DISCLAIMER : Madame JKR, je ne fais rien d'autre que passer un moment avec eux et eux essaient de partir en courant, mais j'arrive toujours à les coincer... Hé Hé Hé

Rating R Ben voui, c'est R, vous préfèreriez du G ?

Le sel de ma vie :

Melindra : Merci ma douce pour rev, et oui j'aime bien les absolument : surtout l'humour de Sév, qui, je trouve est bien dans son esprit. Alors j'espère que tu me pardonneras de ne pas avoir encore (!) le lemon…. Bisoumouchous

Gredounette : Ma louloute, tu n'auras ce chap que lors de ton retour de vacances, je suis désolée…Mais je suis très gentille avec les loulous…Heu enfin, pas trop méchante koi. Bisoumouchous et merci pour la suite de ta fic, j'adore toujours autant.

Aresse : Merci encore moi aussi j'aime bien mon Sév, avec son humour sérieusement Serpentard… Et les deux loulous sont mimis hein ? Bisoumouchous

Minerve : T'avait remarqué hein ? Que le rouge est la couleur de prédilection des griffonds, ça vaux mieux que le jaune en tout cas…Lol ! Et oui, j'aime bien que Sév donne un petit coup de main comme ça…Mon côté avocat du diable, et puis c'est pas un mauvais garçon. Bisous ma douce et fidèle lectrice.

Gaëlle griffondor : Je te remercie de ton enthousiasme, mais je suis désolée de ne pouvoir te répondre, je ne sais pas combien de chap va contenir cette fic, il est possible que le prochain soit le dernier, mais on verra bien. Bisous ma douce.

Caliméra : Ma douce, je te remercie pour toutes tes gentillesses et j'espère que tu profiteras de ce petit chap bien calme, je crois bien que la fin approche de toute façon. Alors remonte ton moral du sous-sol et je te fais un grooooos bisou.

Jenny : Ma douce, j'espère que ce chap te remontera encore un peu le moral, il n'est pas très hot, sauf pour deux …Heu, je ne dis rien, lis plutôt. Bisoumouchous

Onarluca : Encore merci d'aimer toujours avec une fidélité sans faille. Je te fais de gros bisous et te souhaite d'aimer encore.

Snapeslove : Je te remercie Potion Mistress et je t'en donne encore un petit avant la fin… Bisous ma belle.

Yria : J'espère que tu vas passer au bon moment, je t'envoie un mail au cas où…Alors, j'espère que tu aimeras. Gros bisous ma douce.

Vif D'Or : Merci encore ma douce, je te souhaite d'aimer encore ce petit chapitre là et mon Sév à moi. Bisous ma sœur.

Crackos : Meuh non, c'est pas du sadisme. C'est du suspens, je me tue à le répéter ! Bisoumouchous et merci de ta fidélité.

Zredpoppy : Merci bien de ta venue sur cette fic, j'espère que tu vas aimer encore. À très bientôt. Bisous

Oxaline : Ma douce rien qu'a moi qui me fait des rev d'enfer… J'espère que ce chapitre va te plaire aussi et que tu ne vas pas être déçu de ne pas avoir The Lemon, encore un dernier chapitre pour lui. Et je vais faire un effort pour qu'il soit inoubliable, pour eux en tout cas… Lol ! Je ne sais quoi te dire de plus, je crois que je vais faire d'autres fic, rien que pour avoir des rev de toi le plus possible. Je te fais de gros bisous et attends ta rev avant de faire la suite…

Sev : Ma doucette, alors pas trop déçue ? Moi non, je te trouve adorable, donc, j'ai fait un petit effort pour toi et j'ai mis nos serpentards encore une fois… Je vais devoir faire un méga lemon Siri/Rém pour me faire pardonner…Bisoumouchous ma belle.

Lillibel : Maieuh non, je ne suis pas si sadique ça, c'est juste que j'aime bien aller doucement. Bisoumouchous.

Romantique?

