Titre : fantasme

Genre : lemon, yaoi

Couple : hiwatari / niwa

Disclaimer : T.T … personne veut me les offrir pour mon anniversaire ?… Vraiment ?… bon tant pis…alors ils sont toujours pas à moi…

Petite remarque : voilà donc la suite de la suite…


Cette école était vraiment pitoyable. La majorité des cours ne lui serviraient jamais et le reste…et bien il le savait déjà. De plus, entre les cours il y avait toutes ces filles, sans cesse accrochée à lui comme des sangsues. Il restait impassible face à elles, espérant qu'à force d'ignorance elles finiraient par le lâcher. Pour le moment ça n'avait pas l'air de fonctionner et il désespérait de voir que ça avait l'effet totalement inverse.

Et tout ça était un calvaire qu'il devait subir chaque jour ; par ordre de son « père ». Il devait capturer Dark. C'est sur qu'il y prenait un certain plaisir. Mais krad n'était jamais très loin. Et un jour tout se terminera. Il devra l'arrêter, là encore pousser par ce « père ».

Satoshi Hiwatari avait fini les cours de la journée et rentrait chez lui. Et il refaisait pour la énième fois le bilan de la journée.

Il apercevait de loin sa résidence et se souvient en voyant toutes les voitures devants chez lui que son père adoptif avait encore organisé une réception. Tous les invités seraient encore de ces gens hypocrites et insupportable qui léchaient les bottes de son père. Il imaginait déjà la soirée. Elle serait encore très ennuyeuse et, même si le fait de veiller tard dans la nuit ne le gênait pas, très longue.

On allait lui demander de mettre un costume classe et de déambuler dans la salle parmi ces gens pour faire paraître qu'il était bien élevé et heureux avec son père adoptif. Celui-ci par-contre ne ferait que très peu attention à lui, sauf vers le début de la soirée pour faire croire à un lien père fils très fort.

Lui aussi était pitoyable.

Il pensait que satoshi devait lui être redevable du fait qu'il « s'occupait » de lui. En fait, il se servait de lui.

Le jeune garçon se surprit à espérer une annonce de Dark pour le soir même. Il aurait ainsi put échapper à la corvée de la réception. Mais il savait que ce n'était pas le cas , il aurait été prévenu plus tôt et puis de toute façon il n'y avait aucune œuvre des Ikari sur le marché, ni dans un musée, ni dans une autre maison que la sienne et celle de Dark.

Dans la rue qui menait chez lui, une ruelle bifurquait vers la gauche. Il s'arrêta au croisement et regarda au loin dans la rue espérant peut être l'apercevoir. Il se détourna soudain de la rue et continua sa route, comme un condamné allant au bagne.

Arrivé chez lui, il monta les grands escaliers, évitant la grande salle où se tenaient les invités. Peut-être que ce soir il pourrait faire ce qu'il voulait, mais lorsqu'il ouvrit la porte de sa chambre il vit immédiatement le costume posé sur le lit. Même sans le voir, son « père » lui donnait des instructions. Un petit billet était posé à coté du costume soigneusement plié : « rejoins-nous dès que tu es prêt. »

Il avait envi de lui dire, de lui répondre que ce soir il ne pouvait pas, qu'il était « indisposé à descendre ». Hiwatari resta là, pestant intérieurement contre son père. Faisant le tour de son lit, il alla se poser devant la fenêtre. Il irait…mais plus tard.

Il resta là à contempler l'horizon, les maisons, les rues, des mères prenant leurs enfants pas la main pour traverser la rue ; la lumière déclinai peu à peu. Les passants se firent de plus en plus rare.

Le jeune hiwatari restait face à cette fenêtre, le regard dans le vide et les pensées dans le lointain.

D'un moment à l'autre son « père » allait passer la tête par la porte de sa chambre, vérifiant s'il était rentrer et l'incitant à rejoindre les invités au plus vite.

Il était encore habillé de l'uniforme de son collège.

Le soleil avait maintenant totalement disparut et dans les rues les lampadaires commençaient à s'allumer les uns après les autres. Les étoiles semblaient faire de même, parsemant d'étincelles leur sombre univers.

Un mouvement se fit dans la rue que le jeune homme dominait de sa fenêtre et il attira son attention.

"Un homme probablement un clochard" se dit-il, tomba de tout son long dur le macadam dur de la chaussée. Le froid de la saison et la fatigue avait sûrement eut raison de lui, pensa-t-il. C'était triste mais il n'y avait plus rien à faire pour lui.

