Disclaimer : Je me base sur le monde de Rowling
D/ Mon Dieu, ho ! Laissez-moi m'en sortir !
A peine remise de sa surprise, Joyce se remit en route en agrippant férocement le bras de Caïn. Elle jetait des regards inquiets à la chauve-souris, redoutant le moment où Rogue reprendrait sa véritable apparence pour… lui faire sa fête…
Ils entendirent alors un bruit détonant derrière eux : quelques arbres voltigèrent, cassés net par la force du déplacement de Madurei : elle était de retour ! Placée en amazone sur la faux, elle s'arrêta juste à leur hauteur et leur fit un signe de tête pressé. Joyce enfourcha la faux et se retrouva prise en sandwich entre Caïn et sa grande sœur. La chauve-souris vint se coincer dans ses cheveux. Rei redécolla aussitôt, les tempes bouillonnantes encore des efforts qu'elle avait du fournir. La Faux décrivit un véritable slalom entre les arbres :
- J'ai… Haleta Rei encore fatiguée, j'ai détruit ce fichu journal : je ne savais même pas que notre crétin de père en tenait un ! Jédusor est furieux ! J'ai eu tout juste le temps de fuir !
- Pourquoi on passe pas par le ciel ? S'interrogea Joyce, on irait plus vite !
- Idiote ! Répondit sa grande sœur, pour qu'il nous tire dessus plus facilement ? Attention ! Caïn, fais gouvernail ! Bâbord toute !
Ils se penchèrent tous pour éviter à la dernière seconde un baobab géant.
- Rei, souffla Joyce en respirant difficilement à cause de la vitesse, tu savais que…
Elle acheva dans leur langue natale :
- Que Rogue est un Animagus ?
- Non, je l'ai juste appris ce soir : Je suis tombée sur lui alors que je te cherchais, il avait déjà pu faire du repérage et j'ai pu calculer où transplaner exactement pour surprendre Jédusor…
- Il aurait pu choisir un autre animal, c'est vachement moche une… (J't'explique, Bécasse, on ne choisit pas notre forme Animagus, on la subit… lol)
Mais ils durent à nouveau donner toute leur énergie pour éviter deux branches inopportunes. Joyce perdit le fil de ce qu'elle voulait dire et se cramponna davantage à sa grande sœur.
- Joyce, conclut Madurei qui n'avait pas oublié, c'est un secret absolu, il n'est pas sur les registres : Il aurait des ennuis si tu disais quoi que ce soit. Même Jédusor n'est pas au courant.
La jeune fille sentit quelque chose lui pincer violemment le crâne : Rogue ne devait pas apprécier qu'elles parlent à nouveau dans leur langue pour ne pas être comprises.
D'un coup, un immense soulagement les submergea tous : ils déboulèrent sur une grande allée boisée où se tenait tous les renforts : Sirius et Maugrey se dressaient devant une quinzaine de sorciers, venant vraisemblablement du ministère de la magie. Ethius, Lupin et Hagrid étaient là eux aussi. Et surtout, un homme leur fit signe :
- Dumbledore ! Cria Joyce.
Rei ne parvint pas à se poser correctement à cause de la surcharge, ils s'écrasèrent lamentablement sur le sol. Joyce se rua sur sa faux sans prendre la peine de se relever et l'étreignit comme si elle avait retrouvé son amant. Ethius releva Caïn en lui demandant si tout allait bien. Rei s 'était relevée toute seule.
- Vivants ! Vous êtes vivants ! S'écria Sirius, on allait partir à votre secours ! Albus avait fini de nous débarrasser des brouilleurs !
- Les brouilleurs ? S'enquit Madurei.
- Oui, expliqua Lupin. Vous n'avez pas eu l'impression de tourner en rond dans cette forêt ? Voldemort avait placé des brouilleurs partout pour troubler notre sens de l'orientation, c'est pour cela qu'on ne parvenait pas à se retrouver. Seuls ceux qui connaissaient la forêt sur le bout des doigts pouvaient espérer en sortir, comme les centaures ou Hagrid…
- Oui, grogna Maugrey, et accessoirement, c'est pour cela que le ciel a cette étrange couleur pourpre : pour qu'on ne puisse pas se guider par apport aux étoiles.
