C'est parti pour le chapitre 28 : "Errare Nereida est". Souvenez-vous, cela signifie : se tromper est dans la nature de Néréis.
Ce chapitre est assez court, c'est pourquoi le prochain viendra avant la fin de la semaine.
Confession : Le coup des lasagnes a été complètement fortuit, lol, j'ai mis ce plat parce que j'adore la nourriture italienne, je n'avais pas fait le rapport avec quelque chose de sanguinolent.
Rewiew :
Ryannon : Tu n'es pas mon perso, lol, et je vois pas à quoi elle m'aurait servi si elle avait été vivante… Pour le crachat, c'est dans le volume 1 : le match de Quiddich que Rogue arbitre, après, je ne sais plus s'il l'a refait. Arf, Hagrid ! Je n'ai pas pensé à Hagrid… Tant pis, c'est trop tard… Je tiens à te dire que j'avais écris la mort de Lupin avant que tu m'annonces que tu en étais fan. Pour la vraie apparence de Néréis : étant donné que je le sais déjà, j'étais pas pressée, lol. Je vois que Fudge fait des ravages dans les cœurs, nyarf nyarf
Calypso : Kikooo Je gère le temps seulement parce que cette fic est déjà entièrement rédigée (c'est pas compliqué du coup… D'ailleurs, je pose une question en fin de ce chapitre en ce qui concerne la suite…) Oki, je ne ralentis pas le rythme ;-) Bonne lecture ! kissss
Angie Black : Lol, Anaïmon ne semble pas encline à retourner du côté de Dumbledore, mais le pire n'est pas passé… C'est justement ce dilemme qui m'a poussée à vouloir faire une suite, en changeant de protagonistes mais en évoquant quand même… ceux qui survivront. Kisss
Namyothis : Nooon, je ne veux pas ta mort, lol… C'est vrai que c'est horrible de couper comme ça . Waaaa ! Kusanagi C'est le seul à répondre en plus à la question « pk ne doit-on pas tuer des êtres humains » Bisousss
IthilIsilwen : Coucou ! Tu sais que tu me donnes une idée, lol, je devrai retoucher les prochains chapitres et ne pas donner la description de Néréis (lol, je crois que je me fais tuer ) Kissss ! ;-)
CyCy : Merci pour Rogue et Rei Je suis rassurée de voir que la scène a bien passé. Je suis désolée pour la mort de Remus Lupin, qui est pourtant un personnage que je trouve sympathique : pour des raisons scénaristiques, je préfère « garder » Sirius car il est plus enclin à se bagarrer avec Rogue, c'est plus intéressant… Et je voulais qu'un membre important de l'Ordre meure (mais ce n'est pas fini en plus, désolée…) Sigh ! Kisss
Griselle: J'aime pas casser le suspens, mais personne ne doit m'écouter ici… Les autres lecteurs, ouste ! Ne lisez pas ! (loooool, j'plaisante, mais je pense que tout le monde doit s'y attendre de toute façon) alors je le chuchote juste : ne t'en fais pas pour Rei ;-) kissss
Chapitre 28 : Errare Nereida est.
Le lendemain matin, un orage noir survolait la ville. Toutes les lumières de la masure étaient éclairées : oui, un système électrique moldu, encore une excentricité de Mr Weasley.
Mrs Weasley n'avait rien dit à Joyce. Non pas pour obéir à ce chien de Ministre, mais pour la préserver de tourments inutiles : après tout, le corps de Madurei n'avait pas été retrouvé.
Mais Joyce nourrissait d'autres pensées : « Dumbledore est au courant, et il m'approuve… » Ha ! Mais quelle infamie ! Même le directeur de Poudlard se foutait d'elle ! Et Rogue ! Etait-il au courant ! Elle relut la lettre qu'il avait envoyé pour convoquer Caïn : non, il ne faisait aucune allusion à Madurei. Sans doute ne le savait-il pas encore… Tel un fauve en cage, elle arpentait sa chambre en dessinant des cercles irréguliers et furieux, guettant désespérément l'arrivée de l'hirondelle.
« Il va m'écrire » Songea-t-elle, « il m'a écrire pour me dire de ne pas prêter attention aux propos de Fudge et d'espérer encore ! Oui, il va m'écrire ! » Mais elle ne réalisait pas qu'elle était censée ne rien savoir. Ainsi, aucune lettre ne vint.
