HARRY POTTER ET LES QUATRE MAGES.
Chapitre32: Parfois les souvenirs sont douloureux.
Note: Hum, hum... *raclement de gorge* J'annonce que ce chapitre contient des scènes dark et plutôt violentes. Alors pour les plus sensibles, abstenez-vous de les lire - arrêtez complètement de lire ma fic' vu qu'elle est dark en générale! - et pour les fans de ce genre de situations, BIENVENUE!!! Cette fois, ceux qui râlait à propos de la longueur de mes chapitres vont être content, celui-là est plus long! Merci pour les reviews même si j'étais déçu de l'absence de celle de certains de mes revieweurs préférés - ... - et bonne lecture à toutes et à tous! Bisous!
Citation du jour: Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur, le souvenir de la douleur est douleur encore, Byron (1788-1824). (Je trouve cette citation très belle et aussi très juste.)
***
"Entrez!"
Harry ouvrit la porte en bois, qui grinça doucement quand il la referma derrière lui. Il s'avança jusqu'au bureau, situé quelques mètres devant lui, et légèrement surélevé de plusieurs marches par rapport au reste du bureau directorial. Le sorcier salua d'un simple signe de tête son arrière-grand-père, tout en prenant place dans une chaise, en face de lui.
Albus écrivait sur un parchemin, sa plume grattant le papier avec un petit bruit; le directeur trempa la plume dans l'encre noire puis continua son occupation, sans prêter attention à Harry. Celui-ci fixa plusieurs minutes le vieil homme puis, après un rictus de colère, il se racla la gorge pour essayer d'attirer l'attention, mais cela n'aboutit à rien - à part peut-être à l'énerver encore plus. Se levant brusquement, sa chaise raclant bruyamment sur le sol de pierre, Harry posa avec violence ses mains sur le bureau ce qui fit sursauter Albus.
"Pourquoi voulais-tu me voir? demanda l'adolescent en se retenant de crier. Tu me fais convoquer à ton bureau, et dès que j'arrive, tu te mets à écrire et fais comme si je n'étais pas là? Qu'est-ce qu'il y a? redemanda-t-il en fixant les yeux bleus du sorcier.
-Mais j'écrivais déjà quand tu es arrivé, rétorqua Albus en lui souriant - un peu trop sincèrement. Et je ne feignais pas du tout de t'ignorer, voyons. J'ai d'autres choses à faire qu'à jouer avec toi, Harry, ajouta-t-il d'un ton rogue, alors que le garçon s'assaillait à nouveau.
-Que me veux-tu? questionna une troisième fois Harry en posant ses pieds sur l'accoudoir du fauteuil voisin d'une manière provocante - c'était sa seule arme après tout, la provocation.
-Tes parents ne t'ont pas éduquer pendant un an pour que tu deviennes comme ça, murmura Albus en désignant les jambes de l'adolescent. Tu sais, Harry, que tu sois agressif, piquant ou n'importe quoi d'autre avec moi, je ne me montrerai pas différent en vers toi.
-Et alors?
-Alors c'est tout.
-C'est ça que tu désirais me dire? demanda Harry en reposant ses pieds sur le sol, près à partir.
-Non. Non, je ne désirais pas te dire ça, grommela Albus en reposant sa plume sur le parchemin. Je désirais te dire autre chose..."
Albus se pencha, sa tête disparaissant sous le bureau, et quand il revint à la vue de Harry, il tenait entre ses mains un long paquet emballé dans un papier cadeau illustrant des vifs d'or. L'adolescent se frustra quand le mage posa le paquet devant lui; son visage était devenu complètement impassible.
"C'est une plaisanterie peut-être, commença Harry d'une voix forte en fixant l'adulte avec haine. Oui, c'est une plaisanterie, c'est ça. Alors que contient ce paquet? Un filet du diable qui m'étranglera dès que j'aurai ouvert ce cadeau? Ou un autre objet magique qui me tuera sur le coup?
