HARRY POTTER ET LES QUATRE MAGES.
Chapitre42: Les secrets ne sont pas toujours faciles à garder.
Note: Je vous poste ce chapitre, qui n'est même pas corrigé... Ça fait longtemps que je n'ai pas updaté et pour cause, je n'ai plus trop l'envie d'écrire en ce moment: je répartie mon temps entre mes devoirs, mes ami(e)s et mon chéri, du coup, je ne trouve plus de moments libres pour continuer à m'évader dans ma fic'. La suite est dans ma tête, la fin même, mais je ne pense pas que je l'écrierais un jour... Désolé pour tout ceux qui aimaient ma fic', qu'il ne m'en veuillent pas trop, et pour ceux qui n'aimaient pas, alors vous serez contents de cette nouvelle! Un dernier gros bisous à tous et à toutes, et peut-être à bientôt qui sais? ;)
Résumé du chapitre précédent: En gros, parce que je préfère faire très simple, Draco et Harry couche ensemble et le chapitre est composé de plusieurs parties où il est question de sexe et la seconde est plus psychologique avec les deux garçons qui donnent leur avis sur leur situation et sur leur vie. Voilà, je ne vois pas ce que je pourrais ajouter à ça...
Texte du jour: Un secret a toujours la forme d'une oreille, Jean Cocteau.
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La maison paraissait inhabitée quand on la regardait depuis l'extérieur. Son apparence était quelque peu banale.
James et Lily Potter n'avait pas désirés construire leur maison eux-mêmes - avec la magie, cela s'entend - mais ils avaient à l'époque préférés racheter une vieille maison qu'ils avaient complètement réaménagée. Godric's Hollow était cependant entourée de puissants sorts, et la magie irradiait de ses murs.
L'homme debout devant la porte vitrée du salon murmura un sort et entra rapidement dans la maison. Il retira le capuchon de sa cape et ébouriffa ses longs cheveux gris trempés, laissant sous lui une petite flaque d'eau stagnant sur le parquet de la pièce plongée dans le noir de cette nuit d'orage. Puis il posa son vêtement trempé sur le dossier d'une chaise.
Le sorcier sortit de sa poche une minuscule boule en verre, qu'il serra précieusement à l'intérieur de sa main gauche. Une lumière verte et pâle irradia de l'objet et une légère onde de choc ébranla la pièce.
Il replaça la sphère dans sa poche et se dirigea vers les escaliers, montant d'un pas assuré à l'étage.
Arrivé en haut des escaliers, il s'arrêta quelques secondes et chercha des yeux, dans le noir presque complet, la porte de la chambre d'où s'élevait le bruit léger de deux respirations endormies.
Quand il ouvrit la porte de la chambre, la première chose qui l'étonna fut les deux garçons nus, allongés l'un contre l'autre sur le large lit.
Ayant surveillé Harry pendant tout le temps qu'il avait été à Poudlard, il connaissait depuis longtemps la relation que l'adolescent entretenait avec son professeur de Potions.
Un mélange complexe d'amitié, d'amour paternel et de désir. Autant dire que tout cela traduisait complètement la détresse de Harry, face aux noeuds et aux méandres que sa vie avait pris. Le gosse était pommé, rien de plus.
Mais le retrouvé avec son ennemi de toujours était un nouvel étonnement. Le jeune Malfoy semblait dormir paisiblement, tournant, tout comme Harry, le dos à la porte, son bras gauche passé en travers de la hanche du brun.
Abelforth s'avança silencieusement jusqu'au lit et après en avoir fait le tour, il s'accroupit à côté du corps endormis de Harry. Il caressa doucement la joue de l'adolescent avec son pouce, mais seul un gémissement lui répondit.
Le mage secoua finalement l'épaule du gryffondor et Harry ouvrit paresseusement les yeux en maugréant contre Draco qui dormait pourtant toujours contre lui.
"Merde, on peut plus dormir tranquille..."
Harry remarqua alors la présence d'une autre personne - qui n'était apparemment pas Draco étant donné qu'il sentait le souffle chaud du blond le chatouiller derrière son oreille - et il se redressa brusquement en se mettant sur ses pieds.
Aussitôt, un sort d'une couleur rouge brilla à l'intérieur de sa main et il leva les yeux vers l'inconnu. Il ouvrit de gros yeux en reconnaissant Abelforth Dumbledore, debout devant lui, enroulé dans une longue robe de couleur grise, qui le fixait avec son éternel sourire qu'il avait tant en commun avec son frère.
"Que faites-vous là, bordel? s'exclama-t-il en restant un minimum sur ces gardes. Vous m'avez foutu les jetons, vous savez ça?"
Harry capta le regard bizarre que lui lançait l'homme en retour et il rougit en se souvenant qu'il était complètement nu.
"Rah... Fais chier, putain... maugréa-t-il en se penchant par-dessus le corps encore endormi de Draco pour attraper son boxer, tandis qu'Abelforth retournait vers la porte. Comment êtes-vous rentré? demanda-t-il à celui-ci, alors qu'il retrouvait un minimum de dignité en enfilant son sous-vêtement.
