Disclamer: Je me base sur le monde de Rowling.
KIKOOOOOOOOOOOOOOOOO ! En route ! Pour me faire pardonner de ne pas avoir posté durant mon concours blanc, je v poster ce soir les deux derniers sous chap de ce chapitre 21 ! Encore un gros chapitre et la Section 4 est fini… J'ai bientôt fini la cinq
Rewiew
Dark Angelle : Merci ! Ne t'en fais pas pour Rogue et Rei, nyarf nyarf nyarf…. Oui, gloire à Gollum et Sméagol ! big kissssssssss
Angie Black : Kikoooooooooooo ! Si tu veux une place avec Anaïmon et Néréis, je peux faire de gentilles triplettes, loool ;-) Tu trouves ce Voldy pire que l'original ? En fait je le trouvais trop fade au contraire et pas assez incisif… Je suis contente alors qu'il tienne la route Kissssou
Keana : Looool, mais tu sais que c'est à travers cette pub que j'ai découverte cette chanson (qui est l'une de mes préférées maintenant) Sauf que je voyais dans la fic la version de Marylin Manson, lol… Effectivement, si on image des gens qui mâchent du chew-gum pendant que leur cerveau se liquifie, mdrrrr Moi non plus je n'aime pas Bellatrix, Big kiss !
Ryannon : La version plus trash looool, disons que les relations entre les persos étaient plus poussées et que certains, ou plutôt certaines, étaient dans le mauvais camp au départ…. Pour mon sens de l'existence, là on parle d'un fic, c'est tout, il faut bien que les persos servent à qq chose (loooool) Oui, Caïn en a dans la caboche, mais ce n'est pas lui qui parle au moment où : « Caïn voulut la rejoindre mais Alastor lui barra le chemin - Elle n'est pas dans son état normal, grogna-t-il. » C'est Maugrey qui prend la parole (Caïn ne grogne jamais, lol) Mdrrrr pour la goratitude Faudra que je me rachète en écrivant un chapitre purement gore, lol Oui, Harry peut être content. Pour une fois ce n'est pas lui qu'on traque, mais il reviendra sur le devant de la scène. Je lui réserve un certain rôle… nyarf ! A propos : la dernière fois, j'ai oublié de te répondre au sujet des fins tragiques : je ne pensais pas à toi, j'avais en tête l'exemple du titanic et de mon bouquin… lol bik kissss
Severia Dousbrune : kikou ! Oui, elle les a massacrés bwarfarfarfarf ! C'est vrai que c un chap purement d'action, mais c bientôt fini bisoussssss
C/ Tu ne seras jamais quelqu'un de bien, Tom Jédusor…
- Tiens ?
Dolohov, Mangemort de son état, se pencha pour ramasser une étrange carte. A peine l'eut-il saisie que la carte, capricieuse comme tous les oracles, fit défiler quelques images. Joyce était en compagnie de Madurei et parlait de Rogue, elle confiait à sa grande sœur qu'elle craignait que son jeu d'espion ne lui coûte un jour très cher.
Le Mangemort fut parcouru de frissons de joie : il venait de découvrir un traître ! Voldemort le paierait grassement pour cela ! Il frétilla sur place en secouant la carte, espérant y voir d'autres secrets.
- Tu as vu ? Fit une voix tremblante. Je n'ai plus le choix !
Pas le temps de se retourner : il s'écroula mort. Joyce, la main enrobée d'un nuage vert s'empara de sa carte en déglutissant. C'était de plus en plus facile de tuer quelqu'un, et cette assurance qui naissait en elle ne fit que la dégoûter encore plus. Bon Dieu ! Et si Jédusor avait raison ? Et si son âme était vraiment d'une laideur repoussante ? C'était sans doute pour cela qu'il avait pu la manipuler si aisément.
- C'est la deuxième fois que tu tues l'un de mes Mangemorts, Néréis !
Voldemort était là, manifestement furieux. Joyce cacha la carte dans son dos :
- Où est ma soeur ?
- Tu veux parler de cette incapable d'Anaïmon ? Elle prend du repos…
- Vous ne l'avez pas punie ?
- Non, rassure-toi, ricana-t-il, elle aura amplement le temps pour se rattraper. Mais pour l'heure, c'est toi qui as besoin d'une leçon ! ENDOLORIS !