Rémus s'était endormi avec Siri dans ses bras et il était tellement bien là qu'il ne voulait pas quitter le sommeil. Pourtant de petits baisers se posaient avec insistance sur son visage et dans son cou. Il se laissa faire.Jouant la comédie du sommeil encore un peu. Et c'était tout bonnement extraordinaire de se laisser faire tout en ne voyant pas son assaillant. Une langue baladeuse, vint faire le tour de son oreille, de petits mordillements agacèrent le lobe du loup.

Attisant le feu qui commençait à ne plus couver du tout et à être à la limite de l'incendie.

« Bonjour, mon A...Réms. Souffla Sirius doucement en sentant le corps qui réagissait contre le sien. Il savait que Rém était réveillé mais le jeu lui avait bien plu aussi.

« Fais gaffe à toi. Lui répondit Rémus en le serrant contre lui et en embrassant son visage.

« Je fais gaffe à moi. Répondit Siri en plantant un tout petit baiser sur les lèvres de Rémus et en échappant à son étreinte d'un coup de rein. Alors je me lève... Bisous mon cœur.

Siri se trouvait à une distance de sécurité suffisante avant que le loup n'ait eu le temps de réagir, et sur un sourire moqueur partit s'enfermer dans la salle de bains.

« Sirius je te promets que je vais pas...Gronda le jeune homme abandonné dans le lit…

« Mais si tu vas patienter... Tu es adorable tu le sais bien... Cria Sirius en riant.

« Et je te l'ai promis...

« Et tu me l'as promis.

Dirent-ils en même temps.

Rémus enfouit sa tête dans un oreiller magnanime qui passait par là et essaya de ne pas penser à son Siri. Ni dans ses bras ni sous la douche... Pas sous la douche du tout... Grrr. C'était impossible... Il l'avait ensorcelé. La pensée le fit rire, quoi de plus normal pour des sorciers de toute façon ? Cette pensée avait eu au moins le mérite de le faire redescendre de son petit nuage et il se sentait mieux. Il repensa à ses mots qui avaient provoqué une crise de chatouilles intense, suivi d'une bataille d'oreiller enragée.

« T'es pas romantique.

£ : Et toi t'es romantique avec lui ? Tu ne lui as même pas offert ce cadeau auquel tu tenais tant. Ce serait un bon moyen d'être romantique ça, non ? Ce soir. Je l'embrasse sous le houx dans le grand hall et je lui fais ma déclaration officielle. Ouais. Je fais comme ça. Mais je ne le lâche pas de la journée ce sale cabot là. Sinon on est capable de s'engueuler encore. Et puis après... Ben après... Si je perds mon âme sœur, je meurs... Simplissime et super encourageant comme truc...

Sirius était sorti de la salle de bain et regardait le Rémus songeur qui était alangui sur ce lit qui avait connu leurs ébats.

S : Il est tellement beau. Je suis dingue de lui. Moi aussi, qu'est ce que j'ai à attendre comme ça. Et puis je vais lui prouver que je peux être romantique. Je lui ai bien acheté ce truc avant même que nous ne soyons ensemble. Si c'est pas être Romantique, ça. Je vois pas ce qui peut l'être plus. À minuit, je l'embrasse sous le houx et je lui offre. On verra bien.

Il s'avança vers son amoureux et tendit une main pour caresser sa joue, le tirant de ses songes.

Un soupir.

Rémus prit la main et l'embrassa doucement avant de se lever à son tour et de partir dans la salle de bain.

Le chaste petit baiser avait fait faire un drôle de truc à l'estomac de Sirius, il en était flageolant, il mit quelques secondes avant de se reprendre et de trouver le courage de se vêtir.

Dernier jour de l'année. Année qui finissait plutôt bien, apportant la promesse de beaucoup de choses dans celle qui commençait.

James serait content pour eux.

Il savait.

Il savait toujours tout James.

Protégeant un peu Rémus de l'enthousiasme de Sirius parfois.

Il les protégeait. Tous les deux.