-Par la porte, répondit simplement le mage avec un sourire.
-Je n'ai pas envie de plaisanter, d'accord? s'énerva Harry en secouant l'épaule de Draco pour que le serpentard se réveille. Malfoy, réveille-toi, merde. Plus le temps de paresser maintenant.
-Je n'en ai aucune envie non plus, Harry, dit calmement Abelforth en s'appuyant contre le mur près de la porte. Je suis venu vous chercher, vous n'avez rien à faire ici."
Harry ne répondit pas. Il jeta à Draco son boxer et le blond l'enfila prestement en se sentant complètement perdu face à l'arrivée inopinée de leur professeur de DCFM.
"Vous êtes dans un état lamentable, regardez-vous, continua le vieil homme. Vos blessures sont à peine cicatrisées après plusieurs jours pourtant et vous êtes pâles et maigrichons. On vous croirait sortit d'un camp de déportés.
-Un camp de quoi? demanda Draco en se levant.
-Oubliez, monsieur Malfoy. Maintenant suivez-moi tout les deux, nous retournons à Poudlard."
Mais ni l'un ni l'autre ne bougèrent d'un pouce. Harry fronça les sourcils et il fixa Abelforth. A coté de lui, Draco sentit son crâne devenir plutôt douloureux, et il se maudit lui-même d'avoir eu la débilité de baiser avec Harry après avoir déjà montré tant de faiblesse au gryffondor.
"Harry, vous devez vraiment me suivre. Votre disparition a changé beaucoup de choses.
-Pourquoi n'êtes-vous pas venu plus tôt alors? demanda l'adolescent en fusillant l'homme du regard.
-Je ne pouvais pas. Écoutez, Poudlard est l'un des derniers lieus sauf dans le monde et...
-Que voulez-vous dire par là? questionna Draco. L'un des derniers lieus sauf. Que s'est-il passé?"
Les mines décapitées des deux jeunes sorciers firent sourire Abelforth.
"Le reste du monde est mort, monsieur Malfoy. Mais pas de la manière dont vous l'entendez. Laissez-moi vous ramener à Poudlard. Mon frère vous donnera toutes les explications.
-Et là, on est censé vous suivre comme des gamins naïfs? demanda Harry d'un ton moqueur. Dites-nous ce qu'il est arrivé aux autres. Dites-le nous! cria-t-il.
-Ils sont vivants, ok?"
La plupart d'entre eux le sont.
"Maintenant, suivez-moi," ordonna le mage de Cogitendo en s'avançant dans le couloir.
Harry et Draco se fixèrent un instant, puis le brun soupira en secouant la tête et il suivit l'adulte, Draco sur ses pas. Abelforth les conduisit jusqu'au salon où il récupéra sa cape, qu'il passa rapidement autour de lui.
"Transplane avec Draco, Harry. A Poudlard, cela s'entend. Dans le bureau d'Albus. On se retrouve...
-On ne peux pas transplaner ici, le coupa Harry. J'ai posé de solides sorts d'Anti-Transplanage. D'ailleurs, je ne sais toujours pas comment vous êtes parvenu à rentrer ici. Je...
-J'ai contourné ces sorts, Harry. Et je suis rentré ici de la même manière."
Les deux mages se fixèrent quelques secondes.
"Allons-y", dit finalement Abelforth.
Harry attrapa nonchalamment le bras de Draco, qui sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale. Il eut à peine le temps de le réprimer qu'il se sentit décoller et ses pieds se posèrent à nouveau sur un sol palpable quelques millièmes de secondes plus tard.
Les deux adolescent restèrent bouche bée face à l'allure inhabituelle de la pièce autour d'eux.
Harry sentit son coeur manquer un battement, à l'intérieur de sa poitrine. A coté de lui, Draco semblait être dans le même état de choc que lui. Le serpentard s'appuya contre une armoire vitrée, le visage pâle comme un linge.
"Par Merlin, vous êtes dans un état lamentable."
Tel frère, tel... frère... A croire qu'ils ont aussi le même cerveau...
Albus Dumbledore lâcha la main encore en sang d'Otto Verpey qui était assis dans une chaise non loin de l'imposant bureau, et il s'avança vers les deux jeunes sorciers. Il attrapa au passage deux robes posées sur le dossier d'une chaise faisant face à son bureau et il les leur tendit en captant le regard émeraude de son arrière-petit-fils.
"Que... Qu'est-ce qui s'est passé ici? demanda Draco en enfilant la robe noire, beaucoup trop longue pour lui, avec des gestes tremblants et mal assurés.
-Voldemort a lancé sa première attaque sur Poudlard, répondit sombrement le mage, en attrapant le visage de Harry entre ses mains. Est-ce que tu vas bien? lui demanda-t-il en fronçant les sourcils avec inquiétude, alors que ses yeux se posaient sur le bandage rougeâtre que Harry portait autour de son abdomen.