-Ne soit pas stupide, Harry.... lui reprocha Albus en gardant un visage tout aussi fermé.
-Oh, oui... Pardon. J'oubliais que je devais sauver le monde. Il faut donc assurer ma survie.
-Tu te trompes complètement, déclara le mage d'Aradia en secouant la tête de désarrois. Ce... ce cadeau, dit-il en désignant le long paquet du doigt, est celui que Sirius... que ton parrain avait prévu de t'offrir à noël. Je l'ai retrouvé dans son appartement... Je suis désolé Harry", ajouta-t-il d'une voix rauque après un silence.
Le garçon le fixa d'abord d'une façon qui montrait qu'il n'était pas dupe puis, voyant l'air triste et sincère de son arrière-grand-père il se résigna à penser à une blague idiote. Et il voulut croire à ce que Albus lui avait dit, parce que c'était important, en fait.
Il approcha sa main du paquet, le caressant comme la plus précieuse des choses. Se levant, le garçon prit précautionneusement le cadeau puis partit avec dans un coin du bureau, s'asseyant sur le sol, sur un immense tapis au blason de Poudlard. Ses mains tremblantes d'émotion déchirèrent le papier, alors que des larmes coulaient sur ses joues sans qu'il n'essaye vraiment de les arrêter.
Harry avait eu pas mal de cadeaux à noël. Un livre de la part d'Hermione, un autre venant de Ron, les habituels biscuits et le pull de Mrs Weasley, le sac à bandoulière noir qu'il se servait maintenant pour ses cours que sa tante lui avait offert, et enfin, une corne de licorne de la part de Hagrid. Pourtant, il lui avait semblé qu'il lui manquait quelque chose, comme un immense vide, matériel ou peut-être de nature différente - mais il n'avait pas préféré y penser. Non seulement il n'avait pas eu Sirius ou Aurea à noël, mais en plus, le sorcier avait du faire son deuil pendant cette période où d'habitude, on devait être heureux avec sa famille. Et il avait fait un deuil particulier, celui de n'avoir pas de famille, justement.
Le sorcier retint un sanglot quand il découvrit le cadeau que son parrain n'avait pas pu lui offrir - pour une raison plus qu'évidente - et il prit l'objet entre ses mains en essayant de l'examiner du mieux qu'il pouvait à travers les larmes qui lui obscurcissaient la vue. Observant le manche du magnifique balai qui était maintenant à lui, il reconnut tout de suite sa matière plutôt foncée et quand il pu découvrir les cinq lettres d'argent qui brillaient doucement sur le manche, l'adolescent eut un léger sourire. Sirius lui avait offert L'Aer, le dernier balai sortit sur le marché. Une pure merveille de technologie, de magie et de... souvenirs.
Ce balai serait maintenant le dernier présent de Sirius. Une sorte de cadeau pour le consoler de sa mort. Un putain de cadeau hypocrite et nul. Totalement nul! Il détestait ce balai d'un seul coup, il le haïssait. Et il méprisait son parrain aussi. C'était un cadeau empoisonné, un objet pour le faire souffrir, pour lui rappeler qu'il était seul maintenant, complètement seul. Sirius le lui avait offert pour le blesser, le meurtrir, l'écraser, le déchirer, pour le faire souffrir.
Harry se leva et il empoigna le balai avec toute sa haine. Prenant son élan, il le projeta comme une batte et l'envoya frapper le mur du bureau, cassant et arrachant au passage plusieurs tableaux et bibelots magiques. Mais cela ne le calma pas et il l'écrasa encore et encore contre la pierre des échardes transperçant ses mains et jusqu'à ce que l'objet se fracture en deux et que seul un morceau de manche lui reste dans la main.
"Par Merlin, Harry! cria Albus en le retenant par la poitrine. Calme-toi! Arrête ça!"
