Bloodymelou : Ouiiii ils sont mignons tous les deux, c'est vraiment le couple que j'aime le plus Merci pour ta review !
Steph : Thanks pour la review ! Voilà la suiteeeee ;)
Poupoux : Le chapitre 8 est plus long, j'espère que ça va te faire plaisir ! Et un gros merci pour la review :)
zeeve lelula : La suite, la voici, la voilà ! Merci pour ta reviewwww !
jay : Oui, je vais essayer de faire des chapitres un peu plus longs dans mes futurs fanfics (étant donné que l'écriture de celui-là est déjà terminé, mais j'en ai d'autres qui s'en viennent ;)) Thanks pour la review !
CHAPITRE 8 : « CONFIDENCES »
Il ne restait plus que quatre jours avant que les cours recommencent et que le congé des fêtes ne se termine. Hermione avait eu le temps de lire treize livres et de passer un peu de temps avec Harry et Cho. Ce matin-là, elle déjeuna toute seule. Ses deux camarades étaient partis passer la journée ensemble à l'extérieur et elle s'ennuyait à mourir. Elle avait longtemps songée à la conversation qu'elle avait eue avec Cho dans le petit café au Pré au Lard quelques jours plus tôt. Hermione se demandait comment elle en était arrivée à pouvoir apprécier, non pas aimer, mais seulement apprécier Malfoy.
« Il a su lire ce qui te tourmentait comme s'il te connaissait depuis toujours. Il t'a écouté et réconforter quand c'est arrivé. C'est grâce à lui que tu as retrouvé tes bonnes notes en potions ainsi que ton sourire. Puis, il s'est excusé pour le passé, que demander de plus ? » Pensa Hermione.
Il avait beau être arrogant et insolent par moment, il avait quelque chose que Hermione aimait en lui. Était-ce réciproque ? Soudainement, Hermione fut prit d'un léger vertige. Son histoire avec Harry refit surface l'espace de quelques secondes. Elle chassa immédiatement ses idées puis décida d'aller faire du ménage dans la salle commune des Gryffondor pour passer le temps.
En entrant, elle vit Neville qui avait l'air de faire un peu de révision sur un divan près du foyer. Elle le salua et commença à ranger la grande pièce. Quelques minutes plus tard, un bruit sourd tira Neville de sa lecture et il déposa son livre sur la table. Il vit que Hermione s'était effondrée par terre.
« Hermione ! » Cria le jeune homme en se ruant vers elle.
« Ça va Neville, je te remercie. » Dit-elle en se relevant tranquillement.
« Qu'est-ce qui t'es arrivée ? »
« J'ai eu un étourdissement je crois. »
« Tu devrais peut-être aller à l'infirmerie. » Suggéra Neville.
« Oh, non, ça va aller maintenant. »
« Tu es sûre ? »
« Oui, je dois être fatiguée, c'est tout. »
Elle se releva et jasa un moment avec Neville qui avait insisté pour qu'elle se calme un peu avant de terminer son ménage.
Le lendemain matin, Harry avait une réunion pour le Quidditch et Cho était tombée malade suite à la sorte qu'elle avait fait la journée précédente à l'extérieur alors elle resta au lit. Hermione se retrouva donc encore toute seule pour le déjeuner puisque Harry ne prit qu'une bouchée de pain et quitta la table pour aller à son meeting concernant le Quidditch. Tout à coup, Hermione vit Draco entrer dans la Grande Salle et se servir une assiette de nourriture. Étrangement, il était revenu à l'école avec quelques jours d'avance. Hermione voulu aller le voir, mais elle se ravisa. Quelque chose lui dit que ce n'était pas vraiment le bon moment. Puis, elle termina son repas et alla lire un peu à la bibliothèque.
Une fois dans la grande pièce silencieuse qu'elle aimait tant, elle commença à lire l'avant dernier livre de la collection que ses parents lui avaient offert. Plongée dans sa lecture, elle ne vit pas le grand blond s'avancer vers elle. Ce ne fut que lorsqu'il toucha son épaule de sa main qu'elle fut tirée de son bouquin. La bague en forme de serpent que portait un des doigts de la main qui s'était posée sur son épaule fit sourire Hermione. Elle se retourna et vit Draco. Il avait une mine assez mauvaise, mais il lui sourit malgré tout.