-Oui, répondit simplement Harry en se dérobant à la prise d'Albus. Où sont les élèves?"
Mais l'adolescent n'écouta pas la réponse du directeur. Ses yeux croisèrent ceux de Severus, venant de sortir d'une des pièces adjacentes à celle du bureau, et il se précipita aussitôt vers son professeur.
"Harry, ça va? demanda Severus en attrapant son visage de la même manière qu'Albus l'avait fait quelques secondes auparavant. Toi et Draco allez bien?" répéta-t-il en le fixant, les yeux brillants.
Harry hocha la tête et l'adulte le poussa contre sa poitrine en soupirant de soulagement. Le mage passa ses bras autour des hanches de son professeur et il sentit aussitôt le regard d'Otto Verpey se poser sur eux avec curiosité.
"Ne fait pas attention aux autres, Harry, d'accord? murmura Severus à son oreille. Je me chargerais de leur expliquer la situation à la prochaine réunion ce soir, ne t'en soucis surtout pas."
L'adolescent acquiesça et il se déroba à regret de l'étreinte de l'ancien Mangemort. Celui-ci se dirigea vers son filleul et l'étreignit de la même manière qu'il l'avait fait avec Harry.
Le gryffondor sentit une boule se former dans sa gorge, alors que la jalousie inondait tous ses sens.
Putain de merde, ce n'est que son filleul, Harry...
Harry salua rapidement Otto Verpey, puis le professeur Flitwick qui passait d'un pas rapide dans le bureau. Il entra dans la première pièce à gauche, et il put rapidement se rendre compte de l'organisation des survivants - il imaginait seulement, étant donné qu'il n'avait aucune nouvelle de ce qu'il était arrivé.
Trois sorciers qu'il ne connaissait pas étaient penchés sur une immense carte du château, leurs baguettes à la main, désignant tel ou tel endroit dans le but de préparer une quelconques offensive.
Le professeur McGonagall ainsi que le professeur de Vol, surveillaient le parc de Poudlard par une fenêtre, pointant du doigt des endroits que Mme Bibine communiquait à un Auror, dont la tête disparaissait régulièrement par la cheminée grâce à la poudre de Cheminette.
Autant dire que malgré la petitesse de la pièce, elle était plutôt bien remplie. Harry sentit un mélange complexe de peur et d'excitation courir dans se veines.
Alors, c'est à ça que ressemble la guerre...?
Jamais il ne s'était rendu compte à quel point tout cela pouvait le dépasser. Albus avait toujours eu raison en fait. Il était encore immature. Seules ses hormones le guidaient... et ses pulsions - ce qui n'était pas très différent - peut-être aussi.
"Harry! l'appela Severus en l'attrapant par le bras. Viens avec moi, Pomfresh t'attends."
Il ne se sentit même pas la force de résister à sa prise et il suivit l'homme comme un automate, passant dans plusieurs pièces qu'il n'avait jamais vu jusqu'alors et qui semblaient toutes faire parti des appartements privés du directeur de l'école - Albus, pour ne pas le nommer.
Ils arrivèrent au bout de plusieurs minutes dans une petite pièce qui, Harry l'imaginait, avait dû servir d'entrepôt à son temps, à la vue d'un nombre conséquent de parchemins empilés contre un mur.
Mme Pomfresh était occupée à soigner les poignets de Draco et ce dernier gardait sa tête consciemment baissée, la honte émanant de lui à un degré incroyable. Harry eut envie de lui donner une tape réconfortant sur l'épaule mais il n'osa trop rien faire en présence de l'infirmière - et surtout de Severus.
Et puis, ce geste lui aurait parût à lui aussi bien trop déplacé. La nuit passée avec le serpentard lui semblait déjà bien loin. Il n'avait jamais pu baiser avec lui. Cela sonnait si irrationnel. Impossible.
"Ah, Mr Potter! Ce n'est pas trop tôt! dit la sorcière d'une voix impatiente. Couchez-vous dont là, ajouta-t-elle el désignant un matelas posé sur le sol. J'en ai pour deux secondes encore avec Mr Malfoy."
Harry obtempéra et il s'assit simplement sur le matelas, en regardant les gestes précautionneux de l'infirmière. Celle-ci eut bientôt finit de fixer la bande entourant le poignet droit de Draco avec un sort Adhésif, et elle se dirigea alors vers lui.
"Comment vous êtes-vous fait ça? demanda-t-elle en commençant à enlever le tissus blanc recouvrant sa blessure. Lors de l'attaque?
-L'attaque? Quelle...? Oh, non... rectifia aussitôt Harry en la fixant intensément.
-Mme Pomfresh, s'il vous plaît, Mr Potter et Mr Malfoy n'étaient pas présent lors de l'assaut, intervint aussitôt Severus en lançant un regard rassurant à Harry. Ils seront informés très bientôt - c'est à dire juste après leurs soins - mais en attendant, sachez seulement qu'ils ont été blessés dans l'attaque du vestiaire.
