HARRY POTTER ET LES QUATRE MAGES

Chapitre1:
La magie d'Orianne.

Note: J'ai fait une correction de mes chapitres où j'ai, entre autre, ajouté des citations du jour et bien sûr corrigé l'ensemble de l'action ou de l'intrigue. C'est ma fidèle correctrice, Skippynette qui s'est occupé des fautes. J'ai pu faire cela car dans ma tête, je pense que mon histoire est enfin claire pour moi. J'en connais enfin la fin et les ficelles. C'est une histoire finalement plus philosophique que je ne le voulais mais tant pis. Elle est très bien comme elle est. C'est à vous d'en juger aussi et j'espère qu'elle vous plaira...

Citation du jour: Apprendre n'est rien d'autre que se ressouvenir, Platon (427-348 av. JC). (Vous allez vite vous rendre compte que j'adore les idées et citations de Platon!)

***

Harry Potter ouvrit la fenêtre de sa chambre du 4 Privet Drive. Il prit une grande inspiration et regarda l'agitation qu'il y avait en cette belle après-midi de juillet. Les voisins partaient en vacance aujourd'hui, faisant des aller-retour avec des valises plus imposantes les unes que les autres. Un chat jouait dans une poubelle qu'il avait sûrement renversé, s'amusant avec un papier de bonbon, qu'il mordait et déchirait avec férocité, alors que deux gosses le regardaient faire, de l'autre coté de la rue. L'un d'eux tenait encore le skate avec lequel il essayait depuis plus d'une heure à sauter sur le tremplin qu'il avait construit avec son ami.

Il continua à scruter avec détails le quartier où il avait passé toutes ses années. Heureusement, ce soir il partira. Le jeune homme décida de relire la lettre de Sirius qu'il avait reçu une semaine auparavant. Il se dirigea vers son lit tout en laissant la fenêtre ouverte pour aérer la pièce et pris le parchemin posé sur sa petite table de nuit.

Cher filleul,
J'espère que tu n'as pas lu la Gazette du Sorcier cette semaine car je n'aurais pas pu t'annoncer cette bonne nouvelle: ton
cher parrain a été innocenté la semaine dernière! Le procès a duré seulement deux jours et je fais les premiers titres de la Gazette à coté des derniers assassinats de Voldemort. Pas que j'en sois fier... Je pense que tu as deviné la question qui va suivre... Si tu acceptes de venir habiter avec moi, je viendrais te chercher la semaine prochaine. Tiens toi près dès le coucher du soleil et parles-en aux Dursleys sans tenir compte de leur avis. Je ne doute pas qu'ils seront très heureux de se débarrasser de toi après toutes ses années...
Renvoie-moi ta réponse par Hedwige. J'étais chez Remus jusqu'à maintenant mais j'ai emménagé hier, dans une maison à Londres. J'espère que tu accepteras. Reste prudent tout de même.
A la semaine prochaine, Sirius.


Harry se souvint de la réaction qu'il avait eu en lisant pour la première fois ces lignes: il était resté bouche bée sans réaliser qu'il allait quitter les Dursleys définitivement. Finalement, il n'aura eu qu'à passer deux semaines en leur chaleureuse compagnie. Les Dursleys étaient partis pour la journée, laissant Harry seul après l'avoir mis en garde si ils retrouvaient la maison différente de quand ils l'avaient quittée.

Une chouette blanche fit soudainement irruption dans la pièce. Harry accourut vers la nouvelle arrivante qui n'était autre qu'Hedwige. Il détacha le paquet qu'elle lui apportait puis s'assit en tailleur sur son lit pendant que le volatile rejoignait sa cage. Le sorcier regarda son colis de plus près. Il était gros comme une encyclopédie et un message l'accompagnait. Il se demanda qui pouvait bien le lui avoir envoyé et il ne fut pas beaucoup avancé en lisant les quelques lignes.

Harry,
Tu trouveras dans ce paquet la chose la plus précieuse du monde des sorciers. Elle te revient de droit car tu es mon plus proche descendant, ton père étant mort. Tu apprendras à l'utiliser en suivant ton instinct et avec l'aide de tes mentors. Ce présent n'appartient qu'à toi et tu es le seul à pouvoir t'en servir. Avec tous les regrets de n'avoir pas pu te connaître.
Dea.


Harry n'avait pas vraiment compris la lettre mais il décida d'ouvrir le paquet. Il n'eut pas à forcer: le couvercle glissa facilement et un petit chaton endormit apparut. Harry fut très étonné et se demanda comment on pouvait apprendre à se servir d'un chaton! Ce dernier se réveilla en s'étirant, sortit du colis et après avoir préalablement sentit son nouveau maître, s'installa à ses cotés en ronronnant. Harry le caressa puis l'observa plus attentivement. C'était un magnifique chaton blanc aux reflets argent, or, bronze et noirs.

Le chaton leva la tête et le regarda dans les yeux. Ses yeux étaient d'un vert émeraude flamboyant et Harry sentit une grande force monter en lui. Sa cicatrice le brûla mais ce n'était pas une douleur, plutôt une douce chaleur qui imprégna tout son corps.