La carte lui échappa des mains et s'envola aux pieds de Voldemort, mais il ne l'avait pas encore remarquée.
- J'étais prêt à t'épargner, Néréis ! Tout ce que je voulais en échange, c'était que tu laisses mes Mangemorts s'amuser avec toi… Et voilà que tu me les tues ! Tu es vraiment une très mauvaise fille !
Il fit un pas qui écrasa la carte et s'immobilisa, surpris : une étrange sensation l'avait parcouru de bas en haut. Joyce, revenue de la souffrance, bondit vers lui pour tirer sur le bout de carte qui dépassait. C'est alors qu'un éclair blanc l'aveugla…
Joyce reconnaîtrait ce décor entre mille : il s'agissait du jardin de leur château. Sir Frédéric était là, assis sur un trône de pierre, à côté de son épouse à la mine blafarde. C'était pour ses filles une « mère fantôme », toujours exténuée, jamais souriante. Un sentiment de tristesse éternelle gravée sur son visage pourtant ravissant.
Un petit garçon était agenouillé devant eux, le regard dur et froid comme la nuit. Un soldat provenant de la plèbe, et tenant de ce fait une façon de parler assez peu courtoise, se tenait à ses côtés :
- Voilà, c'est lui, Sir Frédéric, le fils de votre sœur Carmina, Tom Jédusor. Nous l'avons enlevé de son orphelinat moldu pour vous le présenter, comme prévu. Si vous en voulez : on vous le laisse. Si vous n'en voulez pas, on le remporte.
Sir Frédéric caressa son menton en réfléchissant. En fait, il s'en moquait royalement, il avait déjà deux filles, il pouvait bien tolérer la présence d'un un troisième enfant, même s'il ne les supportait pas. (Tu vas bientôt avoir deux autres jumelles mon coco). Et puis ce château était tellement grand ! Il ne serait pas obligé de voir ce garçon tous les jours… Il aurait certainement accepté, mais une autre personne vint mettre son grain de sel : Madurei, d'apparence 7/8 ans, et qui écoutait leur conversation depuis le début, débarqua comme une furie en raflant l'herbe de ses pas précipités :
- Ne faîtes pas ça, père !
Elle brandissait à la main une carte de son jeu de tarot qu'elle tenait accroché à sa taille dans une petite sacoche, cette carte était celle de l'Adversaire, et elle représentait le diable.
- Ce garçon attirera le malheur sur nous ! Il nous volera tous nos secrets et provoquera notre ruine !
Frédéric ne croyait en rien ces idioties mais finalement, il estima que sa fille venait de lui donner un excellent prétexte pour se défiler :
- Ramenez-le d'où il vient… Déclara-t-il.
Le soldat s'inclina en signe de respect. Il voulut emmener le garçon mais ce dernier refusa obstinément de bouger, ses yeux de haine braqués sur Madurei.
- Et bien quoi ? Ricana celle-ci, pourquoi ce regard, petit monstre ? Je vois très bien ce que tu risques de devenir, et je ne pense pas que tu sois digne qu'on prenne le risque de te garder avec nous.
Elle agita la carte de l'Adversaire sous le nez de son cousin en le narguant :
- Tu ne seras jamais quelqu'un de bien, Tom Jédusor… Personne ne te respectera jamais. Ha oui, un conseil : tu ferais mieux de changer de nom ! Le tien est ridicule !
Et la vision s'estompa sous le rire cruel de Madurei enfant.
- Graaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Avait hurlé Voldemort. (ça c'est du rugissement, lol)
Un cri de rage avait jailli de sa bouche. Joyce avait récupéré la carte en profitant de sa torpeur. Elle s'éloigna le plus possible de lui, sachant qu'il avait vu exactement la même scène qu'elle. Ainsi, Madurei l'avait connu et s'était montrée d'une mesquinerie épouvantable. « Mais quel bouffon ! » Mais Joyce n'aurait pas du songer à sa grande sœur car cette pensée heureuse lui avait conféré un large sourire qui ne correspondait pas du tout aux circonstances. En effet Voldemort cracha de colère sur le sol :
- Et ça te fait rire ! Beugla-t-il.
