HARRY POTTER ET LES QUATRE MAGES.
Chapitre17: Potion à effets nocifs.
Note: Je suis consciente que l'Ordre du phénix a été reprise du vrai tome 5 d'Harry Potter, mais je ne la décrit pas comme J.K. Rowling.
"Asseyez-vous", ordonna
Severus.
Les élèves de Gryffondor et de Serpentard de cinquième année s'installèrent
dans un silence quasi parfait. Severus vérifia rapidement des yeux si tous les
élèves étaient présents puis il commença son cours. Harry, Ron et Hermione
étaient à leur place habituelle, au fond de la classe. Le cours de Potions porta
sur la suite des essais des potions que les cinquièmes années avaient eu à faire
durant les vacances.
Harry, qui avait fabriqué des potions d'amnésie et de révélation, testa la
première sur un rat. Le rongeur s'écroula dès que ses lèvres touchèrent le
liquide jaune et Severus parut satisfait - même si en réalité, il était plus que
satisfait - et il gribouilla quelque chose sur la copie de Harry.
La potion de révélation, Harry pouvait la tester lui-même. Il approcha la fiole
de ses lèvres et, alors que le liquide se répandait dans son corps, sous le
regard de tous les autres élèves, il entra dans une sorte de transe. Ses yeux
devinrent entièrement blancs et tous reculèrent à la vue du sorcier.
"C'est normal!" les rassura Severus.
Harry vit passer un premier flash devant ses yeux. Une lumière verte l'éblouie
soudainement. Une silhouette noire s'effondra sur le sol et sa baguette roula
aux pieds de Harry qui la ramassa. Il murmura quelques mots et des silhouettes
sortirent les unes après les autres de la baguette. Le mage la lâcha alors qu'un
homme aux cheveux noirs et une femme aux yeux verts émeraudes s'approchaient de
lui doucement pour le pendre dans leurs bras. Harry venait de tuer Voldemort et
les victimes du Seigneurs des Ténèbres renaissaient devant lui.
Les images cessèrent et tout devint noir.
Et presque aussitôt, un second flash apparut. Alors que d'autres images
défilaient, Harry se mit à crier. Il hurla. Un cri de désespoir sortit de sa
gorge comme une longue plainte. Un cri de terreur, un cri de mort.
"Harry! Harry!" l'appela une voix.
Le sorcier ouvrit les yeux, et les visages d'abords flous de Severus, Ron et
Hermione, devinrent de plus en plus nets. Il se redressa et se rendit compte
qu'il était sur le sol de la classe de Potions, et que, à part Severus, Ron et
Hermione, penchés sur lui, les autres élèves étaient à l'autre bout de la pièce,
le regardant avec des yeux emplis de peur.
"..., essaya de parler Harry mais aucun son ne sortit de sa gorge.
-Ca va, Harry?" lui demanda Severus d'une voix douce.
Harry répondit positivement d'un signe de tête.
Tout ce que j'ai vu n'était
pas réel. Non, ce n'était pas réel.
La main d'Hermione
entoura ses épaules et la jeune fille le regarda avec des yeux inquiets. Harry
lui sourit légèrement et il réussit finalement à lui dire:
"Ca va, Herm'. Ca va."
La sorcière sembla rassurée mais le rouquin à coté d'elle, ne le paraissait pas
du tout. Harry se releva avec l'aide de Severus, et il regarda les élèves qui
étaient toujours à l'autre bout de la salle. Maintenant, il en était sûr. Il
avait vraiment crié. Il ne l'avait pas seulement imaginé.
"Le cours est exceptionnellement terminé", annonça Severus et les élèves ne se
firent pas prier.
Ils sortirent tous silencieusement, les Gryffondors lançant des regards
inquiets vers Harry et les Serpentard, le regardant avec méfiance. Draco sortit
le dernier en lançant un discret sourire au mage qui se remettait doucement de
ses émotions.
"Je ne sais pas ce que tu as vu, Harry, dit Severus, et...
-Pourquoi? le coupa Ron, rouge de colère. Pourquoi l'avez-vous laissé boire
cette potion? Vous le saviez ce qu'il allait se passer.
-Albus n'avait en effet mis en garde sur le fait que Harry ne devait pas boire
cette potion, Mr Weasley, avoua Severus.
-Alors pourquoi..., commença Hermione.
-Parce que maintenant, le coupa le professeur de Potions, Harry, tu sais.
