DISCLAIMER : Comme toujours avant de me lancer dans la torture mentale de ces pauvres personnages, je précise qu'ils ne sont pas à moi, mais à Mrs JKR, ainsi que leur monde.
Rating R comme toujours.
Le Sel de ma vie
Gaëlle griffondor : Je suis désolée que tu étais déçue, mais bon che va piano va sano...Biz
Onarluca : Et vi, faut qu'il patiente le Sirius, mais c'est certain que notre petit Rémus va lui filer un coup de main pour se sentir bien un peu plus tard....
Snapeslove : Celui là il est trop calme pour toi ! Ma divine Potion Mistress !!!Mais j'espère que tu vas aimer quand même.... Bizous, la belle.
Alllba Ambre, Merci de continuer à suivre malgré des chapitres trop courts et des fins un peu cliff...Bizoumouchous ma poulette.
Angelinadelacour : Merci encore plus si tu n'es pas une fan du genre....Alors, continue à te régaler...et encore Merci. Biz Biz
Melindra : Merci d'avoir apprécié, ma belle, t'as raison, le bisou sulfureux je l'avais en tête, par contre il aura peut être quand même lieu, à un moment. Pour le préservatif, vas y sert t'en (!!!) c'est gratuit comme idée, et puis c'est vrai que c'est bien d'y penser. Bizoumouchous ma belle
Jenny : Tu vois, je fais selon tes vœux et ceux du médecin, je ne te contrarie pas...Enfin, presque pas, j'allais quand même pas céder à un chantage pareil ??? Maiheu !!!!!Alors, ce chapitre là est soft de chez soft, Sirius va pouvoir se remettre de sa nuit mouvementée...Bizoumouchous
BeNaNe, Maloulounette, tu cries pas après moi, si je sus sadik, j'y peux rien. Alors, encore une mini patience, tu as vu, j'ai réussi a faire passer plusieurs jours, heureusement, paske j'avais pas l'intention de faire les quinze jours, un par un....Bisoumouchous, Ma Lou.
Calimera : Merci d'aimer et tant mieux si ça te fais t'évader de tes obligations...Bizou et apprécie...
Shiny-misS : Je te rassures, il y aura un happy ending, mais encore deux ou trous chapitres, je ne sais pas faire dans le rapide, moi....Biz Biz !
Oxaline, je le dis encore, mais tes rev, sont un rare bonheur, et si je ne devais continuer à écrire que pour une raison, ce serais celle là !!! Alors, que vas-tu trouver dans ce chapitre ? Peu de chose, je pense, il est un peu calme... transition, dirais-je. Mais j'attends quand même avec impatience, ton petit mot... (Ps, passes nous voir sur le forum de Snapeslove (lien sur son profil), finalement il y a un ratio important d'auteurs et de lecteurs de FFnet ! alors pourquoi pas toi ? Je te promets que j'apprécierais beaucoup....) Bizoumouchous ma belle
Vif D'or : Merci pour ta rev, j'avoue que moi aussi, j'ai bien aimé la réaction de Siri... ;-)
Morgane ; Merci pour toutes les review que tu as laissé sur tous les chapitres des trois fics !!!! T'es géniale, merci d'apprécier même si tu n'es pas slash !! Alors enjoy this... Kisses
Hisoka : Alors, merci ma doucette, bon, je dois dire que pour Siri, j'ai pas été cool, mais ça ira mieux bientôt....Merci de suivre, Bizoumouchous ma copine....
Alinemcb54 : Merci, tu vois, je t'obéis....
Sev Snape : Tu verra que Rem n'est contre rien par contre, pas tout de suite.... Bizoumouchous ma doucette.
Minerve : Mais, non, il fantasme pas, il est juste un peu ...heu... ; énervé de voir que d'autres font ce dont il a envie....Mais chacun son tour...Bizoumouchous
Slipou : Ma fêlée des fics, préférée, je suis contente que tu n'ai pas décidé de m'embrocher, mais, c'est dans ton intérêt aussi, tu l'as bien compris...Pour ton chat, l'a définitivement bon goût c't'animal....Apprécie bien, mais c'est plus calme cette fois. Bizoumouchous
Cyrano : Ma douce Emma, Je te remercie de ta rev qui m'a fait super plaisir, j'espère bien ne pas être trop sadique, sinon, je ferais fuir tous mes lecteurs..... Alors continue à aimer, moi j'aime quand on m'aime.... Bizoumouchous ma belle
Loup et Griffondor
Au petit jour Rémus sentit qu'il avait presque achevé sa transformation. Cette fois ci, ça avait été tellement épuisant...Il ne comprenait toujours pas, mais sa douleur avait sa source enfouie en lui. Dans sa cage thoracique. Du côté de son cœur.