Joyce fut consciente qu'il avait du avoir beaucoup de mal à essuyer cet affront, mais elle n'avait pas envie de plier devant sa colère :
- Ce que je vois, chuchota-t-elle en tremblant néanmoins de peur, c'est que vous avez bien changé de nom, comme elle vous l'avez si gentiment conseillé…
Voldemort la dévisagea : à mesure qu'elle parlait, il lui semblait que ses traits devenaient comme ceux de Madurei. Il fondit sur elle, ses mains blanchâtres ouvertes, Joyce émit un hurlement. Mais il se ressaisit en voyant que sous la terreur elle s'était entourée de la vapeur verte de l'Avada. Il se contenta donc de rappeler ses Mangemorts qui transplanèrent immédiatement.
- Maître, dit Lucius d'une voix onctueuse, j'ai une solution si vous voulez garder cette fille vivante sans risque…
Bellatrix esquissa un sourire excessivement large en désignant une flopée de créatures qui planaient bien au-dessus d'eux.
- Je me suis permis de les appeler, continua Malefoy. Prête pour le baiser de la mort miss Happer ?
Des détraqueurs… Ils étaient pour l'instant encore trop loin pour qu'ils puissent en ressentir les effets mais bientôt…
- Je… je ne vais pas me laisser faire ! Glapit-elle en tendant les mains.
Bellatrix fit signe à deux Mangemorts de s'écarter : Caïn était là, ligoté et bâillonné.
- Qu'est-ce que tu attends pour lancer le sort mortel, ma petite ? Lança la Mangemort en riant.
Voldemort se rassit tranquillement sur un rocher en ne quittant pas le journal des yeux : Sir Frédéric y avait quasiment confié tous ses secrets. Caïn était agenouillé dans l'herbe humide, dans un état de sérénité feinte. Tout mouvement brusque s'avérerait dangereux, les Mangemorts le conservait en vie uniquement parce qu'il leur garantissait la résignation de Néréis.
Celle-ci fut traînée au centre d'une clairière. Les Mangemorts la poussèrent une dernière fois pour l'obliger à embrasser le sol. Elle pesta sans oser résister davantage. Voldemort l'avait prévenue : un seul Mangemort qui trépasse et Caïn sera immédiatement exécuté. Pourtant, Joyce ne pouvait pas s'attendre à ce que Voldemort épargne son ami après le baiser du détraqueur. Elle tremblait, les mains enfoncées dans la terre : tout ce qu'elle voulait faire à cet instant, c'était pleurer… Mais les larmes ne coulaient plus, ses yeux étaient secs tout comme sa gorge qui la picotait. Elle avait tellement couru, tellement hurler, elle n'en pouvait plus. Tout était fini…
Une dernière idée lui vint : utiliser la Faux ! Mais après une petite réflexion, elle trouva que ce n'était pas si intelligent que ça… Elle ne pourrait s'en servir contre Voldemort, et il tuerait Caïn. Ha ! De toute façon ! Il mourra quand même ! Mais non, elle n'osait pas sortir son arme… Il ne fallait pas appâter le Seigneur des ténèbres : si jamais il venait à réaliser que cette Faux était l'héritage de Serpentard, il pourrait l'offrir à Anaïmon qui s'en servirait pour lui.
Les détraqueurs commencèrent à tournoyer au-dessus d'elle. Voldemort était toujours assis, légèrement en hauteur, tel le juge qui trône sur son tribunal. Il ne la regardait même pas, trop intéressé par sa lecture.
Joyce se sentit complètement happée par leur présence malfaisante, ses membres se raidirent, transis par une glace intérieure. Elle levait la tête avec l'air ébahi de la plus pure curiosité. Pourtant, elle ressemblait en même temps à une droguée, avec ses petits yeux entrouverts et gonflés de pleurs qui ne daignaient s'épandre. Elle vacilla tandis que ses pires souvenirs l'assaillaient : un serpent écrasé, Rogue qui lui dit qu'il ne sera jamais son père, Rei adolescente l'accusant de meurtre, Caïn ligoté par les Mangemorts, son père et l'Ecarlate qui l'enferment dans la tour d'Ivoire en riant, l'Ecarlate qui sourit à Voldemort, Caïn couvert de sang devant la carcasse du dragon, une coupe contenant les cendres de son père qui valse devant elle, Shun qui tombe mort, elle-même qui danse avec un masque aux pierres rouges, ses mains qui ruissellent de sang devant un Rogue plus jeune au regard cruel, Rogue qui risque sa vie en tant qu'espion, Rogue qui ne l'écoute pas ! Rogue qui ne sera jamais à elle ! Rogue ! Rogue ! Rogue ! Elle avait eu l'espoir qu'il lui serve de père, elle avait eu l'espoir qu'il lui rende Madurei, elle avait eu l'espoir qu'il lui explique comment sauver les gens comme Anaïmon…
La bouche d'un détraqueur s'inclina sur son visage tandis qu'elle basculait en arrière, les lèvres entrouvertes, comme pour lui faciliter la tâche.
