Disclaimer : Je me base sur le monde de Rowling.
Arf ! Je suis embêtée : c'est un passage qu'il y a beaucoup de paragraphe à cause des actions simultanées mais comme ce site me met des espaces partout, il va y avoir beaucoup de lignes horizontales par endroit, désolée
IMPORTANT : certains n'ont pas lu l'Ondine de Giraudoux alors je vous cite un passage de mémoire : la reine Iseult parle à Ondine :
"Comment te nommes-tu ?"
"Ondine, et je suis une Ondine."
"Quel âge as-tu, 15 ans ?"
"15 ans dans un mois, et je suis née depuis des siècles et je ne mourrai jamais."
Voili, lol, j'ai repris ce passage en fait. Je vous conseille cette pièce, elle est MAGNIFIQUE !
Sir Frédéric est l'un des personnages les plus enrageants : il a fait beaucoup de mal mais n'a pas été puni, car il s'est donné la mort. La vraie punition pour lui, ça aurait été de tomber sur Voldemort, mais en se suicidant, il a échappé à tout vrai châtiment. C'est un côté de mon histoire que je trouve sombre et désespérant.
Review :
Severia Dousbrune : Merciii ! Je suis ravie de voir que les relations entre mes persos originaux comptent autant que celles entre Rogue et « un tel » (lol) C'est vrai que ça a fais beaucoup de rewievs, mais j'ai bien reçu mon chèque, alors je ne me plains pas (looool) Etrangement, j'ai aussi cette vision de Frédéric de « castré » mais pourtant… Anaïmon n'a pas été la seule à subir ce sort : c'était celui de sa mère aussi. Brrrrrr ! Kissss
Areia : Merci ! Merchi ! Voilà donc la suite, ;-) kissss
Mamie-Boubou : Ouiiii ! Je te propose de tuer Madurei avant la fin et de rentrer dans l'histoire toutes les deux, miam miam ! bisousss
Angie Black : Je ne sais pas s'ils ont vraiment passé qu'une seule nuit, mais ça se peut. Dès le chapitre 27, je me refocalise sur Joyce et un mois s'écoule, on ne sait donc pas si Rei et Rogue ont pu se revoir. Ce qui comptait, c'est qu'au moins il y ait UNE fois, lol. Tragique mon histoire ? meuh non, bwhéhéhéhéhéhéhéhéhé ! (pourquoi tu rigoles comme alors, Luné ? –Pour rien, pour rien !) Je suis contente que la scène de la révélation avec Dumby soit aussi comique, il fallait se dérider un peu ! Pour le happy end, c'est vrai q'ils ont déjà suffisamment souffert. Mais le problème justement c'est qu'ils ont trop souffert, pourront-ils se relever un jour complètement ?
32/ La tour d'Ivoire…
3ième jour… L'aurore…
Néréis somnolait encore… Joyce, les yeux grands ouverts, goûtait les derniers instants du prélude avant la bataille.
« -Joyce », souffla Néréis en s'éveillant lentement. « Je songeais à ce que tu m'as dit hier : tu donneras tout pour moi, n'est-ce pas ? »
« -Oui, grande sœur. »
« -Hé bien, oublie cette idée… Je n'ai pas besoin de ton aide. Préserve ta vie en priorité. »
Néréis se releva et croisa les bras. Ses longs cheveux de saphir tourbillonnaient au moindre de ses pas mais malgré son air de défi, son teint avait quelque chose de maladif. L'on pouvait bien y voir un air si fébrile malgré l'obscurité qui empêchait de discerner sa figure dans sa totalité… Le cœur de Joyce se serra : Néréis tentait de le cacher, mais l'absence de sa Faux brisait ses forces.