-Je sais..." répéta le jeune mage, les yeux pleins de haine et de larmes, levés vers le
plafond.
Mais Severus ne savait pas. Il ne savait pas que Harry avait vu autre chose.
Une chose encore plus terrifiante que tout.
Le cours de Potions n'avait
finalement duré que deux heures et aussitôt après, les trois amis étaient allés
dans le parc pour changer les idées à Harry. L'après-midi, le cours de
SCM avait été consacré à promener les salamandres du Vésuve à l'intérieur du
parc de Poudlard, protégé pour l'occasion par plusieurs sorciers. Le soir,
Hermione et Harry s'étaient enfermés dans la chambre, les regards des autres
élèves depuis le cours de Potions, ayant finit par plus que fatigué Harry.
"Dis-moi ce que tu as vu, Harry"; demanda Hermione alors qu'elle et le mage
étaient dans la chambre de la préfète.
Harry la regarda à peine une seconde alors qu'un voile de tristesse s'abattait
sur ses yeux verts.
"Je ne peux pas Hermione."
Depuis qu'il était revenu, l'année précédente, du cimetière près de la maison
des Jedusor, le mage était devenu très renfermé sur lui même. Il ne se confiait
plus à Ron et Hermione et il était devenu dur de lui arracher un sourire.
"Ca fait déjà plusieurs choses que tu ne peux pas me dire, lui reprocha-t-elle.
Je ne sais même pas d'où viennent les cicatrices sur ton corps, Harry. Tu m'as
promis que tu me dirais, c'est vrai, mais je crois que tu ne me le diras jamais.
-Tu ne comprends pas, Herm'...
-Bien sûr que si! C'est toi qui crois que je ne comprends pas, mais je peux!
-Non, trancha Harry. Plus tu insistes et plus je me rends compte que tu ne peux
pas comprendre. Tu ne comprends donc pas que j'ai mal?
-Excuse-moi... Harry... Je... je me suis emportée. Mais, comprend-moi... Depuis
ton enlèvement, tu n'es plus le même et, tu sais que je tient à toi, tu le sais,
pas vrai?
-Oui, je le sais. Et moi aussi je tiens à toi, mais...
-Mais tu ne me fait pas confiance, finit Hermione.
-Mais tout cela est trop dangereux pour toi, rectifia-t-il, et je ne veux pas
que par ma faute, il t'arrive quelque chose.
-Il ne m'arrivera rien, le rassura-t-elle. Je te le promet."
Elle réussit à lui arracher un de ses rares sourires. Ils s'embrassèrent
doucement et Harry la serra dans ses bras comme pour la protéger d'un danger
imminent. Il aimait tellement sa présence qu'il se demandait parfois s'il serait
possible qu'il réussisse à survivre sans elle.
"Je t'aime, lui chuchota-t-il à l'oreille.
-Moi aussi, je t'aime."
La jeune femme finit par s'endormir dans les bras de Harry. Ce dernier préféra
se lever. Il se dégagea de la chaleur du lit et revêtit rapidement un pantalon
avant de sortir dans le couloir des préfets. La nuit était douce et la lune,
illuminant quelque peu le couloir, donnait un air enchanteur à la scène. Le fait
d'être torse nu ne le dérangeait absolument pas. Il avait à nouveau camouflé ses
cicatrices récemment.
"Harry? l'appela une voix alors qu'il commençait à s'avancer dans le corridor.
-Sirius? questionna le jeune homme.
-Oui, c'est moi."
La silhouette de son parrain s'avança jusqu'à lui et s'arrêta à quelques pas.
"Albus voudrait te parler."
Le visage de Harry s'assombrit ce qui n'échappa pas à son parrain.
"Tu sais, il regrette, dit Sirius en posant une main sur son épaule
-Il te l'a dit? s'énerva Harry.
-En effet... C'est plutôt moi qui lui ait demandé mais... ouais il me la dis."
Harry regarda son parrain avec haine et il repoussa la main sur son épaule.
"Ne joue pas à ça avec moi, Harry, lui reprocha Sirius en lui relevant le
menton. Je n'y suis pour rien si Albus t'a giflé."
Harry baissa la tête.
"Excuse-moi...
-Ce n'est pas grave, répondit-il. Maintenant on va y
aller, d'accord?"
