DE : Ruines

TITRE:Miam Hawaï

GENRE: yaoï, délire, OOC, en gros: Sea, sex, and sun

SOURCE:gundam wing

Ce chapitre est plus cour que les derniers en date, je m'en excuse d'avance…

Publique masculins qui existent seulement dans mon imagination, manifestez-vous…T-T

Une fois de plus merci a vous tous !!!Je crois que je ne le dirais jamais assez.

°°°° changement de lieu ou avancer dans le temps(ou les2)

Miam Hawaii (chapitre12)

-Je crois qu'on devrait s'en tenir là.

-Je crois aussi koibito. « répondis Heero, un charmant sourire aux bords des lèvres »

Ils se levèrent tous deux a l'unisson et attrapèrent chacun une serviette qu'ils tentèrent de fixer autour de leurs hanches. Heero fini rapidement sa besogne et lorgna d'un œil critique la serviette de Duo qui ne semblait pas avoir l'envie de se nouer autour des flancs du natté. Il s'autorisa un sourire malicieux et s'approcha calmement de Duo afin de nouer correctement sa serviette. Il passa câlinement ses mains de chaque coté des hanches de Duo, et tira de chaque coté du pan de tissu pour le serrer fermement autour des reins de Duo.

Il ne put s'empêcher d'épier discrètement et admirativement la silhouette svelte mais néanmoins musclé de son petit ami. Sa peau était d'une douceur insoupçonnée…une vraie chimère. Un être comme lui ne devrait même pas faire parti de cette Terre. Un ange ou un démon, mais certainement pas une créature humaine. Il était la perfection incarnée, un adonise revenue sur terre pour dévoiler à ce monde flétri, ce que le mot : beauté, signifiait.

Il avait envie de susurrer à l'oreille de Duo : « Tu es trop beau pour exister dans ce monde »

Ce qu'il avait d'ailleurs fait inconsciemment, faisant rougir Duo. Celui-ci lui répondit d'une voix suave après quelques secondes de silence :

-Dit pas de conneries Heero. Si je n'étais pas de ce monde, qui viendrait te câliner ?

-…C'est vrai, maintenant que j'y ai goûté, je crois bien être dans l'incapacité la plus totale à me séparer de tes mains, de ta peau, de ton corps, de ta langue, de ta voix, de ton regard…de toi.

-Hum…M. Yuy, vous m'avez l'air sensiblement romantique…

-Mon cher M. Maxwell, vous n'imaginez même pas a quel point.

Tous deux se regardèrent intensément avant de rire de concert. Ils se détournèrent l'un de l'autre, et enfilèrent rapidement leurs boxers.

Duo attrapa tendrement la main de Heero, noua ses doigts aux siens et l'entraîna dans leur chambre. Il se faufila habilement sous les draps de satin clair et se décala sur le coté gauche moyennant de faire place à Heero.

Celui-ci souri et se dirigea calmement vers son amant qui attendait patiemment de pouvoir se lover contre son torse, ce qu'il fit d'ailleurs dès qu'Heero fut parfaitement installé. Soupirant d'aise, ils se sentaient tous deux véritablement complet, à leurs places, ici même, dans les bras l'un de l'autre. Duo fit glisser ses mains sur les flancs d'Heero qu'il flatta de l'extrémité de ses doigts.

Il ne s'attendait certainement pas a ce genre de réaction. Heero éclata littéralement de rire repliant ses genoux vers sa poitrine afin de se protéger des mains habiles de Duo. Le natté mit quelques secondes avant de se rendre compte qu'Heero était tout simplement chatouilleux, il se déplaça donc pour se retrouver au-dessus d'Heero, nonchalamment assis à califourchon sur lui. Puis, il laissa circuler malicieusement ses mains sur ses hanches, et le fit se tordre entièrement, essayant d'échapper à sa prise, le repoussant sans violence, un sourire conquit aux lèvres. Ils ne pouvaient tous deux s'empêcher de rire.