- Mais non, reprit Lupin, qu'est-ce que vous racontez : il est bleu marine.
- Blanc cassé, corrigea Sirius.
- ROUGE-SANG ! Hurla Joyce en ayant réintégré sa faux.
Dumbledore s'avança vers eux :
- Ce ciel, commenta-t-il, prends la couleur qui représente le plus possible votre état d'esprit, nous ne voyons pas tous la même chose. C'est un moyen pour Voldemort de nous déstabiliser : qu'il y a-t-il de plus oppressant que de se sentir écraser sous son propre « ego » ?
Mais personne n'eut le loisir de répondre : un gigantesque dragon, encore plus grand que celui qu'ils avaient affronté, jaillit de la forêt, entraînant sur son dos Voldemort, ses Mangemorts, et Anaïmon. Le monstre marqua un arrêt sous l'ordre de son maître qui arpenta la foule de son vil regard :
- Hé bien, vieux fou ! Ricana l'homme aux Yeux Rouges à l'adresse de Dumbledore, j'emporte celle-ci (il souleva Anaïmon par son col pour bien la montrer), je te laisse l'autre !
Joyce se précipita en avant, le vent produit par les ailes du dragon frappait son visage.
- Mais ne crois pas que je prends la plus mauvaise des sœurs ! Continua-t-il de son ton si glacial et pourtant empreint d'un indivisible sentiment de joie. Il n'y a pas une pour racheter l'autre : Quand l'une est fratricide, l'autre est matricide !
Madurei se figea à cette annonce.
- Qu'en sais-tu réellement ? Hurla Joyce ivre de colère, ton jeu de la Mort et du Hasard, tu peux te le mettre là où je pense, Jédusor !
Lupin tenta de l'arrêter mais elle poursuivit :
- Et quant à toi, Anaïmon ! Je te laisse une dernière chance : descends de ce dragon tout de suite. Si tu le rejoins, ce n'est plus la peine de revenir. Tu entends ? CE N'EST PLUS LA PEINE DE REVENIR !
Tous ceux qui étaient posés sur le plancher des vaches regardaient Joyce d'un air tendu : ce n'était pas comme ça qu'on poussait quelqu'un à revenir vers soi ! Pas en le menaçant ! Un éclair de déception passa dans les yeux de Dumbledore.
- Néréis t'a traitée comme une chienne, lança Voldemort avec un terrible sourire, elle t'a ignorée tout le temps, malgré tous tes efforts. Et voilà que lorsque tu viens vers moi, elle se réveille enfin et te rappelle : allons, Anaïmon, tu ne vas te laisser berner par cette « Joyce Happer » ? Je te rendrai la vraie Néréis !
L'Ecarlate sourit en s'agrippant davantage au dragon qui commença à prendre de plus en plus d'altitude. Ils allaient bientôt disparaître… Et personne ne faisait rien pour les retenir ! Joyce se tourna vers le directeur de Poudlard avec un regard suppliant mais il secoua la tête. Elle replongea alors son regard sur le reptile volant qui se fondait peu à peu dans l'horizon :
- Voldemort ! Hurla Joyce une dernière fois, tu le vois comment, toi, le ciel ?
Il y eut un moment de silence, mais la voix du Seigneur des ténèbres le perça bientôt :
- Noir, Néréis, noir ! Comme ton avenir !
Ils se dirigèrent tous vers Poudlard. Dumbledore prit Joyce à part dans la marche.
- Pourquoi ? Lui demanda celle-ci avant que il ne parle, pourquoi ne l'avez-vous pas arrêté !
- Anaïmon… avait fait son choix. Si nous avions attaqué Voldemort ainsi, personne n'en serait ressorti vivant. Il nous faut l'accepter, nous venons de perdre une bataille…
- Vous auriez pu seulement obliger ma sœur à descendre !