-Très bien", acquiesça la femme en soupirant avec résignation.
L'attaque du vestiaire... Quelle était encore cette connerie? Le vestiaire n'avait pas été attaqué, simplement démolie... Harry fut étonné de la réflexion de Severus mais il n'y laissa rien paraître.
Il se laissa juste aller aux soins de Mme Pomfresh, appuyé sur ses avant-bras et les yeux mi-clos. Il n'avait plus envie de réfléchir à tout cela, juste de dormir ou même simplement, se déconnecter de la réalité pour tomber dans le coma. Un coma de facilité.
En fait, son voeu fut rapidement réalisé... et il s'endormit.
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"Harry... entendit-il une voix murmurer dans son oreille. Harry, allez réveille-toi."
Il ouvrit paresseusement les yeux et se redressa vivement, faisant tomber Severus qui était penché au-dessus de lui. L'adulte se releva en époussetant sa robe et il secoua la tête, un petit sourire aux coins des lèvres, en tendant sa main à Harry pour que ce dernier se lève.
"Pardon... fit-il en baillant, alors qu'il réajustait la robe qu'il portait. Les vieilles habitudes..."
Severus lui sourit doucement et Harry ne put s'empêcher de se rapprocher de l'homme et d'effleurer sa bouche avec ses lèvres. L'adolescent gémit légèrement, mais la silhouette se dessinant à contre jour derrière son professeur le fit presque sursauter, et il se donna aussitôt une contenance avec l'homme.
Draco entra dans la petite pièce et il tenta de réfréner la colère qui bouillonnait à l'intérieur de ses veines. Tout cela était complètement idiot. Harry Potter n'avait jamais été son exclusivité et ne le serait probablement jamais.
De toute façon il n'en avait rien à faire, pas vrai? Et, par dessus tout, Merlin merci, il n'était pas jaloux. Il ne pouvait définitivement pas être jaloux de son parrain, qui quelques secondes plus tôt, possédait les lèvres du gryffondor.
"Hum... fit Severus en retrouvant son air impassible qu'on lui connaissait si bien. Je pense que vous feriez mieux de trouver des habits plus décents, ajouta-t-il rapidement.
-D'accord, acquiesça aussitôt Harry en évitant le regard perçant que lui lançait Draco. Je vais dans mon dortoir et...
-Non! cria pratiquement l'adulte en sursautant. Non, répéta-t-il plus calmement, tu ne peux pas, Harry.
-Mais pourquoi? demanda celui-ci en fronçant les sourcils. Personne ici ne peut nous expliquer ce qu'il s'est passé? Abelforth a parlé d'attaque mais..."
Harry arrêta soudainement de parler, et l'éclat dans ses yeux brilla alors de manière bien différente, alors qu'il levait les yeux vers Severus.
"Ils sont dans les dortoirs... murmura-t-il en prononçant ces mots avec difficulté. Ils sont là-bas, seuls.
-Qui, Harry? demanda l'ancien Mangemort, tandis que Draco fronçait les sourcils.
-Les élèves!"
Harry eut envie de leur hurler ce dernier mot mais il était plutôt conscient du fait que des personnes auraient pu l'entendre et il trouvait qu'il se faisait déjà assez remarqué comme cela.
Leur arrivée à moitié nu n'était pas passé inaperçu... Surtout avec Otto Verpey aux premières loges. Le sorcier était connu pour être comme son frère, c'est à dire, plutôt adeptes des histoires diverses à raconter à qui conque voulait bien les entendre.
Harry Potter et Draco Malfoy entier - enfin à quelques plaies près - après plusieurs jours passés ensemble et isolés des autres. Qui aurait pu croire cela? C'était si pathétique aux oreilles de Harry. Surtout que, forte heureusement, les gens ne connaissait que la moitié de la vérité.
Tout comme lui et Draco sur les derniers évènements survenus à Poudlard, d'ailleurs.
"Harry... Je t'assure que les élèves vont... sont en sécurité, commença avec hésitation Severus, ce que Harry remarqua tout de suite.
-OÙ SONT-ILS? hurla-t-il en attrapant l'adulte pas le col de sa robe noire. OÙ EST HERMIONE?
-Harry lâche-moi et calme-toi! cria Severus en faisant lâcher prise à l'adolescent. S'il te plaît, écoute-moi. Ils vont bien... pour la plupart. Hermione va bien, je te l'assure. Dumbledore les a... il a...
-Il a quoi? DIT!
-Il a arrêté le temps, ok? Il a arrêté le temps partout. Le monde entier est intemporel."
Harry faillit tomber par terre, et ce fut Draco qui le rattrapa au dernier moment, l'attrapant sous les aisselles pour le maintenir debout. Severus l'aida à se relever et le mage s'appuya contre le mur le plus proche.
Son visage était plus pâle que jamais.
"C'était ça... C'est de là que vient... ce calme. Ce silence. Mais que sont devenu les... les gens dans le monde? demanda Harry en fixant Severus avec des yeux brillant de larmes.
