Voilà le dernier chapitre de cette fic. Ça me fait tout bizarre, mon bébé est fini. J'ai commencé à écrire des fics avec le premier volume de cette histoire, mais ne vous en fait pas je ne suis pas prête d'arrêter. Si vous voulez un troisième volume vous devrez me donner des idées, car la je n'en ai aucune…
Je tiens à remercier deux copines, « Peau d'âne » qui a corrigé la première partie de cette histoire, et Chibi Saru qui en a corrigé une autre partie. Voilà, voili, voulou.
Sur ce bonne lecture du dernier chapitre.
Chapitre 12 : Dans mon monde.
Gojyo reposa la lettre sur l'oreiller sans vraiment y croire. Il avait bien lu ce qu'il pensait avoir lu ? Sanzo était… Sanzo était amoureux de lui ? Vraiment ? Son cœur s'emballa. Le rêve de sa vie devenait réalité. En fermant les yeux quelques minutes il pouvait presque s'imaginer le prendre dans ses bras. Il allait le serre contre con cœur qui avait tellement souffert pendant ses dernières semaines. Il allait lui dire qu'il l'aimait lui aussi plus que tout, qu'il ne concevait plus la vie sans lui.
Mais c'était tellement improbable. Il n'y avait qu'une seule réponse aux questions qu'il se posait sur le pourquoi d'une telle lettre : le blond avait menti dans le but de retourner dans leur monde. Il avait fait ça pour pouvoir aller chasser les monstres et partir faire la course aux sutras avec Kokaiji.
« Alors comme ça monsieur veut se payer ma tête… Rira bien qui rira le dernier ! »
Il replia la lettre et la rangea dans la poche de son pantalon. Il sentait le papier contre sa jambe et une étrange chaleur l'envahi. Si Sanzo avait menti dans sa lettre il le saurait très vite et il lui ferait regretter de s'être foutu de sa gueule.
Il se cala derrière la porte et attendit que son amour revienne. Il allait pouvoir tester de la véracité de ses dires.
Sanzo courait dans les couloirs de l'auberge. Son ami lui manquait, il ne pouvait pas passer plus d'une seule heure loin de lui. Même un repas sans pouvoir veiller sur son corps le rendait fou.
Il entra dans la chambre de son amour et se posa sur le matelas. Le blessé qu'il veillait dormait toujours. Il passa une main dans ses cheveux rouges comme le sang et se laissa aller à pleurer. Il aurait tout donné pour qu'il revienne à la vie. Si seulement ses deux homologues de l'autre monde pouvaient se dire ce qu'ils ressentaient vraiment l'un pour l'autre ! Ce cauchemar s'arrêterait enfin !
Il s'allongea aux côtés du blessé et ce colla contre lui. Il sentait son cœur battre contre son torse. Il glissa une main jusqu'au cœur de son ami pour en ressentir les battements, preuve qu'il était encore vivant.
« Je t'aime mon ange, je t'en prit reviens-moi. »
Il se colla un peu plus à son ami. Sanzo releva la tête et déposa un rapide baiser salé sur les lèvres froides. Il ferma les yeux et se blottit un peu plus contre le torse qu'il connaissait par cœur.
Deux bras enlacèrent le corps frêle du blond. Le jeune homme sursauta et ouvrit les yeux. Il tomba nez à nez avec un regard carmin fatigué, vraiment très fatigué. Sanzo se redressa et dévisagea son ami qui le regardait en souriant. Il avait l'air malade, mais ses yeux souriait.
« Coucou toi. » Murmura le rouquin en passant une main dans les cheveux blonds en le regardant amoureusement.
Gojyo se redressa sur ses coudes et s'approcha doucement de son amant. Il l'embrassa du bout des lèvres et se rallongea. Sanzo se coucha sur lui et passa ses bras autour de son cou. Il l'embrassa sur le front.
« Tu m'as tellement manqué ! »
« J'ai été absent combien de temps ? »Se renseigna le rouquin.
« Trop longtemps… Laisse-moi… Laisse-moi m'occuper de toi. »
Gojyo ne répondit rien. Il laissa son amour enlever son haut tout en s'asseyant sur le bas de son torse. Sanzo ôta lentement le tee-shirt de son amant et se rapprocha de lui.
« Je t'aime tellement… »murmura le pion à l'oreille de l'élève.
