CHAPITRE VI
La nuit enveloppa la ville de sa pénombre. Trois heures s'étaient écoulées depuis que Bond a franchi le seuil du bureau du chef des agents secrets britanniques. La porte en cuir s'ouvrit laissant apparaître un homme plein de vitalités au visage ridé et fatigué.
Q. le chef de l'armurerie, était un personnage remarquable et aimable sous ses manières bourrues. Grâce à ses gadgets surprenants, Bond a souvent échappé à la mort. Oui. Q. possédait de la fierté pour son travail. Chaque mission confiée à un agent fut en toute tranquillité étudiée par Q. afin de fournir les gadgets nécessaires à la réussite de la mission. Peu d'hommes avaient ce talent et le chef de l'armurerie pouvait en être digne de faire partie de cette élite.
Bond prît la parole :
-que nous apportez vous de beau ?
Une voix fragile et indéfinissable se fit entendre :
-Vous n'avez point changé depuis votre dernier contrat.
Non ! Bond n'avait pas changé. Pourquoi devrait il ? Il gardait toujours cet humour sarcastique qui faisait partie de son charme.
M. se cala complètement dans son fauteuil et répliqua :
-Veuillez commencer Q. Le temps nous est compté et bond doit encore beaucoup apprendre avant de se jeter tête baissée dans cette affaire.
-Bien. Pour commencer, utilisez vous toujours le Walther PPK 7,65 millimètre ?
-Depuis que vous me l'aviez si gentiment attribué.
-Donnez le moi. Vous réutiliserez dorénavant le Beretta 25.
Lorsque Q. lui tendit l'arme, une moue naquit sur le visage de Bond sans révéler si c'était le mécontentement ou le plaisir de retrouver son ancien arme.
-Pourquoi ce changement ? A l'époque vous critiquiez cette arme sous prétexte qu'elle était trop légère.
-C'est le cas. Seulement voilà, votre double connaît vos habitudes. Il sait que vous utilisez un Walther PPk et il ne s'attendra pas à l'utilisation du Beretta 25. L'effet de surprise sera dans votre camp si jamais vous vous engageriez à un face à face.
N'oubliez pas que vous lutterez contre vous-même.
M. ajouta :
-A partir où débutera cette recherche, l'agent 007 aura disparu pour laisser place au citoyen James Bond. En aucun cas vous prononcerez ou écrierez votre matricule. C'est un point capital pour vous comme pour nous. Le sosie ignorant ce détail pourra ainsi être démasqué en cas de confrontation. Ne l'oubliez pas.
-Bien Monsieur.
Bond devint perplexe mais oublia son inquiétude lorsque Q. reprit la parole. Il ouvrit une mallette en cuir et en sortit un objet.
-A première vue, ce n'est qu'une banale montre. Mais en l'étudiant de plus près, vous remarquerez qu'elle est munie d'accessoires très sophistiqués. Elle indique l'heure, la date, les secondes et les minutes et est munie de quatre boutons miniatures. En les pressant, vous enclencherez le mécanisme des gadgets. Le bouton gauche du haut libérera un fil de fer pouvant couper sans difficulté cinq centimètres d'épaisseurs de papiers. Après l'utilisation, il se rétracte automatiquement.
-Pratique.
-Le bouton gauche du bas comporte un mini laser capable de traverser plus d'un kilo d'acier. Faites en bon usage. Vous pourrez l'utiliser que deux fois. Le troisième bouton libère un son strident faisant fuir toute vie animale et humaine. Vous, vous serez immunisé. Quand au dernier bouton, ce n'est qu'un simple micro dont la réception s'étend sur cinq kilomètres maximum. Le cercle rempli de graduation autour du cadran se tourne et transforme ainsi le cadran en un détecteur nucléaire et détecte la présence humaine. La montre est étanche et ses accessoires fonctionnent sous l'eau sans difficulté.
