HARRY POTTER ET LES QUATRE MAGES.
Chapitre33: Mort et rédemption.
Note: Désolé mais les scènes d'attaque seront pour plus tard! Dans ce chapitre, vous apprendrez à ne pas être trop curieux lorsque que quelque chose vous intrigue, à éviter de trop manger car parfois vous pourriez revoir ce que vous avez avalé sous peu, à énerver un Harry qui est déjà sur les nerfs - c'est plutôt facile en fait! - et enfin, à trouver un prétexte pour rouler une patoche - l'expression s'est mis toute seule, ce n'est pas moi! - et plus à celui que vous désirez sans pour autant avoir l'air con - ça c'est utile! Autant dire que ce chapitre sera instructif pour tous! Gros bisous et merci pour toutes les reviews!
Remarque: Je tiens à dire que c'était mon anniversaire le mercredi 3 mars vu que personne n'y a pensé... Voilà c'est dit maintenant, je suis contente, lol. Attendez 15 ans ça n'arrive pas tous les jours... La majorité sexuelle!!! Cool! Lol.
Citation du jour: La guerre est une maladie, Saint-Exupéry ().
***
Harry crut que son coeur s'était arrêté pendant les quelques secondes où lui et Severus avaient observé le professeur McGonagall avec des yeux exorbités. La sorcière avait un visage et une expression d'une telle terreur qu'ils n'avaient pas réussi à réagir rapidement, comme si leur cerveau avait eu un soudain blocage. De confessions personnelles entre eux deux, ils étaient passés trop vite à une réflexion de stratégie où plusieurs questions s'étaient alors posées - et McGonagall fut bien obligée d'y répondre alors qu'ils couraient dans les cachots pour atteindre le hall.
Combien étaient les Mangemorts? Quelles parties du village étaient attaquées? Comment y aller avec discrétion mais rapidité et efficacité? Voldemort était-il présent avec eux? Quels professeurs étaient déjà sur les lieux? La directrice de Gryffondor répondit à ces questions que lui posèrent à tour de rôle Harry et Severus, alors qu'ils courraient jusqu'à l'extérieur de l'enceinte de Poudlard. Harry cru qu'il allait devenir fou quand il se souvint que lui pouvait tout à fait transplaner dans l'enceinte de l'école.
"Professeur McGonagall! cria-t-il alors qu'il essayait de reprendre sa respiration, la tête penchée et les mains sur les genoux. Professeur venez ici, je vous en prie!
-Potter, nous devons nous dépêcher! répondit celle-ci mais son élève la retint par le bras sans concession.
-Severus!" cria-t-il au maître des potions qui était à quelques mètres devant eux. Severus, reviens!"
L'ancien Mangemort stoppa net sa course effrénée à travers le parc de Poudlard et il revint en arrière en maudissant le garçon de les ralentir. Pourtant, il savait bien au fond de lui qu'ils ne pouvaient pas aller jusqu'au village sans Harry, leur survie à tous en dépendait. Il fut étonné de la tête ahurie de sa collègue, toujours retenue par le bras par un Harry trempé de sueur - apparemment le fait que le jeune sorcier l'appelle par son prénom était plus qu'étonnant pour elle. Harry attrapa à son tour son professeur de potions par le bras et les deux adultes se sentirent soudainement transplaner.
Harry les fit atterrir dans une petite ruelle où plusieurs personnes semblaient s'être déjà réfugiées. Trois d'entre elles étaient des élèves de Poudlard, des poufsouffles de troisième année, et ils sursautèrent quand Harry apparut tenant fermement son professeur de potions et de métamorphose par le bras. Les deux adultes ne réagirent pas immédiatement quand Harry commença à partir en courant vers la rue principale mais il le suivirent finalement, encore essoufflés de leur course précédente.
Oh par Merlin, faite que ce que je vois n'est pas réel...
L'adolescent s'arrêta net quand il aperçut la rue, la fixant la bouche légèrement entrouverte, alors qu'il devinait à sa gauche la présence de Severus et McGonagall qui l'avaient rattrapé. Il eut du mal à reconnaître la vitrine brisée et violentée du magasin de friandises où une immense marque aux couleurs d'argent brillaient largement dans le soleil de cette après-midi de mars. Un immense M recouvrait la porte entrouverte de Honeydukes et Harry cru qu'il allait devenir malade quand il vit une main ensanglantée reposée dans l'ouverture de la cloison de bois.