- La seule personne qui pouvait la sauver ne l'a pas fait ! Dit durement le vieil homme.
Joyce se transit.
- Oui, Néréis, vous ne n'avez rien fait pour arrêter sa déchéance…
Il avait raison… Elle avait envie de crier : « C'est pas ma faute ! Voldemort me manipulait ! » Mais ce serait se voiler la face : Voldemort avait seulement déclenché l'étincelle. Elle, elle avait amassé tout un bûcher de haine et de révolte. Et elle ne pouvait pas nier que cela ne lui avait pas plus, qu'elle n'avait ressenti aucun plaisir à blesser Anaïmon, à tenir enfin le rôle tant attendu du BOURREAU…
- Mais j'ai essayé, dit-elle la voix brisée, j'ai essayé : vous avez entendu…
- Ce n'était pas en la menaçant que vous auriez pu la sauver…
- Mais comment alors ?
Dumbledore prit une profonde aspiration :
- Vous vouliez connaître les mots qui sauvent, Néréis ? Vous vouliez savoir ce qui retient les ténèbres, ce que veulent entendre ceux qui sont sur le point d'y plonger ? Mais vous aviez un exemple près de vous : Il fallait le demander à Rogue…
Pour une fois, il n'avait pas dit « le professeur Rogue », car il parlait bien de Rogue en tant qu'homme, en tant qu'individu qui était déjà tombé dans le piège de Voldemort.
- Mais j'ai essayé ! J'ai essayé ! Riposta Joyce. Il ne m'a pas écouté ! Qu'étais-je censée faire ? Me traîner à ses pieds ?
- Avez-vous vraiment essayé de lui parler ?
- Oui ! Mais puisque je vous le dis ! Mais maintenant il est trop tard… J'ai presque livré ma sœur à Jédusor ! Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai cru être HEUREUSE de le faire !
Elle se tut, honteuse de cette aveu. Elle posa ses mains sur ses lèvres avec horreur et dépassa le directeur sans écouter sa réponse…
Rogue avait repris forme humaine à l'abri des regards indiscrets. Lorsqu'elle le vit, Joyce accourut précipitamment vers Caïn pour lui prendre le bras. Elle marcha ainsi, en fixant le sol, pour ne pas avoir à se justifier de quoi que ce soit.
Mais une surprise de taille les attendait à Poudlard. Tous les professeurs étaient assemblés dehors pour repousser une bande de fous furieux qui n'arrêtaient pas d'hurler. Les élèves tentaient d'assister à la scène, perchés aux fenêtres, devant les portes, et un peu partout du moment qu'ils pouvaient avoir vue sur l'extérieur.
Macgonagall s'avança vers Dumbledore, son chignon était défait et ses lunettes lançaient des éclairs :
- Albus ! Ces gens n'ont aucun respect… Ils… Ha ! (fit-elle en voyant Rei), Melle Madurei, je suis désolée, ils…
Elle n'eut pas besoin d'en ajouter davantage, les individus forcèrent le barrage des profs et s'avancèrent, armés d'appareil photo et de plumes à Papote.
- Des journalistes ? Dit Rogue à mi-voix, que font-ils là ?
Le flot de parazzi fondit sur eux en un rien de temps.
- Dumbledore ! Glapit une jeune femme rousse qui écrivait sur un parchemin en toute vitesse, est-il vrai que vous logez à Poudlard les cousines de Vous-Savez-Qui ?
- Et que ce serait en plus des êtres hybrides !
- La dénommée Madurei aurait été condamnée à mort dans son propre pays…
- Néréis est une prisonnière en fuite !
- Shun Deedo, élève de sixième année, est mort : c'est elles qui l'ont…
- Vous-Savez-Qui a été aperçu, quittant la forêt, elles l'ont rejoint ?
Le directeur étendit ses mains pour les forces au silence mais le tumulte continua. Rogue s'empressa de tirer Madurei et Joyce à l'écart, mais les élèves leur bloquait le passage.