Voldemort poursuivait sa lecture, Frédéric y révélait des informations de premières importances concernant le château de Salazar… Des informations qui l'aideraient à se débarrasser de Potter, à qui sa destinée était liée : « Je ne dirai rien sur la Tour d'Eternité » avait écrit Frédéric, « mis à part le fait qu'elle est directement liée à la Faux et à la Clé des chimères… » Voldemort sourcilla : La Faux ? Serait-ce la Faux avec laquelle Néréis s'était jetée sur lui ? Il fut saisi d'un doute et hésita un instant à rappeler les détraqueurs. Mais après tout : non, la Faux était sortie de la main de Néréis, et si c'était vraiment de cette arme-là dont il avait besoin, il pourrait la lui retirer quand il le souhaiterait, même si elle était privée de son âme.
Cependant, les mots que Frédéric avait griffonné à la suite furent décisifs : « Un soir, je me suis rendu dans le lieu secret où le mystère de la Tour est concentré. Et malheureusement, j'ai été surpris : tant pis, Néréis sera la seule avec moi à connaître le secret de l'immortalité… Aux infortunés chasseurs de trésor, je lance ces paroles d'encouragement, je mourrai sans avoir divulguer ce secret, mais Néréis sait comment utiliser les Clés et entrer dans la Tour, elle seule le sait ! Mais de toute façon, je compte la tuer…»
Elle seule le sait ! Voldemort redressa la tête, ses yeux brillants comme deux phares fous : Le détraqueur était toujours penché sur l'adolescente, dans une pose presque sensuelle.
- Arrêtez ! Hurla-t-il, arrêtez tout !
Les Mangemorts, malgré leur surprise, réagirent promptement, les créatures suceuses d'âmes furent chassées. Joyce s'écroula, ivre de fatigue. Voldemort marcha droit dans sa direction, le cœur furieux et la baguette brandie :
- Révèle-moi ce que tu sais ! Gronda-t-il d'une voix menaçante.
Joyce suffoquait sur le sol et ne l'entendait pas.
- Legilimens ! Lança-t-il.
Son esprit se mit à envahir celui de la jeune fille, mais il n'alla pas très loin, en effet il ne trouvait rien : un flot d'images noires se succédèrent devant lui. Pendant un instant, il crut que le détraqueur avait bien volé son âme mais il se rendit compte qu'en fait il avait essayé de remonter trop loin d'un coup dans ses souvenirs et il s'était heurté à un barrage :
- Une potion d'oubli ! Vociféra-t-il, et puissante avec ça ! Mais je saurai faire tomber tes barrières !
Il retendit sa baguette en clamant :
- Veritas fiat !
Joyce, toujours allongée sur le dos, sans avoir repris son souffle, commença à parler, à dire ce qu'elle pensait tout au fond d'elle-même. Une voix ironique sortit de sa bouche :
- Alors comme ça, le petit Tomy veut le secret de la Tour d'Eternité ? Il a sans doute peur que j'y mène le jeune Potter avant lui, il a raison : c'est bien ce que je compte faire !
De grosses gouttes de sueurs coulaient sur son front tellement elle avait peur : mais qu'est-ce qu'elle racontait ? Elle réalisa que c'était enfin sa vraie nature qui s'exprimait, c'était Néréis… Elle tenta elle-même de s'étrangler en resserrant sa gorge pour s'empêcher de parler, mais les mots sortaient toujours, davantage injurieux à chaque fois :
- Comme si un sale type qui, tout malheureux, a tué son papa parce qu'il l'avait abandonné, pouvait prétendre avoir le droit à l'immortalité : A-t-on jamais vu Seigneur ténébreux plus pitoyable ?
Ce n'était pas exactement à ce résultat que Voldemort s'attendait. Il rugit de rage, prêt à la soumettre au sortilège doloris pour de longues et de longues heures, quand une fumée verte l'entoura.