Sanzo remonta le couloir en rallant, comme d'habitude. Il en avait mare de ces élèves qui n'étaient même pas fichu d'arriver à l'heure en cours. Il ne faisait pas de mot de retard ! Il l'avait pourtant assez répété ! Un jour il allait commettre un meurtre sur un prof s'ils continuaient à lui envoyer les élèves qui étaient en retard en cours ! Un massacre de prof ! Oh, c'est pas les élèves qui l'en empêcheraient, ça c'est sur !
Il arriva devant la porte de la chambre qu'il partageait avec le kappa. Il s'arrêta en repensant à la lettre qu'il avait laissée. Il avait dut la voir maintenant. Le moine se mit à trembler sans en avoir conscience. Ce monde le rendait faible ! Il n'aimait pas l'homme qu'il était en train de devenir.
Il posa la main sur la poignée et se mit à trembler. Il était vraiment stupide…
Il reprit son courage à deux mains et ouvrit la porte d'un geste rapide. Il entra dans la pièce. Elle était entièrement vide. Son regard se porta immédiatement sur le matelas. Il n'y avait plus de mot, bien sur. Gojyo était déjà passer par la chambre… Alors pourquoi n'était-il pas là ? Peut-être était-il partit marcher pour réfléchir, à moins qu'il ne se soit enfui en découvrant la vérité… Oui, c'était sans doute ça. Il avait fuit ce lycée et avait décidé de se refaire une petite vie tranquille dans ce monde loin de lui.
Sanzo referma la porte et se dirigea vers le lit sans même prendre la peine d'allumer la lumière. Il avait vaguement conscience que les volets étaient fermés. Une partie de lui se rappela qu'il ne les avait pas fermés mais ça n'avait plus d'importance. Gojyo avait vu le mot et il était partit. Et lui, il se sentait passablement ridicule.
Il se plaça devant le lit et passa une main sur les couvertures. Il aurait tellement aimé s'installer sur ces même draps dans les bras de Gojyo…
Quelqu'un passa ses bras autour de sa taille. Le blond sursauta en sentant ces mains intruses sur son corps. Il se figea quand on colla des lèvres dans son cou, une langue venant jouer avec sa peau tendre. Il se mit à gémir sous ses assauts si… Bon.
La personne qui se trouvait derrière lui releva la tête et approcha sa bouche de son oreille. Sanzo se mit à frissonner de plus belle.
« Alors comme ça tu m'aime beau blond ? » Demanda une voix chaude, basse, rauque, en un mot sensuelle.
Sanzo sursauta une nouvelle fois en reconnaissant la personne à qui appartenait cette voix. Il sentit vaguement une partie située dans la zone inférieure de son ventre réagire à ce souffle contre sa peau, mais tout ça n'avait plus vraiment d'importance. Gojyo était là. Il était revenu pour lui. Il était là, dans son dos, sa bouche lui infligeant de nouvelle torture au niveau de son cou, zone très sensible chez lui.
« Oui je t'aime. Je t'aime plus que tout. Et toi ? »
Gojyo glissa ses mains sous le tee-shirt du blond. Il caressa le torse de son amour qui gémissait sous ses assauts. Il rapprocha une nouvelle fois sa bouche de l'oreille du blond.
« Dis le moi encore. »
« Je t'aime. »
« Plus fort. » Ordonna le rouquin.
« JE T'AIME ! » Hurla le moine sans plus se soucier ni des voisins ni du fait que Gojyo n'est pas répondu à sa question.
« Merci »
Gojyo retourna s'attaquer au cou du blond qui gémit de plus belle. Le rouquin glissa une de ces jambes entre celle de son moine et le fit tomber sur le lit.
Le kappa s'installa au-dessus de lui et s'empara de la bouche entrouverte du blond. Il s'allongea totalement sur lui, frottant son corps au sien.
« Vraiment ? Ce n'est pas seulement pour retourner chez nous ? »Demanda Gojyo sans vraiment y croire.
« Je… Je t'ai… Je t'aime. » Réussit à articuler Sanzo entre deux gémissements. « Crois-moi… »
Le kappa se laissa retomber sur le corps de son beau. Ce dernier le prit dans ses bras et le berça doucement. Le rouquin calla sa tête dans le cou de l'autre et respira son parfum qui lui avait tant manqué. Miel.
