HARRY POTTER ET LES QUATRE MAGES.

Chapitre29: Une sensibilité à fleur de peau.

Note: Ce chapitre n'a rien de particulier mais il apporte quand même beaucoup à l'histoire. Je vous laisse donc le découvrir en annonçant que le prochain arrivera rapidement car j'ai déjà commencé à l'écrire. Bonne lecture! Et bonne Saint Valentin à tous et à toutes!!!

Citation du jour: Les larmes prouvent l'amour, elles n'apportent pas leur remède, Shakespeare (1564-1616).

Severus se dirigea vers la table située contre le mur et entreprit de faire du thé au citron - celui que préférait Albus. Revenant vers le lui avec la théière et deux tasses, il posa le tout sur la table basse devant le divan et s'assit à coté du vieux sorcier. Il remplit les tasses et attendit que le mage parle. Ce ne fut qu'après avoir longtemps soufflé sur son thé que Albus se décida à justifier son dérangement - à un moment aussi peu choisi pour Severus.

"N'as-tu pas remarqué un changement de comportement chez Harry? demanda-t-il en fixant son ami dans les yeux.

-Depuis la mort de Sirius, sûrement, mais ce n'est pas vraiment un scoop ou quelque chose d'anormal, fit remarquer le Maître des Potions se sentant assez mal, du fait qu'il devait être pour quelque chose dans ce changement de comportement. Pourquoi? Vous vous inquiétez pour lui?

-Ce n'est pas nouveau.

-Ni très ancien.

-Je... hésitait Albus.

-Vous? Et lui? Y avez-vous vraiment pensé à lui?

-Harry a un problème, j'en suis sûr.

-Oui, acquiesça Severus en hochant la tête, posant sa tasse sur la table basse. Oui, Harry a des problèmes mais ça, vraiment, ce n'est pas nouveau. Par contre, le fait que vous vous en inquiétez Albus, ça l'est.

-C'est vrai. Tu as raison, avoua Albus en fixant de ses yeux bleus l'adulte à ses cotés. Je suis resté aveugle trop longtemps. Il faut que je rachète mes erreurs, celles que j'ai faites avec ce gosse.

-Ce n'est pas trop tard, déclara l'ancien Mangemort en pensant qu'il parlait peut-être aussi à lui même et à propos de son autre problème.

-Crois-tu que c'est de ma faute tout ça?" demanda-t-il en finissant d'un coup sa tasse de thé.

Severus fut surpris par la question. Observant sa tasse encore pleine sur la table, il se dit à lui même que de toute façon, il n'avait pas vraiment envie de la finir. Et qu'il n'avait pas envie non plus de répondre à Albus.

"Je ne sais pas, dit-il finalement en se levant, les mains dans les poches de son pantalon. Je ne pense pas, je crois que...

-Oui? Que crois-tu? s'intéressa le mage en levant vers lui un regard curieux.

-Que Harry a grandi, c'est tout."

N'essaie pas de te trouver des excuses, Severus. De toute façon le mal est fait.

Albus l'observa avec insistance, comme s'il essayait de voir ce qui se trouvait derrière lui. Les sourcils froncés, il caressait d'un geste machinal sa longue barbe blanche, gardant ses yeux, derrière ses lunettes en demi-lune, fixés sur l'homme devant lui.

"Es-tu sûr que l'on parle de la même chose? demanda-t-il en fronçant plus encore ses sourcils broussailleux. Tu parles bien du fait que Harry a des notes de plus en plus basses dans toutes les matières, que ses devoirs sont de moins en moins souvent fait et qu'il a un comportement exécrable avec tous ses professeurs?

-Bien sûr, répondit Severus d'une voix qui aurait du être moins ironique peut-être.

-Je pense que si tout ça ne s'améliore pas dans la semaine qui suit, un conseil se réunira - avec sa présence - pour voir ce qu'il est envisageable de faire, annonça-t-il.

-Mais Albus! Vous ne pouvez pas faire ça! désapprouva le sorcier en s'assaillant à nouveau. Harry a quand même des circonstances atténuantes. Sirius est mort il n'y a pas moins d'un mois.

-Je ne sais plus si je dois jouer la carte des circonstances atténuantes justement, fit remarquer Albus en secouant doucement la tête. Je l'ai tirée et depuis, je la pose à chaque fois sur la table. Harry doit rester un élève, un adolescent et un sorcier comme les autres, traité comme les autres.