Un peu trop peut être. Mais il avait eu raison. Après tout, la relation qu'ils avaient était spéciale. Plus encore maintenant. Il leur aurait dit de réfléchir. S'il avait été là. Mais il n'était pas là et ils avaient pris le temps de réfléchir quand même.

S : Ouais si tu peux appeler réfléchir, passer une misérable petite journée à savoir si tu veux t'engager pour la vie. Une fille t'aurait demandé de l'épouser, tu aurais sûrement attendu plus longtemps avant de donner ta réponse, mais là parce que c'est Rémus, tu décides en quelques heures que tu veux passer ta vie avec lui. Et en plus t'en es certain. Si c'est pas réfléchir intensément ça… Ceci dit, j'ai une dette envers le serpentard. Je suis certain que les sorts de protection, il sait les faire lui. L'autre fois, ils avaient, l'air… l'air de l'avoir fait.

Vas y, dit le.

Fait l'amour…

La pensée lui amena un soupçon de rouge sur les joues. Il n'arrivait pas à refréner son imagination en ce qui concernait les deux autres garçons. Il se demandait lequel des deux dominait l'autre, si, dans leurs ébats, ils criaient le nom de l'autre, le souffle court, la voix rauque de désir assouvi, s'ils étaient tendres, comme lui et Rem, quand ils ne faisaient que s'embrasser et rester dans les bras l'un de l'autre. Heu…Quand ils avaient réussi à rester comme ça sans se sauter dessus après dix secondes…

Les bras de Rémus entourèrent sa taille et un baiser se posa sur sa nuque, lui arrachant des frissons.

« Rem. Va t'habiller. J'ai pas l'intention de passer à l'acte de suite. Lui lança Siri avec un petit rire.

Il sentit le grondement de Rémus résonner dans son propre corps, mais le loup se détacha et chercha ses vêtements.

Ils descendirent vers la grande salle en reprenant leur passe temps favori : stopper tous les dix pas et s'assurer que l'autre n'avait pas un besoin vital de bouche à bouche…

Sévérus était descendu à l'infirmerie pour voir Julius, il voulait s'assurer que le jeune mangemort ne changeait pas d'avis et se reprenait un peu. Il le trouva assis sur son lit, prêt à partir et Madame Pomfresh lui accorda la permission de quitter les lieux avec son camarade.

Le regard de Sév fut suffisant pour que Julius baisse le sien, il hocha la tête :

« T'avais raison. Nous n'avons rien d'autre à faire que d'obéir. Si nous voulons sauver notre peau. Désolé d'avoir réagi comme ça. Ça n'arrivera plus Sév, je l'ai promis à Lucius. Je prendrais sur moi, mais je ne ferais plus jamais ça.

« Bien.

L'étudiant en noir avait senti son estomac se tordre à la pensée de devoir recommencer.

Tuer n'était pas un jeu. Il avait horreur de ça. D'être un tueur.

Il aurait tellement voulu n'être qu'un simple chercheur, fabriquer des potions, en inventer d'autres, trouver des remèdes, c'était ça sa passion.

Après Lucius.

Lucius son poison.

Lucius sa malédiction.

Lucius son amour. Lui qui en avait eu si peu. Celui que lui donnait le dandy blond le portait à commettre toutes les folies.

Il avait signé pour l'enfer, par amour pour ces yeux bleus glacier.

Un an.

Ça faisait un an qu'il le réchauffait de cet amour.

Qu'il se réchauffait à cette flamme dangereuse.

Un an qu'il se sentait vivant. Lui qui n'était qu'une ombre dans l'ombre de son père.

Il se sentait illuminé par la foi qu'avait Lucius en lui.

D'un coup, le sentir près de lui devenait impératif, il abandonna Julius à la porte du dortoir et partit, il savait que Lucius était à la serre des quatre saisons.