L'adolescent s'écroula par terre sur les genoux, sanglotant librement sans honte en vers lui-même, alors que le vieux sorcier gardait sa main sur son épaule, le visage déchiré par le désespoir de voir le garçon si triste et si violent à cause de la haine qu'il avait. Harry plaqua ses mains encore tremblantes sur son visage essayant de ne pas frapper le mur de ses poings. Il avait si mal. C'était tellement douloureux et insupportable qu'il voulait ne plus ressentir cette haine et cette rage.
Il serra avec force le reste du manche du balai contre sa poitrine de ses mains ensanglantées, pendant que ses larmes inondaient peu à peu son visage. Albus était toujours derrière lui, sa main posée avec douceur sur son épaule et d'une certaine manière, cette présence le rassurait. Mais il voulait se faire du mal, il s'en voulait tellement.
Se levant brusquement, il écrasa son poing contre le mur, avec toute la puissance dont il disposait. Il entendit un craquement sinistre qui le rendit plus haineux encore. Le sorcier ne parvenait même plus à sentir les bras passés autour de son ventre alors qu'il essayait de frapper ses poings sur le mur, comme s'il voulait les casser, les fracturer et les abîmer jusqu'à ce qu'ils disparaissent.
Une chaleur se propagea alors dans tous son corps, en partant de l'endroit où les bras d'Albus le retenaient, puis remonta jusqu'à son visage mais aussi jusqu'à ses pieds. Cela eu pour effet de le calmer immédiatement, comme une bonne claque peut calmer une crise de nerf. Il s'effondra dans les bras du vieux sorcier, soudain complètement impuissant - mais pas du tout frustré de l'être devenu. C'était comme un bain de soleil en plein hiver, ou une étreinte particulièrement forte et sincère.
"Chut, mon garçon, chuchota Albus à son oreille. Voilà, c'est fini. Calme-toi maintenant."
Harry ferma les yeux de bien-être, ne parvenant même plus à lutter. Et comme un jeune enfant dans les bras de sa mère après un sommeil agité ou une nuit emplie de cauchemars, il s'endormit bercé par les chuchotements réconfortants du mage d'Aradia à son oreille mais ses larmes ne cessèrent de couler que bien plus tard, alors qu'Albus l'avait couché sur un divan dans ses appartements personnels, et qu'il était finalement partit après avoir passé une main dans ses cheveux puis posé un léger baisé sur son front.
Le soleil se leva particulièrement rouge derrière les montagnes à l'est de Poudlard, annonçant une nuit où le sang avait coulé, toujours. Le sang de la corruption et de la haine. Un flot rouge incessant qui finissait toujours par déborder dans le ciel matinal. Pourtant ce n'était pas que la communauté sorcière qui était en deuil continuellement ces derniers temps, c'était le monde entier.
L'influence de la magie allait par delà les montagnes, par delà les mers et les continents. Non seulement le monde magique tout entier devenait en danger devant l'avancée de Voldemort, mais les moldus allaient eux aussi finir par goûter aux fruits de la guerre. Une guerre dans un seul but, celui de montrer sa puissance. Mais montrer sa puissance en tuant, en assassinant, en humiliant aussi. En gros, c'était montrer sa puissance à être le plus mauvais, le plus méchant - le plus idiot au fond.
Pourtant, cette guerre était un prétexte. Et ce prétexte n'était pas nouveau à travers les siècles, depuis que les civilisations avaient commencées à se battre entre elles. C'était celui de la différence, physique ou spirituelle. Le dernier conflit de ce genre en date remontait au génocide des juifs, avec la montée en puissance d'Hitler pour la communauté moldue et parallèlement de son précepteur, un puissant sorcier, Grindelwald.
Comme le voulait le destin, c'était le bien qui avait vaincu grâce à la guerre mondiale qui s'était opérée mais grâce surtout à la collaboration entre les sorciers et les moldus. Une des premières, depuis plusieurs siècles, depuis que la communauté sorcière était devenue pourchassée et crainte. Mais maintenant, une nouvelle guerre éclatait, moins officielle peut-être, mais on ne pouvait pas non plus l'ignorer. Une nouvelle guerre pour la souffrance et la mort.