Tenez. Mettez la. Elle vous sera d'un grand recours.
Bond enleva sa vieille montre de son poignet et y mit la nouvelle.
-Elle me va comme un gant. Avez-vous encore d'autres merveilles ?
-Oui. J'ai ici un objet extraordinaire.
Q. sortit de sa mallette un stylo.
-est ce ça cette chose si extraordinaire ?
Fit Bond ironiquement.
-Ne vous moquez pas. A l'intérieur de ce stylo se cache dix missiles à forte puissance et prêt à l'emploi. Il suffit de tourner le petit anneau en métal pour le charger et appuyer sur le bouton pour la mise à feu.
Un long sifflement se fit entendre par Bond.
-Et… est il également étanche ?
-Tout le matériel que je vous confie est à l'épreuve de l'eau et résiste à tous les chocs.
Bond prit le stylo tendu par Q. et le rangea dans la poche intérieure de son veston.
-Est-ce tout ?
-Non ! J'ai encore quelques éléments à vous présenter.
De sa mallette, il sortit plusieurs composants bizarres.
-D'après vous bond, qu'est ce pour vous ?
Q. lui montra un tube en métal chromé.
-pour moi, cet objet serait un porte-cigare.
-Ca en a l'apparence mais c'est tout simplement un respirateur. Il vous fournira trente minutes d'oxygène. Tenez.
Bond le glissa à côté du stylo.
-Voici le dernier gadget que j'ai à vous proposer. C'est un mini émetteur récepteur. Son écho est perçu sur un de nos radars et votre communication sur tous les radios de nos services quel que soit l'endroit où vous vous trouverez. Pour émettre, il suffit de chercher la fréquence 102. Pour rendre l'écho opérationnel, appuyez sur le bouton vert et pour émettre les conversations, le bouton rouge. Cet émetteur récepteur se place dans le talon de votre chaussure droite. Avez-vous encore du matériel explosif dans votre talon gauche ?
-Oui ! J'en ai encore suffisamment.
-bien. Je vous conseille de placer votre sonar à sa place respective.
L'agent s'exécuta et cala son sonar à l'emplacement secret prévu à cet effet.
-Etes vous certains que je ne risque de sauter avec tous ces explosifs sur moi ?
-Cent pour cent. Dernière chose. Pour conclure, rendons nous au garage.
-Bien.
Bond se leva de son siège et au seuil de la porte, M. se fit une dernière fois entendre :
-Double zéro sept. N'oubliez pas. Dix jours de délais pour trouver le coupable et n'utilisez en aucun cas votre matricule. Commencez vos recherches à Paris.
James Bond, gêné, répondit sur un ton las :
-Oui Monsieur.
Et il quitta la pièce.
-Alors comment était ce ?
La secrétaire personnelle de M. se fascinait beaucoup pour les missions de Bond. Mais cette fois ci, il n'avait aucune envie de lui conter celle qu'on venait de lui confier.
-Veuillez m'excuser Miss Moneypenny, mais je n'ai le temps pour vous narrer l'aventure qui m'attend.
-Est-ce si grave ?
Tout en s'éloignant, Bond répliqua :
-Oui !
Un quart d'heure s'écoulait. Bond se trouvait maintenant dans un lieu qui ressembla à tout sauf à un garage. Q. se trouvait près d'une voiture flambante neuve. Bond le rejoignit.
-Qu'est ce comme merveille ?
-C'est une Aston Martin mais perfectionnée. Sur les côtés, elle est munie de boucliers. La plaque minéralogique dissimule des missiles. Les pneus sont cloutés et se regonflent automatiquement à chaque crevaison. Les vitres sont blindées. L'arrière cache un lance-roquette. La voiture entière est étanche. Un ordinateur de bord a été aménagé à l'intérieur. La radio se transforme en tableau de bord de sous-marin. La voiture pourra ainsi atteindre mille mètres de profondeur et résistera à la pression de l'eau et tout choc éventuel. Deux mini bombes sous-marines se trouvent sous la voiture ainsi que trois bombes fumigènes. Vous savez tout à présent. Vous êtes entièrement équipé pour ce périple mission. Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bonne chance et une réussite totale. Revenez nous entier.
