DE : Ruines
TITRE:Miam Hawaï
GENRE: yaoï, délire, OOC, en gros: Sea, sex, and sun
SOURCE:gundam wing
°°°° changement de lieu ou avancer dans le temps(ou les2)
PS : Je vous souhaite a tous de bonne vacances(pour ceux qui en ont)mais aussi un joyeux Noël et un bon réveillons !!!Bonne année 2005, en espérant que tous vos vœux se réaliseront !!!Poutou !!! -Ruines-
Miam Hawaii (chapitre9)
La vue obstruée par le désir montant, il se réfugia vite dans la salle de bain, sous le regard inquisiteur d'un Trowa souriant de sa performance…
S'il s'attendait à le faire réagir ainsi, nul doute qu'il l'aurait fait auparavant. Etait-il peut être temps de tout lui expliquer, et de se faire pardonner…
Quatre, se déshabilla aussi vite que ses mains le lui permettaient. Se débarrassant enfin de son boxer, il se réfugia sous la douche, fit fonctionner l'ouverture des eaux et se laissa calmement bercer par le bruit de l'eau se répercutant sur sa peau et le sol. Reprenant enfin ses esprits il repassa avec horreur la scène précédent son arrivée dans la salle de bain.
Trowa n'avait pas pu louper les couleurs lui étant montées aux joues ainsi que… comment avait-il pu réagir ainsi à la simple vue de Trowa ?
Il était vrai que Trowa n'avait rien de simple, c'était même tout le contraire, il était extrêmement lunatique, pouvant en quelques secondes passer du rire à l'énervement, il l'avait déjà vu dans de grande colère, et était bien heureux qu'elles ne se soient jamais dirigées vers lui.
Enfin, la n'était pas la question…qu'est-ce qu'il lui avait pris d'accepter d'héberger Trowa et ses amis, mais la pire était qu'il avait bêtement consentis à ce que Trowa passe la nuit dans sa chambre, dans son lit…quelles folies l'avaient encore pris ? Il est vrai que depuis qu'ils s'étaient séparés il n'arrêtait pas de repenser à lui, mais de là a réagir aussi violemment à sa simple présence, au simple fait d'entendre son nom, cela virait à l'obsession…
Qu'avait-il fait pour que le ciel se ligue contre lui ?
Il était homosexuel…OK…sa pouvait être une raison, mais on ne commande pas ce genre de chose, qu'y pouvait-il s'il préférait épier les hommes plutôt que les femmes ? Il n'avait rien demandé à personne lui…
Voilà, qu'il re-dérivait encore.
La présence de Trowa lui était insupportable, il l'aimait…il l'aimait ? Oui, il pouvait bien se l'avouer, il l'aimait, plus que tous, il ne pouvait décemment pas faire abstraction de ses sentiments. Dieu qu'il aurait préféré ne jamais l'avoir rencontré…
C'était il y a …deux ans…et bien, sa commençait à dater…
POV de QuatreJ'étais tranquillement en train de me prélasser sur une des plages de Waikiki, habillé d'un short de bain rouge. Recouvert de la tête aux pieds de crème solaire, Howard suivait les directives de mon père a merveille. Soit disant que j'étais trop blanc, une peau de roux, presque transparente, certaines personnes trouvait ça charmant, LUI a trouvé ça charmant.
C'est d'ailleurs la premières choses qu'il m'est dites :
-Tu as une jolie peau, très blanche, presque translucide…c'est mignon.
Je tournais la tête pour voir la personne qui s'adressaient à moi avec une voie des plus sensuelle. Ainsi que pour lui faire comprendre subtilement que je ne voulais être dérangé, mais le soleil m'empêchait, malgré mes lunettes, de pouvoir détailler autre chose qu'une simple forme masculine noire. Comme s'il lisait dans mes pensées il s'était décalé de façon à ce que je ne sois pas face au soleil. Je dois dire que je n'étais pas déçu du spectacle, devant moi se tenait l'être le plus…aucun mot pour le décrire tellement il était … « trop » Pour mieux l'observer je déchaussais calmement mes lunettes de mon nez pour le fixer intensément.
Un long et fin corps vêtus d'une tunique collante et luisante, des muscles seyants et discrets, de longues mains qui tenaient fermement une planche de surf…un surfeur, j'avais devant moi, un surfeur. Le rêve me direz vous ? Qui n'a jamais rêvé d'être dans les bras puissants d'un surfeur tous juste sortie de l'eau et de suivre des yeux chacune des gouttelettes se détachant lentement de ses cheveux pour suivre avec malice les courbes de son corps.
