Me revoilà ! Après une longue absence, que j'ai expliquée dans une note au début du chapitre 4 du « Prix du Sang » (héhé comment se faire de la pub :) )

Enfin bref, je sais que ce chapitre n'est pas ce que j'avais promis, mais c'est le seul perso qui m'inspirait pour le moment, donc voilà. On va dire que c'est pour patienter !

La RAR :

Vaia : Eh oui, je suis ta sœur … malheureusement ! lol je blague, je t'adore malgré tout :)

Djidane : Merci pour ta review petit frère … on te voit plus, tu boudes ?

Skad : Pour Dumby, bah … tu me connais quoi :) tu croyais pas que j'allais faire un truc normal ? Et pis le pauvre, à son âge faut bien qu'il s'amuse … même si personnellement je préfère pas m'imaginer ce qu'ils font avec cette chantilly – c'est du gâchis soit dit en passant ! Et Draco … Bah c'est notre Dray, c'est quelqu'un de bien malgré tout – pas pour rien que Vaia l'a épousé :)

Ilys : Je suis d'accord, Dumby et McGo faut que ça reste dans le domaine de l'abstrait ! lol Et puis bon, avec une barbe pareille, il doit être embêté des fois quand même ! J'ai failli lui faire faire autre chose avec sa barbe, et pis je me suis dit que quand même, on va pas choquer plus les lecteurs, ils le sont assez comme ça :) Pour Remus, t'inquiète c'était dans mes projets, même si je ne sais pas quand j'arriverai enfin à l'écrire celui-là !

Disclamer : Il faut bien en faire un ; donc, l'histoire originale et les persos d'Harry Potter ne sont pas à moi, tout appartient à JK Rowling (égoïste !), je ne fais pas ça pour les sous mais pour le plaisir, etc etc.

L'histoire se passe durant la sixième année de Harry. C'est le premier Noël après les évènements de l' « Ordre du Phoenix ». Notre petit Siri est donc bien mort (snif).

Voici donc Noël selon les élèves et professeurs de Poudlard !

OoOoOoO

Les rêveries de Noël

Chapitre 6 : Blaise Zabini

Ca y était, le grand jour était enfin arrivé.

Blaise Zabini, entouré de Draco Malfoy et de Milicent Bulstrode, était face au Seigneur des Ténèbres, une silhouette noire dont les yeux brillaient d'un éclat rouge sang.

Les prunelles bleues du jeune homme, elles, reflétaient sa fierté mêlée de peur, mais il était hors de question de le montrer, que ce soit au Maître, à ses camarades ou aux Mangemorts regroupés autour d'eux. Il jeta un regard discret sur les capuches sombres, mais ne reconnut son père en aucune d'elles.

Le Mage Noir prit la parole à cet instant ; Blaise perçut plus qu'il n'entendit Sa voix, une sorte de sifflement qui traversait son corps de part en part et gelait ses entrailles.

« Bonsoir, jeunes gens. C'est enfin le moment ; vous allez devenir ce pour quoi vous êtes nés. Vous allez suivre la voie que vos parents ont tracée pour vous. En vous mettant à mon service, vous contribuerez à purifier la race sorcière, en la débarrassant des éléments impurs, des Sangs de Bourbe indignes qui ont provoqué l'affaiblissement du monde sorcier ces derniers siècles. Et nous en sortirons plus forts encore ! »

Le blond sentit une bouffée de détermination lui monter au visage à ces mots ; oui, il servirait le Maître, et L'aiderait à sauver le monde sorcier !

A ses côtés, Milicent avait un visage exalté. Draco, quant à lui, conservait un air impassible, et Blaise n'arriva pas à déchiffrer les pensées de son camarade.

Mais il n'eut le temps de réfléchir plus avant : un Mangemort cagoulé, que Blaise identifia comme le fameux Peter Pettigrew, venait d'entrer dans la salle sombre. Tout en abusant de flagorneries, il alla s'agenouiller devant le Maître et Lui présenta une baguette magique – il est vrai que le Seigneur des Ténèbres n'a pas besoin en temps normal d'un pareil objet : Il est assez puissant pour S'en passer.

La silhouette sombre saisit la baguette et, tandis que Pettigrew allait rejoindre ses compagnons, Se leva de son trône pour S'approcher des trois jeunes gens.

Alors qu'Il s'avançait, Blaise songea confusément que pour le plus grand mage noir de tous les temps, Il n'était pas bien grand. Un rire monta dans sa gorge, mais s'étrangla aussitôt ; Sa petite taille était compensée par l'aura d'autorité et de froide cruauté qu'Il dégageait.

Lord Voldemort se dirigea tout d'abord vers Milicent. Il posa les doigts sur son front et y traça un motif compliqué tout en murmurant des paroles incompréhensibles, les yeux fermés.

Blaise pouvait sentir le tremblement de la jeune fille, mais elle ne flancha pas. Sous le regard maintenant clairement terrifié du blond, elle observa sans ciller le Maître saisir son bras gauche, remonter la manche de sa cape et poser Sa baguette sur la peau nue. Elle serra les dents lorsque le dessin d'une tête de mort surmontée d'un serpent apparut sur son avant-bras. Gémit faiblement lorsque sa peau brûlée se mit à fumer, tandis que le dessin était gravé au plus profond d'elle-même.

