DisclaimerLe monde d'Harry Potter appartient à Rowling...


Chapitre 1/ Joyce Frédérique Happer à Serpondor !

Le trimestre était déjà bien entamé. Le repas du soir battait son plein et les élèves mangeaient dans un immense brouhaha. Le professeur Mcgonagall, qui était arrivée en retard, réclama le silence en levant une main sévère. Les clameurs tombèrent peu à peu, le professeur prit calmement la parole :

- Nous allons avoir la joie de recevoir une nouvelle élève. Elle avait jusqu'à présent suivi des cours à distance. Elle rentrera directement en 6ième année.

Sur ce, la porte de la grande salle s'ouvrit et Mr Rusard apparut avec une Miss Teigne particulièrement hargneuse. Une fine silhouette se dessina peu à peu derrière lui et une jeune fille fit lentement son entrée d'un pas mal assuré.

Shun Deedo, élève de Griffondor, observait la nouvelle venue du coin de l'œil. Il était quelque peu dégoûté par cette première vision. Cette fille inspirait une telle impression de fragilité qu'elle lui fit instantanément pitié. Ses cheveux châtains, au carré, étaient si fins qu'ils tourbillonnaient au moindre de ses mouvements. Ses yeux bleus étaient comme deux pierres incrustées dans une face livide. Elle s'avançait dans une allure fantomatique. Elle était maigre, très maigre, comme quelqu'un qui sortait de prison. Avant de détourner son regard vers le choixpeau, Shun remarqua que ses mains étaient gantées.

Flitwick avait tiré un tabouret devant la table des professeurs. Mcgonagall se racla la gorge :

- Je vous présente Miss Joyce Frédérique Happer.

Un murmure retentit dans l'assemblée.

Joyce rougit et s'assit sur le tabouret. La directrice de Gryffondor l'avait prévenue de cet usage. Une fois posé sur sa tête qui commençait à devenir écarlate, le choixpeau s'éveilla lentement, surpris d'être ainsi dérangé en plein milieu du trimestre. Il se trémoussa, Joyce leva des yeux inquiets. Il réfléchit quelques secondes :

- SERP…

Joyce ferma les yeux, ses lèvres remuèrent sous un effet de transe.

- …ONDOR !

- Pardon ! S'écria Macgonagall.

Un silence pesant s'était installé. Le professeur Rogue avait tourné la tête, même Dumbledore semblait surpris. Les élèves ruminaient, en particulier les deux maisons intéressées. Joyce fermait toujours les yeux, ses mains se resserrèrent sur sa robe de sorcière.

- GRYFFONDOR, cria le choixpeau.

La jeune fille regarda la table des professeurs. Dumbledore acquiesça. Les visages se déridèrent. A la table des Gryffondors, on préparait activement une place pour Joyce tandis que les Serpentards ricanaient sourdement.

Joyce alla timidement s'asseoir. Le festin reprit avec la même ferveur.

- Tu l'as échappé belle, dit l'une des élèves, d'un peu plus tu étais avec…

Elle fit un signe de tête dégoûtée vers la table des élèves à cravate verte.

- Tu viens d'où ? Demanda une voix.

- Heu… Réfléchit Joyce, des plaines du nord.

- Pourquoi tu portes des gants ? Fit une autre.

- … Je me suis… Brûlée, j'entends que mes mains guérissent pour…

- T'as de la famille dans le coin ?

- Heu… Je…

- Pourquoi suivais-tu des cours à distance ?

- T'as un copain ?

Joyce tournait désespérément la tête à droite et à gauche, sans savoir à qui et surtout quoi répondre.

- ça suffit, cria Percy, le préfet des gryffondors, laissez-la respirer !

Joyce lui lança un regard plein de gratitude. A la fin du repas, il l'accompagna jusqu'au portrait de la grosse dame et lui exposant tous les us et coutumes :

- Le mot de passe de cette semaine est « nain-de-jardin ». Tu t'en souviendras ?