Le jeune et impassible commandant allait détourner la tête et replonger toute son attention dans sa contemplation des astres de la nuit lorsque son regard fut à nouveau attiré vers cet homme dans la rue. Il le regarda attentivement. Au début il ne vit rien puis, quelque chose : Une sorte de fumée blanche s'échappait de l'homme. Hiwatari s'intéressa de plus près à cet homme, le regardant maintenant en toute conscience. La fumée blanche prit forme…la forme exacte du clochard ! Satoshi regarda intensément la forme, quelque chose de plus sombre était au centre…Il écarquilla les yeux : On dirait…Une âme ! Certainement l'âme de l'homme.

Satoshi se précipita alors dans le couloir pour aller prévenir M. Hiwatari.

"C'est impossible", pensa-t-il. "La seule chose qui pouvait provoquer de telles effets c'était…"

Il s'arrêta soudain au milieu des marches de l'escaliers. De la où il se trouvait, il apercevait par la porte entre-ouverte la salle de la réception. Tous les nobles gens qui s'y trouvait étaient à terre, leurs âmes étaient déjà sorties de leurs corps et commençaient à se mouvoir entre ciel et terre.

D'un seul mouvement tous les visages se tournèrent vers lui avec dans leurs yeux le reflet d'un prédateur ayant trouvé sa proie.

Satoshi remonta le plus vite possible les quelques marche qui le séparaient de sa chambre et s'enferma à l'intérieur.

« - Comment est –ce possible ? » Se murmura-t-il. » Comment s'est-t-il réveillé ! »

« -hum…Je te sens inquiet et même paniqué je crois bien. Tu étais si calme et si imperturbable quoi qu'il arrive avant que tu ne rencontre ce petit Niwa » intervint calmement Krad avec un soupçon de reproche et de colère dans la voix.

« - Arrête ! Toi tu n'en a rien à faire ! C'est pas ton corps que ces spectres veulent ! C'est le mien ! » Répliqua-t-il.

En essayant de reprendre et son souffle et son calme, Satoshi tentait de trouver une solution : comment cette œuvre avait-elle été réanimé ? Il faudrait peut-être l'inspecter de plus près pour savoir. Mais où se trouvait-elle ?

Il se souvint alors qu'elle faisait parti de celle qui avait déjà été volé par Dark il y a plusieurs générations de cela.

« hey ! Je te ferais remarquer que ton corps c'est aussi le mien ! » continua Krad.

Donc logiquement, se dit-il sans prêter attention aux paroles de l'ange blanc. Elle devait se trouver…chez Daisuke Niwa ! Ou du moins lui devait savoir où la trouver.

Il ouvrit alors sa fenêtre et sauta au dehors, évitant ainsi la horde de spectres qui commençait à monter les escalier du hall.

Il courut dans la rue le plus vite possible, tourna dans la ruelle devant laquelle il s'était arrêter quelques heures plus tôt et accéléra l'allure.

Aller chez Niwa…Le plus vite possible !

Et arrêter cette oeuvre maléfique créer par l'un de ces ancêtres.

Par tous les moyens.

Il fallait qu'il arrête le « Libérateur des Ames » !


C'est ainsi qu'il se retrouva à une heure tardive sur le porche de la maison Niwa. Il avait à peine eut le temps de frapper à la porte que celle-ci c'était ouverte brusquement et Daisuke était tombé sur lui.

Celui-ci, étonné, regarda le corps sur lequel il avait amorti. « hiwatari ! … Mais qu'est ce qu'il faisait ici et à cette heure ? »

Il était sous lui… comme dominé… C'était certainement encore un de ces rêves, il se laissa entraîner par son envi et glissa doucement son visage vers celui du séduisant commandant coincé sous son corps.

Soudain avant même que leurs lèvres se frôlent, Satoshi le poussa dans les buissons sur le coté et se plaqua par dessus lui.

Daisuke ne put s'empêcher un sourire un peu malicieux ;

« - Tu ne sais pas à quels dangers tu t'es exposé en la laissant s'échapper ! »dit hiwatari en s'enfonçant encore plus lui et Niwa sous les feuilles des buissons. Celui-ci sourit encore, il n'avait pas compris, mais c'est à ce moment qu'il vit sa mère ; ou plutôt le spectre qui avait la forme de sa mère, passéà l'endroit même où il se trouvait il y a quelques secondes.

La peur le reprit alors ; ce n'était pas un rêve et même loin de là !

Hiwatari cacha ce qu'il restait de visible de son corps sous les branches, le spectre s'arrêta un instant devant eux et passa sans les voir.