-Figés. Les élèves sont tous dans leur dortoir, c'est pour ça que je ne voulais pas que tu y ailles, tu comprends?"
Harry acquiesça en hochant la tête mais il ne se sentit pas la force de faire plus - pas même de prononcer un mot. Il ne pouvait tout simplement pas.
D'abord ce suicide, cette nuit d'insomnie avec Draco - Malfoy, avec Malfoy -, cet arrivée inopinée d'Abelforth et puis maintenant cette... cette annonce. Plus rien n'était normal. Tout avait comme soudainement changé et Harry se sentait complètement largué à propos de ce que formait ce tout.
"Harry?"
Severus le fixait, semblant plutôt inquiet. Derrière lui, Draco voulait que son visage reste totalement impassible, mais il échouait misérablement. Un mélange d'intérêt face à la mine déconfite de Harry, et peut-être bien de jalousie. Elle le bouffait littéralement quand son parrain - Severus - devenait si proche du gryffondor.
"Arrête de faire ta chochotte, Potter, le railla-t-il de sa voix traînante qui lui allait si bien quand il commençait à se moquer des autres - des gryffondors la plupart du temps. On est tous bouleversés mais ce n'est pas la fin du mon de non plus."
Pas encore...
Harry leva les yeux sur Draco. Le blond était redevenu le garçon railleur et aux attitudes vantardes, comme avant. Avant qu'il ne l'ait sauvé du suicide. Avant qu'il n'ait pris la peine de panser ses blessures - extérieures plus qu'intérieures. Avant qu'il n'ait couché avec lui. Et aussi avant que son monde ne se soit écroulé - ou que le mur qu'il s'était bâti face à la vérité ne se soit détruit, à votre préférence.
Avant beaucoup de choses, en fin de compte. L'addition était salée.
"Draco, laisse-nous seuls, ordonna Severus d'une voix dure en ne prenant pas la peine de se tourner vers son filleul, ses yeux toujours fixé dans ceux de Harry. S'il te plaît.
-Mais, je... Tu as pitié de lui, c'est ça?
-Va balancer tes conneries aux Veracrasse!" cria l'homme en se daignant enfin à se tourner face à lui. (J'ai imaginé que cette réplique était une expression sorcière! Lol.)
Face à son parrain semblant sur le point de perdre son calme - si ce n'était déjà pas fait -, Draco, d'abord offensé, eut finalement un regard apeuré - pittoresque même, du point de vue de Harry - et il leur tourna le dos et quitta la pièce sans un mot de plus.
Un éclat de regret subsista une seconde dans les yeux de Severus, mais il disparût vite quand son regard se tourna vers Harry. L'adolescent s'était finalement rassis sur le vieux matelas, et l'homme se posa à coté de lui, en repliant, de la même manière que lui, ses genoux contre sa poitrine.
"Hum... Harry? commença doucement Severus en essayant de capter le regard vert émeraude.
-J'ai l'impression d'avoir complètement changé de monde. Dans celui d'avant je savais qui étaient amis, qui étaient mes ennemis, et je m'étais même fixé certains buts.
-Et maintenant?
-Je crois que je sais toujours qui sont mes amis ou mes ennemis. Quelques uns d'entre eux ont peut-être changé de catégorie comme D... Ron, finit-il en se donnant une claque mentale. Mais en fin de compte, reprit-il rapidement pour ne pas faire remarquer son hésitation au Maître des Potions, je sais encore à qui me fier. Par contre, mes buts ne sont plus les même.
-Oh. Et quels sont-ils dorénavant? demanda Severus en caressant la joue rougie de l'adolescent.
-Je n'en ai plus vraiment."
Ils restèrent des minutes entières dans cette position, ne parlant pas. Seul le bruit de leurs respirations était palpable dans la petite pièce.
Harry, ses yeux fixant toujours ses pieds, sentit soudain Severus bouger à ses cotés. Ce dernier s'installa derrière le mage, collant son ventre à son dos, et il commença à défaire les boutons de la robe que portait Harry.
Le garçon ne pipa mot et il se laissa faire, posant sa tête sur l'épaule de l'adulte. Le sexe allait être encore une fois sa délivrance.
"J'ai envie de toi, Harry, souffla Severus dans l'oreille du gryffondor.
-Je sais, murmura l'adolescent, en enlevant l'unique vêtement qui recouvrait son corps plus maigre que jamais.
-Tu m'as manqué."
--- (Eh non, le lemon n'est pas pour aujourd'hui, désolé!)
Albus Dumbledore était peu fier de la résistance qu'il avait instaurée dans Poudlard depuis maintenant plusieurs semaines. La présence de nombres de personnes compétentes aidait vraiment l'Ordre du Phénix.
La partie secrète du château, où plusieurs membres de l'Ordre vivaient ou préparaient les missions parfois en partenariat avec des hommes du Ministère de la Magie, avait été épargnée de l'action du Retourneur de Temps. Peu d'autres avaient eu la même opportunité.