Il descendit le grand escalier sans voir les griffonds amoureux qui se bécotaient encore dans un coin, et traversa le hall, sans précipitation, mais son pas faisait voler sa robe longue, dégageant ses longues jambes de leur écrin. Il savait où il allait, il en anticipait le plaisir. Voir Luc…

Sirius fut frappé par l'allure décidée et pourtant retenue de ce garçon qu'il détestait. Il se rendit compte qu'il était élégant, assez séduisant dans son genre, sa silhouette nerveuse était harmonieuse. Il se déplaçait comme un félin. Qui savait où était sa proie. Et qui ne la laisserait pas s'enfuir.

Rémus suivit le regard de son ami et vit le prédateur, lui aussi, dans le serpentard qui sortait.

Les deux garçons se regardèrent, sidérés d'avoir vu autant de choses en aussi peu de temps.

« T'as vu Rogue…Commença Sirius

« Il est incroyable ce …Continua Rém.

« Mec. Je ne voudrais pas…Dit Sirius en plantant un baiser dans le cou de son ami.

« Être à la place de sa proie…Termina Rémus en frissonnant.

« Le Tueur…Rajouta-t-il en pensée.

Le tueur en question traversa le parc vers les serres de botanique, il se glissa dans la plus belle et la plus rare de toutes, cette serre contenait les fleurs des quatre saisons en éclosion permanente, on pouvait y croiser des roses délicates, comme de ces orchidées tueuses, de petites pâquerettes voisinaient avec des roses de porcelaine, il y avait absolument tous les climats et toutes les fleurs qui pouvaient servir tant en décoration qu'en ingrédients de potions.

Poussé par un élan irraisonné, à son habitude, Sirius avait emboîté le pas à Sévérus une fois celui-ci hors du hall, remorquant Rémus à sa suite. Un Rémus pas du tout disposé à jouer le rôle de la proie dans la vie du serpentard.

Ils l'avaient vu disparaître dans la serre et s'étaient faufilés à sa suite quelques instants plus tard. Ils avaient activé un sort de silence sur eux, leur permettant de se déplacer discrètement. Ils étaient entrés, et s'étaient avancés jusqu'à la moitié de la grande serre quand ils réalisèrent que le jeune homme n'était pas seul. Les griffonds se dissimulèrent derrière un rideau de bambous verts, tendirent l'oreille et tâchèrent d'y voir un peu mieux.

Lucius se tenait là effectivement, il était appuyé à un châssis de la serre et regardait à l'extérieur, son corps était un appel à la luxure. Bien que vêtu et même sacrément vêtu, si on regardait attentivement, une longue cape grise et verte bordée de fourrure gris perle dessinait ses épaules, une veste courte noire qui s'arrêtait au ras de la ceinture du pantalon et dévoilé par la position du dandy, le bas de son dos et ses fesses, moulées dans un pantalon noir qui révélait ses formes plus qu'il ne les cachait.

Une rose rouge sombre effleura son visage, tendue avec une délicatesse infinie par le Tueur.

Le jeune homme blond ferma les yeux sous la caresse et courba un peu la tête.

La main suivie du bras puis de l'étudiant au complet se rapprocha et effleura cette nuque, écartant les cheveux blonds, repoussant le catogan sur l'épaule soumise.

Sévérus pencha la tête et posa un baiser sur la peau dévoilée.

« J'aime quand tu me fais ça. Murmura Lucius d'une voix déjà un peu rauque.

« J'aime quand tu m'aimes, Lucius. Répondit Sév d'une voix très douce. Bon anniversaire mon amour.

« Un an.

« Déjà.

Lucius fit face à Sév et posa la main sur sa joue, attirant son visage vers le sien lentement. Il posa ses lèvres sur les siennes, le redécouvrant encore une fois, comme si c'était leur première fois. Leurs bouches firent à nouveau connaissance, leurs langues se jouèrent l'une de l'autre. Lucius avait agrippé la taille de Sév et se collait à lui, pendant que l'autre serpentard avait passé ses bras autour de son dos et le maintenait contre lui.

Sirius sentit la main de Rémus se poser sur sa bouche, étouffant un cri de surprise. Heureux réflexe, les serpentard n'auraient probablement pas aimé se retrouver surpris dans une position…Un peu équivoque…Par leurs ennemis de toujours.