« Que fais-tu, Caïn ? Pourquoi faut-il que tu sois loin de moi juste à ce moment-là… » Ses pas devinrent plus rapides, si bien qu'elle finit par en perdre le souffle…
Au bout d'un long moment, elle s'assit, les yeux dans le vague et les veines frémissantes.
« -Miss ? »
C'était Dobby.
« -Il va falloir descendre pour aller manger… »
Elle lui répondit par l'expression la plus haineuse qui soit.
« -Je n'ai pas très faim », murmura-t-elle en tentant de maîtriser sa voix.
« -Il le faut pourtant, miss… »
Elle se prit à sourire cruellement : cet elfe était au courant. Oserait-il soutenir son regard si elle venait à aborder nonchalamment le sujet ?
« -ça fait des jours que j'attends des nouvelles de Madurei », dit-elle en croisant bras et jambes. « Je suppose que… que cette garce a mieux à faire que de s'occuper de sa petite sœur. »
« -Miss », répondit Dobby d'un air bouleversé.
« -Je sais très bien que c'est du vent tout ça ! Elle n'est pas si occupée que ça, je parie, c'est juste qu'elle se conduit comme une sœur indigne. Sinon elle m'aurait déjà contactée. »
L'elfe parut horrifié. Sachant dans quel dilemme elle l'avait enfermé, Joyce était satisfaite.
« -Miss, vous ne devriez pas parler comme ça de votre grande sœur, ce n'est pas sa faute si elle ne donne pas de nouvelles… »
« -Ouais, c'est ça, mon oeil ! »
« -N'en parlez pas comme ça, miss, ou vous le regretterez amèrement lorsque vous saurez… »
« -Lorsque je saurai quoi, Elfe ? »
Elle serra les dents et dévoila une figure déterminée :
« -Lorsque je saurai qu'elle ne reviendra pas ? Qu'elle est morte ? »
Devant l'air ahuri de Dobby, elle laissa enfin éclater toute sa rage :
« -Mais vous pensiez quoi à la fin ? Ordures ! Que je l'oublierai ? Qu'un beau jour, je finisse par oublier que j'avais une sœur et que je ne m'inquiète plus de son sort ? Je vous déteste ! Je ne suis que la cousine de Voldemort pour vous ! Vous ne me traitez pas comme l'une des vôtres ! »
Elle avait saisi un vase et l'avait jeté sur l'elfe de toutes ses forces, Dobby prit immédiatement la fuite.
« -Reviens ici ! » Continua à glapir Joyce tandis qu'elle le suivait dans les escaliers, « je veux partir à la recherche de ma sœur ! Où la bataille s'est-elle passée ! »
(Joyce, on ne confond pas le gentil Dobby avec Anaïmon, on ne traque pas le gentil Dobby, non mais !)
Alertée par ses cris, Mrs Weasley sortit de la cuisine, Joyce venait d'arriver dans le hall d'entrée. Dobby se réfugia dans les jambes de la femme.
« -Je veux aller chercher Madurei », poursuivit Joyce, « où le carnage a-t-il eu lieu ! »
« -Joyce, non ! » S'écria Mrs Weasley, « je n'en sais rien et puis quand bien même je le saurais je ne te dirais rien. Fais confiance à l'Ordre. »
« -Fudge a dit qu'ils ne bougeraient pas ! »
« -Il y a un formidable écart en ce que dit Fudge et ce que fait Dumbledore ! »
« -DITES-MOI OU ELLE EST ! »
« -Tu-Sais-Qui n'attend que ça ! Tu resteras ici ! »
Joyce fulminait de rage. C'était presque la même colère qu'elle avait ressentie face à Anaïmon à Poudlard.
« -Si vous refusez de me le dire, j'irai m'adresser à quelqu'un qui le sait ! »
« -Comment ça quelqu'un ? »
« -Quelqu'un qui se fera une joie de me dire si ma sœur est morte ou non, rien que pour me précipiter en enfer plus vite… »
« -Qu'est-ce que c'est que cette menace ! » Rugit Mrs Weasley, « ça ne marchera pas avec moi ! »
« -Attention, Madame… »
Joyce fit mine de se concentrer comme pour entrer en contact avec des forces qui la dépassaient…
« -Joyce, arrête ça », balbutia la femme, « ce n'est pas drôle, tu… »
Mais les paupières de la jeune fille battaient comme si elle était plongée dans un état de transe.
« -JOYCE ! » Hurla Mrs Weasley.
L'enfant rouvrit les yeux :
« -C'était pour vous faire peur… Je… »
Elle souffla avec mauvaise humeur et lui tourna le dos pour retrouver sa chambre.