Pendant un instant de panique, il crut que Joyce lui lançait l'Avada, un Mangemort d'ailleurs saisit Caïn comme pour déjà entamer les représailles. Mais Joyce n'avait rien fait, et elle savait ce que cette nuée signifiait : Madurei arrivait en transplanant !
Elle jaillit en effet de la poussière émeraude. Profitant de la surprise générale, elle venait de renverser Voldemort par un coup de pied transversal, lui arrachant son livre au passage. L'ouvrage tomba à terre, Rei reconnut l'écriture de son père mais elle avait beaucoup mieux à faire : les Mangemorts s'étaient jetés sur elle.
- Protego ! Hurla-t-elle pour bloquer leur sort.
Et puis elle enchaîna sur un foudroyant endoloris qui tourbillonna dans tous les sens. Rei, qui avait beaucoup de pratique, le maniait beaucoup mieux que Joyce maniait l'Avada Kedavra, elle ne toucha, ni sa petite sœur, ni Caïn. Les Mangemorts s'écroulèrent tous en remuant dans tous les sens, comme des mourants parcourus de convulsions, mais Voldemort montrait bien entendu beaucoup plus de résistance et se relevait déjà, en ayant l'air d'avoir reçu une simple pichenette.
- Néréis ! Hurla Rei dans leur langue maternelle, va chercher Caïn et fuyez ! Suivez la chauve-souris ! C'est lui qui m'a guidée !
Comme elle savait que Jédusor maîtrisait un peu la langue ksrie, elle avait prononcé ces paroles très rapidement en y mettant un accent particulier pour qu'elles lui paraissent incompréhensibles.
Joyce nota au passage qu'elle avait utilisé un pronom masculin pour qualifier la chauve-souris, mais la vision de son ami toujours prisonnier s'accapara de toute son attention. Elle valdingua entre les Mangemorts qui se relevaient pour combattre Madurei. Elle détacha Caïn rapidement avec un sort de libération. Il l'aurait entraîné pour s'enfuir immédiatement s'il n'y avait pas eu Madurei qui luttait encore : déjà des Mangemorts l'entouraient de sort l'empêchant de transplaner. Ils étaient trop nombreux ! Madurei brandissait son épée avec acharnement sur un ennemi qui ne craignait rien : Voldemort l'envoya une première fois sur le sol, elle se releva avant qu'un Mangemort ne l'achève et lança une nouvelle vague d'Endoloris.
- Elle ne s'en sortira pas ! Hurla Joyce tandis que Caïn la retenait.
Et quant à la secourir en lançant l'Avada : pas la peine d'y penser, elle la toucherait !
- Alors, lady Madurei, ricana Voldemort avec une voix inhumaine tandis qu'elle défaillait pour la seconde fois, vous n'êtes plus aussi fière lorsque vos petits copains ne sont pas là pour combattre à votre place !
Madurei, en toute réponse, lui cracha au visage. Voldemort s'essuya avec une rage folle avant d'hurler :
- Tuez-la ! Tuez-la ! Elle, elle ne me sert à RIEN !
Mais un sifflement aiguë l'interrompit, la Faux circula en tourbillonnant entre tous les Mangemorts avant de se nicher dans la main de Madurei : Joyce la lui avait lancée en désespoir de cause.
L'adolescente avait du se décider rapidement avant que sa volonté ne flanche : en effet, séparée de cette Faux, elle devenait comme folle, telle une droguée en manque. Elle songea justement à la récupérer illico, et se serait précipiter au milieu des Mangemorts en tendant des mains avides si Caïn ne l'avait pas retenue de toutes ses forces.
- Mais Caïn ! Grogna Joyce en sifflant comme un serpent en colère, cette Faux est à MOI !
- Qu'est-ce qui est plus important, haleta-t-il tandis qu'elle se débattait : cette faux ou ta sœur ?
Joyce reprit subitement conscience du lieu où elle se trouvait et de sa situation. La chauve-souris se présenta à leurs yeux, ils la suivirent sans hésiter davantage.