Son visage ? Car il en avait un, et pas des moindres.
Une pure beauté, un apollon, un adonis, un dieu…toujours autant de terme mais pas un seul ne lui arrive à la cheville.
Pour commencer, une belle peau, légèrement bronzé, sûrement dû au fait qu'il devait passer de longue heure dans l'eau ou sur la plage, des cheveux châtain dont une mèche recouvrais bien par malheur une partie entière de son visage, du gâchis…des yeux comme jamais vue, on me disait souvent que j'avais des yeux hypnotiques, le comble pour moi, car il venait de m'hypnotiser littéralement de sa seule perle émeraude. De fines lèvres d'où s'échappaient une mince respiration ainsi que son souffle chaud, et pour conclure le tableau, un nez que je décrétais à juste titre comme étant le plus ravissant que je n'ai jamais vu.
J'étais pétrifié, incapable de prononcer la moindre parole, le moindre sourire, le moindre geste, complètement sous son contrôle. Je venais à peine de m'avouer à moi-même que j'étais gay que me voilà déjà amouraché du premier venu, certes une belle personne mais tout de même…
Et puis, qu'est ce qu'il lui pris ? Je n'en sais strictement rien, mais il a carrément explosé de rire devant ma mine déconfite. Un peu vexé au début je me suis vite rendu compte que c'était plutôt a lui d'être vexé par mon comportement, il m'avait adressé la parole et je n'avais rien trouvé de mieux que de le détailler sans vergogne. Une fois de plus il repris la parole m'empêchant donc de m'excuser complaisamment.
-Je te plait ? « dit-il malicieusement un sourire en coin me faisant rougir »
-Que…je…DESOLE !!!
-Haha…ne t'inquiète pas. Je trouva ça même plutôt plaisant de me faire détailler de la sorte par un beau jeune homme.
Re-blush de ma part, décidément. Et comme pour en rajouter une couche, au moment même ou je comptais me lever simplement pour m'excuser plus adroitement, je recevais dans mon dos une balle de volley lancée avec force qui me propulsa droit…dans les bras de mon fantasme ambulant, pour nous faire atterrir dans une position des plus douteuse pour toutes personnes ayant loupées le passage avec le ballon. Mon belle inconnu en dessous se tenant sur les coudes les jambes écartées, et moi, le fessier par terre entre les jambes du châtain, mes propres jambes de chaque cotés de son torse tandis que mes mains étaient nonchalamment posées sur son torse a diverse parties. Pour le coup, j'ai cru que j'allais m'évanouir, j'aurais d'ailleurs préféré, car bon gré mal gré je me suis mis à réagir de notre position, m'écroulant complètement de honte. Me relavant avec peine et essayant vainement de cacher mon « évolution » je me fondis une fois de plus en excuse ne faisant qu'intensifier un peu plus son rire franc et clair, nous attirant de nombreux regards plus ou moins amusés des personnes se trouvant sur la plage. Il fini tout de même par ce calmer et au moment ou je comptais disparaître avec mes affaires de bain à la main, une poigne de fer me retint, me faisant me retourner pour faire fasse à mon châtain préféré.
-Je m'appelle Trowa Barton. « dit-il en me tendant la main, attendant sûrement en retour le même genre de confession de ma part »
-Quatre Raberba Winner. «Dit-je en enfonçant ma main au creux de la sienne. »
-Winner ? L'héritier ?
-Le seul et l'unique. Et tu es aussi le Barton des entreprises « Heavy » ?
-Tout juste.
Par la suite, nous nous sommes revues fréquemment, tous les deux, ou bien accompagné d'amis de Trowa, Treize Kushrenada et Milliardo Peascraft. Ils me montraient tous les coins les plus sympa de Waikiki, les boites, les restaurants, les nombreuses plages, les criques, enfin tous les endroits a la mode.
Puis, au bout d'un mois et demi nous avons entretenu des relations moins « amicales ». Mon père n'étant pas au courant cela ne posait aucune espèce de problème, de plus le seul parent encore vivant de Trowa se trouvait être sa sœur qui entretenait elle aussi une relation « hors-norme » comme la qualifierait la plupart des cinquantenaires se trouvant sur l'île, autant dire…pas beaucoup.