- Poussez-vous ! Gronda Rogue.
Mais personne n'obtempéra.
- Anaïmon, murmura Joyce, Anaïmon m'avait prévenue qu'elle allait me tuer socialement.
Rei hocha la tête : leur petite sœur, ou bien les Mangemorts, avait du envoyer une lettre anonyme à la presse sorcière…
- Albus calmera l'affaire, déclara Rogue. Bon, maintenant vous vous poussez !
Mais les élèves refusèrent, promenant sur les deux sœurs un regard accusateur. Lupin et Sirius vinrent leur prêter mains fortes.
- Où est Korée ? Demanda Joyce.
Lupin déglutit :
- Je suis… désolé, Joyce… Elle… elle a tenté de te retrouver mais hélas…
Un pic de glace s'enfonça dans le cœur de l'adolescente :
- Korée ne peut pas mourir ! Cria-t-elle en s'étranglant presque de douleur, le psychonaute ne meurt pas tant que son créateur est en vie !
- Il y a une créature, dit Rei d'un ton éteint, qui peut détruire un psychonaute.
- Les détraqueurs…
Joyce tituba en arrière, Caïn la retint doucement.
- Nous l'avons entendu hurler, dit Lupin d'une voix peinée, mais lorsque nous sommes arrivés, il était trop tard…
Derrière, les journalistes s'excitaient de plus en plus. Ils pouvaient entendre des échos de ce que leur disait Dumbledore : « Les deux sœurs ont combattu à nos côtés… », « Il n'y a aucun doute quant à leur loyauté… »
Korée… Korée avait été dévorée par les détraqueurs. Joyce sentait au fond de son cœur que c'était sa faute : lorsque Korée s'était cachée sur la plate-forme et ne l'avait pas aidée, elle le lui avait méchamment reproché. Cette fois-ci, la fillette avait du vouloir se racheter… « Et dire qu'en ce moment » se disait Joyce en retenant ses larmes, « je ne lui parlais presque plus, j'étais tellement occupée à persécuter Anaïmon, je me dégoûte… »
Rei lui posa une main sur l'épaule, mais Joyce le sentit à peine.
Une élève se fraya un chemin à travers la foule et apparut sur le seuil, face à eux : Malicia. Cette vision aurait pu soulager Joyce mais les yeux bouffis et le visage décomposée de son amie la ramena dans un autre cauchemar : Shun aussi était mort…
- Pourquoi on t'a fait confiance ! hurla Malicia.
- Clint ! Gronda Rogue, allez-vous…
- Tu aurais du nous le dire ! Cria Malicia en interrompant son professeur qu'elle n'avait pas vu, Shun ne serait pas mort si tu… Si tu avais eu l'honnêteté de dire que tu ne craignais pas l'AVADA KEDAVRA !
Malicia était donc au courant : elle avait demandé sur le chemin du retour des explications à Korée entre deux sanglots.
Tous les élèves ruminèrent en dévisageant Joyce comme un monstre de foire.
- C'est moi qui lui ai dis de ne rien dire, intervint Madurei, si vous voulez blâmer quelqu'un, prenez-vous en à moi…
- Je sais que ce doit être dur, continua Lupin, votre meilleur ami est mort sous vos yeux, vous avez besoin de repos.
Mais Malicia n'entendait rien, elle continua, le cœur et la voix brisés :
- Tu nous avais promis, Joyce, que tu serais sincère avec nous. Cela fait longtemps, mais tu avais promis ! Nous sommes devenus amies parce que je pensais pouvoir te faire confiance. Mais je m'aperçois qu'on a toujours été une partie du décor pour toi !
- Je te jure, réagit enfin Joyce, que si j'avais su qu'Anaïmon vous avait kidnappés, j'aurai de suite prévenu Dumbledore ! Je ne serais pas partie seule !
- Tu ne pouvais pas savoir, annonça Sirius pour la soulager de ses remords, que Voldemort serait là aussi.
