HARRY POTTER ET LES
QUATRE MAGES
Chapitre7:
L'Arkore.
Le lendemain matin, comme
prévus, les quatre sorciers se levèrent tôt. Harry et Hermione déjeunèrent
tranquillement puis montèrent s'habiller.
Harry mit des vêtements moldus: un short large et un T-shirt à la mode moldu.
Hermione portait une magnifique jupe en jeans moulante, ce qui n'échappa pas à
Harry; et un haut avec un dragon jaune et rouge. Elle s'attacha les cheveux en
deux longues tresses qui tombaient sur ses épaules.
"Tu es magnifique, Herm'!
-Merci.", dit-elle en rougissant.
Après que le jeune homme ait essayé, en vain, de peigner ses cheveux, ils
descendirent main dans la main, rejoindre Sirius et Aurea qui les attendait dans
le hall d'entrée.
"Ce n'est pas trop tôt mais bon anniversaire quand même! s'exclama Sirius.
-Harry a essayé de se peigner... expliqua Hermione.
-C'est perdu d'avance, déclara Sirius. Si tu aurais vu ton père quand il
essayait... c'était... abominablement... hilarant!
-On ne se moque pas! s'exclama Harry. Au fait, comment allons-nous y aller?
-En transplanant, répondit Aurea.
-Le problème c'est que je ne sais pas où c'est, dit Harry, je ne peux pas
transplaner.
-Tu n'as qu'à penser au fait que tu veux aller là-bas", lui expliqua son
parrain.
Le jeune homme acquiesça puis il se concentra et transplana avec Hermione
presque immédiatement. Ils atterrirent dans un grand jardin et Sirius et Aurea
apparurent à leurs cotés aussitôt.
Harry fit un tour sur lui même pour admirer l'endroit. Le jardin était très
vaste et délimité par des barrières en bois. Un gigantesque saule pleureur s'y
trouvait ainsi que cinq autres arbres d'espèce différente. Et au bout de ce
jardin, il y avait une immense maison avec une terrasse couverte.
"C'est ici que... commença Harry bouche bée, mais il ne put finir sa phrase.
-Après le drame, expliqua Sirius, Albus l'a entièrement reconstruite et louée à
un couple de sorciers. Ils ont déménagés il y a une semaine mais je n'est pas
voulue la reprendre: il y a trop de souvenirs..."
Ils allèrent dans la maison où, comme l'expliqua Aurea, tout avait été remis
comme avant la location. Harry découvrit avec bonheur et regret la maison qui
aurait dû être la sienne.
"Dorénavant, tu pourras venir quand tu veux ici, annonça une voix derrière le
jeune homme qui se retourna aussitôt.
-Professeur Dumbledore! s'exclama-t-il en serrant la main du vieil homme.
-Bon anniversaire, Harry! Comment vas-tu?
-Très bien, merci."
Le vieux sorcier salua tout le monde puis il les invita à s'asseoir sur les
fauteuils et canapés d'un immense salon.
"Merci, dit Harry à Albus après s'être assis confortablement au près d'Hermione.
-Pourquoi?
-Pour avoir conservé cette maison.
-De rien."
Quand tout le monde fut installé, Dumbledore frappa dans ses deux mains et un
petit tas de cadeaux apparût devant le jeune homme. Celui-ci ouvra de grands
yeux et les autres applaudirent.
"Eh bien, ouvres-les", l'encouragèrent Sirius et Aurea.
Harry s'exécuta. Le premier était de Ron: une magnifique amulette porte-bonheur
en forme de rose des sables. Aucun message ne l'accompagnait alors le jeune
homme passa à un minuscule paquet. Celui-ci était d'Hermione et il contenait un
petit médaillon en coeur sur lequel était gravé en petit "je t'aime" et au verso
les initiales de la jeune fille.
Harry sauta dans les bras de cette dernière qui lui murmura à l'oreille:
"J'ai le même autour de mon cou mais avec tes initiales"
Ils cessèrent rapidement leur enlacement en apercevant le sourire des adultes
qui les observaient, puis Harry retourna à ces cadeaux.