Une guerre de merde.
Harry observa longtemps le soleil percer à travers les nuages rouges et plusieurs heures après, il n'avait pas bougé. Les jambes repliées contre son ventre, les bras les entourant et la tête appuyée sur ses genoux, il essaya de penser au futur si sombre qui l'attendait. Il était sûr de mourir - personne n'était éternel après tout - mais cela l'importait peu que ce soit aujourd'hui ou dans plusieurs années. Plus beaucoup ne lui importait en fait.
Le garçon descendit enfin du rebord de la fenêtre et la referma. Traversant tranquillement le dortoir des garçons de cinquième année, il se dirigea vers la porte et descendit l'escalier qui menait à la Salle Commune. La pièce n'était occupée que de quelques élèves de première année qui jouaient aux échecs ou discutaient calmement dans un coin. Il passa devant eux avec indifférence et passa le portrait de Grosse Dame pour finalement se diriger vers le Hall.
Celui-ci était déjà plus vivant et animé. Un groupe d'élèves était rassemblé devant la porte qui menait à l'extérieur, Rusard vérifiant sur une liste que chaque sorcier à partir de la troisième année était autorisé à se rendre à Pré au Lard. Encore une fois, Harry passa devant les nombreux sorciers sans feindre son indifférence, même quand il croisa sa cousine, Eva, qui remontait à la tour de Gryffondor ou à la bibliothèque, il ne lui adressa qu'un simple - et mince - sourire.
Cependant, il ne put esquiver Hermione et Ron qui lui barrèrent le chemin - celui qui menait à la Grande Salle où il avait l'intention d'aller voir quelqu'un. Hermione croisa les bras sur sa poitrine alors que Ron posait une main sur l'épaule de son meilleur ami, les deux portaient le même air sur le visage, celui de l'agacement. Étaient-ils énervés? Ils le semblaient.
"Tu étais où Harry? demanda Ron en crispant sa main sur l'épaule du mage. On t'a cherché partout.
-Et bien apparemment non, puisque vous ne m'avez pas trouvé dans mon dortoir, remarqua Harry en se dégageant du bras du rouquin. Et vous n'êtes pas mes parents à ce que je sache. Je n'ai pas de comptes à vous rendre.
-Oui, peut-être, approuva Hermione. Mais tu nous dois quand même des explications. Deux semaines! Deux semaines que l'on ne te voit presque plus. Tu disparais tout le temps, c'est à peine si on t'aperçoit durant la journée vu que tu ne te rends qu'à quelques cours. Je sais bien qu'il a fait beau ces derniers temps, ajouta-t-elle en désignant le soleil à son zénith au-dehors, mais je ne pense pas que tu passes ton temps dehors, te connaissant.
-Je suis à mon procès, maintenant?" demanda Harry d'un ton sec en fixant ses deux amis.
Ron et Hermione soupirèrent d'un même souffle et ils regardèrent avec tristesse leur ami rentrer dans la Grande Salle. Le mage, lui, marcha entre les longues tables de Gryffondor et Poufsouffle et s'arrêta finalement devant la table des professeurs en fixant Severus avec intensité. Le professeur de potions discutait avec McGonagall, assise à sa gauche, et il ne remarqua pas tout de suite le jeune homme.
"Vous désirez quelque chose, Mr Potter? demanda finalement le professeur de métamorphose en se tournant vers lui.
-Oui, professeur McGonagall, répondit-il doucement. J'aimerais parler au professeur Rogue, si vous le voulez bien professeur, ajouta-t-il en s'adressant à Severus.
-Cela ne peut pas attendre, Potter? questionna l'ancien Mangemort en faisant exprès de ne pas l'appeler par son prénom du fait de la présence de sa collègue.