S'approchant les jambes tremblantes d'appréhension, il ouvrit un peu plus la porte et força un peu le passage pour pouvoir passer la tête dans la boutique, observant l'intérieur. Il se retourna brusquement et vomit sur le coté du palier, en se penchant alors que des larmes de haine coulaient sur ses joues. Severus accourut vers lui, laissant sa collègue plantée au milieu de la rue silencieuse et sans vie, et il posa une main réconfortante sur le dos du garçon, ne préférant par tourner la tête vers la porte ouverte d'Honeydukes. Harry cracha sa bile sur le sol - il n'avait pas mangé depuis le soir précédent, son estomac était donc complètement vide - en essuyant du revers de sa main les larmes qui lui obscurcissaient la vue.
"Les Mangemorts sont partis? demanda McGonagall en se tournant vers le maître des potions.
-Oui, je pense, répondit-t-il sans se retourner vers elle, continuant à fixer son élève avec inquiétude. La bataille a été brève. Ils n'ont pas eu le temps de faire beaucoup de dégâts et de morts... Ils sont partis c'est sûr", reprit-il mal à l'aise en laissant son regard dériver vers l'intérieur de la boutique.
Ce qu'il vit était plutôt... plutôt quoi? Horrible et inimaginable? Un rictus haineux apparut sur son visage mais il parvint facilement à éviter à son dégoût de s'exprimer aussi radicalement que Harry; il était habitué à des scènes aussi morbides après ses années au service de Voldemort. Il aida finalement l'adolescent à se redresser et essaya de ne pas laisser apparaître un trop plein d'affection envers lui avec McGonagall à proximité. Le mage d'Orianne retrouva plutôt vite une expression impassible mais la pâleur de son visage témoignait de ses sentiments face à tout ça.
"La ministère n'arrive seulement que maintenant, s'exclama le professeur de métamorphose en regardant des Aurors apparaître dans la rue peu à peu. Mais où est Albus?
-Là! s'écria un Auror en les désignant tous les trois du doigt à ses collègues.
-Nous sommes de Poudlard, expliqua McGonagall en s'approchant d'un des Aurors qui semblait être le chef de brigade. Il y a des cadavres dans le magasin là-bas, dit-elle en montrant d'un doigt tremblant Honeydukes. Et des personnes doivent toujours être réfugiés par là-bas mais il...
-Les Mangemorts, la coupa le sorcier en la fixant avec des yeux bleus scrutateurs, où sont-ils?
-Heu... commença-t-elle encore sous le choc. Ils ne sont plus là...
-Nous vous prions de bien vouloir partir d'ici, dit alors l'Auror en faisant un signe à ses coéquipiers pour qu'ils vérifient les alentours et l'affirmation de la sorcière. Nous avons du travail et...
-Nous pouvons vous aider, coupa Severus qui s'était approché avec Harry. Nous allons vous aider.
-Je ne peux pas accepter, s'excusa l'homme en levant une main. Vous n'êtes pas autorisés à...
-Ce n'était pas une proposition, déclara le maître des potions avec un regard autoritaire. Mais une affirmation. Dites-nous ce que l'on peut faire pour vous, ajouta-t-il d'une voix tranchante.
-Je suis désolé mais je dois retourner à Poudlard Severus, s'interposa McGonagall. J'ai pour devoir de m'occuper des élèves de ma maison et vérifier leur présence. Je m'occupe de Serpentard si cela vous arrange et puisqu'il vous tient tant à coeur de rester ici.
-Merci Minerva, dit-il finalement en hochant la tête. On se retrouve plus tard."
Le sorcière lui sourit doucement puis elle disparut en transplanant. C'est à ce moment là que l'Auror en chef repéra Harry qui avait observé la scène avec discrétion. Le sorcier à la robe bleu avec le sigle des Aurors qui brillait d'un orange pétant, le fixa plusieurs minutes semblant chercher dans ses souvenirs, puis ses yeux remontèrent sur le front de l'adolescent pour finalement se poser sur ses mains couvertes de cicatrices.
"Mr Potter, vous pouvez rejoindre Poudlard, c'est bon, dit-il alors en attrapant son regard émeraude. Vous n'êtes plus en danger maintenant.
-Je ne l'ai pas été une seule seconde, répondit avec assurance le mage en croisant les bras sur son torse. Et je ne rejoindrai pas Poudlard pour la simple et bonne raison que vous avez besoin de moi ici."