« Viens avec moi. » Chuchota-t-il à l'oreille de Hermione.
Celle-ci quitta la bibliothèque en prenant soin d'emporter son livre et elle le suivit jusque dans une grande tour avec des escaliers en ronds. Une fois en haut, il déverrouilla la double porte noire qui se trouvait devant eux et la poussa. Hermione resta médusée sur le seuil. Une immense chambre argentée et verte s'offrait à elle. De magnifiques rideaux lourds en velours pendaient des fenêtres jusqu'au sol fait de marbre gris. Un lustre de cristal était suspendu au plafond et un lit baldaquin couronnait cette chambre de roi. Sans compter qu'il y avait plusieurs fauteuils vert forêt disposés un peu partout et même une salle de bain privée.
« Ne reste pas plantée là, entres ! »
« C'est magnifique ! » Lança Hermione, stupéfaite de la beauté de cette chambre.
« C'est chez nous. » Dit Malfoy en regardant intensément Hermione en pleine admiration devant sa chambre de Préfet en Chef.
« Chez nous ? » Questionna la jeune fille, cessant de scruter la pièce pour porter son attention Draco.
« Bien sûr. C'est tellement grand qu'il y a suffisamment de place pour deux. Tu peux venir quand tu en as envie. »
« Génial ! » Dit-elle en lui adressant un de ses plus beaux sourires.
Puis, Hermione se laissa tomber sur le lit en soupirant. Draco vint la rejoindre en s'assoyant un peu plus loin.
« C'est dingue, c'est plus grand que notre salle commune ! » Reprit Hermione en se relevant pour ensuite tournoyer sur elle-même au milieu de la pièce avant d'aller rejoindre Malfoy.
« Ouais, c'est grand. » Se contenta-t-il de dire.
« Grand ! C'est immense, tu veux dire ! » Lui répliqua-t-elle en lui donnant une petite tape amicale dans le dos.
« Aïe ! » Gémit Draco en se courbant le dos.
« Oh ! Pardon ! Ça va ? » S'inquiéta Hermione.
« Oui, très bien. » Répondit-il en repoussant son aide de son bras.
« Mais qu'est-ce que tu as ? » Dit-elle, convaincue de ne pas l'avoir frappé si fort.
« Une crampe, c'est rien. »
« Attends, laisse-moi voir. »
« Non, ça va je te dis. » Insista Draco en empêchant Hermione de le toucher.
« Je ne te ferai rien, je veux juste jeter un coup d'œil. »
Puis, sentant à nouveau une douleur paralysante dans son dos, Draco ne pu s'esquiver et empêcher Hermione se soulever son chandail pour y découvrir plusieurs cicatrices et quelques ecchymoses bleues qui devenaient violettes. La Gryffondor prit un air grave et laissa retomber le chandail sur le dos du Serpentard.
« Ce n'est pas toi qui… » Commença Hermione en repensant soudainement que Draco avait déjà parlé de suicide au début de l'année à l'infirmerie quand Hermione avait eu son malheureux incident avec son miroir.
« Non, ce n'est pas moi. » Dit-lui en baissant la tête.
« Qu'est-ce qui s'est passé ! »
« C'est mon père. »
« Ton père ! » S'indigna Hermione en se demandant quel genre de parent pouvait ainsi martyriser son enfant.