Il en prit un énorme qui pesait très lourd et quand il découvrit ce qu'il y
avait à l'intérieur, il pleura en embrassant les deux personnes qui lui avaient
fait ce magnifique cadeau: Sirius et Aurea. Le jeune homme prit entre ses main
la coupe de Quidditch qui avait appartenue à son père et sur laquelle il trouva
un petit écriteau où il était gravé: "A James Potter, le meilleurs attrapeur que
Poudlard n'ai jamais eut et capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor."
"Elle est magnifique! s'exclama Harry. Merci beaucoup.
-Ton père aurait été fier de toi."
Après que le jeune sorcier ait séché ses larmes de bonheur, il ouvrit l'avant
dernier paquet qu'il restait. Il était de Hagrid et contenait une lettre du
géant.
Cher Harry,
Bon anniversaire! Je suis désolé de n'avoir pas put t'écrire plus tôt. Je suis
en mission secrète pour Dumbledore. J'ai appris que Sirius avait été innocenté.
Je parie que tu habites avec lui! Passes-lui le bonjour de ma part et je vais
m'arrêter là car tu doit être impatient d'ouvrir ton cadeau.
A bientôt à Poudlard, Hagrid.
"C'est de Hagrid, expliqua-t-il aux autres. Il te passe le bonjour, Sirius.
-Ouvre ton cadeau", dit son parrain en guise de réponse.
Le cadeau en question, contenait un gros livre: "Le Quidditch et ses champions
du XXe siècle". Harry tourna rapidement les premières pages. Des photos des
joueurs de grandes équipes mondiales lui faisaient de grand signe de main. Il
referma l'ouvrage et décida d'ouvrir son dernier cadeau.
Celui-ci était encore plus petit que celui d'Hermione. Une lettre
l'accompagnait. Harry commença à l'ouvrir mais une main le retint.
"Ouvre d'abord le paquet", lui dit Albus.
Harry obéit et il découvrit deux bagues en argent. Ne comprenant pas leur
signification, il prit la lettre et l'ouvrit.
Notre cher fils,
Si tu lis cette lettre, cela signifie que nous sommes mort, sûrement depuis
quelques années déjà, car nous avons fait promettre à Albus Dumbledore, ton
arrière-grand-père, de te la donner quand tu auras quinze ans.
Des larmes coulèrent lentement sur les joues du jeune homme qui tourna la tête
vers Albus. Celui-ci lui fit un clin d'oeil puis lui fit signe de continuer sa
lecture.
D'abord, nous te souhaitons un joyeux anniversaire. Mais nous voulons nous
excuser de n'avoir pas été là, les jours où tu avais besoin de nous.
Nous espérons que ces dernières années ont été heureuses au près de ton oncle et
de ta tante. Nous savions depuis le début que Voldemort allait nous tuer et que
tu survivras car tu es le mage d'Orianne. Tout cela nous a été dévoilé, et
après, nous avons écris cette lettre. Nous savons aussi que tu es le Survivant
et nous sommes fier de toi.
De là-haut, nous te surveillons. Quand tu te sens seul, regardes les deux
étoiles qui brillent au coté de celle de Sirius: c'est les nôtres. Tous les
sorciers ont une étoile pour les guider dans le droit chemin. La tienne est la
plus brillante du ciel et quand tu es perdu, regarde-la.
Tu es la plus belle chose qui nous est arrivé et nous t'aimons plus que tout.
Nous sommes fier de toi, pour l'attrapeur exceptionnel et l'adolescent courageux
et digne d'un Potter que tu es. Donne à Sirius qui est au près de toi et à la
jeune fille que tu aimes Hermione, à Remus, à Hagrid et à ton meilleur ami Ron;
des bisous de James et Lily qui les remercient d'avoir veillé sur toi jusqu'à
maintenant. A Albus, donne une des alliances, l'autre étant pour toi.
Tue le Seigneur des Ténèbres, c'est la tâche qui t'est dévolue. Pour
l'accomplir, aide-toi de l'objet le plus précieux du monde des sorciers, nous
l'avons en autre possession: il est cachée sous une brique de la cheminée, sous
le feux, dans notre maison. Prend-le, il t'appartient maintenant mais garde-le
cachée car c'est de lui que dépends le gagnant de la bataille entre les forces
du Mal et les mages blancs. C'est parce qu'il voulait s'en emparer que Voldemort
nous a tué. Tue-le.