L'Auror eut un regard surprit mais en lisant la détermination dans les yeux de Harry, il éclata bruyamment de rire, se foutant radicalement de sa gueule. Le garçon eut un rictus de haine et s'approchant de l'adulte, il l'attrapa par le col, le faisant aussitôt cesser de rire. L'homme appela d'une voix étouffée ses collègues mais ces derniers ne semblaient pas oser approcher du petit groupe qu'ils formaient. Severus posa une main sur l'épaule de l'adolescent et lui demanda calmement de laisser l'Auror tranquille, pourtant Harry accentuait la pression qu'il avait sur la gorge de l'homme.
Le sorcier suffoquait en regardant le mage avec des yeux exorbités par la douleur et la peur. Il eut un sursaut de terreur quand son agresseur se pencha lentement à son oreille et les quelques mots qu'il lui souffla avant de le laisser le firent presque se lâcher dans son pantalon.
"Sachez Monsieur l'Auror en chef que Harry Potter n'aime pas la moquerie et qu'il a assez de puissance pour tuer d'un sort tous vos collègues présents. Alors le prochaine fois qu'il vous propose son aide, ne la refusez pas si vous ne voulez pas que sa colère, sa haine et son dégoût envers Voldemort se retourne contre vous... Il tenait à vous prévenir."
L'Auror s'écroula sur le sol, toute force l'ayant complètement quittée alors que ses collègues osaient enfin s'approcher. Le relevant à plusieurs, ils lancèrent un regard apeuré à Harry qui, la tête baissée, essayait de calmer la colère qui lui faisait perdre le peu de contrôle qu'il avait. Severus passa sa main dans les cheveux ébouriffés de son élève puis, le tirant par l'épaule pour qu'il se retourne, il l'entraîna dans ses bras et le serra avec force.
Harry renifla bruyamment sur son torse en passant ses bras autour de son cou, tout en essayant de retenir les larmes qui inondaient la robe du maître des potions. Cause perdue. Ne parvenant pas à retenir le sanglot qui bloquait sa gorge depuis plusieurs minutes, l'adolescent enfouit sa tête dans le cou de l'adulte et il laissa sa peine sortir de lui, la pleurant encore et encore alors qu'elle s'écoulait sur les vêtements noirs, laissant des tâches plus sombres, témoignage de la faiblesse momentanée du mage.
Autour d'eux des centaines de sorciers se mouvaient en courant, baguette en main, habillés de blanc ou de bleu et se battant pour une même cause, celle de sauver le plus de victimes. Mais dans cette rue aux allures de ruines de la fin de la guerre, une légère tension régnait, dissimulée par l'agitation mais non moins palpable. C'était une sorte d'épouvantail au centre d'un immense et paisible champ de blé, il effrayait alors que le décor était calme, et le rue de Pré au Lard faisait peur alors que le reste du monde semblait si pacifique. En apparences bien sûr. Regardez de plus près et vous n'oserez plus revoir ce que vous avez aperçut.
"Nous devrions retourner au château Harry, proposa Severus d'une voix calme mais légèrement tremblante. Ils ont besoin de moi là-bas, et de toi aussi.
-D'accord", acquiesça le mage d'une voix rauque, toujours la tête enfouit dans le cou du maître des potions.
Après avoir transplané dans les appartements de Severus, Harry s'assit sur le divan, en face du feu qui ronronnait doucement dans l'immense foyer. Il prit sa tête entre ses mains en inspirant, essayant de relaxer la tension accumulée, alors que son professeur prenait place debout derrière le canapé, sa main gauche sur l'épaule du mage. L'adulte sursauta quand des doigts s'entremêlèrent dans les siens avec une lenteur folle et il observa la tête du garçon devant lui.
"Tu ne voudrais pas me consoler, Sev'?"
L'ancien Mangemort n'osa plus respirer alors que Harry se tournait vers lui, à genou sur le divan et la main toujours entrelacée dans la sienne. Ses yeux verts sondèrent ses iris noirs avec une insistance presque gênante, pendant que l'adolescent approchait sa main droite du visage de son visage en touchant lentement sa joue, puis ses doigts se glissèrent derrière ses oreilles dans une douce caresse. Severus frémit doucement mais il garda son regard dans celui de Harry, qui approchait lentement ses lèvres des siennes.