Enfin bon, de file en aiguille, mes deux mois de vacances se sont écoulés, heureusement Trowa, tous comme moi avions décidez de nous revoir à toutes les vacances possibles. Il fallut donc que je convint mon père, qui n'opposa aucune résistance. Nous nous revîmes donc pour les vacances de la Toussaint, puis pour celle de Noël. Un vrai désastre d'ailleurs ses dernières, puisqu'elles sont, les dernières que je passèrent en compagnie de Trowa, étant donné que nous nous sommes séparé…la cause ? Une douloureuse révélation, enfin, quand je dis douloureuse tout est relatif, douloureuse, mais seulement pour moi…
Enfin, revenons au présent, il est plus que temps que je sorte de cette maudite salle de bain, je ne vais tous de même pas y passer la nuit ?
Fin de POV de QuatreQuatre sortie donc de la salle de bain, vêtu d'un boxer et d'un tee-shirt noir. Ce frottant les cheveux tous comme Trowa l'avait fait il y a à peine une vingtaine de minute. Il trouva d'ailleurs ce dernier essayant désespérément de démêler son incontournable mèche avec ses doigts, grognant à chaque nœuds. Il sourit à cette vu des plus attendrissante, repartis silencieusement en direction de la salle de bain, y ressortant avec un objet en main. Il s'approcha de Trowa qui n'avait toujours pas remarqué sa présence et lui mis devant les yeux un peigne fin.
-Merci amour.
-Ne m'appelle plus comme ça. Tu en as perdu le droit.
-Quatre, je t'en pris. On ne va pas se faire la guerre indéfiniment ?
-Se faire la guerre ? Je trouve que tu es drôlement gonflé. Premièrement tu ose venir chez moi, comme si de rien n'était, tu te présente à mes amis, comme si nous étions de bons copains, ensuite, j'ai la bonté d'âme de vous loger chez moi alors que la tempête fait rage dehors, puis je te fais dormir dans ma chambre malgré tout ce qui c'est passé…et tu ose me dire que je te fais la guerre. Tu as un culot hors norme Trowa Barton. Quoi ? Qu'est ce qui te fait sourire ? « hurlait-il cette phrase et Trowa lui répondait stoïquement »
-Mais toi Quatre.
-C'est ça, fou toi encore plus de ma gueule ! Tu me prends pour un idiot ? « Il avait beau avoir une gueule d'ange, il n'était pas candide pour autant. »
-Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit, Quatre Raberba Winner.
-Tu es exécrable, antipathique, misogyne, vulgaire, méchant…et tout ce que sa comprend !!! Je te hais Trowa, si tu savais à quel point je te hais. Tu m'as fait tellement souffrir quand tu as prononcé ses paroles… tellement de mal… « la bouche sèche d'avoir trop crié, ses paroles allaient decrescendo … pour ne plus être qu'un souffle »
Trowa, qui était extrêmement ému par les paroles de son cadet, s'en approcha lentement afin de venir le serrer lentement et calmement contre lui, s'abreuvant de sa chaleur.
-Chut mon ange, calme toi…je suis désolé, tellement désolé de t'avoir fait souffrir, je ne voulais pas, jamais, tu es bien la dernière personne a qui je veux du mal, Quatre laisses moi m'expliquer, laisse-moi TOUT t'expliquer. Je t'en pris, laisse moi…me faire pardonner… « susurrait-il à l'oreille de Quatre pour l'apaiser »
-Regarde mes poignets Trowa, regardes les. Regarde comme tu m'as fait mal, comme tu m'as brisé.
Quatre exposa devant les yeux de Trowa, ses poignets blanc striés par des lignes parallèles parfaites de couleurs rosées. Trowa n'y tenant plus, laissa couler quelques larmes le long de ses joues, ne pouvant désespérément cacher la douleur qui l'envahissait à la vue de son ange déchu. Il attrapa donc les poignets de Quatre et les baisa. Relevant ses yeux embués de larmes sur lui, il lui présenta à son tour ses poignets, du moins le gauche, qui était tous comme ceux de Quarte strié de la même manière, net et précis, de fines scarifications, laissant de fines cicatrises. Quatre choqué de ce qu'il voyait s'écroula littéralement par terre emportant dans sa chute Trowa, il posa sa tête au creux du coup du châtain et y pleura toutes les larmes qu'il s'était promis jusqu'ici de ne plus évacuer.
A suivre…Pitié, pardon pour ce chapitre, je sais qu'il n'est pas vraiment gai, mais il fallait passer par-là.
J'espère qu'il ne gâchera le réveillon de personne.
Bonne fête a tous.
Ruines.