James et Lily qui t'aiment plus que tout.
Harry releva la tête de la lettre, humide à cause de ses larmes. Il se leva
lentement et sous les yeux étonnés de Sirius, Aurea, Albus et Hermione et il se
dirigea vers la cheminée. Il s'agenouilla et essaya de soulever unes à unes les
briques. Soudain, une d'elles se détacha, n'étant pas scellée aux autres et le
jeune homme la retira. Le trou qu'il créa s'agrandis par magie et il pris
l'objet enveloppé dans un morceau de tissus qui s'y trouvait. Ensuite, il remit
en place la brique et le trou disparut puis, il retourna s'asseoir à coté
d'Hermione.
"Harry, qu'est ce que... commença Hermione mais Harry mit un doigt sur ses
lèvres.
-Je ne sais pas exactement", répondit-il.
Les trois adultes ne dirent rien, alors il enleva délicatement le tissu autour
de l'objet. Quand ce dernier apparût sous les yeux des cinq sorciers, Albus eut
un énorme sursaut, dans l'incompréhension des autres, sauf d'Harry. Il se
doutait que cet objet n'était pas censé être ici.
"Oh mon dieu! s'exclama le vieux sorcier en regardant avec des gros yeux l'objet
tant convoité.
-Qu'est-ce que c'est, Albus? demanda Sirius.
-Notre seule chance d'un combat égal contre Voldemort et les forces du Mal.
-Comment s'appelle cet objet? demanda Harry.
-Comment savais-tu qu'il était ici? le questionna Albus d'une voix étrange et
affolée.
-C'était écris dans la lettre. Vous ne saviez pas qu'il était en possession de
mes parents, n'est ce pas?
-Non, répondit le vieux sorcier plus serein. Mais cela explique pourquoi
Voldemort voulait les tuer. Mes amis, je vous présente l'objet le plus convoité
dans l'histoire du monde des sorcier: l'Arkore."
Tous se penchèrent un peu plus sur le précieux objet. C'était un petit anneau en
or massif, semblait-il, et la lumière qui en sortait était d'un magnifique
violet pastel. Les gravures, sur son contour, avaient été faites avec minutie.
Elles représentaient trois sorciers, possédant chacun une épée et une baguette,
combattant un autre sorcier.
"La bataille finale, chuchota Albus. Le jour qui donnera le nom du vainqueur. Le
Mal ou le Bien.
-S'est-elle déjà déroulée? demanda Harry.
-Non. Regarde les gravures, Harry, dit le vieux sorcier en pointant du doigt un
des trois sorciers.
-Qui est-ce?
-Toi."
Un coup invisible s'abattit sur le garçon. Il regarda son arrière-grand-père
comme-ci celui-ci était devenu fou. Il sentit la main d'Hermione prendre la
sienne mais la jeune fille ne parvint pas à le calmer de cette manière. Sirius
et Aurea regardaient leur filleul en sachant parfaitement que ce dernier aurait
du mal à accepter le nouveau rôle qui lui avait été donné.
Tous les événements précédents étaient arrivés trop vite pour Harry. La magie
d'Orianne, la révélation d'Albus à propos de son lien de parenté avec le jeune
sorcier, celle à propos de l'identité des deux autres sorcier blancs, les
meurtres du Chemin de Traverse... tout commençait à se chambouler dans son
esprit.
"Je ne suis pas le sorcier de cette gravure, dit Harry ne pouvant le croire. Je
ne suis que Harry Potter, juste Harry Potter le Survivant, qui a arraché la
pierre philosophale des mains du seigneur des ténèbres, qui a découvert la
Chambre des Secrets et tué le monstre qui s'y trouvait, qui a aidé le
"dangereux" criminel Sirius Black à s'échapper -à ses mots Sirius et Aurea ne
purent s'empêcher de sourire-, qui à aider involontairement Voldemort à
retrouver son corps mais qui a réussi à se sauver, encore une fois, qui est le
mage d'Orianne, le fils de James et Lily Potter et l'arrière-petit-fils d'Albus
Dumbledore... mais c'est tout... c'est tout?