-Vous êtes en train de vous tromper complètement, dit Severus.

-Non. Non, je ne me trompe pas. Regarde Malfoy, Severus. Tu as vu dans quel état il était quand Pompom l'a examiné à l'infirmerie. Et qu'est-ce qu'il a dit?

-Il a dit, qu'il s'était prit une porte dans le visage, répondit le maître des potions en baissant la tête.

-Et pourtant, tu le sais autant que moi. C'est Harry qui a fait ça.

-Ce n'est pas une raison! Draco l'a sûrement cherché. Vous avez bien vu son comportement au repas de Noël.

-Dois-je le considérer comme Harry Potter ou comme Harry, alors? demanda enfin le vieil homme en fixant son ami.

-Considérez-le comme ce qu'il est.

-Et qui est-il vraiment?

-Ce que le monde - Voldemort et vous - avez fait de lui."

Albus secoua doucement sa tête et soupira en remuant inconfortablement sur le divan. Severus avait tellement vu juste que cela l'incommodait. Pourtant, il devait bien le reconnaître, Harry n'était que comme on l'avait obligé à devenir depuis la mort de Lily et James. C'était maintenant un garçon toujours sur la défensive, à tout moment près à combattre les choses qui pouvaient bien tomber en travers de sa route, et cependant, il restait fragile et avec peu, on pouvait le blesser profondément.

C'était une sorte de géant de verre. On le percutait et il se brisait, mais les éclats de verre qui finissaient par couper l'asséneur du coup contenaient toute sa haine et sa vengeance. Rien n'était plus dangereux qu'un géant de verre. La seule façon de lui donner des coups sans en prendre était de le blesser de loin. De cette façon, les morceaux de verre n'atteignaient pas l'agresseur. Quelle façon lâche de combattre. Et Voldemort était lâche, tout le monde savait ça, n'est-ce pas?

"Alors ma belle, toujours à fouiner dans tout le château?"

Orianne se frotta langoureusement contre son maître en ronronnant bruyamment, sa queue vibrant au rythme de ses râles de plaisir. Harry passa sa main sur son dos blanc qui s'arrondit sous la caresse, les poils s'hérissant alors que la jeune chatte se couchait contre l'adolescent. Celui-ci s'étendit sur son lit, appuyant sa tête contre son bras, les yeux mi-clos par le bien-être qui le comblait à ce moment là. Il entrouvrit ses paupières, observant entre ses doigts sa bague d'Orius qu'il tâtonnait avec une certaine nostalgie.

Sirius et Aurea était encore de ce monde le jour où j'ai reçu cette bague.

Un sourire fendit son visage pâle et il essuya la larme qui menaçait de couler en reniflant doucement, maudissant sa sensibilité alors que sa vision commençait à se brouiller sans même lui avoir demandé quoi que ce soit.

Maudites larmes.

Se redressant, il remit la bague à son doigt, effleurant l'Arkore et regrettant aussitôt son geste. Il y a certaine chose qu'il préférait mettre aux oubliettes pour un temps, et penser à d'autres beaucoup plus positives. Harry tira les rideaux de son lit à baldaquin et se leva en esquivant les coups de pattes qu'Orianne tentait de lui assainir pour lui montrer son mécontentement de le voir déjà partir.

"Une autre fois, Orianne, s'excusa le sorcier en lui donnant une dernière caresse. J'ai d'autres chats à fouetter pour le moment", ajouta-t-il en plaisantant - il savait bien que la chatte n'avait pas compris mais bon, la plaisanterie était bien trouvée, non?

Il sortit du dortoir vide et descendit dans la Salle Commune de Gryffondor, où Hermione et Ron faisait leurs devoirs dans un coin de la pièce en compagnie de Dean et Parvati. Harry s'assit sur une chaise et se glissa entre ses deux amis, vite rejoins par Parvati qui s'installa sur ses jambes, les mains du jeune homme entourant rapidement sa taille. Dean rigola , vite rejoins par les autres, en apercevant son meilleur ami redescendre du dortoir des filles de cinquième année. Seamus se dirigea aussitôt vers le petit groupe, comme Harry l'avait fait quelques minutes plus tôt et il prit place sur le bord de la fenêtre à coté de Ron.