-Je ne pense pas, professeur, répondit poliment Harry.
-Bien. Allons à mon bureau."
Severus se leva de la table des professeurs et emprunta la porte qui se trouvait derrière lui - Harry la connaissait après y être allé l'année précédente lors d'Halloween, juste après que son nom soit sortit de la Coupe de Feu. Il le suivit et se retrouva vite dans la salle où de nombreux tableaux se trouvaient, puis ils descendirent un escalier menant aux cachots. Son bureau était tout près et Severus s'assit sur une chaise invitant Harry à faire de même. Mais l'adolescent s'avança vers Severus et il s'arrêta juste devant lui sans cesser de fixer ses deux yeux noirs.
"Que me veux-tu Harry? demanda-t-il d'une voix agacée.
-Te poser une question, répondit Harry en réfléchissant à cette question justement - il pensa alors qu'il aurait peut-être du en préparer une. Tu m'avais bien dit que je pouvais te demander ce que je voulais à propos de ma mère? dit-il précipitamment.
-Oui. Oui, en effet, acquiesça le maître des potions.
-Était-elle... était-elle dans l'équipe de Quidditch?"
T'as posé une question de merde. Pauvre con.
Severus l'observa avec un air concentré, semblant chercher où était le problème. Il savait très bien que l'adolescent connaissait déjà la réponse à cette question, alors pourquoi la poser? Pour faire la conversation peut-être? Ou peut-être ne savait-il pas. Il décida donc de répondre, parce que Lily l'aurait voulu alors il resta plusieurs secondes à fixer le sol puis répondit finalement avec une once de nostalgie dans la voix.
"Ta mère ne supportait pas le Quidditch en fait, commença-t-il un léger sourire sur les lèvres. Elle avait une peur bleue des balais et des matchs de Quidditch de Poudlard. Le seul auquel elle n'a jamais assisté a été la finale de la coupe inter maisons, alors que nous étions tous en septième année. Lily avait fait un effort pour Potter - James pardon, c'est devenu une habitude... - et aussi pour moi. Parce que ce jour là, nous jouions tout les deux comme poursuiveurs et qu'elle ne voulait manquer cela pour rien au monde. Son fiancé et son meilleur ami en train de se livrer un match, elle n'aurait pas pu ne pas y aller!"
Severus fixa Harry dans les yeux et ses iris verts lui ramenèrent une flopé de souvenirs avec Lily. Leur rendez-vous secrets dans l'école la nuit, alors que le reste du château dormait - à part peut-être les Maraudeurs -, leur grandes discussions plus ou moins utopique au début de leur scolarité, leurs excursions dans la Forêt Interdite pour trouver les plantes et animaux auxquels le serpentard avait besoin pour l'une de ses potions préparée en secret, ou encore les courses poursuites dans les couloirs de l'école entre eux et Mr Ogg, le concierge de l'époque - Rusard lui avait succédé lors de leur sixième année - qui finissaient toujours dans un placard à balai ou une vieille salle de cours. Ce n'était plus pareil en y repensant, comme si l'excitation que ces moments passés ensemble leur avait donné à l'époque avait soudain complètement disparu.
"Et quelle équipe a finalement gagnée la finale de Quidditch? demanda Harry.
-Gryffondor... répondit le directeur de serpentard avec un grain de déception dans la voix. A dix points près, ajouta-t-il avec un sourire et Harry sourit lui aussi mais ses lèvres s'étirèrent si peu qu'on aurait pu croire qu'il faisait une grimace. Mais Lily ne m'a pas laissé tomber pour autant. Au lieu de faire la fête dans sa Salle Commune avec les élèves de sa maison, elle et moi sommes partis faire une ballade vers le lac.
-Tu l'aimais, n'est-ce pas? questionna soudainement l'adolescent en posant une main - couverte de cicatrices récentes - sur le bureau.