Les mains commencèrent à se faire un peu moins sages, et partirent à l'exploration des deux corps qui se fondaient l'un dans l'autre. Rémus réalisa qu'ils risquaient de devenir témoins de choses qu'il n'avait, pour sa part, pas envie de voir ni de savoir. Il entraîna Sirius doucement vers la sortie et ne fut rassuré que lorsque la porte de la serre fut refermée derrière eux.

Ils firent quelques pas et se regardèrent, Rém hocha la tête, répondant à la question muette de son ami.

« Je m'en doutais, depuis un moment.

« Ben là, on est sûrs.

« …

« Tu crois que c'est pour ça que Rogue nous a donné les bouquins ?

« Parce que lui et Malefoy ?

« Et parce qu'il sait pour nous. Et qu'il a su pour toi.

« Peut-être. Je ne le comprends pas ce mec. Et je ne veux pas le comprendre. Finalement.

Ils repartirent vers le château, chacun perdu dans ses pensées.

S : Je n'y crois pas. Ce que j'ai vu était d'un romantisme absolu. Je n'imaginais pas Sévérus romantique. Et Lucius soumis. C'est lui qui se donne. J'en suis certain. Je me demande ce qu'ils font…Non, enfin, ça je peux imaginer parfaitement… Rémus, ça me donne envie de toi. Je crois bien que je vais te sauter dessus plus vite que prévu.

£ : Il est presque touchant avec son amant, le tueur. Je ne sais pourquoi mais ce non s'impose encore plus à moi qu'avant. Je suis bizarrement chamboulé. Voir deux garçons s'embrasser, ok. Mais eux… Je n'y crois pas. Mes yeux se sont plantés. Pas possible. Et puis dans le romantisme, c'était torride leur truc…Mon Siri, je crois bien que je vais te violer dans un coin si tu m'embrasse, alors tiens tes distances.

Pendant ce temps, dans la serre, Sévérus contenait les assauts de Lucius, il avait envie de lui, plus que tout, mais pas la moindre envie de faire quoique ce soit dans cette serre, à la merci de n'importe quel visiteur, même en verrouillant la porte, et en activant un sort de silence.

Il n'avait pas envie de ça, là. Tout simplement.

Il voulait bien s'occuper du cas de Luc, mais dans le dortoir.

Enfin, si Julius n'y était pas.

« La salle sur demande…Pas mal ça. Ça changera.

« Viens mon Luc. Murmura Sév en l'embrassant dans le cou, j'ai une idée.

Il entraîna son amoureux par la main, ils traversèrent la serre et s'embrassèrent une dernière fois avant de se séparer et de reprendre leur allure digne et froide. Surtout ne rien montrer, à personne. Ils retournèrent au château, se rendirent à la salle sur demande, Sév fit les 3 allers- retours requis et ouvrit la porte. Laissant entrer Lucius, dans une chambre somptueusement décorée. La pièce était assez grande, mais bizarrement très intime, un millier de bougies brillaient, des dizaines de bouquets de fleurs embaumaient la chambre. Un magnifique lit à baldaquin occupait le centre du parquet. Les deux garçons se firent face, et reprirent leurs activités là ou ils s'étaient interrompus dans la serre. La main de Sévérus se posa sur la nuque de Lucius et l'attira vers lui, posant sa bouche sur la sienne. Sa langue vint chercher celle de son amoureux et ils s'embrassèrent passionnément.

Les vêtements cédèrent à l'attraction terrestre et se retrouvèrent par terre assez rapidement.

Laissant les deux garçons, face à face, dans cette peau qui n'était plus que leur ultime parure.