Mais Joyce baissa la tête :
- Si… Je savais qu'il serait là…
Rogue lui adressa son regard le plus outré, les autres firent silence.
- Je vois… Dit glacialement Malicia… Je n'ai rien à te dire de plus… Je ne veux plus jamais te revoir !
Et elle retroussa chemin en pleurant. Joyce compris que derrière ces murs, l'amitié de Malicia lui échappait, à tout jamais…
Mais elle avait reçu trop de choc en même temps pour tous les assumer : elles avaient perdu trois de ses amis et sa sœur jumelle. Elle parut un peu hébétée, son cœur souffrait d'un grand manque mais son corps ne répondait plus.
C'est alors que les journalistes les assaillirent, Madurei et Rogue se mirent en avant pour les retenir. Sirius et Lupin commencèrent à disperser les élèves à coup de baguettes magiques.
Dumbledore était derrière, réclamant toujours vainement le calme.
- La dénommée Anaïmon a rejoint les Mangemorts ? Cria un journaliste avec le visage ravi de celui qui va décrocher une augmentation, votre propre sœur jumelle ?
- Laissez-la ! Beugla Rogue, vous n'avez rien à faire ici !
- Et la liberté de la presse…
- Ecoutez-moi ! Glapit Ethius, depuis le début, Néréis nous disait que sa jumelle n'était pas fiable. Mais nous avons essayé de lui donner une chance….
- Ethius ! S'indigna Madurei.
- Et maintenant, poursuivit le Ksri, nous nous apercevons que Néréis avait raison, oui, Néréis : Vous aviez raison !
Joyce se souvint alors de ces mots fatals qui avaient fait basculer Anaïmon du côté de Voldemort : « N'as-tu pas encore compris que ce n'était qu'un prétexte ? Je me fous royalement que tu ais failli rejoindre Tu-Sais-Qui à un moment : Moi, tout ce que je voulais, c'était te perdre aux yeux de tous, te discréditer ! Oui, je brûle d'envie de te voir avec la marque des ténèbres sur le bras, simplement pour le plaisir de te montrer du doigt en te présentant comme le pire déchet qui soit ! Et d'entendre dire : « Ha ! Néréis, vous aviez raison, RAISON ! »
- Néréis, vous aviez raison ! Continua Ethius en pensant lui rendre service.
« Non », pensa Joyce, « je ne me suis trompée sur toute la ligne : je me méfiais d'Anaïmon : mais en réalité c'était de moi dont il fallait se méfier ! » Elle ressentait à nouveau l'envie d'hurler, l'envie de crier : « Anaïmon a rejoint les Mangemorts parce que je lui ai dis de le faire ! » Mais l'épouvante d'une telle révélation prédominait.
Les journalistes sourirent en la regardant :
- Vous êtes la bonne sœur qui a lutté contre les Mangemorts ?
- Sans jeu de mot bien sur !
- Dîtes-nous vos impressions !
- Qu'est-ce que ça fait d'avoir le Seigneur des ténèbres comme cousin ?
- Pas sympa les dîners de famille, hein ?
Rogue venait de chasser une dizaine de journalistes en faisant exploser leurs objectifs mais il en poussait comme des champignons !
- Vous voulez savoir ce que j'ai pensé exactement lorsque j'affrontais les Mangemorts ! S'écria Joyce en crispant les mains de terreur.
Des « oui » enthousiastes sortirent de toutes les bouches, Madurei tenta de la faire taire mais Joyce poursuivit :
- Vous voulez savoir ce que je me suis dit en TUANT un Mangemort ?
Les journalistes parurent plus affamés que jamais, leur plume brandie trépignait d'impatience. Alors Joyce hurla d'une voix surhumaine, joignant ses forces de néréide à sa gorge fatiguée :
- Je sais que c'est mal mais je n'ai pas d'autre moyen de survie : ALORS BON DIEU, HO ! LAISSEZ-MOI M'EN SORTIR !
Cette dernière réplique est issu d'une chanson de Matt, dans la peau d'un dealer