Il ressassait les évènements passés. Sirius, le voyant encore et encore prononcer les mots. Ceux qui l'avait comblé de bonheur : Je peux faire ça pour toi Rémus.
Suivis peu après par ceux qui avaient ouvert une brèche en lui : Le beau Lucius.
Son imagination enfiévrée lui faisant voir un sourire que son ami n'avait pas eu. Un sourire qu'il imaginait tendre en parlant au dandy blond. Occultant la panique qui avait traversé son regard en réalisant les mots qu'il venait de prononcer. Il l'avait pourtant bien vu cet éclair de panique, en tournant les talons pour fuir loin de Sirius. Et son instinct l'avait forcé à s'arrêter, écoutant l'échange avec Rogue. La haine de celui-ci à cet instant là était devenue si forte qu'il était devenue une réelle menace pour Siri. Alors, il n'avait pas hésité, sans le réaliser vraiment, il s'était retrouvé à ses côtés, l'entraînant à sa suite, s'excusant pour lui auprès... du...Tueur. Le Tueur. Il ne l'aimait pas. C'était largement réciproque et pourtant c'était lui Rémus Lupin qui avait failli le tuer. Lorsqu'il était apparu un soir de pleine lune à la cabane hurlante.
Envoyé par Sirius.
Sauvé par James.
Cette nuit là avait scellée leurs quatre destinées. Les trois maraudeurs. Et lui. Le Tueur.
Rémus ne savait quel instinct, l'avait baptisé ainsi dans sa tête. Mais le feu qu'il avait vu briller dans le regard noir, l'en avait convaincu. Rogue était devenu ça. Cette machine à tuer.
Ce mangemort. Tout comme Lucius et Julius. Il sentait la mort près d'eux quand ils revenaient de leurs convocations auprès de Voldemort. Les maraudeurs savaient toujours tout...
Et puis ce sentiment d'injustice qui l'avait frappé de plein fouet, l'autre fois dans la grande salle, quand son odorat de loup avait détecté l'odeur de Malefoy sur Rogue.
Bien trop incrustée sur lui pour de simples camarades.
Bien trop sur son visage pour une simple embrassade.
Bien trop sur ses mains pour un simple bonjour.
Bien trop protecteur quand Sirius avait gaffé.
Bien trop dangereux pour une simple amitié
Bien trop amoureux pour que le loup ne le sente pas.
Même eux, les tueurs. Ils avaient ça. Ils étaient amoureux. Et au moins pour le plus dangereux des deux, l'amour avait été une raison suffisante pour qu'il soit prêt à se battre pour lui.
Et cette constatation l'avait plongé dans une rage épouvantable contre Sirius.
Sirius qui ne voyait rien.
Sirius qui ne comprenait rien.
Sirius qui ne lui promettait rien.
Sirius qui ne se battait pas pour lui.
Sirius qui ne savait pas qu'il se consumait pour lui.
Il avait dépassé le stade de la rage la plus intense et le loup était sorti. Le déshumanisant encore un peu plus. Gagnant cette bataille. Etouffant le jeune Griffondor amoureux sous une rage animale. Faisant voler en éclats la patience et la raison. Déchaînant l'envie primaire de posséder et de dominer.
Dumbledore avait eu raison de l'isoler. Il ne savait pas quelles auraient pu être ses réactions face à Sirius. Il l'aurait peut être simplement égorgé dans un instant de rage. Il l'aurait blessé, déchiré, maltraité.
Dominé.
Encore.
Son esprit encore un peu humain, prisonnier dans ce corps animal, sauvage, se débattait toujours, l'aberration de cette transformation précoce qui le privait de Sirius.
Alors qu'il avait une telle envie de lui.