« -Tu devras », prononça Néréis d'une voix lointaine, « te sauver car à la fin de cette bataille… »
« -…Je serai envoyé à Azcaban… »
« -NON ! N'écoutes-tu pas ce que je dis ? Joyce, tu t'enfuiras. Moi vivante, je jure que tu n'iras pas à Azcaban. Et je te jure aussi sur ma vie que tu ne mourras pas ! »
« -Et les crimes que j'ai commis ? »
« -N'ai-je pas tué moi aussi bien avant que je ne devienne « Joyce Happer » ? Certes, il ne s'agissait que de Mangemorts, mais j'aurais agis de la même façon en face d'un paysan égaré. Nous sommes des monstres, soit. Mais nous avons appris de nos erreurs, et je suis beaucoup trop égoïste pour passer ma vie à les payer. Je suis désolée pour ceux que ça choque. Ma vie est ici : je ne retournerai pas à Poudlard de toute façon… »
« -Tu sembles si sûre de toi ! »
« -Je sais que quoi qu'il arrive, je suis censée épouser cet Headcliff. Au moins cela m'apprend que je survivrai à cette Guerre… Quoique… »
« -Oui, grande sœur ? »
« -La tour d'Eternité… Quand elle sera dévoilée, nous pourrons faire fi de toutes ces prédictions… Plus rien ne sera sûr… Autant bien je mourrai… »
« -Autant bien, Harry Potter ne sera plus le seul à pouvoir tuer Jédusor. »
« -Oui ! Et rien que pour cela, le jeu en vaut la chandelle… »
« -Oui, grande sœur... »
Et d'un coup Joyce se mit à fredonner :
« -Qui a tué Jédusor ? »
Néréis éclata de rire en reprenant :
« -Nous, dirent les jumelles, nous sommes remplies de haine… »
Les deux sœurs alors se mirent à clamer dans un ricanement épouvantable :
« -NOUS TUERONS LES MANGEMORTS ! »
« -Qu'est-ce qu'elles ont à rire comme ça ! » Gronda Malefoy sous sa cagoule.
Les Mangemorts étaient dissimulés derrière les remparts, et les glapissements hystériques des jumelles leurs parvenaient sans difficulté, malgré la distance qui les séparait de la Tour d'Ivoire. La remarque de Lucius s'adressait à Rogue, appuyé contre un mur :
« -Comment veux-tu que je le sache ? Elles ont toujours été folles… »
Voldemort attendait, au sommet d'une tour, son immense et sanglant regard parcourant la plaine brumeuse qui s'étendait devant le château. Un val qui se peuplait peu à peu des membres de l'Ordre et de ceux qui parmi le Ministère avaient accepté de les suivre. La silhouette de Madurei se détacha des autres. La jeune femme respirait lentement : le dernier jour, la dernière chance !
« -Tom Elvis Jédusor ! » Appela-t-elle. « C'est cela que tu veux ? »
Elle tendit à bout de bras la Faux en souriant.
« -Viens donc la chercher ! »
« -Toujours aussi prétentieuse… » Gronda Lord Voldemort. « Mais pourquoi changer une équipe qui gagne ? Après tout, c'est ton orgueil mal placé qui t'a toujours permis d'avancer… »
« Et une fois de plus, tu as prononcé mon nom sans trembler » Pensa le Seigneur ténébreux, « je t'arracherai la langue ! »
« -Bellatrix, prends quelques hommes avec toi et parcours les sous-sols… » Souffla-t-il à voix basse à la Mangemort qui attendait juste au dessous.
Puis il rehaussa le ton :
« -Me prendrais-tu pour un imbécile, Lady ? Je ne doute pas que tu essayes de détourner mon attention ! Mais de quoi ? »
Mais de quoi ! Il était l'heure ! Joyce venait d'ouvrir la porte qui les retenait prisonnières et les deux sœurs dévalèrent les escaliers pour quitter la Tour d'Ivoire : chacune avait un rôle bien déterminé. Joyce fila vers les souterrains et Néréis traversa les couloirs et allées dallées qui la conduirait droit sur Voldemort.
Au même instant, Caïn, Harry Potter et Sirius Black, chargé d'un long objet de métal enroulé dans un drap, marchaient sous la « tente » d'invisibilité de Madurei et étaient parvenus sur le côté ouest du château. (Ron et Hermione auraient tout donné pour les accompagner mais Harry considérait ce combat comme le sien et avait obtenu de Dumbledore que ses deux amis soient mis à l'écart.) Joyce sentit alors leur présence et réclama à sa Clé qu'une ouverture soit dessinée dans la roche. Les trois sorciers pénétrèrent dans la demeure de Sir Frédéric.
« -Suivez-moi ! Annonça Caïn. »
Il savait où se trouvait l'Arbre de Science.