-Merci.
Oui. James Bond était fin prêt à accomplir sa plus dangereuse mission. Lorsque le jour se lèvera, il devra lutter seul. Et… il ne possède en tout que dix jours.
CHAPITRE VII
Mercredi, 8 août 1990. Huit heures du matin. Une voix féminine surgit d'un haut parleur.
-Mesdames et messieurs, dernier rappel pour le vol 714 destination Paris.
Le hall était submergé d'une foule stressée. Les gens se hâtaient sans prendre la peine de prêter attention envers les autres. Une femme, à l'attitude nerveuse, ne savait où se rendre. Un passant par mégarde, la bouscula ce qui lui fit lâcher ses bagages. Elle ne savait plus où se donner la tête. Un homme, remarquant son angoisse, s'en approcha et lui offrit gentiment son aide.
-Puis je vous aider ?
-Oh ! Avec plaisir. Ces gens ne font plus attention de nos jours.
-Vous prenez quel vol ?
-Le 714 pour Paris.
-Quelle coïncidence. C'est également le mien. On s'y rend ensemble ?
-Pourquoi pas. Merci encore Monsieur…
-Bond. James bond.
Neuf heures. L'avion sortit les trains d'atterrissage. L'aéroport de Paris ne se trouvait plus qu'à quelques mètres. La piste s'offrait à cet énorme monstre volant prêt à se poser. Il perdit peu à peu l'altitude, plongea son nez vers le sol pour le redresser irrémédiablement. Les pneus crissaient sur le macadam. Une secousse minime se fit sentir lorsque l'avion s'immobilisa. Une hôtesse se tint à la porte. Sur son visage se dessinait un large sourire. Elle observa la descente tout en souhaitant de passer d'agréables moments à Paris.
Le hall d'attente grouillait de voyageurs. Après ses adieux auprès de la ravissante compagne de voyage, James bond se rendit aux renseignements. Une voix aimable l'accueillit.
-Monsieur ?
-Pourriez vous me dire si une voiture provenant de Londres m'est destinée ?
-Certainement Monsieur. Quelle est la marque de l'automobile et votre nom ?
-C'est une Aston Martin au nom de Bond.
-Un instant s'il vous plait.
Elle consulta le fichier et répondit chaleureusement :
-Elle vient d'arriver. Elle est garée au parking 17.
-Merci.
James Bond savait où se rendre. Il avait souvent fait le chemin qui le menait au parking souterrain de l'aéroport. Quelques minutes plus tard, le vrombissement d'un moteur se fit entendre et une voiture grise dont l'apparence laissait ignorer son perfectionnement, surgit sur la ruelle. La première étape de Bond fut l'hôtel. Il descendit au Lauzun laissant sa précieuse voiture au parking. Il franchissait un long couloir pour se trouver au bout d'un comptoir très classe. Bond, d'un pas lent, se dirigeait vers le maître d'hôtel. L'homme dans son uniforme le vit s'approcher. Il toussota légèrement et prit la parole :
-Vous désirez Monsieur ?
-J'ai une chambre réservée au nom de James Bond.
-James Bond… Ah ! Oui. Vous occupez la chambre 120. C'est la plus luxueuse.
Il lui tendit la clé, lui pria de signer le registre et lui souhaita un bon séjour. Avant de quitter le maître d'hôtel, Bond le demanda de deux services.
-Veuillez me faire monter mes bagages et un martini sec avec une larme de vodka mélangé selon votre goût et bien frappé.
-Ce sera fait Monsieur.
Sur ce, il se rua vers l'escalier et se rendit à sa chambre. Le groom arrivait de suite tenant dans sa main une valisette et la boisson demandée.