De sa présence.
De son odeur.
De sa peau sous ses doigts.
Sous ses doigts.
Un hurlement s'échappa de la poitrine du loup garou, joutant ses larmes à sa rage.
Puis doucement, la raison le quitta enfin, l'animal tourna dans sa tanière, reniflant, cherchant l'endroit le plus sûr, avant de se coucher en rond, le museau sur ses pattes, les oreilles aux aguets.
Albus et Sirius avaient parfaitement entendu le hurlement du loup, puisqu'ils étaient dans le parc et qu'ils se dirigeaient vers le saule cogneur. Le directeur posa la main sur l'épaule du jeune homme et secoua la tête. Sirius se figea, Dumbledore avait sûrement raison, mais lui, il connaissait son ami. Son Rémus, ne lui ferait jamais le moindre mal. Il le savait. Il devait le voir.
S : Presque deux jours sans le voir, j'en peux plus, il me manque trop. Je veux le voir. Peu importe.
Puis sous sa forme animagus, il ne craignait rien. Il pouvait lui échapper. Il l'avait déjà fait. Rémus ne conservait rien de sa personnalité quand la lune le soumettait à elle.
Alors que lui. Lui avait toutes ses facultés humaines, tous ses souvenirs, toutes ses connaissances, lui il savait ce qui ferait hésiter le loup.
Ce que l'instinct animal répugnerait à faire. Il y avait tant de choses qui faisaient fuir le loup : Les hommes, l'eau, le feu...
Alors qu'il remontait vers le château, Sirius prit sa décision, il irait voir Rémus, encore. Mais cette fois, il allait étudier une approche différente. Carte des maraudeurs et cape d'invisibilité en accessoires de base, puis restait à trouver la brèche dans la protection que Dumbledore avait établi autour de la cabane hurlante. Il y avait fatalement quelque chose, Rémus devait sortir pendant la pleine lune, c'était vital pour lui et Albus le savait.
En entrant dans le grand hall, Siri croisa le trio des serpentards qui se hâtait, ils le bousculèrent presque en sortant. Lucius tenait sa main droite crispée sur son poignet gauche. Leurs visages étaient un peu pâles, mais résolus. Siri les regarda s'éloigner vers les grilles de Poudlard.
S : Pas pratique pour transplaner auprès de votre maître les gars ???Mais au moins, je ne les aurais pas dans mes pattes ceux là.
Le griffondor monta dans son dortoir et se mit à étudier la carte des maraudeurs attentivement, ainsi qu'un ouvrage concernant Poudlard et ses environs. Evidement rien. Pas de passage secret, pas de raccourcis. Restait à aller à la cabane par Pré au lard. De toutes façons ils avaient décidés d'aller à pré au lard pour leur achats de noël ; et malgré l'absence de Rémus, il devait se tenir un tant soit peu à leur programme de façon à pourvoir essayer de duper Albus.
Il fit donc une demande pour aller à pré au Lard, pour ses achats de noël, bien que cela ne soit pas indispensable pour les dernières années. Il avait de toutes façons envie d'acheter un cadeau à son ami. Ceux de Peter, James et Lilly pouvant attendre jusqu'à leur retour.
Dans l'après midi du dimanche, il étudia les plans, et le lundi matin, le vit prêt pour sa sortie.
Dans la perspective de la réussite de son plan (et il n'en doutait pas une seconde !) Il avait laissé un petit mot pour son directeur et entassé dans un sac à dos quelques affaires pour Rémus, pantalon, pull, et chaussures.
Son absence durerait jusqu'à la fin de la pleine lune soit une bonne semaine...Et il ne reviendrait qu'avec son ami. Avec son amoureux.
Il lui fallait passer un peu de temps avec les autres élèves qui s'étaient rendus à Pré au Lard, donc, pas question de disparaître comme ça, il fit donc le tour des boutiques, de plus, il avait réellement envie de faire un cadeau à Rémus. Il hésitait. Un cadeau simple ? Il mourrait d'envie de lui offrir un cadeau plus personnel, qui le lierait à lui. Un bijou. Une chaîne avec un pendentif, un truc comme ça. Mais si il le prenait mal ???
