Coucou ! Voici le troisième chapitre d'Orgueil et Sentiments. Vous avez du remarquer que je mettais toujours avec le chapitre une phrase d'un de nos héros. Je trouve ça plus sympa. Ca fait comme un commentaire du titre du chapitre. Le problème c'est que lorsque moi je l'avais tapé je l'avais mis en italique pour le différencier du texte mais apparemment ça ne fonctionne pas. snif snif. Si l'un d'entre vous à la soluce ce serait sympa de me le dire (.
Orgueil et Sentiments
Chapitre trois : Mauvais karma
« Moi je peux parler de mauvais karma.» Ryu Bakura
« Quoi ?? » hurla Joey d'une voix tonitruante et horrifiée
« Quoi ?? » hurla Tristan d'une voix éplorée
Téa regarda Yugi qui haussa les épaules dans un geste d'impuissance.
« Avec cette pourriture ? Kataro a du perdre la boule ! C'est la vieillesse ! »
« Ca finit toujours par attaquer le système nerveux. » ajouta doctement Tristan en réponse à Joey
Joey et Tristan acquiesçaient d'un commun accord.
« Faut que je prévienne Serene quand même. Qu'elle sache à quoi s'attendre. Si jamais il l'embête je le. »
Joey frappa son poing droit dans sa paume gauche de manière plutôt explicite.
« J'ai déjà peur cervelle d'oiseau. » fit une voix calme et dédaigneuse derrière lui.
Ce fut comme un déclic chez Joey qui se tourna et l'agrippa au col.
« Si jamais tu manques de respect à ma soeur Kaiba. Je te jure que je te ferais avaler ta carte du dragon ! »
« Ouais ! » appuya Tristan
Kaiba roula des yeux exaspéré et repoussa le jeune homme blond d'un geste sec.
« C'est juste du tutorat. Et ne crois pas que ça m'amuse. J'ai autre chose à faire qu'enseigner les bases de la littérature à une gamine. »
Kaiba s'épousseta à l'endroit où l'avait touché Joey.
« Yugi, n'oublie pas notre prochain duel ! Je compte bien t'y battre une fois pour toute ! » fit Kaiba d'une voix glaciale en regardant droit dans les yeux de celui qui était devenu Yami Yugi.
« J'y serais Kaiba. »
Kaiba eut un sourire satisfait et tourna les talons jusqu'à sa table. La cloche sonna. Les cours allaient commencer.
D'ordinaire, Kaiba appréciait relativement les cours de mathématiques. Lorsqu'on est Président d'une des plus grandes entreprises du pays on apprend rapidement à aimer cette matière. Mais ce jour-ci, le jeune homme froid avait l'esprit ailleurs. Cette histoire de tutorat lui déplaisait.
Une perte de temps ! Voilà ce que c'est. L'idéal serait que j'engage un précepteur et de lui faire faire le travail à ma place mais Kataro n'aimera pas et je risque de voir ma moyenne chuter. Si j'ai bien compris c'est quatre heure dans la semaine. J'en profiterais pour faire mon travail et je lui collerais le bouquin dans les mains. Sa s?ur n'a pas l'air très récalcitrante.
C'est donc de cette manière que Kaiba résolut son affaire. Il pu alors aisément revenir à sa pensée favorite : le duel de cartes. Son prochain défi contre Yugi monopolisait son attention. Depuis son dernier duel avec lui, bien des choses avaient changé. Lui-même en tout premier lieu. Il avait retrouvé Mokuba son frère et il en était heureux. Il avait peu à peu compris cette force « qui est là mais qui n'est pas visible ». Et même s'il ne parvenait pas encore à la voir, même s'il était encore aveugle, il commençait à la palper déjà.
Car même s'il ne l'admettait pas, il avait du respect pour Yugi et même pour cet idiot de Joey. Il trouvait simplement un plaisir arrogant à l'humilier. Ce baka réagissait toujours au quart de tour. Si différent de lui que s'en était inquiétant.
Maintenant qu'il y pensait, Kaiba se souvint un peu de la soeur de ce dernier. Elle avait été aveugle et avait été passagère du dirigeable. A ce moment là il avait été trop préoccupé par le tournoi. Non . en fait il se souvenait mieux d'elle sur le port. Elle portait ses bandages encore et, d'une certaine manière, il l'avait trouvé touchante. Un lien semblable à celui qu'il avait avec Mokuba les unissait visiblement. Il avait de bonnes raisons de croire que Mokuba allait être aussi brillant que lui. Pour son âge, Mokuba était déjà un génie de l'informatique. Kaiba eut un léger sourire de fierté en pensant cela.
J'ai bien peur que si elle n'ai partagé le cerveau du petit chien, ma chère élève ne sache vraiment pas grand chose.
