Chapitre 3 :
-J'ai quelque chose à t'avouer.
-Oui, Harry ?
-Je… Euh… Ce soir c'est… euh…
-C'est quelque chose de grave ?
-Ç a… ça dépend…
-De… ?
-… de toi !
-…
-Voilà, Blaise, je… je suis un loup-garou !
Cette révélation me laissa coi. Lui ? Un loup ? NAN ! Pas possible !
-De… depuis quand ?
-Environ un an, lors de ma capture, j'ai tenté de protéger Ron et Hermione qui venaient juste de se fiancer d'une horde de lycans, j'ai été mordu puis enlevé, ils sont morts.
-Oh… Désolé Harry !
-Si tu ne veux plus de moi, tu sais, …
Je le retournai pour qu'il me fasse face, je l'embrassai, je le sentis fondre sous moi.
-Je t'aime, Harry !
-Moi aussi, Blaise, moi aussi.
Je lui fis un clin d'œil coquin et posais mes mains sur ses fesses avant de l'embrasser dans le cou, la température augmenta d'une bonne dizaine de degrés, Harry accrocha ses jambes autour de ma taille, il marmonnait : « siteplésiteplésiteplé », s'en fut trop pour moi, j'entrais en lui étouffant un petit cri d'un baiser. Je restais ainsi un moment lorsque j'entendis trois coups frappés à la porte.
-Tout va bien ?
C'était Sévérus, il fit ce qu'il ne devait pas faire et entra, il devint rouge pivoine puis baragouina un « Désolé » gêné avant de sortir de la pièce. Harry et moi sourîmes. Il me souffla à l'oreille (NDA : pas excitant du tout ça… J ).
-Joli tatouage…
Il faisait allusion à l'Augurey (NDA : c'est un phénix noir) qui était tatoué sur mon omoplate droite.
-On ferait bien de descendre et de reprendre ça plus tard, suggéra-t-il.
-Bon, ok, vivement plus tard alors !
J'allais sortir, mas je m'en sentis incapable.
-Ou alors, chuchota Harry, on peut finir maintenant et descendre plus tard.
Il me faisait perdre la tête. J'optais bien sûr pour la seconde option. Harry et moi étions vraiment sur la même longueur d'onde, nous gémissions, nous criions, puis nous jouissions ensemble. Était-il possible d'aimer quelqu'un à ce point ? Nous sortîmes du ban et nous descendîmes après nous être habillés. Sévérus avait servi le déjeuner.
-Merci, dis-je.
-C'est normal, répondit-il, Harry, tout à l'heure je voulais te dire que ta potion était prête, pour ce soir !
-Merci Sévérus !
-C'est tout aussi normal. Bon, nous ne pouvons pas sortir d'ici, comment allons-nous faire nos courses ?
-J'ai un elfe de maison, répondis-je. Tweegy ! Viens ! ordonnais-je.
-Oui, Maître, me voilà, Maître.
Un elfe de maison « habillé » d'un torchon aux armoiries Zabini s'avança et inclina devant nous en signe de respect.
-Bonjour, messieurs, dit-il à l'intention de Sévérus et Harry.
-Tweegy, désormais je veux que tu obéisses à nous trois est-ce comprit ? Dis-je.
-Oui, Maître.
-Bien, je te remercie.
-Voulez-vous autre chose, maîtres ?
Je regardais Harry t Sévérus, ils hochèrent négativement la tête.
-Tu peux t'en aller, merci Tweegy.
-De rien, maître, de rien.
L'elfe disparut dans un « pouf » sonore.
-Tweegy ira au marché demain, demandez-lui s'il vous faut quelque chose.
-OK !
Après le repas, je laissais Harry et Sévérus se reposer. Je m'endormis avec Harry, étant moi aussi totalement épuisé.
Le lendemain matin je fus réveillé par Tweegy.
-Désolé de vous réveiller monsieur mais il est onze heures.
Je me levais, reposé.
-Tweegy va au marché Mr Sévérus m'a déjà fait sa demande, voulez-vous quelque chose ?
Harry demanda des vêtements et une baguette.
-Bien, Mr Harry.
-Tweegy ? Dis-je, peux-tu ramener des fraises ?
-Oui, monsieur, Tweegy fera un fraisier.
-Je te remercie, vas-y !
