DE : Ruines
TITRE:Miam Hawaï
GENRE: yaoï, délire, OOC, en gros: Sea, sex, and sun
SOURCE:gundam wing
°°°° changement de lieu ou avancer dans le temps(ou les2)
Miam Hawaii (chapitre14)
-Je suppose que tu n'y es pas allé ?
Wufei souri gauchement, puis, articula tout bas :
-Je leur ai envoyé une lettre, pour leur dire que je n'y serais pas.
-Seulement ?
-Je…j'avais fait un brouillon, alors…si tu veux la lire ?
-J'aimerais, oui.
Wufei, sortis de sa poche le deuxième bout de papier qu'il avait ramassé dans sa chambre. Froissé, de l'encre s'était mêlée à de petites flaques de tailles semblables disséminées à plusieurs endroits du papier, la diluant, et rendant presque illisible les caractères s'y trouvant.
Il la tendit à Quatre, celui-ci s'éclaircie la voie et commença à son tour sa récitation d'une voie suave:
« Non, il n'y aura ni rendez-vous, ni explication, ni Amour ; vos étreintes se refermeront sur du vide, vos souffles ne brûleront personne, et encore moins moi.
J'ai des regrets, et j'en aurais sûrement jusqu'à la fin de ma triste vie, mais c'est ainsi, ainsi va le temps, et ainsi seront les choses.
Il ne se passera rien, tel est le souverain désir du malheur…
Il est plus facile de mourir que de vivre, c'est pourquoi ma vie entière ne sera que mort, chaque matin, au sortir du sommeil, ma première pensée sera que je suis déjà mort, que je me suis donné la mort en refusant ce que mon corps, mon cœur et mon âme désiraient, en disant « non » aux hommes qui étaient ma vie, comme ça, sans autre raison que ce vertige qui pousse à tout rater, que cette puissance abjecte du mot « non », ce « non » qui s'est emparé de moi au moment crucial de mon existence ; La fête est finie avant même d'avoir commencée.
J'étais celui qui avait l'univers entre les mains et j'ai décidé qu'il mourrait…
Wu. »
Quatre n'avait plus prononcé une seule parole à la fin de sa lecture, Wufei le regardait les yeux quémandant un quelconque soutien, attendant patiemment le verdict, comme un prisonnier et sa sentence.
Se ne fut aucun des deux qui rompit le calme ambiant, mais une voix calme et posée venant de la gauche, de la porte :
Je ne te savais pas une âme d'écrivain Wu.
Dans un même mouvement ce dernier et Quatre tournèrent la tête vers la porte afin d'y distinguer Trowa, nonchalamment appuyé sur l'encadrement de la porte, en boxer et un sourire malicieux ourlant ses lèvres fines. Mais ses yeux démontraient toute sa peine et sa douleur à savoir que trois de ses amis allaient, une fois de plus, se faire souffrir.
Trowa s'approcha calmement auprès de Quatre, il se plaça derrière lui, passa un bras possessif autour de sa taille et embrassa sensuellement la base sensible de sa nuque, en lui murmurant à l'oreille :
Bonjour chaton. Ca fait longtemps que tu es debout? Tu aurais du me réveiller.
Tu avais l'air tellement paisible que je n'ai pas eu le cœur de te sortir de tes songes.
C'est parce que je rêvais de toi que j'étais si bien.
Quatre laissa couler un doux rire avant de faire un tour sur lui-même pour déposer un tendre baisé sur les lèvres de son amour. Trowa, se détacha à regret de Quatre pour s'asseoir à ses coté et se verser à son tour une tasse de café noir. Une fois servies, il releva ses prunelles sombres sur Wufei, et lui dit d'une voix étouffée par sa tasse aux bords des lèvres :
Quelque part au fond de toi tu dois être masochiste pour te faire souffrir autant.
Wufei ne dit rien, trop choqué par les paroles de son ami, puis, reprenant ses esprits, lui cracha d'un ton qui se voulait doucereux mais froid :
Je pense moi, que tu es plutôt mal placé pour me faire la moindre remarque.
C'est vrai, seulement moi, j'ai été malheureux certes, mais la seule raison de mon malheur s'étais ma propre stupidité, alors que toi, en plus d'être stupide par toi-même, tu te laisse dicter tes émotions par ton père.
Wufei sous le coup de la colère se leva de sa place et frappa la table en fer du poing, faisant par la même souffrir sa peau. Quatre, surpris par ce geste impulsif, écarquilla les yeux de surprise et faillit recracher son café, tendit que Trowa restait paisiblement assis sur sa chaise, ses deux yeux pronfondement encré dans ceux de Wufei, sa tasse à la main.
Ca ne te regarde pas Trowa, mêle-toi plutôt de tes affaires.