- Heu… Oui.

- Bon, je te laisse, si tu as besoin de quoi que soit, appelle-moi. Tu vas voir, tu vas te plaire ici, après tout, c'est dans notre maison qu'il y a Harry Potter.

- Ha… Fit négligemment Joyce.

Le portrait pivota et Joyce s'engouffra à l'intérieur. Il n'y avait encore personne. Elle déballa son sac en hâte. Une petite voix, suivie d'un râle affreux, se fit entendre.

- Korée ! Gémit Joyce, vite réveille-toi !

Une drôle de créature volante jaillit soudainement de son bagage : elle ressemblait à une enfant de cinq ans. Ses longs cheveux rouges brillaient comme le feu et ses yeux d'un jaune vif pétillaient de malice. Deux grandes oreilles de lapin sortaient de sa chevelure, tantôt se pliant, tantôt se dressant, cela dépendait de son attention. Ses habits étaient si larges qu'on ne voyait ni ses mains, ni ses pieds sortir, c'était à se demander si elle en avait... On devinait cependant la forme de ses petits bras sous sa robe chatoyante En outre, elle ne marchait jamais au sol, flottant sans cesse comme un esprit.

- Qu'est-ce qu'il y a, grommela-t-elle, ça s'est mal passé ?

- Non, non, fit Joyce, mais tu sais qui est Harry Potter ?

- Comment ? Répondit-elle avec des yeux tout ronds. Ben non !

- Il a l'air vachement connu. Même dans le train quand je disais que j'allais à Poudlard, on m'en parlait ! Où est mon dico ?

- Tu veux ce bouquin que tu m'as balancé sur la tête quand on est parti ?

- Oui !

- Je l'ai bouffé…

Joyce se précipita sur Korée et la secoua frénétiquement, tête en bas :

- Crache ! Crache ! Vite !

La petite-fille lapin ne résista pas longtemps. Elle régurgita le dictionnaire ou plutôt ce qu'il en restait.

- Bon, voyons, murmura Joyce en saisissant l'ouvrage plein de bave en décomposition.

Elle chercha quelques secondes avant de s'exclamer :

- Voilà ! « Celui qui a battu Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est né à… »

Mais elle s'arrêta net et eut l'air encore plus bête :

- Mais c'est qui ce mec sans nom ?

Korée éclata de rire :

- Bon dieu ! Joyce ! Ils vont comprendre ! Ils vont comprendre…

Elle contempla le visage ahuri de son amie avant de reprendre en pouffant :

- …Que tu sors de la campagne !

Joyce jeta son livre par-terre en s'exclamant :

- Comme si ce n'était que ça ! Ne parle pas à la légère, Korée ! J'ai eu vraiment du mal à arriver jusque là ! Nous ne devons pas nous faire remarquer !

- Oui, oui, je sais.

- Tu resteras ici tout le temps, personne ne doit te voir. Moi, j'essaierai de faire avec mon peu de culture.

Korée acquiesça de mauvaise grâce. Puis les yeux sombres :

- Tu es parvenue à faire ce que l' « on » t'a demandé ?

- Quoi ? Ha, oui ! J'ai pu éviter Serpentard, de justesse, mais j'ai pu y arriver.

La fillette sourit : tout irait pour le mieux.


Le lendemain, la journée débutait avec un cours de potion. Joyce emporta avec elle son petit chaudron et suivit ses camarades. On lui posait toujours des questions mais sa réserve en avait refroidi quelques uns. « Génial »pensa-t-elle découragée, « ils vont finir par me prendre pour une petite snob si je ne me montre pas plus conviviale » En arrivant dans la salle de cours, un garçon l'invita à prendre place auprès d'elle, c'était Shun.

- Merci, dit Joyce avec un sourire démesuré.

- Heu… de rien, fit-il avec gêne.