« Quand je suis né, mon père m'a dit qu'il était très fier d'avoir un garçon, mais il y a eu des complications lors de l'accouchement et on m'a envoyé aux soins intensifs. Le docteur a annoncé à mes parents que je ne survivrais pas. Cependant, mon père avait un ami d'enfance qui était éleveur de créatures magiques à l'époque qui travaillait dans un genre de cirque ou je ne sais quoi. Il menait une vie plutôt misérable en fait et mon père ne lui parlait presque plus. Puis, ne voulant pas me perdre, mon père lui a donné la moitié de sa fortune pour qu'en échange, un de ces dragons consente à partager la moitié de son cœur avec moi. Tu sais Hermione, lorsqu'un être humain est sur le seuil de la mort et qu'un dragon accepte de faire le sacrifice de lui offrir la moitié de son cœur, il permet à l'être humain de vivre. La seule conséquence est que si l'homme vient à mourir ou à être atteint au cœur d'un manière ou d'une autre, il en sera de même pour le dragon et vice-versa. Ils sont liés dans la vie comme dans la mort. C'est d'ailleurs pour ça que mes parents m'ont nommés Draco. »
« C'est dingue ça ! » S'exclama Hermione.
« Ouais. »
« Mais pourquoi il te frappe alors s'il est si fier d'avoir un fils comme toi ? »
« Il dit que je suis la honte de la famille et que j'ai déshonoré le don de ce cœur pur qui m'a été offert par le dragon. Mon père veut que je sois digne d'un véritable sorcier de sang pur. C'est lui d'ailleurs qui m'a forcé à entrer dans l'équipe de Quidditch car il veut toujours que je sois le meilleur, un peu comme Potter en fait. Enfin bref, je ne suis pas à la hauteur. Je ne serai jamais assez bon pour lui et c'est ce qui arrive quand je le déçois. En plus de ça, il tente de me rendre responsable de la mort de Pansy Parkinson et de me sentir coupable de t'aimer parce que tu n'as pas le sang pur. »
« Mais tu n'étais même pas là ce jour-là quand il y a eu l'attaque au collège et… » Hermione ne termina pas sa phrase, se rendant compte que Draco venait de lui dire qu'il l'aimait.
« Attends une minute… » Reprit-elle en sentant des papillons dans son estomac.
Malfoy se mordit la langue en relevant la tête, espérant qu'elle n'avait rien entendue et que son cœur allait arrêter de battre si fort.
« Tu as dis que…Que tu m'aimais ? » Demanda nerveusement Hermione, la voix pleine d'émotions.
« Oui, je t'aime. » Avoua-t-il en posant ses mains sur les siennes.
Hermione l'embrassa et l'enlaça affectueusement en guise de réponse. Draco lui rendit son baiser après qu'elle lui dit qu'elle l'aimait à son tour. Soudainement, quelqu'un frappa à la porte. Les deux amoureux cessèrent de se cajoler.
« Tu crois qu'on pourrait faire comme si on avait rien entendu ? » Proposa Draco.
« Entendu quoi ? » Lui dit Hermione, le sourire aux lèvres.
Et ils s'embrassèrent à nouveau langoureusement. Toutefois, les coups sur la porte ne cessèrent pas. Le Serpentard et la Gryffondor se séparèrent donc à contrecoeur et Draco se promit de régler le compte de la personne qui osait venir les déranger. Il s'en alla déverrouiller sa porte quand la voix de l'autre côté de la porte se fit entendre.
« Malfoy ! Tu es là à la fin ! Réponds-moi ! »
« Potter ! »
« Allez, ouvre-moi ! »
Draco fit signe à Hermione d'aller se cacher dans la salle de bain. Elle s'exécuta et alla se réfugier dans la douche en n'oubliant pas de tourner le verrou de la porte. Par la suite, Draco alla ouvrir à Harry en le fusillant du regard.
« Qu'est-ce que tu veux Potter ? ». Grogna Malfoy avec haine.
« C'est l'heure. »
« De quoi tu parles ? »
« Le séminaire des Préfets en Chef. Tu as oublié ? »
« Ah ! C'est pas vrai ! Saloperies de réunions ! » Jura Draco en donnant un coup de pied dans l'une des portes doubles de sa chambre.
« On en a pour à peine deux heures. Alors, tu viens ? » Lui demanda Harry d'un air agacé en demandant pourquoi on l'avait élu.
« Ouais, je viens. Je n'ai pas le choix, je reviendrai me reposer d'ici deux heures. » Dit-il assez fort pour que Hermione, qui se trouvait derrière le rideau de douche de la salle de bain, puisse l'entendre.