« -On mange dans cinq minutes ! » Lui cria Mrs Weasley.
Mais la femme n'avait pas pu voir qu'en réalité Joyce était devenue aussi pâle qu'un cadavre.
Joyce avançait lentement dans le couloir: Mon Dieu ! Mon Dieu ! Elle avait essayé d'effrayer Mrs Weasley en laissant entendre qu'elle allait contacter Voldemort… et… et… Pendant qu'elle se livrait à ce petit jeu psychique, pendant qu'elle avait utilisé la clé pour essayer de l'apercevoir, elle avait senti une main de glace s'immiscer dans son cerveau, la saisir, la capturer… Elle avait rouvert les yeux et n'avait vu que le regard épouvanté de la femme rousse.
En passant devant la chambre de Harry, elle entendit un bruissement d'ailes. Elle ouvrit la porte avec frayeur : Hedwidge. Ainsi, Harry l'avait oubliée…
Joyce suffoqua. Elle venait d'avoir une formidable intuition. « Une fois n'est pas coutume » pensa-t-elle cyniquement. Elle entra dans la pièce.
« -Dis-moi, amie chouette, tu veux bien me rendre un petit service ? »
La chouette blanche hulula en agitant ses plumes d'un air décidé. Joyce sourit. Elle enleva son gant et invoqua sa Faux. Elle ne savait plus très bien ce qu'elle faisait mais… elle ouvrit la cage, Hedwige vint se poser sur le manche de l'Arme terrible. A ce moment-là, Joyce se sentit prise de jalousie : « Hé, l'oiseau ! » avait-elle envie de hurler, « ne touche pas ma Faux ! »
Mais il n'était plus temps d'être capricieuse.
« -Emmène-la à Dumbledore », murmura Joyce, « vite ! Avant que je ne change d'avis. »
Au prix d'un incroyable effort de volonté, Joyce lâcha sa Faux et ouvrit précipitamment la fenêtre. La chouette blanche s'envola majestueusement malgré le poids de l'Arme. (C'est que le petit Harry lui donne toujours son canhibou !) Joyce respira bruyamment en la voyant s'éloigner, elle en souffrait presque physiquement. Mais pourquoi avait-elle fait ça ? Elle se dit qu'au pire, si c'était une fausse alerte, ce n'était pas si grave, elle se ferait traiter d'abrutie par Rogue, elle en avait l'habitude.
Fausse alerte ?
Joyce pénétra dans sa chambre, le cœur battant. Les débris du miroir étaient encore là, elle ne les avait pas nettoyés depuis la veille.
FSSSH !
La lumière ! Les plombs avaient sauté, et la maison entière sombra dans l'obscurité. Joyce se pinça la lèvre inférieure. Elle s'apprêta à ressortir mais la porte se referma.
« -Qui est là ? » S'étonna-t-elle, « si vous… »
Sans avoir le temps de finir sa phrase, on lui passa une chaîne autour du cou. Du moins c'est ce qu'elle avait cru, il s'agissait en fait d'un collier blanchâtre… Un collier d'ivoire.
Elle se débattit sourdement, son adversaire la lâcha, elle tendit ses mains vers lui :
« -Avada Kedavra ! » Hurla-t-elle.
Mais rien ne se produisit.
« -Avada ! Avada ! » Continua-t-elle désespérément.
Le Mangemort se mit à ricaner mielleusement. Elle reconnut avec effroi cette voix doucereuse et aristocratique.
« -Chère Néréis », dit Lucius Malefoy, « que penses-tu du bijou que notre maître a crée spécialement pour toi ? »
Ce n'était donc pas une fausse alerte : elle avait bel et bien donné sa position à Lord Voldemort sans le vouloir ! Elle s'accrocha au collier et tenta de l'arracher dans une panique totale.
« -Inutile », murmura Malefoy, « il est indestructible par la seule force physique. Il a été forgé dans l'ivoire de cette fameuse Tour, et il est rempli de quelques substances que notre Maître a trouvées durant ses longs pèlerinages. En outre, il annule aussi tes pouvoirs de Néréide… »
« -Ce n'est pas possible ! » Répondit-elle au bord des larmes.