Harry et Draco n'avaient jamais ressentis le changement à cause des Sorts de Protection posés par Harry tout autour de la maison de Godric's Hollow. Cela les avait totalement épargnés, enfin juste Draco, parce que Harry n'aurait jamais pu en être affecté, la magie d'Aradia n'avait aucun pouvoir sur lui.
Et la dernière personne - si le mot personne pouvait vraiment être approprié pour parler de lui- qui n'avait pas été figé était Voldemort. Le mage noir s'était enfui de l'école après la ruse d'Albus.
Tout cela s'était passé très vite. L'attaque de l'école par Voldemort et ses Mangemorts, l'échappée d'Abelforth à travers les couloirs infestés de Mangemorts jusqu'au bureau directorial, l'actionnement du Retourneur de Temps - qui lui avait demandé plusieurs heures durant lesquelles Albus avait fait de son mieux pour rester en vie dans la Grande Salle -, puis la fuite de Voldemort et l'installation de la résistance.
La priorité numéro un du mage d'Aradia avait été de sauver un maximum d'élèves. Les Mangemorts en avaient torturés cinq et seuls deux d'entre eux avaient survécus à leurs sévices. Tous les élèves avaient été ramenés dans leurs dortoirs respectifs, figés et ignorant ce qui se préparait dans les murs du château.
Et à l'heure qu'il était, la situation n'avait pas beaucoup évoluée.
"Voldemort est seul maintenant."
Quelqu'un toussota dans l'assemblée mais aucun autre son ne se fit entendre. Si le temps n'avait pas été arrêté, on aurait tout aussi pu entendre les mouches voler.
"Vous êtes sûr que tous les Mangemorts ont été figés, Dumbledore? demanda un homme portant un chapeau pointu hirsute.
-Pas vraiment, Podmore, répondit le vieux sorcier en le fixant par-dessus ses lunettes en demi-lune. Nous ne pouvons pas nous en assurer.
-Alors comment préparer une offensive sans savoir avec certitude le nombre de nos ennemis? C'est totalement inconscient!"
La majorité des personnes présentes approuvèrent cette dernière réflexion et Albus dut attendre qu'ils se calment tous pour continuer. A coté de lui, Harry observait les sorciers et sorcières face à lui, les sourcils froncés. Cette réunion s'éternisait et cela l'agaçait au plus haut point.
"Nous n'avons qu'à attendre que Voldemort se montre! proposa quelqu'un en se levant. Préparer un piège si vous préférez."
Dumbledore secoua négativement la tête.
"Trop risqué. Voldemort a beaucoup plus de ressources que ce dont à quoi on s'attend. Je ne veux pas que ce soit à nouveau nous qui doivent nous défendre. Il faut attaquer."
Harry leva les yeux sur le visage de son arrière-grand-père, debout juste à coté de lui. Le sorcier semblait plus vieux et fragile. Les pattes de mouche au bord de ses yeux étaient plus creusées que jamais. De fines cernes enveloppait ses yeux bleus et de multiples tiques de fatigue assiégeaient son visage ridé. Harry était comme hypnotisé par la prestance de l'homme, pourtant si vieux.
Albus du sentir le regard perçant posé sur lui parce qu'il tourna les yeux vers l'adolescent.
Les pupilles émeraude transpercèrent les yeux bleus du vieux sorcier. Leurs deux regards se fixèrent une ou deux secondes d'une manière pénétrante, parlant l'un à l'autre.
Je te protégerai, quoi qu'il arrive.
Harry sentit une larme couler sur sa joue et, détournant les yeux, il l'essuya rapidement du revers de sa main. A sa gauche, Severus le fixa avec inquiétude et posa une main réconfortante sur son épaule alors que l'adolescent tentait de se donner à nouveau un air impassible.
"Ça va?" chuchota l'ancien Mangemort à son oreille.
Harry hocha la tête, puis il leva à nouveau son regard sur les sorciers et sorcières assis tout autour du bureau.
"... d'après ce que l'on m'a dit. Mais, encore une fois, impossible de s'en assurer avant de lancer l'offensive. Je peux y envoyer un éclaireur, bien sûr, mais si par malheur je m'étais trompé, alors je ne donne pas cher de la peau de cette personne.
-Je peux y aller."
Tous les regards se tournèrent d'un même mouvement sur Harry. L'adolescent avait envie de leur balancer des insultes à la figure. Les adultes étaient si prévisibles et idiots. Il était déjà sûr qu'Albus allait refuser sa proposition. Et lui allait être pris pour un sale gamin inconscient et insolent, devant toutes ces personnes.
Harry sentit la prise de Severus sur son épaule se resserrer fortement. Il en avait presque mal au bras, tellement les doigts de l'adulte exerçait une pression forte sur lui.
"Harry, je te connais assez bien pour dire que tu es du genre à accepter toute mission comportant le plus de risques possibles. C'est justement pour cela que je ne te confierais jamais celle-ci, dit Albus d'une voix calme en le fixant intensément.
