Kikoooo ! C'est la fin…. Oula, je vais pouvoir mettre fic finie dans mon résumé…. FIC TERMINEE, vous vous z'en rendez compte ? HIHAAAAAAAA !

Et je commence alors par TOUT(E)S vous remercier, reviewers ou pas, pour avoir lu cette histoire, pour m'avoir accordé une parcelle de votre temps de vie (C'est pas rien ça !) et je vous fais des énormes bisous ! MERCI ! MERCI ! MERCI ! (bon, encore un pour la route) MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

Reviews :

Etincelle de vie : Ne t'en fais pas ;-) On ne peut pas être partout. Morbide ? lol, légèrement, légèrement… Kisss

Areia : Hé oui, Joyce était la seule qui savait, nyarf nyarf nyarf Je suis contente de voir qu'à la fin, on a plus pitié d'Anaïmon. Je ne pouvais pas faire autrement en ce qui la concernait, mais sincèrement, à un moment, j'avais pensé à la faire survivre… Et puis j'ai du me plier à ce que me dicter son caractère et sa condition.

Gloumax : Merci beaucoup Faut dire que j'ai lu beaucoup de Racine (haaaaa, my looove !) Bisousss

Ryannon : « il me faudrait réinventer une langue pour dire ce qui m'arrive » Sincèrement, je songeais plutôt à Primo Levi qui explique cela à un moment. Mais on a tous nos références, les miennes sont disons plus tragiques. ;-) Je ne suis pas du coup d'accord pour la phrase de Néréis, je ne la trouve pas foireuse et à ce moment-là, la question n'était pas d'être délicat. Vu tout ce qui est arrivé entre eux, elle sait très bien que sa demande sera acceptée et que Rogue ne sera pas choqué. Et l'image du père conduisant sa fille à l'autel me plaît beaucoup, j'ai donc opté pour cette phrase au lieu de dire tout bêtement « devenez mon père » Je ne t'ai jamais promis qu'il y aurait un Happy end, j'évitais de toujours répondre à cette question lol. Sorry, mais je ne pouvais pas concevoir que mes personnages s'en sortent si facilement. Kisss

Griselle : Snape forever ! Je l'aimerai toute ma vie (lol, musique d'Anastasia) Merci beaucoup ! Kissss ;-)

Severia Dousbrune : Le sort d'Anaïmon était bien inévitable, comme tu le dis. Lol, j'aime bien l'expression « petite pourriture » pour elle. J'ai vu ton message sur mon livre d'or, merciii ! Lol, oui, qu'as-tu avec Caïn décidemment ;-) ça me fait plaisir de voir qu'il peut avoir du succès ce bout de chou romantique. J'adore l'idée de lancer un défi fanart, mais comment dois-je m'y prendre ? Ou plutôt y a-t-il un site en particulier où on peut le faire ? (je ne connais pas encore trop lol, je connais encore un nombre restreint de sites) La phrase de Caïn fait écho à un poème déclamé dans le chapitre 9 « Qui a tué le Rouge-gorge ?», quand Joyce délire dans ses pensées, j'aime beaucoup faire des échos internes à l'histoire. Kissssss

Namyothis : Merci beaucoup (c'est le mot que je dois dire le plus, lol) Bisous !

Calynounette : Ne t'en fais pas, quand des reviewers disparaissent, je ne me pose pas de questions, je suis déjà contente quand on me laisse une seule review, on a tous des impératifs ;-) Merci beaucoup ! Mettre les éléments dans un bon ordre est un vrai casse tête et j'avais pourtant parfois l'impression de partir dans tous les sens. J'espère pouvoir continuer aussi bien avec la suite, quoique je n'aurai pas autant de temps. (J'ai rédigé Néréis pendant 8 mois avant de la proposer aux lecteurs, je n'arrêtais pas de rajouter des scènes ou de tout revoir, de faire varier mille fins possibles, le truc de fou) Bisoussss !