« Note à moi-même, ne peux plus jamais découvrir mes dents de cette façon. »

Comme à son habitude, le professeur Rogue fit une entrée fracassante en éclatant la porte sur le mur. Joyce poussa un cri d'exclamation. Les autres élèves se retournèrent vers elle et éclatèrent de rire. Rogue la fusilla du regard tandis qu'elle lui adressait des yeux suppliants en gardant fermement ses deux mains sur la bouche. Les rires s'évanouirent devant la mine furibonde de l'austère professeur. Ce dernier se saisit de la feuille d'appel et prononça d'une voix glaciale :

- Miss Happer… Donc, voici la nouvelle recrue. Je suppose que la vie à l'écart de toute activité sociale vous a rendu incapable de vous tenir tranquille ? Ou peut-être vouliez-vous juste faire votre intéressante ?

- J'ai juste été surprise par le bruit… Admit-elle d'une voix fluette.

Elle avait entremêlé ses doigts et les tordait avec nervosité.

- Bien entendu, dit Rogue sans trop y croire. Allons, Miss Happer, puisque vous semblez si courageuse pour la Gryffondor que vous êtes, vous allez pouvoir vous dévouer.

A quoi ? C'est la question qu'elle aurait voulu poser. Elle jeta un rapide coup d'œil vers les autres élèves : les serpentards se retenaient tout juste d'exploser de rire et les gryffondors la regardaient comme si c'était la dernière fois. Shun se sentait mal pour elle mais il se contentait de regarder droit devant lui.

- Quelqu'un peut-il expliquer à Miss Happer ce que nous nous apprêtions à faire aujourd'hui ?

Joyce avala sa salive. Trois élèves levèrent timidement la main. Rogue donna la parole à une serpentard.

- Nous allions expérimenter les effets de notre aganima.

L'aganima ! de l'expression latine « agere anima » : être à l'agonie ! Une forme dérivée de magie noire. Elle consiste à provoquer un coma artificiel afin de visiter soi-disant l'au-delà. Il est vrai que Rogue ne croyait pas du tout à de telles idioties mais il devait apprendre cette potion à ses élèves afin de donner les bases du prochain cours de divination, intitulé « voyage au pays des morts » du professeur Sybille Trelawney,. En tout cas, si la potion était mal préparée, elle ne se contentait pas de plonger la victime dans un profond sommeil.

« Il me fait marcher » se dit Joyce, « il n'a pas le droit de faire une chose pareille ! »

Rogue s'assit à son bureau :

- Nous arrivons à la dernière étape de la préparation. Sortez vos échantillons et reportez-vous à votre libre page 123. Dans une heure, nous expérimenterons sur Miss Happer.

Joyce regarda avec inquiétude le tube à essai de Shun qui était rempli d'une potion grisâtre.

- Ne t'en fais pas, lui souffla-t-il, Rogue choisira la meilleure préparation. Il perdrait son poste si tu mourrais.

- Charmant…

- Et puis, s'il a flashé sur toi, c'est que ton nom rime avec Potter. Il va adorer le prononcer, tu vas voir !

« Encore ce Potter. »

- Happer ! Venez chercher un tube.

Joyce se leva avec précipitation et arriva au bureau de rogue en tremblant.

- Franchement, dit-il avec mépris, vous comptiez travailler comment ? Vous vous croyez en vacances ou alors suffisamment habile pour rattraper deux mois de travail ?

Joyce s'empara de la potion grisâtre, bafouilla un « merci » sans grande conviction et retourna s'asseoir.

L'heure passa vite, trop vite. Elle n'avait pas encore fini mais elle vit avec un soulagement relatif que d'autres semblaient avoir mieux réussi. Rogue parcourait les rangs en recherchant certainement LA potion qu'elle devrait avaler.

Un sifflement aigu lui traversa les oreilles, elle n'entendit plus rien. Le bruit s'intensifia et elle crut défaillir : tous les récipients de verre de la salle volèrent en éclats, y compris les tubes à essais. Des cris résonnèrent partout. Les élèves paniquèrent. Sauf Joyce.

