Titre: Y'en a qui n'ont pas de bol

Disclaimer: Rien est à moi et blablablaaaaaaaaaaa bâillement

Pairing: HP/DM! (Comme on les aime)

Genre: Euh, alors ça c'est compliqué, je serais tentée de dire humour mais peut être que mon humour ne fait rire que moi….hum, ya un genre quête désespérée d'un serpentard blond à mettre dans son lit?

Avertissement: CECI EST UN SLASH (bon, pour ceux qui sauraient pas, un mec+un autre mec je vous laisse deviner -)

Note: Je vous aime (ce fut une note importante), malgré mes efforts les plus désespérés je suis vraiment désolée mais les tirets de dialogues ne s'affichent pas...grrrrrrr, pardonnez moi donc

Je pense qu'on peut commencer:

Y en a qui n'ont pas de bol

Chapitre un: Malboro

La grande salle. Autrefois synonyme de bonne bouffe et de discussions chahutées entre amis, elle résonnait à présent dans l'esprit du survivant comme la pièce de tous les pleurs, là où chaque élève ou presque de Poudlard avait apprit la mort d'un proche et avait pleuré dans le giron d'une épaule accueillante et consolatrice.

Mais aujourd'hui était un autre jour, aujourd'hui résonnait comme la promesse d'un avenir nouveau et bienfaiteur, aujourd'hui les orphelins pouvaient se remettre du deuil car ils étaient vengés. Aujourd'hui le seigneur des ténèbres était mort.

"A la suite d'un long duel les exposant, lui et le garçon qui a survécut", écrivait la gazette du sorcier au moment même où le jeune garçon était plongé dans des réflexions pour le moins nébuleuses. Il ne partageait pas l'allégresse générale, pas du tout. Il observa un moment les visages rayonnants où perçait l'espoir d'un monde qu'ensemble ils reconstruiraient car le mal était définitivement vaincu.

Mais Harry Potter était malheureux et un dangereux sentiment de culpabilité s'emparait de son corps et s'infiltrait comme un poison dans ses veines, jusqu'à son cœur. Son pauvre cœur.

Car il savait, il avait été le complice impuissant de cette mise en scène merveilleuse de machiavélisme.

Un jeune garçon de première année vint lui baiser les mains, le visage baigné de larmes en le remerciant d'avoir par son acte vengé ses parents injustement torturés puis assassinés.

Harry se sentit encore plus mal.

Car tout ceci était faux.

FAUX!

Le seigneur des ténèbres n'avait en aucun cas disparu de la surface du globe. Le duel, la bataille, tout ceci n'était qu'autant d'éléments prévus par le lord noir pour faire croire à sa disparition afin que…il ne le savait même pas, il n'avait aucune idée des desseins maléfiques de son plus mortel ennemi.

Il savait juste que Voldemort n'avait pas explosé en une gerbe d'étincelles vertes, non ça ce n'était que de l'artifice, tout juste dignes d'une fête foraine moldue. Le mage s'était éclipsé on ne sait comment bien avant.

Il était vivant, enfin aussi vivant qu'il puisse l'être et allait continuer à perpétrer d'innommables atrocités. Et Harry ne dirait rien.

Car il ne le pouvait pas.

Un sort, un vil sort que lui avait jeté cet enfoiré de serpent. Il ne pouvait même pas prévenir Dumbledore. Il avait bien essayé de l'écrire mais le papier avait soudain prit feu.

Harry se prit la tête dans les mains, sentant les larmes venir mais personne n'y fit attention.

Il ne laissa pas couler les gouttes brûlantes imbibées de sel, par fierté, il lui en restait tout de même une once. Ses amis ne comprendraient pas. Ils ne comprenaient jamais rien de toutes façons, pensa t il avec hargne avant de se souvenir que personne ne pouvait lire dans la tête des autres….personne sauf peut être…il regarda Dumbledore avec espoir mais celui-ci ne semblait pas le moins du monde soucieux. Il riait de tout cœur avec le professeur Chourave, ils faisaient semblait-il un concours de celui qui mangerait le plus de chocogrenouilles. Ils n'arrêtèrent qu'au bout d'un moment, constatant que le teint du professeur de botanique virait à un verdâtre quelque peu disgracieux. Rogue par contre semblait rivé vers lui avec une sorte d'affectation. Harry tenta d'ouvrir son esprit du mieux qu'il pu mais le professeur au nez crochu détourna le regard avec une moue méprisante.