-Où dois je déposer Monsieur ?
-Mettez la valisette sur le lit et la boisson sur la table.
Bond tendit au groom un pourboire et le congédia. Après son départ, il vérifia la chambre. Aucun micro ne semblait être présent. Il décrocha le combiné téléphonique et dévissa l'écouteur pour s'assurer de n'être sur écoute. Sa peine ne fut récompensée. La chambre n'était truffée d'aucun micro. Il dégusta son rafraîchissement, saisit le téléphone et composa un numéro. De longues secondes s'écoulèrent avant qu'une voix se fasse entendre.
-Leither ?
-Qui est à l'appareil ?
-Bond.
-Ah ! C'est toi.
-Tout est prêt pour la réunion ?
-On n'attend plus que toi.
Felix Leither, l'agent de la CIA, avait un humour très élargi. L'agent secret britannique lui avait souvent sauvé la mise et vice versa. Depuis, une grande amitié s'est forgée.
-J'y serai dans un quart d'heure.
-Nous t'attendons.
On entendit le déclic de l'appareil téléphonique. On venait de raccrocher. Avant de quitter sa chambre, Bond la piégea. Il saura si des curieux l'avaient visitée durant son absence. Il saupoudra très légèrement les ouvertures de sa valisette. S'arracha un cheveu pour l'accoler entre deux portes de l'armoire. Bond pouvait quitter la pièce.
L'Aston Martin de Bond se faufila dans des ruelles étroites et mal entretenues. Une circulation intense ralentît son rythme. Malgré ces petits inconvénients, il était à l'heure dite devant un bâtiment où deux personnes l'attendirent. Il gara sa voiture à un lieu sûr et les rejoignit. Tout trois pénétrèrent dans une bâtisse somptueusement meublée. L'intérieur fut entièrement recouvert de marbre. Des guichets vides se présentaient devant Bond. Les systèmes d'alarme soigneusement dissimulés fonctionnaient parfaitement.
L'homme en chemise rayée surmontée d'une veste claire précédait les autres. Bond et Felix Leither suivirent cette personne mesurant à peine un mètre cinquante. Ils contournèrent les comptoirs et se rendirent dans une pièce minuscule.
-Veuillez m'excuser de ce manque de confort, mais c'est la seule pièce où nous pourrons discuter sans être dérangés.
En effet. La pièce était mal meublée. Elle n'était munie que de trois chaises, d'une table rectangulaire où étaient entreposés des documents et un projecteur.
Cet homme qui n'est autre que le directeur de la banque nationale de Paris, proposa à ses hôtes de prendre place.
-Comme vous le savez, c'est le cambriolage de cette banque qui nous réunit en ce lieu. L'élucidation de cette énigme permettra à Monsieur Bond, ici présent, d'être innocenté. M. vous a sans doute mis au courant de toute l'histoire.
S'adressant au Commandeur Bond, il ajouta :
-Monsieur Leither vous assistera tout au long de votre enquête. Vous aurez plus de succès à deux. Je vais maintenant vous diffuser la scène du vol enregistrée par nos caméras.
La lumière s'éteignit. James Bond se sentit mal à l'aise. Pour la première fois, il allait être observé durant son enquête. Car, même si le banquier ne l'exprimait pas, sur son visage se lisait une surveillance confiée au fidèle ami Felix Leither. Et comme Bond, Leither détestait cette manœuvre ordonnée par ses supérieurs, par M. et surtout du banquier. Mais personne ne pouvait se plaindre. Leither a reçu cet ordre de le surveiller tout en l'aidant au mieux. Quand au Commandeur, il devait clarifier cette mission au plus vite pour être lavé de tout soupçon.