"Tu as bonne mine, Finnigan, fit remarquer Harry d'un ton moqueur alors qu'il dévorait le cou de sa copine de baisés.

-Je ne peux pas en dire autant de toi, répondit le garçon en souriant.

-Vraiment? Pourtant la seule chose qui pourrait me déranger en ce moment serait la magnifique jeune fille posée sur moi et qui commence vraiment à être lourde."

Parvati lui donna une petite tape sur la nuque, vexée, alors que tout le monde éclatait de rire.

"Au fait, Ron, commença Hermione d'un ton sérieux. J'espère que tu n'avais pas trop avancé ton devoir de potions?

-Pourquoi tu me demandes ça? questionna le rouquin en cessant aussitôt de rire.

-Pour ça."

Ron regarda où Hermione pointait du doigt et il poussa un cri quand il s'aperçut que sa copie de potion, justement, était en train d'être littéralement dévorée par une Orianne joueuse.

"Sauve-toi de là! s'exclama le sorcier en faisant des gestes brusques pour chasser le félin. Lâche ça!"

Mais la chatte se sauva avec la copie et elle disparut sous un fauteuil. Ron jura et il réprimanda son ami d'avoir laissé son animal sortir du dortoir. Harry se défendit aussitôt en affirmant que son chat savait ouvrir les portes tout seul.

"Heureusement que je n'avais écrit que l'introduction, essaya de se rassurer Ron en lançant un regard furieux vers l'endroit où Orianne se cachait toujours.

-Tu vois Hermione. Faire tout ses devoirs tout de suite peut attirer des ennuis, remarqua un Dean moqueur.

-Moi je ne les laisse pas traîner n'importe où, se défendit la gryffondor en fronçant le nez.

-Je n'ai pas amélioré son caractère, je suis désolé, continua Harry sur la lancée en souriant largement. Pourtant j'ai bien essayé.

-Oh toi, c'est bon! s'énerva la sorcière.

-Je plaisante!" s'excusa le mage en déposant un bisou sur sa joue.

Hermione rougit légèrement et Harry retourna à Parvati pour ne pas la délaisser. Dean et Seamus éclatèrent de rire et se tapèrent dans la main avec complicité alors que le couple s'embrassait sans pudeur devant le regard exaspéré des quatre autres.

"Oh Harry! s'exclama Fred en lui posant une main sur l'épaule.

-Hum... répondit le sorcier en s'arrachant à regret des lèvres de sa copine.

-McGonagall veut te voir dans son bureau, lui dit George en souriant.

-Quoi...? Quand?

-Maintenant.

-Pourquoi? s'étonna Harry en fronçant ses sourcils.

-Ça c'est à toi de voir, mon pote!" s'exclama Fred joyeusement en lui donnant une légère tape dans le dos.

Harry repoussa gentiment Parvati et après un dernier signe de tête à ses amis, il sortit de la Salle Commune et prit la direction du bureau de son professeur de Métamorphose.

Note: Voilà! Alors qu'est-ce que McGonagall veut à Harry? Et comment va évoluer la relation entre Harry et Severus et celle entre Harry et Parvati? Les paries sont ouverts! En attendant, passons à la...

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Réponse aux reviews:

Lunenoire: Merci! Ouais, c'est vrai qu'on commence à comprendre un peu mieux certains éléments passés mais je suis sûre que certains restent encore évasifs! Sinon, j'ai remarqué que tu reviewais beaucoup de fic' que je lis aussi. Est-ce que tu as lu 'Si vous êtes prêt' ou 'Les jolies petits dessins'? J'aime beaucoup ces fic', je trouve que se sont les meilleurs en terme de slash Harry/Severus. Donne moi ton avis! Bisous.
Popov: Tu m'aimes plus?

Laika la Louve: Je veux vraiment en savoir plus! Dis moi quel genre de fic' stp! Ça peut tout à fait m'intéresser tu sais. Bisous!

Patmol 666: Oui tu es gentil! 18/20? Mouais pas mal quand même! Et celui là de chapitre? Combien tu lui donnes? J'ai bien cru que tu n'allais pas me mettre de review! Je désespérais! Bon à la prochaine alors. Et cette fois pas de retard! Bisous.

Sara: Excuse-moi le site a eu un bug je ne sais pas pourquoi. L'adresse est donc: J'espère que tu l'as eu cette fois! Au cas contraire, je suis vraiment désolé...