Le survivant sentit une vague de désespoir envahir son âme. Il jeta un regard vers la table des serpentards qui ne semblaient pas en mener bien large. En effet les parents d'un nombre assez considérable d'entre eux croupissaient présentement dans les cachots d'une prison ou tout simplement morts sur le champ. Sans compter les regards haineux que leur jetaient de temps à autre les ressortissants des autres maisons. Son regard convergea vers une tête blonde bien connue. Draco Malfoy ou ce qu'il en restait dînait tristement en compagnie de ses acolytes.

Il était bien loin le temps du prince arrogant qui déambulait fièrement dans tout le château avec ses airs détestables de propriétaire.

Aujourd'hui ne restait plus qu'un être misérable brisé par la fatigue et par le deuil, les joues cireuses et plus maigre que jamais. Il avait l'air d'un vieillard de dix sept ans. L'oxymore peu flatteur fit apparaître un micro sourire sur la figure du survivant.

Alors que la situation commençait à dégénérer en bataille de nourriture, Harry prit le parti de rejoindre les dortoirs en catimini, espérant que personne ne remarquerait sa disparition. Mais le bruit violent de la porte de la salle le convainquit de rester à sa place. Le silence se fit alors qu'on vit apparaître une jeune fille. Il était impossible de lui donner un âge précis mais Harry était sur qu'elle ne devait pas vraiment être beaucoup plus âgée que lui. A cette distance il ne pouvait distinguer ses traits mais pouvait juste constater qu'un masque d'assurance froide se lisait sur son visage. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'avait pas l'air aimable.

D'un pas assuré elle se dirigea lentement vers la table des professeurs. Elle passa devant Harry sans le voir et le jeune homme pu constater qu'elle n'était pas vraiment belle, enfin pas du point de vue où les critères de l'esthétisme et de la beauté actuelle l'entendaient. Elle avait peut être le menton trop long, à moins que ce ne fut sa bouche qui soit trop petite, Harry n'aurait su le dire.

Mais elle avait quelque chose, quelque chose dans ses yeux, dans sa démarche, dans tout son corps lui-même qui appelait à la sensualité et au charisme. Il n'avait jamais vu personne dégager autant de charme. Il est des gens qui n'ont pas besoin d'être beaux pour être attirants.

Elle avait quelque chose d'aristocratique dans son port, dans sa démarche assurée et pourtant son accoutrement était d'un anti- raffinement complet: un T-shirt d'un vieux groupe de rock moldu qui avait du voir des jours meilleurs, un jean largement déchiré par endroits et des Dr Martens usées jusqu'à la corde dont on ne distinguait plus la couleur originelle.

Elle arriva enfin devant le vieux directeur qui la fixait d'un air plus qu'étrange. Elle lui accorda une petite révérence moqueuse.

Harry détourna le regard vers la table des serpentards et fut surprit en constatant que Malfoy avait l'air pétrifié d'effroi. Il éclaircirait ce mystère plus tard. La fille ouvrit la bouche.

Pas terrible tes barrières de sécurité papy, lança t elle d'une voix où perçait la provocation.

Albus Dumbledore adopta un visage impassible

Retourne d'où tu viens, répondit il simplement, ta présence n'est pas désirée ici.

Elle lui adressa un sourire sardonique

Vive les relations familiales, on accueille même plus ses petits enfants comme il se doit? C'est pas bien ça! Je croyais que tu accordais ta miséricorde à n'importe quel pèlerin venu pourtant.

Elle accorda un regard empli de sous entendu à Rogue qui lui aussi semblait pétrifié. Harry buta sur le mot petite fille. Dumbledore avait donc une descendance? Oui, ça semblait probable maintenant qu'il y pensait. Après tout Dumbledore, tout mage qu'il soit, n'en restait pas moins un homme.

Le directeur reprit quelque contenance

Gloria, pour obtenir miséricorde il faut être repentant, ce que tu ne semble pas disposée à être apparemment finit-il.

Et c'est alors qu'Harry la vit. Mais comment ne pouvait-il pas y avoir fait attention plus tôt? Ca se voyait comme un calamar enfermé dans une bouteille d'eau minérale. La marque des ténèbres, dangereusement belle, brillait sur l'avant bras gauche de la jeune fille.

Ainsi donc la propre petite fille de Dumbledore serait une mangemort, Harry ne comprenait plus rien. La fille éclata d'un rire curieux, comme si ça faisait une décennie qu'elle n'avait pas ri, c'était comme une complainte mêlée d'hystérie. Ce rire glaça Harry jusqu'aux os.

