HARRY POTTER ET LES QUATRE MAGES
Chapitre16: Une mise au point.
Note: Alors? J'espère franchement que vous avez laissé une review avant de venir voir la suite! Attention, sinon je donne pas le reste!!!
La première semaine
passa plutôt vite si on faisait un bilan de sa totalité. Les cours qui avaient
le plus plu à Harry avait été ceux de DCFM. Aberforth s'était révélé être un
professeur accompli et qui possédait la même autorité que son frère. Leur
premier cours, le vendredi matin, avait été consacré à une longue théorie sur le
sujet qu'ils allaient étudier durant l'année. Harry était sortit de ces trois
heures de cours, la tête emplie de règles sur les duels magiques. Ron avait été
exaspéré par tout ce qu'ils avaient du écrire pendant toute la matinée et ce,
malgré les affirmations d'Hermione qui essayait de le convaincre qu'Aberforth
était un excellent professeur.
Harry avait sentit une certaine pression sur lui, pendant toute la semaine, et
il accueillit le week-end avec joie. Les moments passés avec Ron, Eva et
Hermione parvenaient à lui rendre le sourire qu'il avait perdu depuis la fin de
l'année précédente. Eva lui redonnait l'innocence qu'il commençait à perdre, Ron
arrivait toujours à le détendre en racontant des histoires tellement
incohérentes que le mage éclatait de rire; et Hermione, par-dessus tout,
Hermione offrait à Harry l'amour dont il avait tant besoins. Sirius, aussi
essayait de passer du temps avec lui, mais le jeune homme commençait à le
repousser. Parce que son parrain n'arrivait pas à le comprendre, parce qu'il lui
reprochait peut-être aussi de ne pas connaître la souffrance silencieuse dont il
faisait preuve, Harry s'éloignait de plus en plus de Sirius. Ce dernier avait
bien essayé de comprendre pourquoi son filleul le rejetait. Il lui avait même
posé la question directement.
Harry finissait à seize heure le jeudi après-midi, et Sirius en avait profité
pour aller le voir après ses deux heures de Métamorphose. Il l'avait presque
forcé à le suivre jusqu'à ses appartements puis, avait posé la question que tout
adulte a déjà posé à un adolescent.
Tu es sûr que tu n'as rien à me dire?
Bien sûr, Harry avait répondu négativement et Sirius l'avait regardé d'un air
suspicieux avant de se restreindre à le laisser partir. Depuis, les deux
sorciers ne s'étaient pas adressés la parole.
Heureusement, il y avait Severus. Lui et Harry avaient petit déjeuné plusieurs
fois ensemble depuis que le maître des potions avaient découvert son secret. Il
avait mis le jeune mage en une totale confiance. Severus lui parlait beaucoup de
Lily, de sa personnalité, de leur amitié, de l'amour qu'elle portait à lui et
James, aussi. Harry s'était même surpris à pleurer, une fois. Severus l'avait
alors prit dans ses bras pour le consoler, remplaçant pendant un instant, le
père qu'il n'avait jamais eu.
Aussi, Harry avait appris que Draco était préfet. Le serpentard semblait s'être
adoucit depuis leur rencontre dans le Poudlard Express. Il s'était assuré que
Crabbe et Goyle ne révèlent pas le fait qu'il était le mage d'Orianne en les
menaçant de les dénoncer pour toutes les fois où ils avaient voler de la
nourriture - info de Dobby. Les deux serpentards avaient, depuis ce jour, aussi
peur de lui, que de l'éventualité que toutes substances mangeables disparaissent
un jour de la planète!
La relation avec Albus semblait aussi progresser. Du moins, les deux mages se
saluaient rapidement le matin et ne se jetaient plus de regards noirs à tout
bout de champs. Hermione, Ron et Eva se réjouissaient d'ailleurs de ce progrès
et Harry - même si il ne se l'avouait qu'à lui même - en était content aussi.
Le dimanche soir, après le
repas, alors que Ron, Hermione et Eva se dirigeaient vers la tour de Gryffondor,
Harry attendit que Draco Malfoy ait finit de manger. Alors que le serpentard se
dirigeait vers les portes de la Grande Salle, seul, Harry s'arrêta devant lui.
Draco le regarda avec haine mais Harry n'y fit pas attention. Il le prit par le
bras et l'entraîna derrière une statue du hall avent de transplaner avec lui, et
ce, sous le regard confiant de Severus qui l'avait convaincu de parler à son
filleul.
Les deux adolescents atterrirent dans le salons à Godric's Hollow. Harry lâcha
aussitôt Draco qui s'énerva contre lui.