Des frissons parcoururent ses jambes, puis son dos pour remonter jusqu'à sa tête qui bascula en avant. Harry ferma les yeux. Ses mains se joignirent et une agréable chaleur apparut à l'intérieur. Il ouvrit les paupières et découvrit une lueur verte, aveuglante. A coté de lui, le chaton regardait la lumière sereinement. Mais Harry n'était pas du tout serein et il commençait à paniquer car il ne savait pas comment la détruire.

"Nocis stella", dit-il inconsciemment.

La lumière verte disparut totalement. Harry était plus étonné que jamais. Il parcourut des yeux ses mains: il n'y avait aucunes traces. Un crack! se fit entendre devant lui et un vieux sorcier apparut. Albus Dumbledore le regarda derrière ses lunettes en demi-lune. Ses yeux pétillaient mais d'une lueur qu'on ne lui connaissait pas, alors qu'il rangeait sa baguette dans la poche de sa robe bleue ciel.

"Bonjour Harry, dit-il.

-Bonjour professeur Dumbledore, répondit le jeune homme.

-Je vois que tu as découvert la magie d'Orianne. Où as tu trouvé ce chaton?

-Hedwige me la apporté. Mais qu'est-ce que c'était cette lumière? demanda-t-il ne pouvant plus tenir, les sourcils froncés sous l'interrogation.

-Cette lumière, était la magie d'Orianne, répondit Dumbledore en s'asseyant sur le lit. Je vais t'expliquer mais avant, promet-moi que tu ne raconteras ce qui va suivre à personne.

-Je le promet, jura Harry. Qui est Orianne?

-C'est ce chaton, expliqua-t-il en montrant la petite boule de poils blanche. Orianne - car c'est son nom - est immortelle. Elle est à elle seule, l'unique magie d'Orianne et seul son maître peut utiliser la magie blanche qu'elle renferme.

-Il y a donc plusieurs magie blanche, conclu le jeune homme et Albus lui sourit mystérieusement.

-Il existe trois sortes de magie blanche, commença Dumbledore. La première, la magie d'Aradia est celle que tous les sorciers utilisent. Elle est reconnue comme étant l'unique magie blanche en ce monde mais il en existe deux autres. La deuxième donc, est la magie de Cogitendo. La tradition veut qu'une seule personne à la fois doive l'utiliser et elle se transmet de maître à élève depuis la nuit des temps. C'est une magie qui s'utilise grâce à la force psychologique et à une Sphère de Ténébra. Et enfin, la troisième est la magie d'Orianne. Pas besoin de baguette pour s'en servir, seulement de la force de son corps et de son esprit, bien sûr.

-Je peux créer de la magie avec mes mains! S'étonna Harry. Mais comment faire apparaître un sort?

-Tu auras à peine le temps de penser au sortilège que tu veux lancer qu'il apparaîtra. Après tu peux le lancer comme tu le désires: c'est juste une question de contrôle.

-Comment se transmet-elle? demanda Harry.

-De génération en génération. C'est à travers le chat que la magie se transmet. Il redevient un chaton à chaque fois qu'il change de maître et il change de maître dès que l'ancien meurt ou lui demande de partir.

-Et pourquoi Orianne a les mêmes yeux que moi? continua à questionner Harry.

-Elle prend une particularité physique de son maître. Une des tienne étant tes yeux verts émeraudes."

Les deux sorciers se regardèrent dans les yeux, laissant un grand silence dans la pièce. La fenêtre, toujours ouverte, faisait entrer la fraîcheur de la nuit qui tombait. Orianne s'était assoupie sur l'oreiller bleu de la chaise du bureau, ses petites pattes de chaton s'agitant soudain alors qu'elle devait rêvé d'une chasse à la souris.

"Harry, je vais y aller, dit Dumbledore en se levant. Le seul conseil que je peux te donner, c'est de ne parler de tout ça à personne. Seul Sirius et le professeur Rogue seront au courant pour le moment.

-Le professeur Rogue?

-Oui, Harry. Il restera avec toi et Sirius pendant toute la durée des vacances. Ils essayeront de mettre de coté leurs vieilles querelles de collégiens pour te protéger du mieux qu'ils le peuvent, affirma le vieux sorcier en lui posant une main sur l'épaule. Je vais les voir immédiatement pour leur expliquer la situation. Ils viendront te chercher après."

Dumbledore lâcha l'épaule de Harry et ses yeux s'illuminèrent un instant.

"Ton père aurait été fier de toi, Harry."

Puis il transplana laissant son élève seul dans la pénombre de sa chambre. Celui-ci se leva pour fermer la fenêtre. La nuit était tombée et il devait être au alentour de vingt heure; les Dursleys n'allaient pas tarder à rentrer. Harry commençait à avoir faim mais il décida d'attendre d'être chez Sirius pour manger. Il n'en revenait pas, il pouvait utiliser une magie unique et très puissante. Il décida de réessayer.

