise et du 'recul' du revolver. Le démon au-dessus de son amour se transforma en tas de poussière, laissant enfin le rouquin en paix.
Sanzo courut vers son ami tandis que Goku tuait le dernier des démons. Il prit son corps sans vie dans ses bras et se mit à pleurer doucement contre sa chemise. Hakkai vint le rejoindre et lui demanda de se pousser.
Une lumière verte se dégagea des mains de l'ancien humain, refermant les plaies qui parcouraient le visage de Gojyo. Hakkai se dégagea et rendit sa place au pion qui prit le corps de son ami dans ses bras.

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