"Qu'est-ce que tu me veux, Potter?
-Excuse-moi, Draco, la question n'est pas ce que je veux mais...
qu'est-ce que toi tu veux."
Draco le regarda, surpris.
"Severus... ton oncle - Draco parut déstabilisé - m'a expliqué, dit Harry en
s'installant dans un fauteuil près de la cheminée.
-Que t'as-t-il expliqué? demanda le blondinet avec méchanceté. Et où
sommes-nous?
-Pour ta première question, il m'a dit pourquoi tu voulais parler au mage
d'Orianne, moi. Et pour ta deuxième question... Bienvenue dans la maison
des Potter!"
Draco s'effondra dans le fauteuil en face de Harry. Il le fixa, ses yeux
n'exprimant aucune forme de haine, juste une profonde tristesse.
"Alors, tu sais... constata-t-il d'une voix presque inaudible sans arrêter de le
regarder.
-Oui, approuva le mage. Je suis désolé pour ta mère, Draco, ajouta-t-il avec
autant de sincérité de possible. Je suis encore plus désolé pour ton père, mais
ça, c'est une autre histoire...
-C'est vraiment toi qui a l'Arkore? demanda le serpentard.
-En effet, c'est moi..."
Harry retira l'anneau qui redevint visible dès qu'il fut entièrement enlevé. Il
le tendit à Draco qui, après avoir longtemps hésité, le prit finalement. Harry
était étonné de voir à quel point il avait confiance en Draco. Celui-ci
regardait l'anneau précieusement, tout en le tournant pour observer les
gravures. Puis il le lui rendit et Harry le remit à son doigt et l'Arkore
disparut.
"Avant que je ne te ramène à Poudlard, tu dois me promettre que tu ne vas dire à
personne qui je suis.
-Foi de sorcier, jura Draco en posant une main sur son coeur.
-Viens."
Les deux sorciers se levèrent et Harry prit Draco par le bras avant de
transplaner. Ils atterrirent devant l'entrée de la salle commune de Serpentard.
"Je te laisse ici, dit Harry. Je crois savoir que ta salle commune ne se trouve
pas très loin.
-Merci, répondit simplement le blondinet en le regardant les yeux brillants.
-De rien."
Harry laissa Draco et il se dirigea vers les appartements de Severus.
"Que faites-vous là, jeune homme? le surpris une voix alors qu'il montait les
escaliers de marbres du hall d'entrée.
-Severus? Je voulait justement te voir, répondit Harry en souriant légèrement au
maître des potions.
-Je t'écoute.
-Je suis allé parler à Draco et je viens de le quitter à l'instant mais...
-Mais?"
Harry s'approcha de Severus.
"Mais je ne suis pas sûr que pour venger sa mère, il doive changer de camps.
-Changer de camps? s'étonna le sorcier. Draco ne change pas de camps, Harry, il
choisit son camp.
-Eh bien il a peut-être choisit trop vite...
-Explique-toi.
-Draco désire le pouvoir, je l'ai vu dans ses yeux quand il tenait l'Arkore.
Mais la magie blanche ne donne le pouvoir à personne.
-Harry. Tu n'as peut-être pas le pouvoir? Tu ne le sens pas au plus profond de
toi? Ce pouvoir... Tu sais, je connais Draco aussi bien que Sirius te connaît
- Harry soupira discrètement - et je peux t'affirmer qu'il ne veut pas le pouvoir.
En fait si, rectifia-t-il vite, il le veut - mais peu de personne ne le veulent
pas, n'est ce pas? - mais il vaut l'acquérir par ses idées, sa puissance et non
par la mort, la peur ou les menaces. C'est pour ça qu'il a choisi le bon camps."
Harry le fixa quelque secondes, essayant d'assimiler et de comprendre la tirade
de Severus.
"Je crois que je comprends... dit finalement le jeune sorcier.
-Tant mieux! se réjouit Severus en lui souriant. Tu devrais aller te coucher,
Harry. Tu as cours demain et tu commences par potion, je crois...
-Oh! Excusez-moi, Mr le professeur de Potions! Je m'en vais de ce pas, alors!"
Ils rigolèrent et se saluèrent. Alors que Severus prenait le couloir de gauche,
Harry rejoignait celui des préfets et il entra dans la chambre d'Hermione après
avoir donné le mot de passe à la licorne du tableau. La préfète dormait
paisiblement. Il se déshabilla, se glissa sous les couverture, puis passa son
bras sur le ventre de la sorcière qui se blottit doucement contre lui. C'est
dans cette parfaite chaleur qu'il s'endormit.
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