"Tu ne voudrais pas me consoler, Sev'?" répéta le garçon en murmurant contre ses lèvres, qu'il désirait tant goûter.
L'adulte frémit encore en sentant le souffle chaud caresser sa bouche. Il sonda une dernière fois les yeux verts qui le fixaient toujours, puis passant sa propre main derrière la nuque de Harry, il l'attira à lui et s'empara avec avidité de ses lèvres, goûtant au fruit défendu. Leurs bouches se caressèrent presque violemment avant que leurs langues ne se trouvent et qu'elles commencent à s'enrouler et à s'enlacer avec même convoitise.
"Non... gémit doucement Severus en essayant de repousser son élève. Harry... Lâche-moi..."
Il parvint finalement à s'extirper de la chaude étreinte de l'adolescent et, encore essoufflé du moment passé, Severus tenta de parler pour encore une fois repousser les avances de Harry. Mais ce dernier ne lui laissa pas le temps de le faire.
Il posa ses doigts sur ses lèvres et enlaçant à nouveau sa main dans la sienne, il fit le tour du divan et se planta devant lui, remarquant que son aîné le dépassait de plusieurs centimètres. Harry déboutonna lentement la robe noire de son professeur, celui-ci observait son geste toujours aussi hésitant à propos de la réaction qu'il devait avoir. Quand la robe glissa sur ses épaules pour rejoindre le sol, la respiration de Severus devint soudain plus saccadée et quand Harry commença à retirer sa propre robe puis finalement sa chemise qui rejoignit le reste des vêtements, la situation ne s'arrangea pas.
L'adolescent approcha lentement son visage de celui du maître des potions pour enfin presser ses lèvres contre les siennes dans un baisé plus lent que le premier mais tout aussi avide. Ce fut Severus qui entoura le premier les hanches de Harry, essayant de garder dans sa mémoire la texture de la peau du garçon alors qu'il laissait ses doigts glisser jusqu'à son dos. Il s'appuya sur le dossier du divan en serrant un peu plus le mage contre lui, pressant son érection naissante contre la sienne à travers leurs pantalons.
Severus eut un frémissement quand il sentit les fines cicatrices qui couvraient le dos de Harry passer sous ses doigts, et le garçon se pressa un peu plus contre lui alors que ses lèvres embrassaient, suçaient et goûtaient chaque parcelle du cou et de la nuque de l'adulte, sa main droite essayant de forcer la barrière que formait encore sa chemise noire. Les petits gémissements de Severus l'encouragèrent à être plus entreprenant et il finit par obliger sa chemise à rejoindre le sol puis la ceinture retenant le pantalon du sorcier aussi.
"Je veux que tu m'embrasses encore, murmura Harry en approchant ses lèvres de l'oreille de Severus. J'ai tant besoins de toi."
Il ne put voir le sourire qui illumina le visage de l'adulte quand il prononça ces mots. Finalement Severus captura à nouveau ses lèvres et il commença à mouvoir son bassin contre son érection, essayant de contrôler un tant soit peu les frissons qui parcouraient sa colonne vertébrale. Quand l'adolescent entoura ses bras autour de son cou, il en profita pour poser ses mains sur les fesses bien fermes et musclées du garçon et il le souleva doucement, se dirigeant jusqu'à sa chambre sous les baisés de Harry.
"Ton lit est très confortable, remarqua Harry quand il fut couché sur les draps, alors que Severus qui était au-dessus de lui commençait à descendre ses lèvres jusqu'à ses mamelons dressés.
-Mmh..." fut la seule réponse de son professeur, bien trop occupé à torturer son torse avec sa langue.
Harry était vraiment le plus heureux des adolescents à ce moment là - s'il mettait de coté les évènements passés et la guerre qui se préparait - et cette idée se renforça quand il sentit la langue de Severus tracer la ligne que formait le haut de son pantalon. Il haletait de plus en plus fort et il se rendit compte qu'il n'avait jamais été aussi excité en la présence de quelqu'un; même avec Hermione il n'avait jamais été aussi impatient de passer aux choses sérieuses, aussi exalté à la seule pensée de la tournure qu'allait prendre les circonstances. C'était une pure torture, aussi bonne était-elle.
"Tu es vraiment sûr de... de tout cela?" le questionna soudainement Severus en approchant ses lèvres de son oreille.
