DE : Ruines

TITRE:Miam Hawaï

GENRE: yaoï, délire, OOC, en gros: Sea, sex, and sun

SOURCE:gundam wing

Pardon pour le retard de chapitre ! s'agenouille T-T sniffff…

°°°° changement de lieu ou avancer dans le temps(ou les2)

Miam Hawaii (chapitre13)

Vraiment, il devrait peutêtre se laisser aller dans son sommeil, et prier pour ne plus jamais en revenir…

Il soleil venait à peine de se lever, il devait être un peu moins de 6 heures du matin. Les rideaux filtraient les rayons matinaux menaçant, protégeant ainsi le sommeil de l'être sereinement endormie aux creux des draps. Malgré, les étoffes de tissu soigneusement tendu, la lumière du jour passait au travers de façon atténuée, plongeant ainsi la pièce dans une atmosphère paisible, caressant ainsi de ses somptueux rais les courbes fines mais masculines qui se dessinait sous les draps.

Wufei, grogna faiblement contre la lumière qui traversait ses paupières, l'empêchant ainsi de se rendormir. Calmement, il se retourna dans son lit faisant dos à la fenêtre, geignit, et passa ses deux bras par-dessus le drap pour s'en extirper. Le drap glissa délicatement le long de son torse, découvrant ainsi sa nudité.

Après s'être longuement et soigneusement étiré, il sortit placidement du lit, pour rejoindre la salle de bain adjacente. Au passage, il tendit l'oreille pour entendre le moindre bruit dans la maison, mais seul le silence lui répondit. Les autres devaient encore être en train de dormir. Il ne connaissait pas les habitudes de Duo, Quatre ou Hilde, mais il savait très bien qu'Heero et Trowa n'étaient pas du style à se lever aux aurores, et vu le silence complet qui régnait dans la villa, les trois autres devaient être du même type.

Il continua son chemin jusqu'à la salle de bain, se glissa agilement dans la baignoire, pris en main le pomme de douche et commença sa toilette.

Une demi-heure plus tard, il était fin près à aller prendre son petit-déjeuner, vêtu des mêmes habits que la veille.

Silencieusement, il arpenta les murs tachant de se souvenir de la place de la cuisine, qu'il finit par trouver, après avoir descendu un escalier, tourner à gaucheété tout au bout du couloir, puisêtre passé dans l'encadrement de la porte…sans porte.

Ses narines furent tout de suite envahie par la délicieuse odeur qui se dégageait du café fumant dans la cafetière, ses oreilles du crépitement du pain qui grillait soigneusement, mais son regard fut surpris de découvrir Quatre, confortablement assis sur une chaise de grande taille, plongeant silencieusement son bout de pain dans son thé pour le ramollir. Celui-ci détourna d'ailleurs le regard de son petit-déjeuner, en entendant des pas près de lui, ses prunelles s'arrondirent sous la surprise pour s'étrécir tout aussi vite, et un joyeux sourire vint éclairer son doux visage.

Wufei lâcha du bout des lèvres un « bonjour » peut empreint de sympathie, auquel Quatre répondit gentiment, son sourire s'élargissant.

-Bonjour Wufei. Tu as passé une bonne nuit ? Le futon n'était pas trop dur j'espère ?

Wufei arrêta de suite ses pas, et se retourna vers Quatre. Il sourit à son tour et lui répondit, sur un ton tout aussi doux :

-Ca va merci. Tout été parfait, rassure-toi.

-Bien. Est-ce que tu veux du café ou préfère-tu du thé ou bien un jus d'orange ? C'est comme tu veux.

-Je vais prendre un café, j'ai besoin de me remettre les idées en place.

Quatre resta un instant interdit devant les paroles du chinois, il scruta son visage, et découvrit sous ces yeux de légère poche, signe d'une mauvaise nuit. De sa voie la plus doucereuse il dit :

-Est-ce que tu veux en parler ?

Wufei faillis en lâcher sa tasse par terre. Il regarda avec ahurissement Quatre, qui lui souriait gentiment. Reprenant contenance, il vint se placer en face du blond, et murmura :

-Non…je…je vais bien. Ne t'inquiète pas, vraiment, je vais bien.