Néréis titubait à travers les couloirs, les tempes bouillonnantes de rage : sa Faux était là ! Elle était là ! Mais elle n'aurait jamais plus l'occasion de s'en servir. Quel dommage ! Mais elle n'avançait qu'avec peine. Argh ! Parvenir à l'extérieur lui prendrait une éternité !
Dehors, les premiers assauts furent lancés : les membres et l'Ordre et du Ministère se jetèrent sur les murailles du château en évitant tous les pièges grâce aux indications de Rogue. Mais d'une rafale magique, Voldemort envoya la quasi-totalité à terre. Madurei roula sur le sol et se releva, armée de la Faux. Elle déploya ses ailes, prit son envol et fondit sur Voldemort. Il transplana, offrant le vide à sa place. Rei se posa et se mit en garde. Avant d'avoir pu retrouver son ennemi, la Faux lui fut arrachée des mains :
« -C'est un LEURRE ! » Hurla Voldemort en brandissant l'arme, « ce n'est pas LA Faux ! »
Madurei ricana en dégainant son épée-bracelet.
Mais à l'autre bout de la plaine, les armées Ksris de Voldemort défilaient dans leur direction, prêtes à se débarrasser des envahisseurs.
Sirius tenait la Faux, et continuait à courir auprès de son filleul et de Caïn.
« -Cousin ! »
Bellatrix… L'Animagus reçut dans le dos une charge de Doloris de plein fouet. Il s'écroula, Harry tendit sa baguette mais Caïn avait été plus rapide :
« -ENDOLORIS ! » Lança le jeune Ksri.
Et la femme se retrouva nez contre terre, glapissant et maudissant son adversaire. Potter stupéfixia deux Mangemorts qui avaient déboulé d'un autre couloir mais il en arriva bientôt une dizaine d'autres…
L'Ordre et le Ministère étaient en très mauvaise posture : littéralement pris en sandwich entre les Ksris et les Mangemorts., et pressés contre les remparts du château dans lequel il ne parvenait plus à entrer, ils ne pouvaient que repousser les attaques des uns et des autres en espérant… Madurei décolla une fois encore et trancha toutes les gorges Mangemorts qui avaient le malheur de croiser son chemin. Voldemort, après avoir donné de nouvelles directives pour retrouver ceux qui devaient détenir la Faux, fit face à la jeune femme.
« -AVADA KEDAVRA ! » Cria-t-il.
Madurei esquiva mais un Mangemort lui décocha un sort de désarmement et elle perdit son épée qui reprit sa forme première. Elle put rattraper le bracelet in extremis mais elle n'avait plus la force d'évoquer son arme : son ventre la faisait terriblement souffrir… De même que la peur de perdre l'enfant l'empêchait de se battre pleinement. Elle se retrouva sur le dos, haletant difficilement.
« -Hé bien, que t'arrive-t-il ? » Demanda glacialement Voldemort, « j'ai toujours trouvé les femmes trop sensibles… »
Elle tenta de saisir sa baguette mais Voldemort écrasa son bras. Elle gronda et lui lança deux yeux haineux.
« -Cette fois, ça y est… » Murmura-t-il… « Adieu, petite garce… »
Néréis s'arrêta net de courir : hum… La délicieuse décharge d'Avada qu'elle venait de recevoir ! Son collier avait beau l'empêcher d'utiliser ses pouvoirs, il ne les avait pas annulés pour autant. Elle soupira avec plénitude et se remit péniblement en route. Les effets de manque se faisaient d'autant plus sentir que la Faux n'était pas loin. C'est en respirant par à-coup, mais avec plus de hargne, que Néréis se ruait vers les premiers remparts du château.
« -SEVERUS ! » S'insurgea Voldemort.
Bien entendu, Rogue s'était interposé, et avait reçu l'Avada Kedavra sans broncher. (cf. Sort d'Alceste) Pendant une brève seconde, le regard du Maître des potions et celui du Seigneur des Ténèbres s'embrasèrent l'un l'autre. Une seconde, puis Rogue repoussa violemment Voldemort. Madurei se remit sur pied, il la prit par le bras mais…
Sirius combattait contre les nouveaux arrivants mais ses deux jeunes alliés venaient d'être désarmés. L'un des Mangemorts arracha un flambeau accroché au mur et le dirigea vers les yeux du Survivant. L'Animagus cogna l'homme avec véhémence mais Bellatrix lui administra à nouveau son sortilège préféré.