Le sorcier acquiesça et il suivit son parrain à travers le couloir jusqu'à la
gargouille de pierre devant le bureau du directeur. Sirius donna le mot de passe
à la statue qui les laissa passer. Ils avancèrent sur la première marche de
l'escalier qui les mena directement devant la porte du bureau d'Albus. Sirius
frappa à la porte et une voix les invita à entrer.
"Harry est là, dit Sirius à l'assemblée alors qu'il allait s'asseoir à une
chaise devant le bureau où Albus était assis.
-Merci Sirius, répondit le mage d'Aradia. Tu peux entrer Harry, ajouta-t-il au
jeune sorcier qui était resté à l'entrée.
-Je sais", répondit-il froidement avant d'entrer.
Il salua rapidement toutes les personnes présentes - hormis Albus - puis il
s'assit à coté de son parrain.
"Harry, commença le vieux sorcier, j'aimerais te présenter les membres de
l'Ordre du phénix. Au départ, nous étions une vingtaine de sorciers et après la
chute de Voldemort, nous sommes restés onze, seulement. Tes parents en faisaient
partis ainsi que...
-Peter, le coupa Harry, un rictus passant sur son visage.
-Oui. Il y a aussi ta marraine et les professeurs McGonagall et Rogue. L'Ordre
du phénix avait pour but de contrer de Voldemort, bien sûr, mais aussi
d'empêcher le Ministère de le combattre. Je crois que Sirius t'a déjà expliqué
comment cette époque s'est passée? Le Ministère de la Magie a commencé à
combattre le mal par le mal et ça, ce n'est pas la meilleure solution. Le mal
engendre le mal..."
Albus le fixa de ses yeux bleus.
"Si je te raconte ça, Harry, c'est parce que je veux te faire la proposition
suivante: Veux-tu entrer dans l'Ordre?"
Les deux mages se fixèrent pendant plusieurs minutes, dans un silence parfait.
"Qu'est-ce que j'y gagnerais? demanda Harry froidement ce qui lui valut une
petite tape sur la tête de la part de Sirius.
-Parle-lui correctement, Harry!
-Qu'est-ce que j'y gagnerais? répéta-t-il plus gentiment.
-Rien, répondit Albus en s'asseyant en face de lui, sur son bureau.
-Alors c'est non, trancha Harry en lançant un regard provocateur au directeur.
-Très bien, tu peux partir."
Harry commençait à se lever quand quelqu'un le retint par le bras. C'était
Sirius.
"Lâche-moi, Sirius, ordonna Harry.
-Pas tant que tu n'auras pas fait tes excuses à Albus.
-Je ne m'excuserais jamais, lança sèchement Harry.
-Alors je te prive de quidditch jusqu'à la fin de l'année."
Le visage de Harry se décomposa.
"Tu ne peux pas faire ça! protesta Harry.
-Mais si, je peux. Je suis ton tuteur, après tout....
-Pas le quidditch! Tout sauf le quidditch! Je te déteste!
-Alors excuse-toi!" ordonna Sirius.
Il poussa Harry devant Albus, sans lâcher son bras. Harry toisa son
arrière-grand-père avec haine et mépris.
"Va te faire foutre...
-Harry!" s'énerva Sirius en resserrant sa prise sur son bras.
Harry baissa la tête et, alors que ses lèvres s'ouvraient, il fixa Albus dans
les yeux et lui cracha au visage.
"J'ai dit de te faire foutre!"
Et il transplana. La main de Sirius se referma sur du vide et Albus s'essuya le
visage sous le visage outré des autres personnes excepté Aberforth qui affichait un
petit sourire au coin des lèvres.
"Je suis désolé Albus, s'excusa Sirius. J'ai essayé...
-Quel sale gamin il peut être! s'exclama Albus. Ce n'est pas possible qu'il soit
aussi rancunier!
-On a raté quelque chose?" demanda une voix à la porte.
Severus et le professeur McGonagall entrèrent dans le bureau. Remus leur résuma la
situation et Severus se mit à rigoler.
"Ca me rappelle quelque chose! s'exclama-t-il.
-Moi aussi, ajouta Albus. Il a aussi mauvais caractère que toi, Severus.
-Mais moi je n'avais pas pu transplané... fit remarquer le Maître des Potions.
-Non. En effet. Je pense que tu dois encore porter la marque de la gifle que je
t'ai lancé!"
Note: Alors maintenant vous pouvez appuyer sur le petit bouton Go pour faire plaisir à tata FannyMJV!!! Sinon, gare aux fesses!