-Comme une amie, bien sûr, répondit-il en feignant d'ignorer le sous entendu d'un amour plus fort qu'entre deux amis. Lily a toujours été ma meilleure amie, de Poudlard jusqu'à... jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus l'être.
-Est-ce que tu l'aimais Severus? insista le mage en fixant ses yeux noirs. Est-ce que tu l'aimais comme un mari aime sa femme, comme Sirius aimait Aurea, comme mon père aimait ma mère, comme je..."
Il s'arrêta soudainement puis reprit d'une voix plus forte:
"Est-ce que tu l'aimais?
-Peut-être, répondit Severus en baissant le regard. Oui, je l'aimais sûrement mais elle n'était pas à moi, elle était à ton père. James l'avait, moi je n'avais rien, que son amitié, aussi grande était-elle.
-Tu le regrettes?
-Il ne faut pas avoir des regrets, juste des désirs irréalisés.
-J'ai beaucoup de regrets pourtant, dit Harry en passant une main dans ses cheveux. Le regret de n'avoir pu avoir une famille plus d'un an, le regret d'être ce que je suis, le regret de ne pouvoir être avec la personne que j'aime et le regret d'être de ce monde de merde tout simplement, finit-il en chuchotant presque.
-Et qui est cette personne que...?
-Severus!" s'exclama soudainement une voix derrière la porte.
Les deux sorciers se levèrent d'un bond, courant jusqu'à la porte qui donnait sur le couloir des cachots. Le professeur McGonagall avait son chapeau de travers, alors qu'elle courait vers eux. Sa robe semblait la gêner alors qu'elle traversait le couloir sombre, ses mains posées sur son chapeau dans un effort pour le retenir, mais son visage était crispé par l'horreur. Elle s'arrêta devant eux et sans avoir le temps de reprendre son souffle elle s'exclama:
"Pré au Lard est attaqué! Des Mangemorts!"
***
Note: C'est finit pour aujourd'hui! Reviews s'il vous plaît, je le mérite, non? Allez un petit effort! REVIEWS! REVIEWS! Merci et bisous à tous!
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Réponse aux reviews:
Lunenoire: Je me doute bien que tu plaisantais par rapport à ton âge... Sinon, il est vrai que la rupture se passe plutôt bien entre Harry et Parvati mais bon on est bien d'accord que leur relation était du genre superflue...? Aussi, je dois avouer que je n'aime pas les ruptures - particulièrement quand c'est moi qui me fait jeter, normal! - et donc la fic' reflète bien cela même avec la rupture de Harry avec Hermione. Bisous.
popov: Moi, mon seul commentaire sera: tu as raison! Bisous.
Laika la Louve: Ton histoire est vraiment superbe alors j'attend la suite! Sinon tu as raison le chapitre 32 était bien en cours de correction. Le voici d'ailleurs! Ma correctrice s'est plein de sa longueur: elle le trouvait trop long à corrigé... Ça c'est bien Lindsay! Le chapitre 33 quand à lui est en cours... d'écriture! Bisous et a+.
Patmol 666: J'avoue que tu avais bien trouvé pour la suite de l'histoire sauf qu'il y avait quand même une erreur: Harry n'a pas laissé tombé Parvati que pour Severus. Et oui! Il y avait deux raisons et l'autre - celle qui disait qu'il en avait marre qu'elle profite de sa réputation - tu ne l'avais pas dite! Désolé... Bon, sinon tous ça était très bien pensé! Merci pour la note c'est très gentil de ta part, je suis flattée! Mais Albus ne pouvait pas engueuler Harry, n'oublis pas qu'il n'a plus aucune autorité sur lui alors à quoi bon? J'attend avec impatience ma prochaine note! Avant de te laisser, je veux te faire remarquer que j'ai fais un chapitre plutôt long! Gros bisous - pas derrière l'oreille vu que tu est chatouilleux à cet endroit! - mon toutou préféré! Bye. Wouaf! (désormais c'est comme ça que je te saluerais!)