« -C'est fini pour vous ! Vous ne pensiez quand même pas que le maître vous aurez laissé faire aussi facilement ! »
« -Parle pour toi, pétasse ! » Cria une autre voix.
Aucunement le temps de voir leur adversaire que les murs se resserrèrent par endroits. Endroits méticuleusement choisis… La Mangemort poussa une exclamation de rage et de surprise confondues quand elle reconnut Joyce, qui leur faisait « bye bye » de la main. Sirius, Harry et Caïn fermèrent les yeux en même temps, ils purent entendrent un abominable bruit d'os écrasés. Quand ils osèrent enfin regarder à nouveau, ils trouvèrent tous les Mangemorts, Bellatrix comprise, réduits à un tas de chairs sanguinolentes. (Sirius Black en rêvait, Joyce Serpentard l'a fait !)
A l'extérieur, Les Mangemorts bondirent sur le couple dans des tumultes d'indignation.
« -TRAITRE ! »
C'était certainement la voix de Lucius Malefoy, Rogue tira dans le tas sans distinction.
« -Maintenant que je vous ai trouvé, Annonça Joyce en conviant le groupe de la suivre, je peux… »
Quelques Mangemorts tombèrent morts, mais Rogue et Madurei chutèrent à leur tour dans la Grande Cours du château, définitivement coupés de tout aide de l'Ordre. Voldemort en furie les dévisageaient sans cesse, trop enragé pour intervenir lui même. Il regardait le couple… Oui, ce couple… Il avait eu beau prévenir Severus mais…
« -…risquer d'utiliser la clé à son maximum… »
Rogue se plaçait devant Madurei qui touchait négligemment son ventre par moment, comme poussée par un instinct ancestral pour s'assurer que tout était en place… Tout ? Mais bien sur, Voldemort avait l'esprit plus vivace que Caïn et il avait pertinemment saisi la nature du lien qui unissait son ex-Mangemort à sa cousine.
«-J'espère que vous avez bien profité de ces moments passés ensembles», leur lança-t-il. «Lucius! Eventre-moi cette putain!»
« -… Préparez-vous, conclut Joyce, ça va bouger ! »
Et à défaut de la « catin », c'est le château qui s'éventra, les murailles explosèrent soudainement, offrant une large brèche aux membres de l'Ordre et du Ministère. Et plutôt que de rester à la merci des Ksris, les sorciers se précipitèrent dans l'enceinte de la bâtisse.
« -LA CLE ! » Hurla Voldemort fou de rage.
La situation ne permettait plus qu'il prenne le luxe de tuer ses adversaires individuellement, il s'apprêtait à déployer tous ses pouvoirs quand l'Ordre sortit sa carte maîtresse : Dumbledore se joignit enfin au combat.
L'Arbre de Science : ils y étaient… Il ressemblait à un mélange détonnant entre un chêne millénaire et un lourd platane… La vieillesse, l'éternité et la cupidité se lisait dans chacune des cernes arborés par les meurtrissures du tronc.
« -Installe-toi, Potter », ordonna Joyce.
« -Harry… » Murmura Sirius.
Le parrain et son filleul s'étreignirent une dernière fois. Et le Survivant s'approcha de l'Arbre. Les racines réagirent instantanément à son approche. Harry marqua encore une avancée et… D'un coup l'une des racines claqua comme un fouet et enserra sa gorge. Il cria de peur. Sirius allait se précipiter à son secours mais Caïn le stupéfixa. Joyce libéra la Faux du drap blanc qui l'entourait et elle se jeta sur l'arbre en hurlant. La lame se planta au cœur de l'antique plante et l'Arbre relâcha la pression…. Au lieu de l'étrangler, les racines se détendirent et attirèrent le jeune garçon vers le tronc. Celui-ci s'élargit, dessinant une sorte de trône de bois.