D'un mouvement expert Heero fit basculer Duo sous lui et le domina totalement de part son poids et sa taille. Il attrapa fermement ses poignets et les coinça au-dessus de sa tête. Délicatement, il se baissa sur le corps étendu sous lui, et passa furtivement sa langue sur le bord de la bouche de Duo, mais celui-ci ne daigna pas desserrer les lèvres, ce qui amusa fortement Heero. Il se releva quelques peu du corps de Duo pour ne pas l'étouffer, et vit celui-ci sourire, un air de défit et une tête supposant : « tu n'arriveras pas à tes fins, tu es aussi coincé que moi »

Comme pour répondre à l'affront et pour se rassurer, Heero mût habilement ses hanches dans un mouvement lascif et tendre, se frottant inlassablement sur son petit ami qui perdait rapidement son sourire. Heero relava les yeux, et vu Duo, les yeux mi-clos, le rouge aux joues, la bouche entrouverte, un souffle saccadé et des plaintes s'y échappant. Duo rouvrit brusquement les yeux sous un coup de hanche plus violent que les autres.

Il réussit néanmoins a dire, ahanant :

-Alors…alors là…c'…c'est vraiment…mais alors vraiment…de la triche !

Heero ri de bon cœur sous cette réplique. Il approcha sa bouche de celle entrouverte et rosé de Duo, et frôla ces lèvres du bout de la langue avant de se reculer suffisamment loin pour que le natté ne puise l'atteindre. Un jeu pervers débuta alors entre lui et Duo. Il approchait calmement sa bouche de celle conquise de son petit ami pour brusquement s'éloigner de lui. N'approfondissant pas le baiser, pour ne laisser qu'une vague image de bien être à Duo, pour ce faire désirer, jusqu'à supplications. Duo râla et pesta contre la torture tandis qu'Heero riait joyeusement de sa nette supériorité.

°°°°

Wufei n'en pouvait plus, il avait beau tenter de faire abstraction des gémissements et autres plaintes venant de la chambre en face de la sienne, il ne pouvait décemment pas. Il souhaitait ardemment ne pas attendre ce qu'il se passait dans la chambre voisine, mais c'était sans compter sur ses voisins de chambrées, qui semblaient prendre un malin plaisir à faire un bouquant pas possible.

N'y tenant plus, il se leva d'un bond de son lit, laissant reposer doucement le papier qu'il tenait précédemment dans les mains sur les draps de satin sombre, et sorti prestement de sa chambre. Il traversa les quelques courts mètres le séparant de la chambre voisine, et une fois en face de celle-ci, il tapa exagérément à la porte, et tonna son mécontentement, arborant néanmoins un sourire crétin au vu de ce qui se passait dans cette salle :

-C'est pas bientôt fini toutes vos gamineries ? Y'en a qui aimerait bien un peu de silence !

Il entendit vaguement des chuchotements et des rires de l'autre coté de la cloison, ainsi que quelques brides de paroles le désignant comme un « rabat-joie » et un « gêneur », il ne s'en offusqua nullement mais râla tout de même, pour la forme ainsi pour préserver sa réputation de râleur invétéré :

-Je t'ai entendu Maxwell, et toi aussi Yuy ! Faites vos cochonneries en SILENCE !!!Sinon…la prochaine fois que je me déplace, je fais de la charpie de vos organes agencés. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

N'entendant plus que quelques paroles et rires bas, il se dit qu'il n'obtiendrait certainement pas mieux. Il se retourna pour aller dans sa chambre mais se ravisa, se rapprochant alors de la porte, il dit d'une voix joyeuse :

-Félicitation les enfants !

-Merci Wu ! « dirent de concert les deux concernés »

Et il repartit ainsi dans sa chambre.

Il s'adossa contre sa porte un fois celle-ci refermée, et cloua ses prunelles d'ébène sur le papier précédemment abandonné sur son futon. Une simple feuille, dû moins d'apparence, car dedans, dessus…

Il s'écarta de la porte et se dirigea vers son lit. Sa main tremblante caressa du bout des doigts le papier, seulement du bout des doigts, comme si le faite de trop la regarder, de trop le toucher, pouvait le faire…lui faire quoi d'ailleurs ?