- Korée, marmonna-t-elle en serrant les poings.

Elle lui avait pourtant bien dit de ne pas bouger ! Et maintenant, qu'est-ce qu'il allait se passer ?

- Silence, rugit Rogue. La potion ne fait effet que si on l'avale. Vous feriez quand même mieux d'aller vous changer. Allez, sortez !

Il était en plus l'heure de quitter le cours. Le professeur avait revêtu cet air calculateur qu'il arborait souvent, il devinait sans doute qu'un élève n'aurait jamais pu faire une chose pareille, ou presque…

- Sauf vous Miss Happer.

Et dire qu'elle avait presque passé la porte.

- Vous allez me nettoyer tout ça…

- Mais j'ai cours de…

Il la fixa avec des yeux féroces. Joyce n'insista pas. Rogue lui indiqua d'un geste dédaigneux le placard où se trouvaient les éponges, balais et autres. La jeune fille se mit au travail avec un air de chien battu.

- C'est étrange, dit-il.

Joyce s'attendait à ce qu'il allait dire : « Vous arrivez dans ce cours, je vous menace de vous faire boire l'aganima et bizarrement, tout explose au dernier moment ! » Malheureusement la déclaration de Rogue fut tout autre :

- Je vous punis apparemment sans aucun motif et vous ne vous plaignez même pas. Cela signifie que vous vous sentez coupable et qu'effectivement vous y êtes pour quelque chose.

Mais qu'elle était idiote ! Elle aurait du au moins rétorqué quelque chose ! Elle se sentait tellement responsable de Korée qu'elle n'y avait pas songé. Vite, une excuse, une parade !

- J'avais peur que vous ne le preniez mal. Déjà que vous pensez que j'essaie de me faire remarquer, je ne voulais pas en rajouter.

- Bien entendu, ironisa-t-il, je vois que vous êtes pleine de bonne volonté, Miss Happer. Mais je vous conseille de ne pas me prendre pour un imbécile, ou alors vous me le payerez très cher.

« Il menace toujours ses élèves de mort pour établir le premier contact, celui-là ? »

- Je vous laisse le bénéfice du doute, conclut-il, mais j'enlève dix points à Gryffondor.

- Quoi ? Ha ! J'avais oublié le système des points ! Vous croyez que j'arriverai à les rattraper ?

Elle réalisa la stupidité de sa question et murmura dans un faible sourire :

- Je vais finir de nettoyer.


- Tu vas mourir !

Joyce avait écrasé Korée de tout son poids. La fillette suffoquait en geignant :

- Mais je pouvais pas le laisser faire !

Elle dégagea d'un coup sec. Joyce s'abattit sur le sol.

- Et puis toi, continua Korée les yeux humides en aplatissant la tête de Joyce sur la moquette, t'es trop bête d'abord !

La porte claqua, Korée se jeta sous le plus proche divan.

- Joyce, fit Shun, qu'est-ce que tu fais par-terre ?

La jeune fille se releva en se grattant le sommet de la tête :

- J'me suis pris les pieds dans l'tapis.

Il lui proposa de rejoindre les autres à la salle d'études. Elle accepta, pensant que toute façon, « parler » avec Korée ne donnerait plus rien.


Les autres cours de la journée ne s'étaient pas si mal passés. Malgré son retard au cours de métamorphose. Shun avait déjà prévenu le professeur Mcgonagall que Rogue s'était trouvé une nouvelle tête de turc. Joyce soupira. Ce Rogue lui rappelait sa grande sœur, une jeune femme hautaine et ténébreuse. « Je pourrai peut-être lui arranger le coup » pensa-t-elle, « comme ça, il me laisserait tranquille… »

Une bombe d'eau la tira de ses pensées. Elle était presque entièrement trempée.

- Peeves ! Gronda Shun. Je vais prévenir le préfet !

Le fantôme poussa un rire démoniaque avant de disparaître.

- C'était quoi ce truc ? S'exclama Joyce.