Sirius se décida à faire deux cadeaux, un perso, comme il disait et un plus « normal ». De toutes façons, ils passeraient Noël, soit enfermés dans la cabane hurlante, soit dans la forêt interdite. Nous étions le 20 décembre et la lune serait parfaitement pleine le 24, donc... Pas de retour à la normale avant le 26 au mieux...
S : Et alors, tu l'as déjà fait. Et cette fois, tu ne le quittes pas, c'est encore mieux.
Bon, tout à ses pensées, Siri ne fit que peu attention aux vitrines et ce ne fut que quand il heurta deux jeunes Poufsouffle, qu'il redescendit sur terre. Il fouilla dans la poche de son blouson et fit le tour de ses possessions. Il avait suffisamment d'argent pour chercher quelque chose de bien. Il s'arrêta devant la vitrine d'un bijoutier et son regard accrocha une belle gourmette en argent, le maillon en était délicat et masculin à la fois. La plaque pouvait être gravée et il sut ce qu'il voulait. Il entra dans la boutique et négocia avec le vendeur, la gravure, n'étonna pas l'employé, mais il lui fallait un certain délai, Sirius lui accorda la semaine, il paya son achat et se dit, que de toutes façons, même si il ne la donnait pas à Rémus, elle lui plaisait suffisamment pour qu'il la porte lui-même. Il se senti léger et heureux en sortant de la boutique, restai à trouver l'autre cadeau. Un bouquin ? Rémus aimait ça, mais bon... Une belle plume ? Pourquoi pas ...Il se dirigea vers la librairie magique et commença à regarder dans tous les coins. Les plumes... Des parchemins... Un journal intime... relié d'un beau cuir rouge, avec une fermeture dorée, qui se verrouillait d'un sort. Le petit ouvrage l'attira. Il vit son jumeau en dessous, relié de bleu sombre. Et il sacrifia ses dernières pièces, achetant les deux livres. Le rouge serait pour lui. Et le bleu pour Rémus. Il avait exagéré, mais avoir le même journal intime que Rémus lui plaisait infiniment. Ses achats furent confiés au vendeur, il repasserait les prendre la semaine suivante. Ils étaient si beaux qu'il ne voulait qu'ils risquent de s'abîmer. Il ne savait pas où il allait cacher le sac et ses affaires. Si le tout devait passer la semaine dehors... dans un creux d'arbre ? Il commençait à se faire tard, les élèves commençaient à rentrer au château, Sirius en profita pour s'éclipser, il longea la rue jusqu'à l'entrée de la clairière et se couvrit discrètement avec la cape de James. Il passa les barrières et descendit lentement vers la cabane hurlante. Il en fit le tour, pas de sort autour de la maison délabrée, du moins pas le même sort qui condamnait les escaliers du souterrain.
Si sa mémoire était bonne, une fois en bataillant avec James, ils avaient cassé la fermeture d'un volet dans le soubassement de la maison. Restait à espérer que personne ne l'ait réparé.
Il fit le tour de toutes les pièces et retrouva le volet en question. Finalement la serrure n'avait pas été réparée, par contre elle n'était pas si cassée que ça. Juste faussée et il lui fallu quelques minutes pour ouvrir le mécanisme abîmé. Il se doutait que le loup entendait tout. Et il s'efforçait de ne pas y penser. Pareil, en ouvrant le volet, il serait accueilli par un loup garou fou de rage...Mais il avait confiance.
S : J'ai pas le choix...Mais je suis mort de trouille Rem. Faut que je me calme....Et puis j'aurais pu lancer un sort de silence ! Quel idiot !
Mais la chance devait être avec lui, il repoussa le volet et se glissa dans la pièce sombre, il referma derrière lui, sans enclencher la fermeture, si il devait s'échapper en urgence....
Il déposa son sac dans un coin, y rangea la cape et vérifia une ultime fois sur la carte des maraudeurs si il n'y avait personne approchant du saule cogneur. Personne, Albus était dans son bureau... il rangea aussi la carte et commença à se déshabiller, puis il se concentra et se transforma.