-Malheureusement non, répondit Albus dans un murmure.
-Vous croyez vraiment que je suis un sorcier très puissant, aux pouvoirs
exceptionnels et que je vaincrai le Mal? Bien sûr que non! Je suis un sorcier
normal, aux pouvoir normaux et qui vivra heureux jusqu'à la fin de sa vie sans
avoir l'obligation de tuer le seigneur des ténèbres. Juste quelqu'un de
normal...
-Pourtant ce n'est pas le cas, Harry, continua le vieil homme. Tu as un énorme
rôle à jouer dans la batailles contre les...
-Eh bien je refuse! cria le jeune homme. JE REFUSE!
-Tu ne peux pas... Tel est ton destin et tu devras t'y tenir. Tu es un grand
sorcier et tu vaincras le Mal, dit Albus en se levant. Désolé Harry, tu n'as pas
le choix...
-Je n'ai jamais eu le choix! s'exclama Harry en se levant face à son
arrière-grand-père. On ne me la jamais donné! Cette fois je ne ferai pas ce que
VOUS voulez, annonça-t-il en mettant un doigt sur l'épaule du vieux sorcier.
-Ne t'énerve pas Harry.
-Je m'énerve si je veux!
-Harry, arrêtes! s'exclama Hermione en lui tirant le bras pour qu'il se rassoit.
-S'il te plaît, Herm', ne t'en mêle pas, lui dit Harry en tirant d'un coup sec
son bras pour faire lâcher prise à la jeune fille. Jusqu'à maintenant, je vous
ai écouté, j'ai fait ce que VOUS vouliez mais c'est fini, dit-il en se tournant
à nouveau face à Albus.
-Ne dis pas ça Harry.
-Mais je dis ce que je veux! J'en ai marre! J'ai une vie!
-Oui, tu en as une mais...
-Mais rien du tout!
-Si, mais.
-NON!" cria Harry en poussant Albus qui trébucha, ne s'attendant pas à ça.
Il tomba sur le sol et Harry le plaqua en le tenant par les épaules. Les trois
autres sorciers n'osèrent pas venir en aide à Albus, redoutant la fureur de
Harry. Celui-ci rapprocha son visage de celui du vieil homme jusqu'à ce que
leurs nez se touchent presque. Ils se regardaient dans les yeux: ceux d'Harry
étaient remplit de fureur et une certaine peur se lisait dans ceux de son
arrière-grand-père, ce qui n'échappa pas au jeune homme. Ce dernier lâcha son
emprise d'une main, plaquant toujours Albus de l'autre. Il fit apparaître un
sort dans sa main libre. Un sort d'une lueur verte émeraude.
"Qu'est-ce que tu fais, Harry! s'exclama Sirius en reconnaissant le sort de mort
immédiate.
-Vous avez peur, n'est ce pas? demanda le jeune homme à Albus sans tenir compte
de Sirius.
-Que vas-tu faire? Tu vas me tuer?
-Bien sûr que non. Je ne suis pas un meurtrier.
-Alors pourquoi...
-Je vous le répète, le coupa le jeune homme, je fais ce que je veux. Et si je
veux, je peux vous tuer...
-J'en suis conscient.
-Bien, dit Harry d'une voix plus calme. Nocis stella.
Le sort disparût et Harry lâcha Albus en l'aidant même à se lever. Le vieux
sorcier pris son arrière-petit-fils par les épaules. Ils se regardèrent un
instant puis s'étreignirent comme de vieux amis sous les yeux soulagés de
Sirius, Aurea et Hermione.
"Tu m'as fait peur tu sais, avoua Albus à l'oreille d'Harry pour que les autres
n'entendent pas.
-Je sais...
-Pourquoi as-tu fait ça?
-Disons... commença le jeune homme en relâchant son étreinte, ...pour mettre les
choses au clair...
-Tu as bien fait.
-Je sais."
Pendant que Harry s'excusait au près d'Hermione qui ne lui en voulait pour rien
au monde, Albus parla en privé à Aurea et Sirius dans la cuisine.
"Ne vous inquiétez pas, surtout. Il finira par accepter son rôle mais il lui
faudra un peu de temps...