Cher grand père, tu veux sans doute parler de cette petite chose, dit-elle en levant le bras bien haut de façon à ce que tout le monde voit la marque de l'infamie.

Le directeur poussa un curieux soupir et ferma les yeux quelques instants.

Oh, je vois, poursuivit-elle, tu ne veux sans doute pas que tes petits protégés sachent que la propre petite fille de leur directeur adoré a été pervertie de la main même de son pire ennemi…A cause de lui!

Gloria, tenta le directeur mais plus rien ne pouvait plus arrêter la jeune femme

Oui, tu veux sans doute que je leur dise que cette marque je l'ai depuis la naissance, parce que mon cher, mon adorable grand père m'a vendue, oui, VENDUE à ce putain de mage noir de mes deux!

La salle retenait son souffle, choquée, des flammes dansaient dans les yeux charbon de la jeune fille.

Gloria, soupira simplement Albus Dumbledore, pourquoi es tu revenue?

La lueur de détermination qui brillait dans le regard de sa petite fille était telle que son grand père eut un mouvement de recul.

Pour te faire payer, expliqua-t-elle avec rage.

Elle sortit sa baguette, prête à commettre l'irréparable quand soudain

GLORIA, NON….!

Un cri, un déchirement explosa dans le silence lourd de la grande salle. Draco Malfoy s'était levé, le regard empli de détresse.

La jeune fille se retourna vers lui et eut, semble-t-il un certain mal à le reconnaître

Dra…Draco?

Il lui fit un sourire approbateur

Elle s'approcha doucement, semblant avoir oublié jusqu'à l'existence de son grand père. Quand elle fut devant le jeune homme, elle commença à tracer de ses doigts les courbes de ses traits

Oh mon dieu Dray, mais que t'ont-ils faits? Tu étais si beau, si beau…ça fait tellement longtemps!

Ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre en pleurant à moitié.

Harry assista à cette étreinte avec une drôle de sensation au creux du ventre, comme si ça le dérangeait…comme si le fait que Malfoy prenne quelqu'un dans ses bras le dérangeait. C'était complètement ridicule, Malfoy pouvait bien prendre qui il voulait dans ses bras, il n'en avait rien à faire. Oui m'ais n'empêche que ça le dérangeait.

Et si Malfoy était amoureux de cette fille?

Bah il s'en ficherait n'est-ce pas?

N'est-ce pas?

Il décida d'enterrer cette réflexion bien au fond de lui et de ne plus jamais y penser.

Il se demanda pourquoi c'était plus difficile que prévu.

La grande salle était atterrée…le plus grand scoop de l'année, non sans doute de la décennie, voir du siècle, certains pensèrent même que c'était le plus grand depuis la création de Poudlard: Draco Malfoy était capable de sentiments. Certains faillirent s'évanouir sous le choc. Evidemment Lavande et compagnie commencèrent à jaser sur le fait qu'il y ait peut être quelque chose entre ces deux là sous le regard écoeuré d'un Potter complètement perdu. S'il y avait bien une chose qu'il détestait à Poudlard, c'était bien les potins de Poudlard. Sans doute à force d'y avoir été confronté pendant tant de temps.

Soudain ce fut à nouveau l'agitation et on pu voir Draco retenir désespérément ce qui semblait être son amie afin qu'elle ne se jette pas sur ce qui semblait être son grand père. Apparemment elle avait reprit conscience de la présence de celui-ci. Albus Dumbledore la regarda sans esquisser le moindre mouvement.

Si ce qu'avait dit Gloria était vrai, ce dont il doutait, le vieux sorcier aux apparences si bienveillantes était en effet le pire des connards. Finalement la jeune fille reprit contenance et s'avança de nouveau vers la table des professeurs, fixant son grand père avec mépris.

J'aurais pu devenir quelqu'un de bien, éructa-t-elle, j'aurais pu si tu n'avais pas fait…ça.

Le regard profond de Dumbledore n'exprimait pas le moindre regret.

Il en allait de la sauvegarde du monde sorcier…je ne pouvais pas faire autrement. Tu aurais tout à fait pu t'en sortir, je t'ai laissé ta chance, tu as choisi la voie du mal, tu ne peux t'en vouloir qu'à toi-même.

La fureur avait fait place à l'incompréhension

M'en…m'en sortir, choisir la voie du bien? Je suis restée 10ans enfermée dans un cachot servant de souffre douleur à des putains de mangemorts, pas une seule fois tu n'es venu me secourir, ou au moins essayer. 10 longues années, 10 PUTAINS D'ANNEES, je ne sais pas si tu te rends compte de ce qu'on peut éprouver dans ces moments là. Je l'emmerde ta voie du bien si elle consiste à te suivre toi.