Le chien noir grimpa lentement les étages jusqu'à la tanière du loup,, il repoussa la porte du museau et passa la tête dans l'entrebâillement. La vision d'une bête fauve au yeux injectés de sang, se précipitant sur lui le fit bondir, ni assez vite, ni assez loin. Le loup emporta le chien dans son élan et ils roulèrent tous deux sur le plancher du palier. Les grondements de Rémus n'avaient rien à voir avec les réactions habituelles du canidé. Cette fois, une rage inhumaine le consumait. Et les deux animaux se battirent.
Mâchoire en avant et babines retroussées, Siri, mordit le loup dans le cou et le fit reculer un peu, mais l'animal sauvage, si il ne lui restait que cela, avait un instinct de combat et de survie bien plus développé que l'animagus. Et il le fit rouler d'un puissant mouvement d'épaule, les dents claquaient, souvent juste au ras de la fourrure de l'autre, dans une tentative d'intimidation, mais parfois le loup pinçait et mordait son adversaire. Le sang ne coulait pas. Pas encore... Dans un sursaut Sirius se dégagea et d'un coup de patte blessa le loup sur le museau, provoquant deux balafres brillantes de sang vermillon.
S : Merde ! Remus ! Qu'est ce que je t'ai fais !
Le loup gronda encore et bondit sur son adversaire, le clouant à terre, sous lui, en position de soumission, il descendit sa mâchoire, ouverte, les dents luisantes, la bave dégouttant lentement le long des crocs pointus. Le regard de Sirius se planta dans les pupilles dorées du loup, la peur de mourir sous les griffes de son ami, fut totale à cet instant. Rémus n'était pas là. Il n'y avait rien pour lui, il avait été cinglé de croire qu'il pourrait réussir. Calmer l'animal de sa présence.
Il allait mourir. Tué par la personne qu'il aimait le plus au monde.
Le chien gémit et l'animagus perdit connaissance.
Arrêtant le loup dans son élan destructeur. La soumission de l'autre animal, le satisfaisait pleinement. Il le renifla soigneusement et lécha le museau inerte. Puis il se calma et se coucha auprès de lui.
Lorsque Siri reprit ses esprits, il réalisa qu'il était en vie, chose étonnante, et qu'il semblait être encore en un seul morceau, chose encore plus étonnante. Son regard se posa sur une forme allongée près de lui et il croisa le regard du loup, plus de lueur de folie.
S : Ok, Mon amour, t'as l'air en meilleure forme, mais je t'ai salement amoché, sans compter que moi aussi je vais avoir de ses bleus... Bon, la soumission étant la meilleure des tactiques, je vais essayer de ne pas te foutre en rogne de nouveau. J'ai bien l'intention de rester en vie et encore plus que tu restes en vie.
Ils passèrent la nuit ainsi, proches l'un de l'autre, loup et chien.
Plus tout à fais amis, mais moins ennemis.
Quand le premier rayon de soleil les réveilla, Sirius rassembla tout son courage et se rapprocha du loup qui gronda, tout doucement il lécha les plaies sur le museau de l'animal, nettoyant le sang qui avait coulé. Son ami aurait de belles cicatrices, encore heureux, il avait loupé l'œil...
Les journées passèrent sans grand évènement majeur, Sirius apprivoisait le loup petit à petit. Restant à ses côtés sans cesse, Albus avait ouvert une brèche dans la protection de la cabane et les deux animaux sortaient toutes les nuits, courrant dans la forêt, se nourrissant de chasse au moins pour le loup, le chien, quand à lui, trouvait a leur retour toujours de la nourriture un peu moins fruste, le directeur veillait à ça aussi.
Ils ne virent pas le retour des apprentis Mangemorts, ni le séjour que firent Julius et Lucius à l'infirmerie de Poudlard.
Finalement ce noël ne fut pas très gai, quatre élèves de septième années sur cinq manquaient au festin, le seul encore là, s'était isolé. Promenant sa sombre silhouette dans les couloirs entre la bibliothèque et l'infirmerie, sans cesse. Un peu plus pâle que d'habitude.
« Lucius... Tiens bon...
Z'avez eu peur ?
Bon, J'avais promis qu'ils se retrouveraient, je n'avais pas précisé que ce serait en tant qu'humains....
Donc, je ne vous ai pas menti, mais maintenant ça va bouger un peu.
Nan, pas de représailles, je fais ce que je peux...
Bizoumouchous