-Vous êtes sûr que vous allez bien, Albus? demanda Sirius, inquiet.
-Oui, oui.
-Il ne nous fera pas un coup dans ce genre? s'assura Aurea.
-Harry l'a dit lui même: il voulait juste...
-Je veux juste que cela reste entre nous, Albus, le coupa le jeune homme à la
porte de la cuisine. Ca reste entre nous, n'est ce pas?
-Ca reste entre nous..."
Sirius et Aurea repartirent à la maison en transplanant, laissant Hermione et
Harry avec Albus qui leur fit visiter le reste de la maison. Ensuite, Harry
récupéra tous ces cadeaux et les déposa dans sa chambre à Londres, avant de
transplaner à nouveau pour retourner dans l'autre maison, rejoindre Hermione et
Albus. Ce dernier lui confia l'Arkore en lui faisant promettre de n'en parler à
personne.
"Ron... essaya le jeune homme.
-Juste lui, alors."
Quand Harry mit à son doigt l'anneau, ce dernier devint invisible. Albus le
rassura en lui disant que c'était normal puis ils allèrent sur la terrasse
ensoleillée par ce milieu de matinée. Pendant que le vieux sorcier fermait la
maison d'un coup de baguette, Harry et Hermione s'embrassèrent tendrement, le
goût de l'autre leur manquant terriblement. Albus ne dit rien, attendant que les
deux adolescents finissent. Enfin, ils se dirent au revoir et avant qu'ils ne
transplanent tous, Albus prit Harry à part.
"Ne le retire jamais de ton doigt, ne le montre à personne. Et ne dit à personne
qui je suis.
-D'accord.
-Et avant que tu ne partes, une dernière chose Harry.
-Oui?
-Bon anniversaire..."
Albus lui tendit un parchemin que Harry reconnût aussitôt.
"La carte du Maraudeur!
-Je te la rends mais surtout utilise-la à bon escient!
-Bien sûr!
-Harry, désolé pour...
-Ce serait plutôt à moi d'être désolé...
-Ne le soyons pas alors!"
Les deux mages blancs s'étreignirent à nouveau puis se dirent au revoir avant
qu'Albus ne transplane à Poudlard. Harry rejoignit Hermione et ils
transplanèrent à leur tour pour atterrir quelques secondes plus tard à Londres,
dans la chambre de Harry.
"SURPRISE!"
Harry recula d'un pas sous le coup de l'émotion mais il sauta rapidement dans
les bras de son meilleur ami qui se tenait devant lui, après avoir jeté la carte
des Maraudeurs sur son lit.
"Ron! Comme je suis content de te revoir!
-Moi aussi Harry! Bonne anniversaire!"
Harry regarda attentivement Ron pendant que celui-ci étreignait amicalement
Hermione: comme Harry, il avait beaucoup grandit pendant l'été et ressemblait
maintenant plus à un homme. Hermione aussi l'avait remarqué et elle regardait
avec étonnement Ron.
"Tu es venu comment? lui demanda Harry.
-Avec mes parents par le réseau des cheminées. Ils voulaient venir voir Sirius
et... je sais plus son nom...
-Aurea.
-Ah oui, merci Hermione. Ce sont des vieux amis mais il ne se sont pas connu à
Poudlard et il ne se sont pas revu depuis...
-Depuis le jour où mes parents ont été tués, finit Harry.
-Oui, à part ma mère. Elle avait vu Sirius l'année dernière, après la troisième
tâche. Au fait, c'est qui Aurea?
-Ma marraine, répondit Harry, et la femme de Sirius.
-La femme de Sirius?
-J'ai réagi comme toi."
Les trois adolescents éclatèrent de rire puis ils s'assirent sur le lit d'Harry.
Le couple se donna une contenance pour que Ron ne connaisse pas leur relation
avant qu'ils ne lui aient expliqué.
"Vous savez, j'ai compris, dit soudainement Ron.
-Quoi? demandèrent Harry et Hermione d'une même voix.
-Vous êtes ensemble...", dit Ron dans un sourire.
Harry et Hermione ne purent s'empêcher de sourire à leur tour en se donnant la
main.
