Disclamer : c'est la propriété de Rowling.

Nous commençons donc par le chapitre 19 : L'espoir de Madurei.

Voici les titres des 3 sous-parties :

« Un jour viendra où je détruirai ces murailles… »

« Je suis maître, je parle, allez : obéissez ! »

« Je t'aime… »

Pour cette semaine, je publierai les deux premières.

Ce chapitre est constitué largement de flash-back de Madurei, parfois mélangés avec la subjectivité d'autres personnages. (Je voulais vous montrer un petit peu les réactions de Sir Frédéric et de l'Ecarlate…)

Hum…. « Je suis maître, je parle, allez : obéissez ! », ça vous rappelle quelque chose ? C'est ce que Joyce lance à Ollivanders dans le chapitre 6, « Chien noir et Mangemort »…

19/ L'espoir de Madurei.

« Me voyez-vous ? Oui, je suis là, c'est moi, cette enfant qui vous observe... Dans ce cimetière. Entourée de corbeaux désireux de me voir tomber sous leurs serres. Je vous contemple pour ne pas voir cette tombe. Regardez-moi, ne m'oubliez jamais : je serai votre pire cauchemar. Certes, je suis recouverte d'un doux chaperon noir et ne vous laisse rien voir de ma sinistre personne. Contemplez donc au moins mes bras, voyez comme je les soulève avec une grâce toute relative. Admirez leur blancheur immaculée : je n'ai aucune marque, mon corps entier est blanc comme les neiges. Ni un grain de beauté, ni une cicatrice, j'ai la peau uniforme et le teint parfait. Mes cheveux même ne s'écaillent jamais, et mes yeux brillent de tout temps, de tout lieux.

Qui pourrait alors croire que mon propre père a planté une hache dans mon dos ? Comment oserais-je raconter que j'ai fui ma patrie entièrement mutilée ? Le corps déchiqueté par des chiens affamés ! Qui me croira ? J'ai souffert comme jamais, portant le deuil de ma jumelle. Je me suis traînée dans mon sang, les lèvres à l'abandon sur son tracé huileux.

Mais les néréides guérissent comme personne : leur chair ne conserve aucune marque, mais leur cœur boit toutes les blessures et s'en sert comme d'un nouveau rythme ! Ce sang que j'ai répandu coule à nouveau dans mes veines : plus fort, plus noir, plus vif !

Des quatre sœurs, je suis la plus vindicative. Regardez bien mon visage que je dévoile à l'instant : je suis Madurei Serpentard. »