- L'esprit frappeur de Poudlard… T'as qu'à voir ça comme ton bizutage.


2ième jour. Joyce était rassurée en songeant qu'elle ne verrait pas Rogue ce jour-là. Mais son enthousiasme retomba quand elle se retrouva dans la salle de divination. Sans savoir, elle haïssait déjà cet endroit. Ces vapeurs, cette ambiance… Un long frisson la parcoura de bas en haut.

- Mes enfants, dit le professeur Trelawney, je sais que vous avez eu un incident hier, durant le cours de potion. Honnêtement, je savais que l'expérience de l'aganima ne pourrait avoir lieu mais le professeur Rogue n'a eu cure de mes avertissements.

« Voilà aut' chose… »

- Cet art ne doit être que manipulé par de VRAIS médiums. Oui ?

Une fille brune aux lunettes carrées avaient levé la main :

- Que voulez-vous dire, professeur ? Qui a fait exploser les verres ?

- … Il est difficile de l'entrevoir exactement, mes chéris, cependant je ressens… Une sombre présence mes enfants. Celui qui a fait ça ne veut pas que nous le trouvions en utilisant la potion.

Elle laissa un petit silence s'installer avant de poursuivre d'une voix d'outre-tombe :

- UN mort, mes enfants…

- D'habitude, souffla Shun à l'oreille de Joyce, elle nous rabâche les oreilles avec « la » mort…

- Et pas un fantôme comme les autres, continuait le professeur, mais un obscur…

- Je ne le perçois pas comme ça, madame…

Trelawney se tourna vers Joyce avec de grands yeux ronds. Celle-ci regretta quelque peu d'avoir ouvert la bouche.

- Vous êtes la nouvelle, n'est-ce pas ? Que voulez-vous dire, ma chérie ?

« Chérie ? On n'a pas gardé les cochons ensemble ! »

- Et bien, je trouve votre déduction un peu hâtive. Je pense plutôt que c'est un vivant qui a causé cela…

- Et sur quoi vous appuyez-vous ?

Que dire ? Elle ne pouvait quand même pas dénoncer Korée !

- Je vois, reprit le professeur, vous ne semblez pas bien disposée aux arts divinatoires…

Joyce bouillait de rage, elle n'aimait pas être battue dans ses propres domaines. (Quoiqu'elle n'était pas particulièrement douée pour la lecture de l'avenir) En plus, cette femme ne lui inspirant pas la crainte qu'elle ressentait face à Rogue, il fallait absolument qu'elle lui fasse fermer son clapet ! Joyce nourrissait encore de noirs desseins quand elle s'aperçut que ses mains tremblaient de rage.

- Hé ! Chuchota Shun, calme-toi, elle est comme ça avec tout le monde…

Trelawney se détourna et poursuivit son speech :

- L'infini présence d'une âme noire est sur nous… je vois deux cornes dans la nuit.

- C'est bizarre, siffla Joyce, ça pourrait très bien être un lapin, vous êtes sûres qu'elles n'ont pas de poils, ces cornes ?

C'est ainsi que Miss Happer reçut sa première colle du trimestre. Certains élèves la regardaient à présent comme une enragée impétueuse, mais la majorité, dont Shun, lui accorda l'image d'une « rigolote maladroite ».

- C'est horrible, confia-t-elle à Korée quand tout le monde se fut couché, t'as vu la réputation que je me suis faite !

- C'est de ta faute ! Tu ne pourrais pas rester un peu tranquille ?

- J'y peux rien, c'est plus fort que moi…

Elle soupira longuement : son adaptation serait plus dure qu'elle ne croyait. Mais elle ne regrettait pas d'être venue.

- J'espère que les « gens de chez moi » m'oublieront vite. Susurra-t-elle, allez, oubliez-moi, oubliez la triste Néréis…

Korée attendit qu'elle s'endorme pour aller à la fenêtre, ses yeux d'or brillant face à la nuit opaque.