Le papier était d'un rouge flamboyant, encadré d'or, sur laquelle se trouvait des caractères sombres, écrit à la main. Deux écritures différentes, pour un seul et unique destinataire, lui-même…

Une lettre, que lui avait remise Trowa quand ils posèrent pied à Hawaï, il ne lui avait pas remis auparavant, car il savait qu'il fuirait…alors il avait attendu d'être sur qu'il ne pourrait pas s'échapper, et d'ailleurs, sa avait marché, car il était coincé…complètement et irrémédiablement coincé…

Il attrapa sauvagement le papier, et relis, encore et encore ce qu'il y était inscrit, comment avaient-ils osés demander à Trowa de se mêler de leurs affaires, ils l'avaient mit dans le coup, et Trowa était heureux de pouvoir les aider, parce que, selon lui, ça l'aiderait lui aussi…Pff…ridicule, sa ne l'aidait absolument pas, bien au contraire, il avait l'impression d'être cerné, même Heero les aidaient, il ne voulait plus les revoirs…enfin, il n'était pas gay !

Pourquoi est-ce qu'ils insistaient ainsi ? Se n'est pas parce qu'il frissonnait de leur présence, que son cœur battait plus vite, qu'il avait la forte pulsion de vouloir les embrasser, de les caresser, que…qu'il…Si ??

Il relâcha la feuille et la regarda, pour la seconde fois, s'échouer sur son futon, tout doucement, gracieusement, comme les mains qui avaient écrit dessus, comme s'ils avaient transmis un peu d'eux même dans cette lettre, c'est d'ailleurs ce qu'ils avaient fait…

Quelques phrases lui revinrent alors a l'esprit, quelques terme utilisé dans cette lettre, quelques réalités, ils le connaissaient, même s'il cherchait a s'en cacher, il savait très bien qu'ils l'éprouvaient, qu'ils veillaient, et qu'ils l'aimaient…comme le mot « aimer » lui semblait dur a concevoir en ce moment même…

« Wufei Amour…cesse de fuir… aimer…mal…

semblable…dissemblable…

haine…amour…

t'aime… »

Une lettre d'amour comme dirait certain…une révélation…une déclaration…trois personnes…deux émetteurs…un destinataire…trois hommes…un très, très gros problème…

Et oui, l'amour entre personne du même sexe n'était déjà pas apprécié de tout le monde, un amour partagé entre plusieurs personnes non plus, mais alors quand les deux éléments étaient réunis, alors là, il y avait des étincelles…même des flammes…pensait-il en ironiquement…mais sa n'avait vraiment, mais alors vraiment rien de drôle…

-Je n'ai pas le droit…père me tuera… « murmura t-il du bout des lèvres »

Ces deux zigotos avaient réussi à faire l'inimaginable, à savoir, le faire tomber amoureux, ils l'avaient ému, et finalement, regardez le résultat, il les évitait de peur de ne pouvoir se contenir, de succomber…encore, et toujours, parce que, oui, s'il succombait, il ne remonterait jamais à la surface, et ne voudrait d'ailleurs plus remonter, ils seraient tellement bien ensemble, tout aurait été plus simple si son frère…si seulement son frère n'était pas…n'était…pas…

Il s'écroula en pleur sur son matelas, le martelant de coup de poing, comment pouvait-il supporter tout sa ?? Il se le demandait…tout était de la faute de son père…le malheur de son frère, son propre malheur, il lui avait tout pris, il ne lui restait plus rien, absolument plus rien…même pas son amour propre…

Il se demandait encore comment il faisait pour tenir bon.

Vraiment, il devrait peut-être se laisser aller dans son sommeil, et prier pour ne plus jamais en revenir…

A suivre…

Oula…sa prend des tournures imprévues…

Enfin, ce chapitre est un peu cour, je m'en excuse encore…

Gros Poutous à vous tous.

Ruines.