Lucius commença l'exploration du corps de Sévérus, se penchant et embrassant son cou, avant de descendre vers le creux de son épaule, ses mains caressant le dos pâle et descendant vers les fesses blanches. Lentement, Lucius descendit le long du corps de son amant et s'agenouilla à ses pieds, son souffle chaud le fit frissonner, directement dirigé sur son sexe douloureusement érigé. Sév avait le souffle coupé, la sensation et la vision de Lucius devant lui, l'excitèrent plus encore. Le dandy ne prenait que très rarement soin de lui comme ça, pas la caresse en elle-même, il aimait beaucoup donner du plaisir à Sev de cette façon-là, mais la position. Un Malefoy ne se met à genoux devant personne. Enfin, pas souvent. Voldemort excepté. Alors Sév le prit comme Lucius le donnait : un cadeau. Et un cadeau très agréable en plus.

La bouche s'ouvrit et enveloppa le sexe tendu, arrachant un gémissement au brun ténébreux, qui se retint en agrippant la chevelure semblable à de la soie. La langue enveloppa le gland pourpre, le faisant frémir d'impatience. Les va et viens étaient sur le point de faire exploser Sévérus, il fit remonter Lucius à lui, il avait envie de lui et pas de se déverser dans sa bouche.

Il prit sa bouche encore une fois, sentant le goût de lui-même dans ce baiser. Il l'entraîna vers le lit et le fit s'allonger dessus.

Il admira quelques secondes, le beau jeune homme qui était offert à son désir, les joues pâles un peu rosies par l'attente, les yeux comme des feux de la Saint Jean, une respiration à peine haletante diablement excitante.

Un sexe impatient lui aussi. Lucius écarta à peine les jambes, invite silencieuse, troublante. Un bref gémissement déclencha des frissons dans le dos de Sév, il monta sur le lit, rejoignant Luc, se plaçant entre ses jambes, il murmura le sort de protection et commença à caresser son amant, doucement, lentement.

Il est des tortures qui peuvent n'être que douceur infinie et Lucius en faisait encore une fois l'expérience.

Il se tordait sous les gestes précis de Sév, lorsque sa main descendit entre ses fesses, taquinant sa porte secrète, il grondait de frustration tant que le doigt ne faisait que l'effleurer. Mais enfin, il se glissa en lui, le préparant à la future intrusion de Sévérus. Encore. Et encore quand il heurta la source du plaisir absolu.

« Viens. Je t'en prie… Gémit Lucius en fermant les yeux sous le choc du plaisir intense.

La supplique toucha le serpentard brun, et il céda comme toujours avec Luc.

Il entra lentement en lui, savourant encore cette sensation merveilleuse, son sexe arracha plus que des gémissements, un grondement s'échappa d'un Lucius haletant et abandonné.

Sév se pencha sur lui et l'embrassa, mordant les lèvres pâles, caressant la langue de l'autre. Soie contre soie.

Ses coups de reins étaient encore une torture, affreusement lents. Il avait envie que Lucius le supplie, encore et encore, de le prendre plus vite et plus fort. Les mots résonnèrent à son oreille.

« Sev, plus fo…rt…Te plaît. Haleta le dandy échevelé. Ses doigts plantés dans la peau tendre des hanches de Sévérus.

«Plus…Fort…Plus…Vite… Implora-t-il de nouveau.

Sev lui obéissait et ses hanches plongeaient vers les siennes à un rythme de plus en plus rapide. Lucius se tendait, tout à la recherche de son plaisir, il caressait son sexe avec une certaine frénésie, Sév se délectait de le voir ainsi et sa jouissance déclencha la sienne. Ils partirent en même temps avec un grondement semblable de plaisir atteint.

Leurs deux prénoms se mélangèrent dans ce grondement-là.

Sirius était étrangement calme, il avait peut-être senti que le loup ne se retiendrait pas facilement et il garda ses distances. Rémus lui en fut reconnaissant, il se contenta de prendre sa main de nouveau le plus souvent possible. Il leur fallut quelques heures et l'absence du duo Serpentard pour qu'ils reprennent un comportement un peu plus naturel et ce fut même Rémus qui initia leur baiser. Tendrement. La passion était toujours présente, mais la bestialité était repartie. La journée touchait à sa fin et le réveillon se préparait dans une effervescence contagieuse. Les deux griffonds étaient eux-mêmes un peu fébriles, ils avaient leurs promesses à tenir.