A peine la Faux en main, les yeux de Madurei s'étaient mis à briller de mille feux : elle, contrairement à Joyce, elle possédait le potentiel pour l'exploiter pleinement. L'arme frémit de plaisir en sentant cette main de maître. Et Voldemort comprit… Oui, cette arme, c'était bien l'Arme…
Madurei brassa l'air qui émit un hurlement déchirant : cette Faux pouvait tout abattre : les océans, les cieux, les monts et les vaux ! Il n'y avait pas un corps, une chair, une créature qu'elle ne pourrait découper en morceaux en l'effleurant seulement. Mise à part les héritiers de Serpentards…. Les Mangemorts reculèrent, Voldemort s'avança… mais Rei savait déjà qu'elle ne pourrait utiliser la Faux contre lui.
Joyce et Caïn couraient main dans la main en suivant la bestiole volante avec certes moult difficultés. Tout ce qu'elle espérait, c'était de sortir de ce cauchemar, elle avait beau avoir remporté le « jeu » qui la liait à sa jumelle, elle ne sentait pas l'âme d'une gagnante…
- NON ! Cria-t-elle en tombant à genoux.
Caïn faillit lui rentrer dedans, il tenta de la relever mais elle résista.
- La chauve-souris va s'impatienter ! Dit-il.
- Non, non, non…
Que lui arrivait-il ? Une douleur fulgurante avait transpercé sa cage thoracique comme si on lui avait arraché un bout de son cœur encore tout palpitant. Elle haleta en crispant ses mains sur sa poitrine battante… et elle comprit :
- Il est arrivé quelque chose à Korée…
Caïn la regarda avec surprise :
- Impossible, je l'ai laissée avec un centaure, elle doit déjà être à Poudlard…
- C'est vrai, approuva Joyce avec ardeur, de toute façon, il ne peut rien arriver à un psychonaute, sa vie dépend de la mienne…
Mais le jeune homme parut perplexe :
- A moins que… Murmura-t-il…
Il se ressaisit brusquement et ne préféra pas jouer les oiseaux de mauvais augure. Il reprit la main de Néréis et ils se remirent à courir. La chauve sourie accéléra la cadence. Joyce était trop épuisée pour soutenir ce rythme :
- Ralentis ! suppliait-elle, ralentis !
L'animal se tourna vivement vers elle, ses yeux noirs lançant des éclairs.
- Ouach, dit Joyce en reprenant leur course effrénée, on aurait dit le regard de Sévy junior…
Cette fois-ci, la bestiole s'agrippa sur sa figure en remuant frénétiquement ses ailes :
- Kiiiiia ! Piailla Joyce, elle essaye de me bouffer !
- Non, déclara Caïn en scrutant les environs avec inquiétude, elle veut qu'on recule : regarde !
Trois énormes araignées prirent formes dans l'obscurité des broussailles.
- Je vais essayer de les stupé…
- Non, l'interrompit Joyce, il y en a une dizaine qui suivent derrière…
- Viens, partons…
Ils ne pouvaient pas, ils risquaient de tomber sur des Mangemorts s'ils reculaient. Joyce calcula promptement : tous ses adversaires étaient devant elle. Si Caïn reculait suffisamment elle pourrait lancer le sort mortel sans le toucher : Oui ! Ça, elle pouvait quand même le faire ! Elle expliqua brièvement à son ami ce qu'elle comptait faire, il se plaça à 5 mètres derrière elle.
- Allons-y, souffla-t-elle.
Mais elle hésita une seconde : elle ne voyait plus la chauve-souris, il faisait trop sombre. Mais les araignées se rapprochaient dangereusement.
- Tant pis, murmura-t-elle.
Et elle tendit ses deux mains en se concentrant L'avada se profila devant elle en prenant la forme d'une demi-sphère. Un peu comme un champ magnétique, il se fondit en avant en traversant tous les montres qui s'écroulèrent morts les uns après les autres.
Mais Joyce ressentit une étrange sensation qu'elle avait déjà connu : l'avada la traversa subitement, comme ce fameux soir où Rogue l'avait reçu. Cependant, vu que cette fois-ci les effets du polynectar s'étaient amenuisés, elle put y résister facilement et ne ressentit aucun effet secondaire.
- Rogue est là ! Cria-t-elle à Caïn qui se rapprochait, il est là ! Le sort d'Alceste a fonctionné ! Il est devant nous !
Mais il n'y avait plus aucune créature vivante devant eux, plus aucune à part… la chauve-souris qui battait encore des ailes…