Le sorcier pensa au sort de désarmement qui apparut en forme de lumière bleue dans sa main droite.

"Nocis stella" dit-il et la lumière disparut.

Cette fois il pensa au sort de stupéfaction qui apparut, lui aussi dans sa main droite. Il ne détruisit pas la lumière rouge mais pensa à un nouveau sort qui apparut dans sa main gauche.

"Nocis stellae, dit-il et les deux sorts disparurent à leur tour.

-Albus nous a dit que s'était impressionnant mais je n'aurais pas pensé que ça l'était à ce point l", s'exclama une voix qu'il connaissait.

Harry se retourna pour se retrouver face à son parrain et à son professeur de potions qui regardaient la scène avec des yeux ronds - ce dernier reprit rapidement une expression antipathique (ou normal!) quand son élève se tourna vers lui.

"Sirius! Cria Harry en étreignant fraternellement son parrain. Vous êtes là depuis longtemps?

-Assez pour voir ce que tu peux faire. Tu vas devenir meilleur que ton cher parrain si tu continus, ajouta Sirius en ébouriffant les cheveux de son filleul.

-Ça ne m'étonnerait guère", souffla Rogue en souriant.

Les deux autres sorciers firent comme-ci ils n'avaient rien entendu de la remarque légèrement déplacée. Sirius empoigna les deux valises d'Harry pendant que ce dernier saluait son professeur. Puis le jeune sorcier prit la cage d'Hedwige où se trouvait cette dernière et Orianne qui ne fut pas très contente d'être réveillée, sifflant et griffant avec amusement semblait-il les mains de son maître.

"Comment allons-nous nous déplacer, demanda Harry.

-Nous allons transplaner, affirma Sirius.

-Je ne sais pas transplaner et en plus, je n'ai pas de permis: je n'ai que quatorze ans.

-Disons, Potter, que nous allons enfreindre une règle de la communauté magique. Mais je crois savoir que vous avez l'habitude d'enfreindre les règlements... ajouta Rogue en souriant à son élève.

-Severus, s'exaspéra Sirius. Tu dois faire des efforts, et là c'est mal partit. Je crois également que toi aussi tu as enfreint quelques règles...

-Allons-y, coupa Rogue d'un ton brusque pour couper net à la réplique de l'animagus. Potter, accrochez-vous à nous deux et ça devrait aller."

Harry se sentit décoller et deux secondes plus tard, toucha à nouveau le sol de ses pieds. Il posa Orianne sur le sol et releva la tête. La pièce où il se trouvait était immense.

"Bienvenue dans ta nouvelle maison, Harry" s'exclama Sirius.

Quelqu'un tirait sur son T-shirt alors Harry baissa la tête. Sa surprise fut grande quand il vit la petite créature avec ses oreilles et ses immenses yeux qui le fixait avec joie.

"Dobby!

-Dobby est très content de vous revoir, monsieur! s'exclama l'elfe de sa petite voix criarde.

-Il a insisté pour venir ici, expliqua Sirius, mais il est bien sûr payé. Allez, suis-moi, ajouta-t-il, je vais te montrer ta chambre."

Harry suivit son parrain dans la vaste maison. Ils montèrent un large escalier en granit pour arriver dans un couloir qu'ils traversèrent, bagages en main. Ils se dirigèrent vers le bout du couloir où Sirius ouvrit une porte pour arriver dans une spacieuse chambre; Harry était déjà perdu.

"Ta nouvelle chambre"

Sirius déposa les deux valises près d'un immense lit puis se retira, laissant Harry à la contemplation de la pièce. Elle faisait au moins trois fois sa chambre de Privet Drive et était tapissée aux couleurs de Gryffondor: rouge et or. Des cadres décoraient les murs avec des photos et des posters de Quidditch. Une grande bibliothèque, dans laquelle se trouvaient pleins de livres, couvrait tout un mur. Un petit bureau en bois était éclairé par les deux fenêtres donnant sur une rue que tous les sorciers anglais connaissaient: le Chemin de Traverse.

Harry accrocha la cage d'Hedwige sur un crochet, prévu à cet effet puis déposa Orianne sur le lit aux drap blancs. Celle-ci s'installa et s'endormit presque aussitôt. Harry commença à vider une première valise où se trouvaient toutes ses affaires de magie puis les rangea sur les étagères libres de la bibliothèque.

"J'espère que ta chambre te plaît, fit une voix à la porte alors qu'il posait son scrutoscope sur une étagère, à coté de ses multiplettes.

-Tu n'as pas frappé avant d'entrer! Plaisanta Harry.

-Oh! Pardon", s'exclama Sirius en entrant dans son jeu.

Les deux sorcier éclatèrent de rire puis descendirent au rez-de-chaussée où un bon repas les attendait ainsi que Rogue qui soupira en les voyant descendre les escaliers comme des affamés!

***

Note: Premier chapitre terminé. Je pense que certain d'entre vous ont déjà lu cette fic'... Elle a aussi été sur un autre site, c'est pour ça! Gros bisous à tous! La suite sera là dès la semaine prochaine!