Ses yeux étaient brillants de larmes contenues mais elle ne laissait pas sa voix trembler. Cette fille avait une maîtrise d'elle-même à toute épreuve. Son visage restait comme impassible.

Le directeur la regarda un instant, comme s'il voyait quelqu'un d'autre à travers elle.

Je suis désolé, murmura-t-il, tellement désolé.

Elle baissa la tête, une traînée de cheveux noirs masquant partiellement son visage.

Si tu crois qu'être désolé suffira à compenser toutes ces années, murmura-t-elle faiblement.

Reste avec nous, au moins pour la semaine, l'implora-t-il, comme s'il prédisait le fait qu'elle allait partir d'un instant à l'autre.

Elle acquiesça lentement mais se dégagea brutalement quand il essaya de la prendre par le bras et finit par aller s'asseoir aux côtés de Draco.

Le reste du dîner se passa comme dans un rêve et dans un silence quasi-religieux, chacun méditant sur les derniers évènements.

Harry marchait dans l'un des milliers de couloirs existant à Poudlard. Il était pensif quant à cette soirée. Il repensait aux monstrueux projets de Voldemort contre le monde sorcier et avait peur de ne pas pouvoir y faire face surtout s'il ne pouvait en parler à personne. Un bruit étrange capta son attention, comme une mélodie. A mesure qu'il avançait dans le couloir la musique se faisait de plus en plus présente. C'était un air qu'il connaissait pour l'avoir entendu au moins un bon millier de fois.

Au tournant du couloir il pu enfin voir d'où provenait la source du bruit. En effet, Gloria était assise en tailleur par terre et……Non, il ne pouvait décemment pas y croire…Une réplique des Beatles en miniature lui chantait All you need is love.

Elle-même semblait assez…désemparée dirons nous.

Mais change de disque pitié! S'écria t elle

Mais ils continuaient comme si de rien n'était

MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE J'AI PAS BESOIN D'AMOUR! Hurla t elle

Elle sembla prendre conscience de la présence d'Harry et accouru vers lui

Ah, enfin quelqu'un, c'est horrible, on m'a jeté le sortilège musicalis…et dire que j'étais fan des Beatles, si j'avais su qu'ils étaient aussi collants! Fit elle avec une moue désabusée

Elle leur jeta un sort inconnu d'Harry pour les faire disparaître mais ça ne suffit qu'à changer All you need is love en Love me do.

Y'a vraiment quelqu'un qui veut ma peau je crois!

Harry se permit un petit rire

"Love, love me do

You know I love you"

Euh, si je peux me permettre, commença t il, je crois que quelqu'un doit sérieusement être amoureux de toi.

Elle éclata de rire

Oh, c'est sûrement Draco qui me fait une de ses blagues foireuses

L'estomac du brun se noua dangereusement, il avait du abuser sur la nourriture

Ah, tu es avec Malfoy

Elle leva un sourcil et le regarda avec de grands yeux exorbités avant de s'écrouler par terre à force de rire.

Moi….articula t elle entre deux crises de fou rire….moi avec Draco….ahahahahah…..mais il est tombé sur la tête celui-là!

Harry ne voyait pas vraiment ce qu'il y avait de drôle là dedans mais préféra se taire.

J'ai dis quelque chose de drôle? Demanda t il avec quelques hésitations

Elle reprit contenance.

Non, non, c'est juste que Draco et moi, ça paraîtrait tellement bizarre avoua t elle

Pourquoi?

Bah déjà il faudrait qu'il oublie un peu son Potter chéri

Harry faillit tomber à la renverse sous le choc.

Je te demande pardon?

Bah oui, l'homme qu'il aimeuuuuhhhh et dont il m'a rabattu les oreilles toute la soirée, n'est-ce pas pathétique à souhaits?

Cette fois-ci, Harry tomba vraiment par terre

Non, je veux dire ce n'est pas….pas possible!

Oh que si et attention tiens toi bien, il m'a sorti la complainte du: oohhh je suis si malheureux, il croit que je le déteste depuis tellement longtemps, il doit vraiment me haïr!

Harry commença à suffoquer

Quelque chose ne va pas? Demanda t elle en haussant un sourcil

Non….tout….tout va très bien je suppose

Elle le regarda, soudain soupçonneuse

T'as un problème avec ça? Demanda t elle

Avec quoi?