« -Assis-toi », lui dit Joyce. « Assis-toi ! Tu vas devenir…. Le maître du JEU ! »
Et en même temps que l'Arbre s'éveillait à son pouvoir retrouvé, le lien de la Faux et de Néréis fondit comme neige au soleil. De même que le sort d'Alceste jeté sur Rogue venait de disparaître… Se soutenant avec difficultés contre un mur, Néréis retrouva brusquement ses forces. Seul un petit essoufflement témoignait encore de son trouble passé. Les pensées de Joyce lui parvinrent brièvement : « Néréis ! Néréis ! Potter est placé, ainsi que la Faux ! Il faut apporter la Clé à la Tour d'Ivoire ! »
« J'ai un mauvais pressentiment » Lui répondit sa sœur, « Voldemort sait que nos Clés sont actives à présent… »
« Et bien qu'attends-tu ? Crée l'un de ces délires dont tu as le secret ! Je te pousse grande sœur… »
Et joignant le geste à sa pensée, Joyce modula l'espace. Le sol, comme un tapis roulant, commença à défiler sous Néréis qui se mit à courir pour avancer plus vite. Bientôt ses cheveux se soulevèrent sous l'effet du vent. Elle traversa une salle remplie de miroir, mais elle ne risqua aucun regard sur les côtés : elle n'en avait pas besoin pour se souvenir de son visage. Car ça y était, définitivement, tous ses souvenirs lui avaient été restitués ainsi que son apparence physique. Ses nombreuses lectures remontèrent en elle, se mêlant à cette manie parfois inquiétante qu'elle avait de citer… Un coup, elle se prenait pour la Phèdre de Racine. Une autre fois elle mimait les monstres évoqués par Nietzsche… Et elle se prenait pour l'Ondine de Giraudoux…
Quand on lui demandait : Qui es-tu ?
Elle répondait : Néréis, et je suis une néréide.
Quel âge as-tu ? A peine 17 ans ?
Et elle répondait… Elle répondait…
Devant elle, un rayon de soleil s'engouffra en spirale dans le couloir…
Situation catastrophique ! Dumbledore venait de laisser échapper son dernier souffle… Quelques membres du Ministère se ruèrent, désespérés, sur sa dépouille. Rogue fut envahi par un juste sentiment d'horreur et de découragement, Madurei se tenait à lui en serrant les dents avec colère : elle avait été contre l'intervention du vieil homme… Constat rapide : les forces de l'ordre était réduite à 3 contre 5… C'était encore jouable, mais il aurait fallu que les Ksris cessent de prêter main forte aux Mangemorts !
Quel âge as-tu, tout juste 17 ans ?
« -OUI, hurla Néréis, 17 ans dans un mois ! Et je suis née depuis des siècles et je ne mourrai jamais ! »
Voldemort sursauta.
« -ET JE SUIS NEE DEPUIS DES SIECLES ET JE NE MOURRAI JAMAIS ! Hurla une multitude de… femmes ? »
Une infinité de voix criarde et pleine de haine surgit des fondations du château : les Servantes accoururent, toutes griffes dehors. Elles clamaient une épouvantable cacophonie : un mélange de dictons, de proverbes, de citations, de cris et de pleurs… Certaines se mutilaient de rage mais la majorité se jeta sur les Mangemorts. Les Ksris, terrorisés par les apparitions, reculèrent : c'étaient les Servantes de feu Frédéric, leur maître défunt !
Mais il y avait une voix qui avait surplombé toutes les autres. Une jeune fille jaillit des Portes noires et fut propulsée dans les airs par le dallage qui remuait encore dans un élan de vagues. Elle avait bondi sur une petite tourelle, non loin de Lord Voldemort. Ses longs cheveux cachaient encore son visage. Les Servantes s'immobilisèrent. Les Mangemorts brandirent leur baguette, mais leur maître leur ordonna de ne pas encore bouger. Et puis un léger murmure s'éleva doucement des Servantes et prit de plus en plus d'ampleur…
Néréis, Néréis ! D'un grand rêve tombée !
Près de l'écume morte en extase courbée !
Quelle folie hardie, ou quel noble courroux
Osa tourner au noir votre teint d'acajou ?
Vous traînez à vos pieds un cadavre d'oiseau,
Un poème flétri, un vase de sanglots,
Et là sur votre cœur, l'endroit le plus sanglant…
Et Néréis ramena sa dense chevelure en arrière dans une expression fanatique et regarda Voldemort droit dans les yeux en murmurant avec ferveur :
Le dessein retourné du meurtre que j'attends…
Prochain chapitre, on saura enfin à quoi ressemble l'héroïne… Ne stresse pas, Luné, stresse pas ! Avec le recul, je me dis que mon idée n'était pas aussi lumineuse que je l'aurais cru, haem…