-Je ne suis pas non plus suicidaire! s'exclama le mage d'Orianne. Je désire juste... eh bien, aider. Comme toutes les personnes présentent ici.
-Tu n'aideras personne à six pieds sous terre, crois-moi.
-Je ne vais pas mourir, assura Harry, mais sa voix sonnait vraiment faux.
-Non, en effet, approuva le vieux sorcier. Pas avant moi, en tout cas."
Harry fusilla du regard les autres sorciers, qui avaient tous suivis la conversation avec un regain d'intérêt. Severus semblait soudain plus apaisé après la réponse négative du directeur, mais sa main n'avait pas pour autant quitté l'épaule de Harry.
"Bon, nous nous en tiendrons à ici pour aujourd'hui, dit finalement Albus, au grand soulagement de la plupart des présents. Minerva n'oubliez pas d'aller poser de nouveau sorts de protection autour des dortoirs."
La directrice adjointe de Poudlard acquiesça avant de sortir de la pièce, dans le brouhaha général. Quand la plus grande majorité des sorciers furent sortis du bureau, Harry se leva à son tour, et, s'apprêtant à partir, il fut retenu par Albus qui agrippa nonchalamment son poignet.
"Ne risque pas ta vie pour rien. Elle est bien trop précieuse."
Le vieil homme relâcha sa prise et il partit d'un pas pressé du bureau. Harry le regarda filer, massant son poignet douloureux. Que penser de tout cela? Albus ne tenait pas à lui, bien sûr, quand il parlait de précieux, il voulait dire par là pour le monde. N'est-ce pas?
Harry soupira et il sortit par la porte de derrière, rejoignant Severus dans ce qui servait de salle à manger. Personne n'y allait vraiment très souvent, en dehors des heures de repas - à ces moments là, Harry préférait ne pas y aller, la pièce était bien trop bruyante. Elle était devenue la salle où lui et Severus passait le plus clair de leur temps ensemble.
Bien que, le plus souvent, ils rejoignaient l'infirmerie pour avoir plus d'intimité.
"Tu ne devrais pas provoquer Albus à chaque réunion, Harry.
-Je ne l'ai pas provoqué. Je souhaite juste qu'il me laisse un peu de responsabilité, se renfrogna Harry en s'assaillant sur un banc.
-Il ne le fera jamais, tu le sais très bien. Albus tient à toi plus qu'à quiconque."
Harry avait envie de rire, mais il ne le fit pas. Pourtant, au seul souvenir de sa détention dans un cachot pendant quelques heures, il n'osait même pas pensé à ce qu'il représentait vraiment pour Albus. Avait-il au moins sa confiance? Il en doutait fortement.
Le mage appuya son dos contre l'épaule musclée de Severus, qui venait de s'asseoir à ses cotés. Son la table, leurs mains se caressaient discrètement, les réconfortant un peu plus dans leur situation précaire.
"Pourquoi Draco n'a-t-il pas participé à la réunion? demanda Harry en fixant un point indéterminé devant lui.
-Il dort encore. Cela fait des jours qu'il s'isole à la tombée de la nuit, et à chaque fois, il ne reviens pas avant six ou sept heure du matin, quand les premiers rayons de soleil perce l'horizon. Je l'entends se coucher, parfois il ne s'endort pas et fait semblant de dormir quand je quitte la pièce, d'autres fois j'entends sa respiration profonde.
-Tu tiens à lui, n'est-ce pas?" affirma Harry plus qu'il ne questionna.
Severus acquiesça, puis sa main gauche se perdit dans les cheveux brun de Harry, dans un geste devenu naturel depuis quelques temps.
"Draco est faible psychologiquement en ce moment. Il est toujours silencieux, ou dans de rares moments, il devient très colérique et violent. Il est perturbé et...
-Nous sommes tous perturbés, fit remarquer l'adolescent en ressentant une pointe de jalousie à la pensée que l'ancien Mangemort connaissait peut-être mieux Draco qu'il ne connaissait Harry.
-Oui, tu as raison, approuva l'homme en passant finalement son bras droit autour de la hanche fine et squelettique de Harry. Mais Draco a fait une tentative de suicide il y a à peine quelques semaines, et puis il se pose des questions sur toi, sûrement.
-Moi? s'étonna Harry, son coeur manquant un battement. Pourquoi sur moi?
-Eh bien, tu lui as sauvé la vie après tout. Ce n'est pas rien, surtout venant de son rival."
Je ne lui ai pas que sauvé la vie, d'ailleurs...
Harry soupira en regrettant tout à coup d'avoir agis de cette manière avec le blond. Pas le fait de l'avoir sauvé d'une mort certaine - et désirée - mais plutôt pour tous ce qui s'était passé après cet épisode dans les vestiaires.
Cet isolement dont Harry ne connaissait toujours pas les raisons à l'intérieur de lui, et puis par-dessus tout, cette nuit avec Draco. Cette maudite nuit où les deux adolescents avaient laissé leurs pulsions les guider. A tort. Cela avait compliqué au final beaucoup trop de choses.