Il fixa finalement ses yeux et essaya de chercher une réponse à sa question dans les deux iris verts. Seul un sourire de Harry lui donna une réponse appropriée et il répondit à ce sourire en passant sa langue sur les lèvres gonflées de désir de l'adolescent, laissant sa main tracer de petits cercles sur son torse et son ventre. Il fut arrêté par la main de Harry qui le repoussa doucement en s'appuyant sur son torse pâle. Severus remarqua alors que les cheveux noirs du mage éparpillés sur l'oreiller étaient plus ébouriffés que jamais et que ses yeux n'avaient jamais autant brillés.
"Je ne voudrais pas t'obliger", dit-il en prenant un air on ne peut plus sérieux.
Il faudrait vraiment que ce gamin sache ce qu'il veut...
"Tout ce que je veux Harry, c'est que tu réfléchisses aux conséquences plus tard - nous y avons déjà assez méditer de toute façon. Je pense que maintenant, tu devrais... profiter de ce qui s'offre à toi... hésita Severus en fixant un point indéterminé sur le torse de Harry.
-Qu'est-ce qui s'offre à moi exactement? demanda l'adolescent avec une petite moue subjective, alors que sa jambe gauche se glissait doucement entre celles de son professeur.
-Moi, répondit-il en essayant de repousser la jambe de son élève qui menaçait d'aller exciter des parties sensibles de son corps. Et c'est... - Harry arrête ça - à prendre - tu vas arrêter de... - ou à laisser - Harry je vais..."
Sa dernière phrase fut étouffée par les lèvres chaudes qui s'emparèrent de sa bouche avec violence. Les deux corps pressés l'un contre l'autre roulèrent sur le lit et Harry se retrouva sur Severus. Se redressant, il donna un petit coup de langue sur la mâchoire de son professeur au passage, puis s'assaillant plus confortablement il prit position entre son ventre et ses jambes - n'améliorant en rien la douleur qui asseyait Severus à cet endroit précis justement.
L'expression de son regard changea quand il aperçut la marque des ténèbres imprimées sur le bras droit de l'adulte, elle semblait essayer de lui rappeler ce qui se passait à l'extérieur alors que eux étaient là à... Bref. Severus se rendit rapidement compte du regard de Harry sur la marque et il en fut quelque peu gêné, se rappelant alors de la tête qu'avait fait Lily - la mère de ce gamin justement - quand elle avait vu pour la première fois cette signature appartenant à Voldemort. C'était à ce moment là que tout avait basculé et son monde était tombé dans les ténèbres quand Lily avait trouvé la mort - avec James, mais il n'y avait alors pas vraiment pensé -, laissant derrière eux un môme d'un an.
Et maintenant je suis en train de tomber amoureux du gosse. Qui aurait pu croire ça?
Severus sourit doucement à Harry, qui passa doucement ses doigts sur la marque, traçant ses reliefs avec une crainte infondée. Finalement, il se pencha vers le bras droit de son professeur et il posa ses lèvres sur le dessin représentant la tête de mort et le serpent sortant de la bouche de cette dernière. Severus frémit, fermant les yeux et essayant de se rappeler depuis quand il ne s'était pas sentit aussi bien. Cela datait d'il y a très très longtemps, c'était sûr.
"Tu m'aimes?"
Severus sursauta pratiquement, d'abord déçu de l'absence des lèvres de l'adolescent sur son corps, puis il fut gêné de devoir répondre à sa question. Il se gifla mentalement quand il se rappela la pensée qu'il avait eue quelques minutes plus tôt; il avait dit qu'il tombait amoureux du gosse. De Harry.
Et merde...
"Oui."
Le visage de Harry s'illumina d'un sourire alors qu'il se penchait à l'oreille de Severus, frottant lascivement son bassin contre le sien en gémissant doucement. Il chuchota à son oreille qu'il l'aimait aussi puis il l'embrassa avec passion, leurs deux membres dressés se frottant toujours l'un contre l'autre à travers leurs vêtements.
Harry s'arracha avec difficulté des lèvres de son professeur, puis, descendant lentement le long de son cou, semant des petits baisés sur son torse et enfin son ventre, il défit le bouton de pantalon de Severus et le lui retira en le tirant de tout son long. Il reprit sa position précédente après avoir retiré son propre jeans, et il se lova dans les bras du maître des potions en posant lascivement des baisés dans son cou. Harry rigola quand Severus reprit le dessus, ses longs cheveux noirs lui chatouillant doucement le visage, et il passa ses bras autour de son cou alors que leurs bassins reprenaient leur danse.