Ca me regarde Wu, tu es mon ami, Treize et Zech aussi. Je ne veux que votre bien, et ton bien, que tu le veille ou non est à leur coté, tu le sais très bien, c'est justement pour sa que tu es ravagé. Si seulement ton père n'existait p…
Je t'interdis de dire une chose pareil ! Merde ! C'est un connard, j'en suis conscient, mais c'est mon père bordel ! Mon père ! Tu n'as aucun droit de dire un chose…
Sa suffit Wufei !
Wufei darda son regard sur la personne qui osait l'interrompre mais qui en plus lui disait de se taire. Ses prunelles enflammées rencontrèrent celle, à son contraires gelées d'Heero. Celui-ci continua de parler, d'une voix plus douce, presque éteinte :
Sa suffit Wu, Trowa fait ça pour toi, tu le sais très bien, alors calme toi et assied toi. A force de beugler tu nous as tous réveillés.
Et en effet derrière Heero se tenait timidement Duo, habillé d'un jean noir non-boutonné, torse nu, ses cheveux défait encadrant parfaitement son doux visage, et son bras autour de la taille de son petit ami ainsi qu'Hilde en tee-shirt sombre aux motifs tribaux, ses courts cheveux brun en bataille, les yeux rougis par le sommeil proche. Quand a Heero, il était uniquement vêtu d'un boxer blanc, et tenait dans sa main droite le tee-shirt noir que Duo portait la veille, qu'il n'avait eu le temps d'enfiler dans son empressement.
Wufei fixa un à un les quelques personnes réunies dans la pièce, et baissa la tête de honte avant de dire tout bas, mais suffisamment pour que chacun puise l'entendre :
Ex…excusez-moi. Je ne voulais déranger personne.
Hilde, qui s'était approché de la bombe a retardement qu'étais Wufei, passa gentiment son bras gauche autour de ses épaules, et posa fermement une sonore bise sur sa joue.
T'inquiète donc pas Wu-baby, j'avais bien assez dormi comme ça. C'est plutôt les deux zigotos de derrière qui doivent avoir besoin de sommeil avec tous les bruits que j'ai pu entendre hier soir.
Les dits « zigotos » rougirent sous les souvenirs qui pénétraient traitement leur tête embuée de sommeil. Puis Duo se décida à réagire pour sauver les apparences :
Hilde ! « beugla t-il rouge de honte »
Mais moi, je pensais plutôt à Tro et Quat-Chan. Dit-donc, je vois que tout le monde c'est bien marré hier soir.
Hilde ! « beugla à son tour Quatre, la tête enfouie aux creux de ses mains »
Duo éclata soudainement d'un rire clair, suivit de très près par Hilde et puis de toutes les personnes présentes.
Ils s'installèrent tous autours de la table et les conversations repartirent bon train, en évitant de se rapprocher de près ou de loin de la conversation que Quatre et Wufei avait eu plus tôt.
Trowa était au courant, et Heero avait deviné de quoi ils parlaient, mais Duo et Hilde, même ne sachant pas à quoi s'en tenir, savaient à juste titre, qu'il ne fallait mieux pas remettre le sujet sur le tapis.
Chacun se servit son petit-déjeuner, et rapidement, ils se mirent à parler des plans pour la journée.
Et bien, sans vouloir vous brusquer, il est comme qui dirait 15h30, d'ailleurs, il aurait peut être mieux fallu déjeuner…enfin bref ! Donc, je ne sais pas mais, vous m'avez l'air tous crevés, on devrait peut être faire une bonne sieste ou se divertirent à la maison pour aujourd'hui…qu'est ce que vous en pensez ?
Ouais, et puis ce soir on pourrait aller en boite ?
Oui, pourquoi pas.
Ouais, moi ça me va.
Idem.
Je suis.
Ok.
Bien ! Puisque tout le monde est d'accord, nous irons donc en boite ce soir. Trowa, tu nous guideras, tu connais mieux les bonnes boites de Waikiki que moi.
Sans problème chaton. Nous irons donc au Tatutia.
Ils finirent tous de déjeuner avant de partir chacun vaquer à leurs occupations. Certains remontèrent dans les chambres pour finir leur nuit, d'autre se dirigèrent vers le salon pour lires ou bien dans les jardins pour profiter du soleil d'Hawaï.
Vers dix neuf heures ils se rejoignirent tous pour dîner, puis repartirent tous dans leurs chambres et salles de bains afin de se préparer et peaufiner leurs tenues, coiffures, et autres détails.
Vingt-trois heures quarante, montre en main, ils étaient tous les six réuni devant la porte d'entrée chacun sur son trente et un.
A suivre…Gros Poutous a vous tous.
Cette fois ci, un grand merci a A.Nothomb et puis, bien entendu et surtout à vous tous.
La suite dans…deux semaines !
Ruines.