Dumati : Merci ! Ce chapitre pleins de poème plaît décidemment beaucoup (héhéhé, lol) Bonne lecture Je ne sais pas si tu liras cette réponse mais je te souhaite une bonne continuation. Kisss ;-)

Angie Black : Yeesss ! J'avais bien fait de mettre ce résumé… Je les changeais il y a un petit moment mais c'est toujours dans le même style. Bisoussss ! ;-)

Mamie Boubou : je reconnais là une vraie prêtresse Severusienne. Sorry Pour Joyce, naaan ! Je ne suis pas une psychopathe. ;-) bisoussss


Epilogue

Chanson…

Lachésis entrait en première année à Poudlard… Elle trottait activement aux côtés de ses camarades, le cœur battant la chamade. C'était bien la première fois qu'elle quittait ses parents et bien qu'elle sût qu'elle n'était pas seule, elle ne pouvait retenir cette juste crainte qui broyait ses entrailles.

Sometimes I fell, I've got to… run away, I've got to… get away !

On chantait... Mais aucun élève, ni même le professeur qui les guidait, n'y prit garde… Pourtant elle entendait bien quelqu'un chanter, elle ne rêvait pas. Elle passa devant un miroir et marqua une pause. Ses compagnons la distancèrent rapidement mais elle n'en avait plus cure. Le reflet lui renvoyait l'image d'une petite fille menue, aux cheveux bruns sertis de reflets outremers, et aux grands yeux d'améthyste. « Quel regard étrange » se dit-elle, « j'espère posséder l'originalité qui va avec… »

Tainted love, hoooohohooo…

Elle reconnut enfin la voix. Comment oublier ce grain si particulier, si doucereux, tendre et cruel à la fois ? Elle prit un chemin qu'elle ne connaissait pas pour arriver à l'air libre. Un jeune homme se tenait là, assis sur la fontaine. Les cheveux noirs comme la nuit, parant un visage fin et éclatant de jeunesse. Il chantait d'un ton divinement juste, ses accents étaient mélodieux, sans aucune imperfection. C'était même d'un soin si méticuleux qu'il trahissait une nature calculatrice voire machiavélique… Il ouvrit enfin les yeux : l'ébène était leur seul substance. Lachésis se perdit presque dans la noirceur de ce regard mais tenta de se reprendre, un petit peu perturbée. Ainsi, il avait chanté en sachant que cela l'attirerait ?

« -Syd », dit Lachésis, « tu n'es pas avec les autres ? »

« -Je t'attendais », répondit-il en se levant.

« -Nous voulions savoir si tu ne stressais pas trop », précisa une jeune fille.

Elle était aussi belle que le garçon. Sa chevelure brune, courte, à l'exception de deux tresses qui descendaient le long de ses tempes jusqu'à ses hanches, tirait tout de même un peu plus vers un châtain cendré, son regard bleu-vert étincelait.

« -Morgane ! » S'exclama Lachésis avec ravissement.


Non loin de là, le professeur Bibine les observait en compagnie de sa consœur le professeur Chourave.

« -Ils se croient tout permis ces deux-là », marmonna le professeur de vol en désignant Syd et Morgane du menton.

« -Ils ont de qui tenir », pouffa la directrice de Poufsouffle, « l'avez-vous seulement entendu chanter ? ça se sent tout de suite que du sang de néréide coule dans leurs veines. Regardez ces trois enfants, tout simplement, ils sont pétillants, comme des étoiles ! »

« -Ils seraient plus du genre « soleil noir », si vous voulez mon avis… »


Lachésis enlaça la jeune fille par la taille.

« -Vous êtes en quelle classe déjà ? » Demanda-t-elle.

« -Je suis en quatrième année, à Serpentard », répondit Morgane en époussetant son écusson avec fierté.

« -Moi, en 6ième année, et aussi à Serpentard, bien entendu. »

Syd ricana avec le même orgueil. Lachésis cligna des yeux :

« -Vous imaginez si je ne suis pas prise à Serpentard ? Tonton serait très en colère ! »

« -Tu l'as dit ! » Lança Syd, « il ne te parlera plus jamais. »

« -Il te reniera », ajouta Morgane.

« -Te traitera comme un répugnant insecte. »

« -T'écrasera à la première occasion. »

« -Hé ! » S'écria Lachésis.