"Tu n'es pas... commença Hermione.
-Jaloux? Peut-être que je l'aurai été l'année dernière mais... vous formez un
joli couple!"
Les trois sorciers sourirent puis Ron demanda:
"Au fait, vous vouliez me dire quoi de si important? Il y a bien autre chose?
-En effet, avoua Harry. Quelque chose de très important. Et avant, tu dois me
promettre de ne le dire à personne.
-Promesse de sorcier, dit Ron en levant la main gauche.
-Bien. Eh bien...
-Montre-lui, proposa Hermione.
-Tu as raison..."
Harry mit sa main devant le nez de son meilleur ami et décida de faire
apparaître un sort de Stupéfaction mais une boule de poil blanche sauta sur ses
genoux.
"Orianne! s'exclama Harry. Ne reste pas là, s'il te plaît.
-Tu as un chat?
-Oui, mais je t'expliquerais après."
Le chat s'installa sur Harry pendant que le jeune homme tendait à nouveau son
bras et pensait au sort de stupéfaction. Une lumière rouge apparût dans sa main
et Ron sursauta.
-Ne t'inquiète pas", le rassura Harry.
Ron acquiesça et Harry prononça la formule pour détruire le sort. Il expliqua
tout à Ron, du début jusqu'à la fin, omettant l'identité secrète de mage blanc
d'Albus et les péripéties de ce matin qu'ils avaient décidés de garder pour les
seules personnes présentent.
Puis, à la fin de son récit, il ajouta:
"Aussi Sirius et Aurea m'ont adoptés.
-C'est super!
-Tu la dis!
-Les garçons, nous allons manger", annonça Hermione à la porte.
La jeune fille était partie en bas pendant qu'Harry faisait son récit à Ron.
Elle prit la main de Harry et passa son autre bras sous celui de Ron, puis ils
descendirent dans la salle à manger où les quatre adultes les attendaient.
Harry sauta dans les bras de Molly Weasley puis salua chaleureusement Arthur
avant de s'installer à table. Dobby s'était encore surpassé et le repas fut
délicieux. L'ambiance était très détendue et Harry perdit le stress qu'il avait
accumulé ce dernier mois.
Le reste de la journée se passa de la même manière. Ron repartit avant le dîner
avec son père et sa mère et Harry et Hermione montèrent dans la chambre du jeune
homme après manger. Ils dirent bonne nuit à Sirius et Aurea puis fermèrent la
porte de la chambre.
Le jeune sorcier se vautra sur son lit et Hermione le rejoignit. Elle l'obligea
à s'asseoir et lui massa tendrement les épaules.
"Reste avec moi cette nuit, dit Harry à Hermione, alors qu'elle s'apprêtait à
regagner sa chambre.
-Si Sirius ou Aurea nous surprenne, protesta la sorcière, ils vont...
-Reste, s'il te plaît, répéta Harry en lui faisant les yeux doux.
-Mais... D'accord."
Elle se mit rapidement en sous-vêtement alors que Harry se déshabillait aussi.
Il enfila un T-shirt par-dessus son boxer et se retourna vers Hermione. La jeune
fille rougit quelque peu devant ses yeux brillant de désir mais il la rassura
aussitôt.
"Tu es magnifique Hermione."
Elle lui sourit tendrement avant de le suivre sous les couvertures. D'abord
gênés, ils finirent par se prendre dans les bras l'un de l'autre et
s'endormirent, un petit sourire aux lèvres.
Cette nuit là, un certain Voldemort sortit de sa transe. Il caressa le serpent
qui se trouvait à coté de lui puis lui dit en Fourchelang:
"Je n'y arrive plus, Nagini. Ce Potter a trouvé un moyen pour m'empêcher
d'investir son esprit.
-Tuez-le, dit le serpent dans un long sifflement.
-Avant je veux le voir souffrir."
Le serpent approuva d'un autre sifflement.
"Je lui montrerais la puissance du seigneur des ténèbre!"
Et il se mit à rire, d'un rire glacial, tellement plein de haine que Harry
sursauta dans son sommeil mais se rendormit aussitôt, dans un sentiment
inexpliqué d'insécurité. Désormais, il était encore plus en danger...