L'adolescent essaya de chasser de sa tête ces idées trop compliquées. Il n'allait pas débattre sur cette nuit - c'était une simple nuit après tout - avec Malfoy toute sa vie. Tout ce qu'il avait à en dire était qu'il avait apprécié l'expérience et qu'il ne devait en aucun cas la regretter, ou devenir mal à l'aise devant Severus à cause de cela. C'était trop.
"Tu n'aimerais pas aller dans l"infirmerie? demanda-t-il soudainement à Severus sans vraiment réfléchir.
-Je me demande bien ce qu'on pourrait y faire, répondit l'homme, mais ses yeux brillants trahissaient largement ses pensées.
-Faire l'amour, quoi d'autre?!" se prêta au jeu Harry en se levant, espérant pouvoir enfin oublier le blond.
Severus se leva et il attrapa l'adolescent, qui s'apprêtait à sortir, par la taille. Ses bras entourèrent ses hanches et un souffle chaud glissa sur la peau sensible de son cou, le faisait légèrement frissonner.
"Hum... Laisse-moi te faire l'amour sur cette table, Harry..."
Et pour la énième fois depuis le début de la résistance, Harry s'abandonna dans les bras de l'ancien Mangemort. Et pendant que les lèvres dévorantes de l'homme léchaient et mordillaient son cou, le visage d'un certain Draco Malfoy hantait ses pensées.
Et encore une fois, il repensait à ça...
Ce qui s'était passé ce soir là dans la chambre de Godric's Hollow. Leur secret.
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Note: Voilà... La non fin de ma fic'... Je posterais peut-être le début du chapitre 43 que j'ai à peine commencé si certains le veulent. J'epère que vous avez quand même appréciez ce dernier chapitre, je vous embrasse tous, et bien sûr je n'oublie pas de répondre aux reviews, je vous doit bien ça.
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Réponse aux reviews:
Onarluca: Nan, je persiste la fin était nulle mais bon je ne peux pas toujours être contente de moi, pas vrai? Lol. Ah, vous avez tous pensé à Severus mais ce n'est pas vraiment lui, nan... Enfin bon, j'imagine que tu le sais maintenant! Le jour où Severus s'avouera à lui-même - c'est déjà un bon début - qu'il aime Harry, comme on aime son amant je veux dire, et bien ce moment n'est pas encore arrivé! Lol. Bisous!
Patmol666: Mais oui, bien sûr que j'ai mis ta phrase! J'aime bien comme tu dis que tu es fière! Hé, hé... J'adore ma note! Bon alors les deux points je les garde et je les ajouterais à une autre note le jour où je n'aurais pas le maximum, oki? Faut bien négocier quand même! Ouais, je veux faire science po! Enfin bon... De là à y parvenir... Je mets quand même tous mes espoirs de mon coté quoi. La suite est là comme d'habitude! Après pour la vitesse... Sans commentaire mais c'est le résultat qui compte! Lol. Ah sinon, tu as vu de toi-même que le sorcier arrivant dans la maison n'était, ni Albus, ni Severus! Alors... Tu disais? Toujours raison. La preuve que non! Gros bisous la miss! Et je ne t'en veux pas de t'être trompée! LOL.
Lunenoire: Ouais, c'est vrai que pour quelqu'un qui n'aime pas trop le couple HP/DM, il est bizarre que tu ais aimé le chapitre précédent alors que ce n'est qu'un discours entre les deux personnages - enfin ils ne font pas que parler mais on se comprend! Lol. Et pour ce chapitre, j'espère que le retour de Severus t'auras plu, tu remarqueras que sa relation avec Harry s'en voit encore plus complexe après la partie de jambe en l'air entre le brun et Draco... Je me suis plutôt amusée à décrire la jalousie des deux adolescents, qui n'arrivent tout simplement pas à contrôler. Et j'espère avoir retransmis cela! Bisous!
Skippynette: Merci de me laisser une review, ça me fait super plaisir, vraiment! Bon, alors d'accord, la fin du chapitre n'était pas nulle... Enfin bon, je trouve toujours mais apparemment ça n'a dérangé personne d'autre donc t'en mieux! Ouais, le suspens est sympa! Lol. D'ailleurs, j'ai apprécié le fait que des personnes aient cru que c'était Severus ou Albus qui allait venir dans la maison. Comme quoi, ceux qui lisent ne pensent pas comme moi... Gros bisous à toi aussi et à très bientôt de toute façon, j'ai encore pleins de chapitres à te refiler! LOL. Je plaisante!
Laika la Louve: Rho, ce n'est pas si grave que ça que tu oublies de reviewer un chapitre! Lol. Mais je n'ai pas manqué de te le faire remarquer! Argh... Aucun lemons? Je ne survivrais pas! LOL. Non, je plaisante! En tout cas, je vais me dépêcher d'aller lire ce nouveau chapitre! Gros bisous!