Elle recula en lui faisant face, doucement, tout doucement. Le regard de Lucius semblait la dépiécer de la tête au pied comme s'il s'imaginait déjà en train de la torturer. Joyce recula encore, son dos heurta la porte, elle tourna lentement la poignée et sortit. Quand elle eut refermé la porte avec une infinie précaution, elle entendit Malefoy transplaner : ce n'était pas fini. Un silence de mort régnait dans la maison. Un léger bruissement de cape vint le perturber : un autre Mangemort était là. Joyce descendit l'escalier comme un fantôme.
Elle comprenait : Lucius Malefoy l'avait laissée sortir sans encombre pour s'amuser avec elle. A ce moment-là, elle ne put que se féliciter d'avoir laissé Hedwige emporter la Faux. C'était déjà un poids de moins à porter : même si les Mangemorts la capturaient, Jédusor ne pourrait pas ouvrir la tour d'Eternité.
Elle traversa le hall pour se rendre à la cuisine et entendit les pas méticuleux du Mangemort qui la suivait tranquillement. « Ce n'est pas le moment de paniquer, calme-toi ! » Se dit-elle.
« -Joyce ! »
Mrs Weasley…
« -Les plombs ont sauté », dit la femme, « j'avais bien dit à Arthur que cette technologie moldue, c'était de la m… Enfin, peux-tu aller chercher les bougies, sil te plaît ? »
Joyce ne répondit rien et fit tomber un plat en verre sur le sol.
« -Joyce, voyons, attention ! »
Mrs Weasley s'agenouilla pour ramasser les bouts de verre, rejointe par Dobby qui voulait se rendre utile. Mais la main ferme de Joyce, qui s'était penchée, vint se planter sur la sienne. Mrs Weasley releva la tête : les yeux de la jeune fille luisaient dans le noir.
Et ses doigts vinrent chercher le bout de verre le plus grand et, visiblement, le plus coupant. Mrs Weasley eut le souffle coupé mais Joyce la devança :
« -Chut ! » Chuchota-t-elle, « ils sont là ! A mon signal : courez… Courez, aussi vite que vous pourrez… »
Une seconde de profond silence s'ensuivit, on n'attendit que les cœurs qui battaient de frayeur. Mais Néréis ressentait la présence du Mangemort dans son dos.
« -COUREZ ! » Hurla Joyce.
Elle s'était relevée furieusement en brandissant le verre. Le Mangemort brailla de douleur : elle l'avait frappé en plein visage. Le sang gicla, Joyce éclata de rire. Mrs Weasley avait détalé avec Dobby.
« -Joyce ! Joyce ! » Cria-t-elle, « au garage, vite ! »
Elle allait obtempérer mais le Mangemort se jeta sur elle, elle tomba à la renverse, recouverte par l'homme.
« -Lâchez-moi ! Au secours ! Ne me touchez pas ! »
Il avait immobilisé ses bras, Joyce retroussa le nez devant la respiration puante de l'homme. Bordel ! Et Malefoy qui était là aussi…
Une détonation ! L'homme se releva dans un cri de rage. La main de Mrs Weasley agrippa Joyce et la releva avec brusquerie.
« -Courons ! »
Les trois fuyards parvinrent au garage. Mrs Weasley prit place au volant, Joyce monta à l'arrière avec Dobby. Le moteur rugit avec prestance tandis que la femme appuyait comme une démente sur l'accélérateur.
« -Madame ! » S'exclama Joyce, « quel sort lui avez-vous jeté ! »
« -Ce n'était pas un sort ! »
L'engin démarra, défonça la porte et s'envola à vive allure. Joyce, les bras enroulés autour du dossier du siège vacant, avait oublié Dobby qui tentait vainement de garder son équilibre.
« -Revolver », commenta Mrs Weasley, « des appareils moldus… Nous les avons améliorés avec des balles magiques. C'est plus rapide qu'un sort à jeter ! »
Au même moment, les portes de derrière s'ouvrirent sous un tourbillon d'air. Dobby gémit longuement en voyant le vide derrière eux.
« -Mrs Weasley ! » Cria Joyce alors que le vent l'étouffait presque, « passez-moi le révoltruc ! »
Tout en conduisant d'une main, la femme lui remit hâtivement le pistolet.
« -Ne tourne surtout pas le canon vers toi ! C'est par là que sort la balle ! »
Joyce tripatouilla l'objet entre ses doigts frissonnants et finit par trouver la façon dont il devait se tenir. Il semblait même être fait pour épouser la main d'une certaine façon. Elle s'avança d'un pas résolu, quoique mal aisé, vers l'entrée béante de la camionnette. Dobby s'agrippait aux parois comme il le pouvait. Joyce lui demanda de la tenir.