Le film se déroulait sous des yeux observateurs et intrigués. Chaque détail, chaque mouvement, chaque anomalie s'enregistraient dans les cerveaux des deux agents. Bond vit avec un regard pétrifié, un homme entrer dans la banque. Sa silhouette lui ressemblait comme deux gouttes d'eaux. Tout au long de la scène, Bond étudia minutieusement chaque geste de son adversaire afin de lui déceler une faille. Mais chose vaine. Sa doublure connaissait toutes ses habitudes. A penser qu'il s'agissait d'un robot. Comment pouvait il combattre contre soi-même ? Une seule solution ! Changer tout ses manières. Penser différemment, changer de tactique lors des combats afin de troubler son adversaire. Mais ce ne sera chose facile.
Le sosie tourna le dos à la caméra. Alors que tous étaient rivés à l'écran, Bond sursauta.
-Veuillez juste faire passer l'image précédente au ralenti.
James Bond remarqua un détail. Le banquier s'exécuta. L'image repassait lentement et Bond fit signe d'arrêter l'image. Elle s'immobilisa sur l'individu vu de dos.
-Veuillez maintenant agrandir l'image au niveau de sa poche du pantalon.
Leither et le banquier ne surent ce que bond a vu. Néanmoins l'agrandissement fut réalisé et les deux hommes comprirent la réaction du Commandeur.
Un bout de papier se laissait voir où l'on pouvait lire « chez Maxime ». Une faible piste fut enfin mise à jour. Bond demanda des renseignements sur la signification de « chez Maxime ». Felix leither lui répondit :
-C'est un ancien établissement où on vend de l'alcool, de la drogue et du sexe. Leur couverture est un salon de massage. La police n'a jamais trouvé de preuves contre eux pour les mettre sous les verrous. D'ailleurs je ne vois pas le lien entre ce bordel et notre homme.
-moi non plus. Mais c'est notre seule piste et il faut l'exploiter. Où trouve t'on cet établissement ?
Le banquier, n'ayant perdu aucun mot de cette discussion, sortit une carte de Paris et la déplia sur la table.
-Il se situe à Champigny sur Marne. Exactement dans cette allée. Je vous préviens. La nuit, l'endroit est plutôt déconseillé. Un brouillard épais dissimule pratiquement toute la rue et les curieux qui y rodent, en reviennent dans un état comateux. La rumeur raconte que la ruelle serait maudite.
-C'est la preuve qu'une personne déteste les fouineurs de peur de soulever une grosse affaire. Par l'aide de la rumeur, elle tente de faire régner une crainte dans le secteur. Notre homme doit se sentir en sécurité là bas. Personne, ni même la police, n'a pu déceler ce mystère qui domine la ville.
-Exact.
-Qui en est le propriétaire ?
Felix Leither reprit la parole :
-Celui qui gère l'établissement s'appelle Maxime comme l'indique son enseigne. Quand au vrai propriétaire, nous n'en savons rien. Personne ne l'a jamais vu. Même pas lors de l'achat de l'immeuble. Le seul à le connaître est Maxime.
-C'est quelqu'un de très discret.
-En effet.
-Bon ! Je crois que j'ai besoin d'un petit massage. J'ai une soudaine envie de rendre visite à ce Maxime.
-Tu t'y rendras quand ?
Bond réfléchissait un court instant et répondit :
-Cet après midi. Vers les cinq heures.
-tu nous tiendras au courant.
-Sois sans crainte.
James Bond se levait et quitta la pièce suivie de Leither.
-Que fais tu en attendant ?
-Je vais me rendre à mon hôtel, déguster un copieux déjeuner et faire une sieste pour être en forme à cinq heures.
-Tu sais où me joindre en cas de pépins.
-Oui. Ah ! Branches l'écouteur de M. Je vais certainement brancher le micro. On aura peut être quelques confidences intéressantes.
-Entendu.
Sur ces paroles, Bond quitta son ami qui le regardait s'éloigner dans sa voiture grise.
A suivre…
CHAPITRE VIII
Treize heures trente.