La même en fait. Ils firent un passage par le dortoir, nécessité pour récupérer leurs cadeaux.

« Pourquoi attendre ? Se dit Sirius en faisant tourner le petit paquet doré entre ses doigts. Ça ne changera rien, je l'embrasserais quand même sous le gui de toute façon.

Le griffond brun se rapprocha de Rémus, lui prit la main et le fit s'asseoir sur son lit.

« Oui ? Demanda Rém, un peu étonné.

« Voilà, Rem ; Commença Sirius en rougissant encore un peu, je voulais te donner un autre cadeau. Je… J'avais envie de te l'offrir avant que nous… Nous…. Enfin, que nous sortions ensemble.

Le regard brun se perdit dans les orbes dorés, Sirius semblait sincère et un peu inquiet en même temps. Rémus se demandait quel était ce cadeau qui était si précieux aux yeux de son amoureux. Un petit paquet allongé et doré lui fut présenté, il le prit en hésitant un peu. Sirius pâlit un peu devant son indécision.

Il ouvrit le paquet et vit un bel écrin bleu en velours. Avec une main tremblante, il bascula le couvercle et découvrit un magnifique bracelet, non, une gourmette plutôt. La plaque en était délicatement gravée. Une gravure magique. Il y avait la lune qui brillait et l'on voyait deux minuscules animaux courir et s'arrêter pour jouer de temps en temps. Un loup et un chien, bien entendu.

Rémus défit le bracelet de son écrin et le retourna dans sa main, admirant le délicat dessin animé. Il vit quelques mots gravés sur l'autre face de la plaque et les lut avec émotion :

« Ma vie pour la tienne si je le peux. À jamais. Sirius.

Le loup garou sentit sa gorge se nouer, tant de fois déjà, Siri avait tenté le diable pour le protéger, pour aider Moony quand il n'était plus lui-même et il lui faisait encore cette promesse.

Sa vie pour la sienne. Il le savait.

Il se pencha vers lui et posa doucement ses lèvres sur les siennes, l'embrassant tendrement.

Son baiser rassura Sirius quant à son cadeau. Rémus avait l'air de le prendre plutôt bien.

« Il te plait ? demanda-t-il à voix très basse.

« Infiniment. Je ne m'en séparerais jamais. Je te le promets. Lui répondit Rémus tout aussi doucement.

Sirius prit le bracelet et l'attacha au poignet que lui tendit Rémus. Les mailles entrelacées brillaient sur la peau et Siri y déposa un petit baiser.

L'émotion qui était entre eux devenait plus intense, Sirius se sentait à fleur de peau, il suffirait d'un geste de Rémus et il se donnerait dans l'instant.

Mais à sa grande surprise, Rém produisit un petit écrin rouge et le lui tendit.

« J'avais moi, aussi quelque chose pour toi. Tiens.

Sirius ouvrit la boîte et vit un anneau d'or blanc délicatement ouvragé briller à l'intérieur. Il le prit d'une main aussi peu assurée que celle de son ami un peu plus tôt. L'anneau était gravé sur toute sa surface de délicates feuilles entrelacées. Il vit quelques mots à l'intérieur.

« Jamais sans toi. Rémus.

Une boule bloqua dans la gorge de Sirius, cette bague représentait un véritable gage d'amour et il en était troublé. Mais quand Rémus prit la bague et la passa à son doigt, lentement, en le fixant dans les yeux, il se sentit ému au delà de toute expression, comme si, par cette bague, il se liait à Rémus définitivement.

£ : Sirius Black, en te donnant cet anneau, je t'épouse, et je te promets de te chérir et de t'honorer toute ma vie.

S :Rémus Lupin, en acceptant cet anneau, je t'épouse et promets de t'aimer et t'honorer toute ma vie.

Un baiser scella ce mariage étrange et silencieux. Ils s'allongèrent dans les bras l'un de l'autre, chastement.


Alors, pas trop déçues ?

Si ?

Sadik, mwa. Mais vous z'aime….

Bisoumouchous