« -Et si tu es à Gryffondor… » Susurra Morgane en sifflant comme un serpent.

« -Tu es finie… »

« -Foutue… »

« -Morte… »

Ils s'arrêtèrent deux secondes, espérant la voir se liquéfier sur place. Mais Lachésis se prit à sourire :

« -Vous n'arriverez pas à me faire peur… »

Syd ricana sourdement en bon serpentard qu'il était :

« -Je pense qu'il s'en moque… Toi t'es la « petite nièce gentille », tu as toujours été la chouchou de mes parents… Imagine ce que nous, nous avons ressenti en mettant le choixpeau. Toi, ce n'est que ton oncle, mais nous deux… »

Morgane acquiesça en prenant un air réfléchi.

« -… C'était notre père », poursuivit le jeune homme en fronçant les sourcils avec une gravité (ou peut-être même une rancœur) peu commune, « on n'aurait pas pu y échapper si on avait été pris ailleurs… »

« -Ho », songea Morgane avec un sourire sarcastique, « maman lui aurait quand même sonné les cloches s'il nous avait fait la tête. »

« -Et il aurait été trois fois plus en colère », répliqua Syd d'un air sournois.

« -C'est clair ! » Continua sa sœur. « Parfois, lorsqu'il m'engueule trop en cours, je prends un air triste quand je croise maman et hop ! Le tour est joué. »

« -Le jour où elle s'apercevra que tu joues la comédie… »

« -Je mourrai avec la satisfaction d'avoir accompli ma mission sur cette bonne vieille terre : avoir prouvé à notre père qu'il peut y avoir pire que « Joyce Happer »… »

« Joyce Happer »… soupira Lachésis.

Ses deux aînés la regardèrent :

« -Oui », fit Syd, « le pseudonyme de tante Néréis lorsqu'elle était ici en tant qu'élève... Notre père a souvent des formules comme ça : « tourner à la Joyce Happer », « faire la Joyce Happer », « bêtises Londubatiennes » ou « Happertifiantes »… »

Lachésis fit la moue : ce n'était pas très sympa. (Et puis quel était le rapport entre sa mère et le légendaire Londubat ?)

« -Hé, vous trois ! » Héla le professeur Bibine, « les retrouvailles, ça va un temps, mais il faut y aller maintenant ! »

Syd fit mine de ne pas avoir entendu :

« -On te réserva une place à notre table, petiote », dit-il à sa cousine.

« -Mr Rogue ! » Gronda Bibine, « et Miss Rogue ! Laissez cette petite et allez retrouver les membres de votre Maison ! Le banquet ne va pas commencer sans nous ! »


La grande salle. Les élèves défilaient sous le choixpeau.

« -Lachésis Headcliff », appela Macgonagall.

La petite s'avança. Elle s'immobilisa devant le tabouret et dévisagea l'assemblée. Elle croisa le regard de son oncle, elle avala sa salive. A ses côtés, une femme d'une beauté resplendissante était assise : sa tante, car c'était bien Madurei, lui fit un petit sourire bienveillant. Rogue à son tour lui présenta un visage avenant avant de la transpercer d'un regard entendu et encourageant.

L'enfant leur rendit leur sourire et s'assit sur le tabouret.

« Haaaa ! » S'activa le choixpeau, « la fille de Néréis et de Caïn ! Ta maman m'avait donné du fils à retordre, mais il n'est plus question de me contrôler, n'est-il pas ? »

« Ça dépend… T'as intérêt à m'envoyer à Serpentard… »

« Nous verrons ça… Alors je vois que… »

« Je vois aussi… »

« Pardon ? » S'étonna le choixpeau.