"Je veux que tu me caresses, murmura-t-il à Severus qui gémissait autant que lui.
-Où? demanda celui-ci malicieusement en déposant un petit bisous sur le bout de son nez.
-Sev'... le pria Harry avec impatience. S'il - te - plait...
-Mais où?"
Severus sourit largement quand Harry attrapa sa propre main pour la poser sur sa virilité dressée en gémissant; Severus aima immédiatement la chaleur qu'il sentait sous le tissu noir. Il décida de ne pas embêter plus longtemps l'adolescent et, se penchant vers l'endroit où sa main restait toujours immobile, il passa finalement ses doigts sous l'élastique du boxer du garçon et le retira d'un geste rapide, dévoilant son sexe tendu. Il attendit un dixième de seconde avant d'aller plus loin, se délectant de la respiration impatiente de Harry. Finalement, il se pencha vers son érection et ses mains commencèrent leur caresse.
Et pendant ce temps magie blanche et magie noire préparaient la dernière bataille. Ne croyez pas que mal et bien sont distinct, vous ne feriez que vous tromper. Observez un tant soit peu ce qui se passe autour de vous et vous comprendrez que le mal est le bien et le bien, le mal. Un combat pour vaincre le mal ferait le bien...
...mais au prix de combien de vies?
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Note: C'est finit! Ce chapitre était un peu plus long que le précédent alors ne m'en voulez pas de le couper à cet endroit! La suite sera là rapidement ne vous impatientez pas trop! Merci à tous les revieweurs et bisous à tous - revieweurs et lecteurs passifs. Je vous adore tous!
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Réponse aux reviews:
Laurence: Merci! Biz.
Lunenoire: Je suis vraiment désolé pour les mouchoirs... Je t'en achèterais d'autres, promis! En tout cas, je suis touchée de voir que je ne suis pas le seule à pleurer - et oui je pleure aussi quand j'écris ma fic' même si c'est plutôt idiot... - et aussi beaucoup flattée. C'est vraie que la citation est vraiment belle et je peux te dire que j'en ai lu beaucoup comme celle-ci mais je n'arrive pas toujours à faire correspondre une citation avec un chapitre. Parfois aussi, c'est mon chapitre que je fais correspondre à la citation que j'ai choisie donc tu n'as qu'à voir à quel point je ne prépare pas à l'avance ma fic'! Gros bisous le grande et a+!
Lyly: Merci beaucoup! Et la suite elle est juste là au-dessus! Biz.
Laika la Louve: Je pense que ce n'est pas le genre à Skippynette de se décourager mais bon merci pour ta proposition quand même. Tu sais entre-nous elle aime bien se plaindre... Je te dis ça parce que je sais très bien qu'elle va lire la réponse aux reviews et j'ai envie de l'embêter, lol. La suite, comme tu as pu peut-être déjà le voir, n'est pas spécialement explosive mais plutôt... sexuelle? C'est assez similaire d'une certaine manière! Allez bisous et a+!
Artemis: Vraiment, merci pour ta review elle m'a fait très plaisir. La suite est là, tu n'as pas trop attendue j'espère... Bisous à toi aussi et j'espère que ta review ne sera pas la dernière - c'est la première, c'est déjà un début! Bye.
Patmol 666: Ah! Mon petit chien que j'aime! C'est vrai? J'ai eu 20? Wahou!!! Ça c'est de la bonne nouvelle! En plus c'était mon anniversaire quand j'ai reçu ta review alors je l'ai prise comme un cadeau personnel... J'ai bien fait? Et oui! Personne ne savait alors je l'annonce haut et fort! C'était mon anniversaire le 3 mars!!! Même Lin' - ma correctrice - elle a oublié de me le souhaiter mercredi en arrivant au lycée: j'étais vexée... Mais bon je pardonne à mes revieweurs préférés et vu que tu en fais partit... C'est bon! Alors sinon comme tu as pu le voir, la suite n'a pas autant traîné que ça alors tu vois je fais de bon efforts! Bon c'est avec regret que je te laisse. Gros bisous - je sais plus où je dois le faire vu que t'es chatouilleux de partout! - et à la prochaine!!! Bye. Et pour la suite, elle a été longuement attendue à cause d'une certaine Skippynette, tu vois le truc?