Aussitôt qu'il fut parti il se releva, attrapa la main de Niwa et l'entraîna à l'intérieur de la maison. Satoshi ferma la porte à clé. Le cœur de Daisuke battait à la chamade. Que se passait-il ? pourquoi il y avait ce spectre à la place de sa mère ?

Il se retourna, toujours dans ses réflexions, afin de suivre Hiwatari, lorsqu'il vit la grosse épée toujours plantée dans le sol. Il balbutia à satoshi qui la regardait : « ce …c'est …heu… c'est juste un accident…un …un accident domestique… »

Niwa crut voir sur le visage habituellement figé de satoshi, s'esquisser un semblant de sourire, comme un petit mouvement du coin des lèvres presque imperceptible.

Cette infime réaction emplie le cœur de niwa d'une douce et agréable chaleur. Il rougit.

Le jeune commandant lui n'avait pas perdu pied et continuait :

« - Quel est la pièce la plus sur ici ? » demanda-t-il.

Niwa mis un certain temps pour répondre et dit en montrant la porte de celle-ci, encore ouverte à l'étage :

« - euh… Ma chambre…Je crois… »

Hiwatari grimpa alors les escaliers suivit de très près par Daisuke. Il avait répondu au hasard et aussi car c'était la première chose qui lui était venu à l'esprit. Enfin, c'était la pièce où il se sent le mieux…ou alors était- ce pour…

Il chassa cette pensé de son esprit et regarda Hiwatari, dans sa chambre, fermant la porte à clé. Il alla vers la fenêtre et observa la rue d'un air inquiet.

« Comment ne pas tomber sous le charme d'un homme tel que lui ! »songea Niwa en replongeant dans ces songes.

« -Comment as-tu pu le laisser entrer ici ! Tu es devenu totalement fou ou quoi ? »

La voix de dark ! mince ! Il ne pouvait pas lui répondre ouvertement à cause de la présence du commandant. Mais…

« - …Et en plus dans ta chambre ! Tant que tu y es ouvre lui la porte aux œuvres que j'ai volées ! » Continua-t-il.

Il semblait vraiment très en colère cette fois-ci. Daisuke n'avait pas l'habitude de l'entendre lui parler ainsi alors qu'ils sont de très proches amis depuis quelque temps. Mais il avait raison. C'était dangereux pour eux.

« -Niwa, interrompit Hiwatari, emmène moi au lieu où sont entreposées toutes les œuvres des Ikari que dark a volé. »

« - QUOI ? Mais il croit vraiment qu'on va lui dire ! » s'exclama Dark.

Daisuke se dit que ça n'avait vraiment pas été une bonne idée de le laisser entrer.

C'était peut-être lui qui avait rendu sa mère ainsi. Et il allait sûrement lui faire du chantage pour récupérer les œuvres volées !

Dans quel pétrin il s'était encore enlisé…et tout ça à cause de ses sentiments.

Hiwatari lui prit le bras comme pour le réveiller.

« - Niwa ! reprit-il avec insistance, on en a besoin ! »

Ce contact ! Le visage de Hiwatari tout près du sien ! tellement séduisant. Tellement fier et attirant. Niwa était fatigué de réprimer ces rêves. Il se laissa allé et prit la main de hiwatari dans ses mains. Comme emporté par un petit nuage heureux, il déposa un baiser sur les fines lèvres de son commandant. Le sien…

Soudain il fut violemment repoussé.

Sur le visage d'hiwatari, de la surprise.. ;et quelque chose d'autre…comme de l'indignation.

« - Niwa. Mais qu'est ce que… »

Ca sentait le roussi dans ce rêve…

Il regarda tout autour de lui…

Pas de retour à la réalité…

Non !…C'ETAIT LA REALITE !

Fin du chapitre…


Dark : pff…Ca devait arriver un jour…

Niwa : NANNNNNNN !Pourquoi tu m'as fait faire ça!

Gojyo : Bah…Vous allez bien ensemble et pis…regard sadique …suis sur que t'as adoré !

Hiwatari : sous le choc Qu'ec qui c'est passé ?…

Niwa : mééééééé euhh !…C'est même pas vrai d'abord !…

Gojyo : Si c'est vrai !

Niwa : Non c'est pas vrai !

Gojyo : Si c'est vrai !

Niwa : Non c'est pas vrai !

Hiwatari : toujours sous le choc mais qu'ec qui c'est passé ?…

Dark : en se cassant Irrécupérable…v.v….