« -Oui, miss ! » Cria-t-il en lui prenant un pan de sa robe de sorcière.
Joyce respira un grand coup : deux Mangemorts volaient à leur poursuite, sur leur balai. Elle remarqua les cheveux blonds de Malefoy virevoltant sous la bise violente. Elle tendit le revolver à bout de bras, leur hurla d'arrêter de les suivre avant de faire feu.
Quelle pression ! Elle fut poussée en arrière, Dobby laissa échapper un gémissement de peur. La balle magique avait fusé droit devant avant d'exploser dans une multitude de flammes.
« -Tu as trop pressé sur la détente ! » Constata Mrs Weasley, « tu as actionné la commande spéciale, mais c'est parfait comme ça ! Continue ! »
Joyce se remit fébrilement en position : mais les deux Mangemorts avaient finalement reculé, pour éviter d'être soufflés par le feu.
« -Tout va bien ! » S'égosilla la jeune fille pour bien être entendu par la conductrice, « ils n'oseront plus s'approcher. »
C'est là qu'une nouvelle forme noirâtre s'approcha, doublant les deux autres Mangemorts.
« -Toi mon joli, tu vas souffrir », murmura Joyce en tendant l'arme.
Mais la nouvelle apparition semblait trop fine pour être un homme. Sous l'étoffe noire, deux yeux bleus scintillèrent.
« -Anaïmon ! » S'écria Joyce.
Non ! C'était bien sa jumelle ! Les doigts de Néréis se desserrèrent. Elle lui avait déjà fait trop de mal : elle ne pouvait en aucun cas lui tirer dessus !
« -MISS ! » Hurla Dobby.
Mais Joyce ne pouvait pas…
L'Ecarlate brandit sa baguette, clama un sort, Néréis n'entendit pas duquel il s'agissait.
« -Anaïmon, NON ! » Hurla-t-elle.
Et la camionnette parut se déchirer en proférant des crissements d'agonie pure. Joyce vacilla, le vide se présenta à elle. Un hurlement, puis l'air libre. Sa main tendue vers Dobby, Dobby qui ne parvint à la saisir.
Elle chutait dans le vide. Le collier buvait tous ses pouvoirs, même ses ailes ne pouvaient pas sortir !
Le Mangemort accompagnant Malefoy déboula sur elle. Mue par son instinct de conversation, Joyce lui décocha un coup de pied dantesque quand il fut arrivé à sa hauteur. Le Mangemort désarçonné tomba irrémédiablement. Joyce enfourcha son balai avant de se rappeler qu'elle n'avait plus de pouvoirs. Et sa chute continua.
Ses cheveux flottaient en l'air tandis que ses vêtements se gonflaient sous le vent, elle tenait inutilement le balai entre ses mains et gardait les yeux levés vers le ciel, vers la camionnette qui se remettait à peine de l'attaque d'Anaïmon. Même pas le temps de crier : Malefoy fondit sur elle. C'était l'heure de dormir…
Dobby braillait que leur passagère était tombée, Mrs Weasley freinait du mieux qu'elle le pouvait. Anaïmon tournoya avec son balai et se plaça devant eux. Le pare-brise explosa. Mrs Weasley observa l'enfant avec terreur. Joyce Serpentard souleva lentement sa baguette :
« -Avada Kedavra ! »
Une question très importante à vous poser : souhaitez-vous que je publie le prologue de la « suite » de Néréis, une fois l'épilogue de celle-ci publiée ?
Le problème c'est que, comme je l'ai dis, je n'aurai pas le temps d'écrire cette suite avant un petit moment. Préférez-vous que le prologue soit publié, histoire que vous ayez le lien, ou préférez-vous attendre ?
L'une des oppositions c'est l'attente que cela pourrait générer mais de toute façon, l'épilogue lui-même de Néréis va ouvrir sur cette suite.
Je pensais mettre le prologue pour aussi permettre à de nouveaux lecteurs qui seraient intéressés par cette nouvelle fic de lire Néréis avant. Car même si je repars avec de nouveaux persos principaux, certains éléments de Néréis reviendront.
Quoi qu'il en soit, je vous redonnerai des nouvelles de l'état de la fic au mois d'Octobre (ça fait long, je sais, mais je vais travailler cet été et comme je l'ai dis j'ai beaucoup de projets d'écriture. En outre, je préfère commencer réellement la publication des chapitres une fois la rédaction bien avancée, pour pouvoir uploader toutes les semaines.)