« Aime-moi. » Quémanda Sanzo.
Gojyo releva la tête, surprit. Le blond lui sourit gentiment. Il enleva lui-même son tee-shirt et ce cola un peu plus au rouquin qui réagit immédiatement. Finie l'inactivité. Il avait été sage trop longtemps.
Goku courut dans le couloir. Il rejoignit Hakkai qui se tenait devant la porte de leurs nouveaux amis. Il souriait pour changer.
« Qu'est ce qui se passe ? » Demanda Goku. « J'ai entendu des cris… Gojyo avait l'air d'avoir mal, et puis après c'était plus pareil. »
Hakkai se mit à rire tout en passant une main dans les cheveux du singe.
« Tu comprendras un jour. » Lui promit l'ancien humain.
« Tu me montreras ? »
Le sourire d'Hakkai se figea et il manqua de peu de s'étouffer. Il regarda le gamin qui lui lança un coup d'œil tout ce qu'il y a de plus innocent et se mit à prier en silence pour qu'il ne sache pas vraiment ce qu'il dit.
« Pour le moment ils ont l'air d'avoir finit de se battre » reprit Goku. « On devrait aller voir si tout va bien. »
« Oui, tu as raison » approuva Hakkai. « Et j'espère aussi qu'ils ont vraiment finit ce qu'ils faisaient » ajouta-t-il intérieurement.
Il ouvrit la porte et se retrouva dans une pièce plongée dans le noir le plus total.
Ils trouvèrent Gojyo et Sanzo tranquillement endormit dans les bras l'un de l'autre. Ils étaient torse nu, la peau luisante de sueur. Un drap maladroitement jeté sur leur corps cachait leur bas-ventre et leurs jambes.
« Ça put ici. » Constata le singe en fronçant le museau.
Gojyo s'étira doucement en prenant garde à ne pas réveiller son beau. Il le prit dans ses bras et le serra tout contre son cœur, s'en vraiment faire attention aux deux autres.
« Je t'aime Sanzo. »
Le blond ouvrit les yeux à son tour. Il passa une main dans la nuque de son amant et l'approcha de lui. Ils s'embrassèrent pendant de longues minutes s'en même prendre la peine de respirer.
« Je t'aime aussi. »
« Désolé de vous déranger mais euuu… On a pas put s'empêcher de vous entendre. » Commença Hakkai.
« Dites, Gojyo vient tout juste de se réveiller, vous êtes pas obligé de reprendre vos combats tout de suite. » S'empressa de dire le singe.
Sanzo balança son oreiller à la tête ses deux « amis »« Sortez de là ! »
Les deux amis sortirent le plus vite qu'il le put. Ils fermèrent la porte et se regardèrent sans vraiment comprendre pendant quelques secondes. Hakkai finit par sourire, venant de comprendre ce qu'il se passait dans cette chambre.
« On dirait bien que nos deux « vrais » amis sont revenu Goku. »
« A bon ? Et ils sont ensemble maintenant ? »
« On dirait bien… »
« Et ils faisaient quoi alors dans cette chambre ? »
Hakkai sembla réfléchir pendant quelques secondes, pesant le pour contre le contre.
« Suit moi, je vais te montrer. »
« Vrai ? Génial ! »
Restés seuls dans la chambre de l'auberge, Gojyo resserra un peu plus son emprise sur le corps frêle de son ami. Il l'embrassa amoureusement sur le front et se mit à le bercer en douceur.
« Je t'aime mon moine, mon amour. Ne me laisse plus jamais. Je ne te demande pas de me protéger, ni même de me faire des promesses d'amour éternel, mais juste de rester avec moi. Ne me laisse plus, je te jure que j'en mourais. »
« Je t'aime. Je te jure de ne pas te laisser, mais je t'en pris, ne meurs pas. »
« C'est d'accord pour moi. »
Il embrassa une nouvelle fois le moine sur le front. Ce dernier releva la tête au dernier moment, et les lèvres du rouquin rencontrèrent celle au goût de miel du blondinet.
L'amour peut changer une personne.
On ne sait jamais vraiment où l'on va la trouver, ni combien de temps cela durera avec l'autre. Ce qui compte c'est le moment présent. Alors pourquoi se faire souffrir ?
En espérant que ça vous a plut. Review ? Allez une dernière fois pour cette fic.