Je sais pas moi….un mec…qui en aime un autre

Hein? Euh…non…bien sur que non….enfin je ne crois pas non

Gloria continua à le regarder en plissant légèrement les yeux

Au fait, je ne suis pas polie, je ne t'ai même pas demandé ton nom

Il se redressa et lui adressa un sourire jusqu'aux oreilles

Potter, Harry Potter, ravi de te connaître.

MERDE!

Son juron avait du être audible de tout le château.

Un peu plus tard, près du lac

Merde, merde, remerde…

C'est bon fit Harry conciliant, on va pas en faire tout un plat.

Merde

Oui, ça doit être le centième "merde" que tu prononces donc je commence à comprendre! Fit le survivant avec humeur.

Il faut que tu me promettes, que tu me promettes…

De nerien dire, je sais.

Elle se prit la tête dans les mains, l'air sérieusement paniquée

Si jamais il sait ça je suis morte.

Il ne le saura jamais.

Il me faut un petit remontant annonça t elle

Mais…l'heure du couvre feu est passé depuis bien longtemps, si on nous prend ici…

Oh aller ils nous trouverons jamais ici objecta t elle et puis regarde comme le ciel est beau.

Il regarda vers l'océan d'encre et se surprit à être muet d'admiration devant la mer d'étoile qui s'y profilait.

Gloria sortit de sa poche un objet qu'Harry ne distingua tout d'abord pas à cause de l'obscurité mais quand la jeune fille sortit un briquet de sa poche et l'alluma, il pu constater qu'il s'agissait d'une sorte de cigarette roulée trop longue pour être une cigarette roulée normale. Il regarda l'objet avec curiosité puis Gloria l'allumer pour en inspirer de grandes bouffées.

Elle remarqua son petit manège et écarquilla les yeux dans sa direction

Me dis pas que tu sais pas ce que c'est! S'écria t elle avec surprise

Euh, c'est-à-dire que non je…

Bon bah alors il faut que t'essaye!

Elle lui passa la cigarette étrange et il fit comme elle le lui avait indiqué. Au bout d'un moment il se sentit étrangement détendu, bien plus qu'il ne l'avait jamais été de sa vie. La vision d'un canard passant paisiblement sur le lac provoqua chez lui un hurlement de rire. C'était tellement hilarant, il n'avait jamais rien vu d'aussi drôle. Il eut soudain l'inexplicable envie de réveiller les habitants du château pour leur dire qu'il les aimait. Oh oui, il les aimait tous, il fallait qu'il leur dise. Il fut sauvé in extremis par Gloria qui lui expliqua que ce n'était pas raisonnable mais à dire vrai, elle n'avait pas l'air très fraîche non plus. Ils avaient réussis à mettre les Beatles en sourdine grâce à un sort et les regardaient à présent s'évertuer à chanter sans qu'aucun son ne sorte de leur bouche. Finalement le John Lennon miniature décida que c'en était trop pour lui et prit le parti de s'en aller. Harry n'avait pas passé un aussi bon moment depuis très longtemps.

Ils se séparèrent à l'entrée de la salle commune des gryffondor dans un dernier éclat de rire.

Bien plus tard ce soir là, quand Harry fut bien au chaud dans son lit et que les effets de la mari juana se furent dissipés ou tout du moins à demi dissipés, il se mit à réfléchir. Malfoy était amoureux de lui. Cette idée lui paraissait plus qu'impossible. Ca ne pouvait tout simplement pas être possible.

Et quand bien même ça le fut, qu'allait-il faire, que fallait-il faire?

Il ne pouvait tout simplement pas imaginer Malfoy et lui formant un…couple…Il imaginait mal le jeune garçon venir lui chanter la sérénade sous ses fenêtres.

L'idée même de couple et de Malfoy réunis dans la même phrase suffisait à lui donner des sueurs froides.

Et pourtant, une partie de lui n'était pas si farouchement que ça opposée à cette idée.

Sur ce, il s'endormit, l'esprit encore quelque peu embrouillé.


En espérant que ça vous aura plut, je déteste le chantage au review mais voilà, juste une devinette: Qu'est-ce qui est boooooooo? Qu'est-ce qui est bleuuuuuu? Qu'est-ce qui se trouve en bas à gauche de votre petit écran?

Un indice: il est repérable, y a marqué "go" dessus

Evidemment vous faites ce que vous voulez mais ça me ferait quand même vachement plaisir.