Mais Milicent Bulstrode ne cria pas. Ne pleura pas.

A cette vue, Blaise se rasséréna quelque peu. Si elle pouvait le faire, alors lui aussi.

Ce fut donc avec un léger sourire aux lèvres et une certaine impatience qu'il assista à l'intronisation de Draco Malfoy.

Il se permit même un gloussement moqueur lorsque ce dernier réprima un mouvement de recul et ferma les yeux devant le rayon rouge brûlant.

Et puis ce fut son tour.

Blaise ravala péniblement un haut le cœur quand les doigts du Seigneur des Ténèbres entrèrent en contact avec sa peau ; ils étaient froids et visqueux, comme la peau d'un serpent – mais beaucoup plus désagréables. Il pouvait presque sentir le mal qui émanait des doigts posés sur son front.

Puis Il attrapa son bras, et y apposa la Marque. Le blond eut alors l'impression qu'un millier de minuscules aiguilles pénétraient sa chair simultanément. Dire qu'il détestait les piqûres ! Mais il crispa la mâchoire et, regardant fixement le sol entre ses pieds, parvint à réfréner sa bouffée d'angoisse.

Et puis le moment critique : la gravure. Grimaçant sous la terrible brûlure, le jeune homme se sentit soudain comme du bétail marqué au fer rouge. Mais il rejeta inconsciemment cette analogie ; il n'était pas du bétail, mais un collaborateur. Il allait aider le Maître, pas Le suivre aveuglément.

Il faisait ça pour le bien.

Enfin le Mage Noir lâcha son avant-bras, et Blaise retourna se placer entre ses camarades – avec soulagement, il faut l'avouer. Il supposait que la cérémonie était maintenant terminée … lorsque Lord Voldemort reprit la parole.

« Très bien ; vous êtes maintenant sur le chemin de la salvation. Mais vous devez me prouver votre fidélité … »

Le coeur de Blaise manqua un battement. Le fait de tuer ne le dérangeait pas vraiment, mais il n'avait encore jamais jeté de sort impardonnable, et il ne souhaitait pas se ridiculiser devant les Mangemorts. Ni devant son père.

A cet instant, deux Mangemorts revinrent, tenant fermement un homme terrorisé qu'ils balancèrent aux pieds de Milicent. Le blond ne le connaissait pas, mais il devina facilement que le Mangemort avait failli à sa tâche lorsque les silhouettes cagoulées derrière lui s'agitèrent, et que quelques insultes s'échappèrent.

Le Seigneur des Ténèbres fit une légère révérence ironique à la jeune fille, et Milicent s'approcha du condamné. Sa main ne trembla pas, et elle ne sembla même pas hésiter avant de l'abattre. Puis elle revint à sa place, abandonnant le corps inerte, qui fut emporté par les deux Mangemorts.

Ils revinrent peu après, traînant une femme qu'il reconnut comme la femme de Maddock. Elle semblait groggy, comme si elle déjà avait reçu plusieurs Doloris. Elle fut abandonnée devant Blaise, qui la regarda froidement. Cette femme était répugnante, elle ne méritait plus de servir le Maître. Sous le regard de ce dernier, le jeune homme brandit sa baguette vers la forme tremblante, et prononça les mots irréversibles.

« Avada Kedavra ».

Le corps tressauta sous le rayon vert, puis ne bougea plus. Alors qu'il était traîné par les Mangemorts hors de la pièce, Blaise ressentit une bouffée de fierté. Il l'avait fait. Il était désormais un Mangemort.

Puis les hommes revinrent avec la future victime de Draco, et le sang du jeune homme se glaça.

C'était son père.

C'était Paolo Zabini, à moitié évanoui et couvert d'hématomes et de blessures sanguinolentes, qui venait d'être jeté sans ménagement sur le sol devant Draco.

« Papa ? »

Le Maître le regarda. « Ton père est un traître, Blaise. Il nous a trahis pour le compte de Dumbledore. Il n'a que ce qu'il mérite. Estime-toi heureux que tu n'aie pas eu à le tuer toi-même. »

Le blond regarda le Maître, puis son père, puis Draco. Ce dernier soutint son regard, une lueur semblable au désespoir au fond des yeux. Puis il se détourna, leva une baguette qui tremblait imperceptiblement, et frappa.

Hébété, Blaise assista à l'agonie de Paolo Zabini. Et alors que la cérémonie s'achevait enfin, et que tout le monde partait, il s'approcha du cadavre qui fut son père. Une main se posa alors sur son épaule.

« C'était le mieux à faire, Blaise. Maintenant, tu pourras mener à bien ta tâche sans problème, et tu triompheras avec moi. »

Le jeune homme hocha la tête. Cet homme avait été fou. La solution se trouve maintenant auprès de Lord Voldemort.

Il se promit de laver l'affront fait par les actes de Paolo, en se consacrant tout entier à la cause de sa nouvelle famille.

OoOoO

Vala … une chtite review siouplé ? é-è