« Je sens beaucoup de chose en fait. Ils utilisent le même tabouret tous les ans ? N'est-ce pas ? Je sens la présence de ma mère dessus… »

« Tu es médium ma petite ? »

« Oui, je crois que oui… »

Lachésis ferma les yeux et une multitude d'images coulèrent dans son esprit : son âme voyageait à travers l'école, même au-delà… Et elle revoyait tout… Tout…

« Vois-tu choixpeau » lui dit-elle, « ma mère me raconte souvent de merveilleuses histoires. Des histoires de haine, de famille, de vengeance et d'amour… Ma mère m'apparaît devant les yeux à cet instant même : elle a l'air d'avoir 15 ans, porte les cheveux au carré, ils sont châtains, que c'est étrange, et ses yeux sont bleus… C'était le temps des innocences, le temps où elle pensait pourvoir vivre comme une enfant normale en enchaînant bêtise sur bêtise, la mort de grand-père l'a ramenée dans la triste réalité. Puis ce fut l'heure du rassemblement : tante Madurei est arrivée, mon père est rentré en contact avec ma mère, tante Joyce a failli revenir mais c'est Voldemort qu'ils rencontrèrent malheureusement… Ensuite, un regain de vie a animée ma maman, carpe diem ! Vivere vitam beatam! L'heure des amours et des joies. Mais malheureusement, ma mère a fini par prendre une bien mauvaise décision, elle a fait le choix des armes, sans savoir que c'était la voie des larmes. Et puis finalement, de désespérances en espérances, ils y sont arrivés : ils ont vaincu leur mortel ennemi et ont pu enfin goûter à la… »

Elle marqua une hésitation avant de lâcher :

« … félicité ? »

« Tu m'as l'air très éclairée pour ton jeune âge » dit le Choixpeau.

« Je n'ai aucun mérite : si je n'avais pas ces visions, je n'aurais pas compris le tiers de ce que je sens aujourd'hui… Mes cousins, eux n'ont pas eu besoin de cela pour entrevoir les souffrances endurées… Quoique, Syd est très borné quand il s'y met… Morgane m'a souvent dit qu'il ne fallait pas oublier ces douleurs passées, et que même si nous, pauvres enfants de la lumière, nous ne pouvions pas comprendre, nous avions un devoir de mémoire… »

« Vous m'étonnerez toujours dans cette famille. Toi et tes cousins seraient des gens de bien. Vous avez brisé la malédiction ancestrale de Salazar… »

Est-ce ce qu'il avait dit à Tom Jédusor lorsque celui-ci l'avait coiffé ? Quel naïf, ce choixpeau ! Lachésis aurait bien émis quelques réserves, surtout en songeant à son cousin qui n'était pas un modèle de tolérance, et qui dégageait quelquefois une aura de force la troublant énormément, mais elle préféra taire ses soupçons. Aussi elle répondit simplement :

« Nous avons des parents formidables… Je veux être à leur hauteur, je veux être la meilleure… »

Et comme elle achevait de penser ces mots, elle entendit un formidable « Serpentard ! » résonner dans la pièce. Elle se leva, folle de joie, se tourna vers Rogue, qui acquiesça avec un air satisfait, avant de se diriger vers Syd, souriant avec malice, et Morgane qui l'applaudissait à tout rompre.


« -Sir Frédéric », annonça Néréis d'une voix que des années de grisaille avaient enraillée, « qui haïssait les enfants, n'aura jamais eu la bonne surprise de connaître ses petits-enfants… »

Elle les regardait en plongée, perchée au dessus d'un miroir cerné d'Ivoire qui lui montrait sa petite Lachésis rejoignant la troupe des serpentards. L'image se décala sur Morgane, Néréis sourit en voyant sa nièce unique et préférée. Puis, tout se fixa sur Syd et le sourire de Néréis s'effaça. De même que le miroir se troublait lentement, faisant disparaître la silhouette du jeune garçon, Néréis se sentit partir dans un trouble saisissant. Et elle murmura, s'armant d'un nouveau sourire diabolique :

La nuit descend

On y pressent

Un long un long destin de sang

Syd fit un léger sursaut de surprise et leva les yeux sur le ciel de la Grand Salle…

Un long un long destin de sang

Fin.


Ce court extrait de poème vient d'Apollinaire…

Je posterai le prologue de « Au nom du Fils » dans la semaine prochaine. Si vous voulez laisser encore des reviews, j'y répondrai à sa suite. ;-)

Bye bye
July