-Wufei « appela aimablement Quatre » je sais qu'on ne se connaît pas depuis longtemps, mais…enfin…tu m'as l'air de quelqu'un de très posé, et pas du genre à mal dormir pour un rien, alors, vraiment, excuse-moi d'insister, mais si tu as besoin de parler ou quoi que se soit d'autre…je suis là. Ok ?

Wufei sembla réfléchir un instant, il était vrai que sa lui ferait sûrement le plus grand bien de parler un peu, et puis…Quatre était quelqu'un de confianceça se voyait dans son regard, doux…et ouvert. Il pesa le pour et le contre pendant de longues minutes, avant de relever son regard sur Quatre, qui le fixait intensément, toujours le sourire aux lèvres.

-Je…je suppose que tu connais Treize Kushrenada et Milliardo Peascraft ?

Quatre opina lentement de la tête, bien sur qu'ils les connaissaient. Ils étaient tous deux des garçons de bonnes familles, héritier de grandes lignées d'aristocrates, et accessoirement, de sympathiques personnes. Ils avaient été très agréables avec lui, ils l'avaient sorti dans les plus beaux coins de l'île, et même après qu'il se soit séparés de Trowa, ils continuaient à être gentils avec lui quand il venait, le traînant dans des boites réputées comme night-club gay pour « passer le temps » comme ils se plaisaient à le dire.

D'ailleurs, Quatre avait l'intention de les présenter à Hilde et Duo.

Ces prunelles marines se fixèrent sur celle de son interlocuteur, qui baissait négligemment le regard.

-Je suppose que tu sais aussi…pour leur… « relation »?

-Et bien, je ne les aie pas revu depuis…hum…les vacances de février dernier…mais si je me souviens bien, ils étaient, plus ou moins ensemble.

-Qu'est ce que tu veux dire par plus ou moins ?

-Ils n'arrêtaient pas de crier sur tous les toits qu'il manquait quelqu'un à leur bonheur. Trowa, m'avait expliqué, il y a deux ans, qu'ils étaient avec quelqu'un d'autre…à trois. Entre temps, quand nous nous sommes revues, ils m'avaient vaguement exposé qu'ils étaient belle et bien tous deux amoureux d'une tierce personne, mais que cette personne ne pouvait pour X raison, pas vraiment rendre l'amour qu'ils lui destinaient.

Wufei baissa la tête gêné. Quatre scruter son visage d'ordinaire impassible, qui débordait après-en d'une multitude de ressentiment.

-Est-ce que tu veux continuer d'en parler Wufei ? Tu sais, je suis compréhensible, je peux très bien admettre que ce sujet te pèse.

-Non, je…sa me fais du bien d'en parler un peu. A part si bien sur…

-NON ! Ca ne me gène nullement, je suis même honoré que tu veille bien me parler.

Un silence pesant s'installa dans la pièce. Wufei baissait et relevait rapidement la tête, cherchant désespérément les mots pour s'exprimer. Il fut coupé dans ses pensées par la voix douce de Quatre :

-Dit moi Wufei…ne serais-tu pas…

-La troisième roue du carrosse ? Bingo !

Wufei se leva précipitamment, en quelques enjambées il s'était retrouvé dans l'encadrement, le dos à Quatre, il lui dit, d'une voie traitante :

-Tu veux bien attendre quelques instants ? Je vais chercher quelques chose.

Sans attendre de réponse, il courut dans la villa, empruntant le chemin inverse qui l'avait mené à la cuisine. Il atteignit promptement sa chambre, le souffle cour, le rouge aux joues, légèrement débraillé, les cheveux follement rangés, et une brillance étrange régnant dans ses yeux onyx. Quiconque passerait par-là douterait sûrement de ses précédentes activités.

Il inspecta rapidement, l'œil aguerri, la chambre à la recherche d'un objet quelconque. Son regard se porta rapidement sur la lettre abandonnée hier au soir, qui jonchait pauvrement le sol. Il se pencha rapidement, la ramassa, pris sur le bureau un morceau de papier chiffonné qu'il avait relut la veille et refit une fois de plus le chemin inverse le menant aux cuisines.

Il y trouva Quatre, qui leur resservait à chacun respectivement une seconde tasse de café et de thé. Celui-ci relava calmement les yeux à son entrée, lui souriant toujours aussi gentiment, toujours empreint de cette même douceur, il se repositionna à sa place, attendant patiemment que Wufei reprenne la sienne, et par la même, son discours. Ce que fit ce dernier platement.

-Je…tien « dit-il en lui tendant la lettre » lis ça.

-Je préférerais que se soit toi, qui me la lise. « chuchota Quatre »

-Très bien…

Wufei inspira profondément avant de démarrer sa lecture d'un vois chevrotante:

« Wufei Amour.

Je ne sais vraiment plus trop par où commencer cette lettre, peut être, par le pourquoi du comment… quand pense-tu ?

Il faut absolument que tu cesse de fuir, sa suffit maintenant. Tu te fais souffrir, et par la même nous aussi, et je doute que tu veille consciemment nous faire du mal, je me trompe ? Tu n'effaceras pas ce que tu ressens comme tu enlève une tache disgracieuse sur tes superbes tuniques blanches. C'est encré en toi Wu, que tu veille ou non…encré profondément, perpétuellement, et éternellement…

Zech n'arrête pas de râler à coté de moi, il me dit que je ne devrais pas te brusquer, mais…on a déjà essayé la manière douce, et tu nous as tenu tête. Je ne sais vraiment plus quoi faire ou dire pour te convaincre de notre amour.

Que veux-tu Amour? Je doute qu'on puise être plus clair que nous l'avons déjà été. Il faudrait seulement que tu t'enlève de la tête qu'aimer est un pêché, aimer fait mal, je te l'accorde, mais c'est justement lorsque l'on a mal qu'on sait qu'on aime, nous, on a mal, nous, on sait qu'on t'aime…

Bonsoir mon Ange.

C'est à mon tour de te dire ce que je pense, de toute façon, Treize était incapable de tenir sa plume plus longtemps, les tremblements de sa main lui donnait une écriture indéchiffrable comme tu as du le remarquer plus haut. Enfin ! Je m'égare, et Treize peste…

Tu avais durement déclaré durant les vacances de Noël, comme une Maxime, que tu nous haïssais, qu'on t'avait envahi, taché, que tu ne pouvais plus passer une seule seconde sans penser à nous…que tu ne comprenais pas, que tu ne comprenais plus. Je me souviens, que tu t'étais rapidement enfuie, ne nous laissant aucunement le moyen de répondre, de t'expliquer ce que tu comprenais très bien, mais que tu n'osais simplement pas t'avouer…l'amour mon Ange…l'amour…

Nous sommes des être si semblables, mais en même temps tellement dissemblables, nous sommes fait de telle sorte qu'il y a toujours entre nous de la haine, même dans l'amour. Ne te bat pas contre le néant mon Ange, se serait vain.

Accepte l'inacceptable, ne recules pas ou plus…

Trowa te donnera cette lettre une fois que vous aurez mi-pied à Hawaï, nous y serons aussi. Retrouve-nous, le 5 juillet, au bar Léliaà 15 heures.

Il faut qu'on parle, ne te cherche pas d'excuse, ton père n'est pas là…

Je t'aime.

Je t'aime aussi. »

Il relava ses deux prunelles sombres, brouillées de larmes sur celle compatissante de Quatre. Sa voie s'était faite aussi douce qu'un murmure quand il avait prononcé les dernières lignes de la lettre.

-Je suppose que tu n'y es pas allé ?

Wufei souri gauchement, puis, articula tout bas :

-Je leur ai envoyé une lettre, pour leur dire que je n'y serais pas.

-Seulement ?

-Je…j'avais fait un brouillon, alors…si tu veux la lire ?

-J'aimerais, oui.

Wufei, sortis de sa poche le deuxième bout de papier qu'il avait ramassé dans sa chambre. Froissé, de l'encre s'était mêlée à de petites flaques de tailles semblables disséminées à plusieurs endroits du papier, la diluant, et rendant presque illisible les caractères s'y trouvant.

Il la tendit à Quatre, celui-ci s'éclaircie la voie et commença à son tour sa récitation d'une voie suave:

-…

A suivre…

Un très grand merci à George Sand, pour son inspiration ! #°.°#

Et bien entendu a vous…

Pardon pour le retard d'une semaine, promis sa ne se reproduira plus jamais( du moins je l'espère )

Poutous.

Ruines.