Note de moâ :

Zoo is come back ! Et oui je reprends cette fic! Vu qu'il ne reste que deux chapitre à écrire cela aurait été dommage de l'abandonner !

Ce chapitre est composé essentiellement de Flash Back, il n'y aura pour ainsi dire que ça. Bon dac à la fin il y a un début de HPDM ! Les flashs se découpent entre eux par mes habituelles barres de ff!

Bonne lecture!


Mes racines et mes ailes (Kyo) :

Draco s'approcha du brun. Celui-ci n'eu aucune réaction.

Quand il fut arrivé à la hauteur de Potter, Malfoy pu voir le cliché qu'il tenait à la main. Son cœur fit un bon dans sa poitrine. Il s'agissait de la dernière photo que sa mère avait faite de lui avec sa sœur. La dernière avant qu'elle ne… Non, il ne voulait pas y penser.

Pourtant des images lui revenaient.

Des rires, des éclats de voix. Sa sœur, sa mère. Mélisse. Sa grande sœur. Son ange.

Il repartait dans le passé. Il revivait la partie la plus heureuse de sa vie. Oui, il revoyait sa sœur.

Flash Back :

Le parc du manoir s'étendait à perte de vue. Un ruisseau coulait doucement. Dans les grands arbres une multitude d'oiseaux chantaient. Rien de l'endroit n'aurait pu laisser supposer que la demeure appartenait à une famille de Mangemort tellement l'endroit respirait le calme et le repos. Le bâtiment était imposent mais délicat. Ses arcs boutant, ses vitraux aux couleurs vives, ses sculptures fines en faisaient un monument d'art gotique. C'était un édifice lumineux. Non rien. Surtout pas le petit ange qui reposait sous le saule pleureur avec dans ses bras serrés un petit ourson en peluche.

Une petite-fille se rapprocha de l'enfant endormie sur la pointe des pieds. Elle le regarda quelque instant avec adoration. Puis elle se pencha sur lui et déposa un baisé sur l'une de ses joues rondes. Les paupières du garçon papillonnèrent avant de s'ouvrirent complètement laissant ainsi voir de magnifiques prunelles acier.

De ses beaux yeux il regarda l'enfant qui venait de le réveiller si gentiment. Il reconnut sa sœur.

Elle était belle Mélisse avec sa robe vert pomme qui dansait doucement autour d'elle, emporté par la douce brise du vent. Ses yeux pétillant étaient plongés dans les siens. Sa petite bouche rosée était étirée un fin sourire. Elle lui tendit la main pour l'aidé à se relever. Draco saisit de suite cette main tendue et se redressa sur ses petites jambes serrant toujours dans ses bras son nounours.

« Désoler petit dragon je ne voulais pas te réveiller.

- Z'est pas grave ! Et piz z'est l'heure du goûté ! »

Sa grande sœur éclata de rire et se lit à courir sa main tenant toujours celle de son petit frère.

Ils arrivèrent en riant dans l'immense cuisine du manoir. Immédiatement les elfes les entourèrent pour leur demander ce qu'ils désiraient.

« Moi je voudrais un grand chocolat chaux avec de la crème s'il vous plait, demanda poliment la petite fille.

- Je veux pleins de gâteau au zocolat et un grand verre de lait ! Vite ! »

Le petit garçon avait parlé avec hauteur. Mélisse le regarda les yeux exorbités.

« Draco ! Sois plus poli que ça !

- Mais ze zont que des ezclavez ! Père dit qu'il faut pas lez traiter bien !

- Tu aimerais que l'on te traite ainsi ? Le ton sévère surpris l'enfant. Il n'avait pas l'habitude que ça sœur lui parle ainsi.

- N..n…non, répondit-il d'une petite voix tremblante.

- Alors excuse-toi. Le ton était catégorique. »

Draco s'excusa alors, bégayant de sa petite voix.

Sa sœur lui fit son plus beau sourire. Elle lui expliqua ensuite que toutes les créatures vivantes avaient le droits à la même attention. Et le petit Dragon l'écouta parce qu'il savait que sa sœur ne mentait jamais.

La journée se fini par un magnifique couché de soleil. Draco le regarda, blottit dans l'étreinte fragile de sa mère et sa sœur.


On était en hiver, la neige était tombé et recouvrait d'une épaisse couche cotonneuse le jardin. Draco, emmitouflé dans des couches de vêtements tel un énorme manteau et une immense écharpe verte, admirait avec toute l'insouciance et l'innocence d'un petit garçon de quatre ans. Il se mit à sourire comme un fou sous le regard attendrit de sa mère, laissant derrière lui une grande traînée dans la neige épaisse.

Alors qu'il confectionnait de ses petites mains, protégées par de chauds gants en peau de dragon, le corps d'un bonhomme de neige, il reçut en pleine figure une belle et grosse boulle de neige. Tout sonné il se retourna vers celui qui avait osé lui envoyé une boulle de neige. Mélisse se tenait là, à deux pas, vêtu d'un chaud manteau et de cache oreille noir. Elle riait comme une folle.

Draco était outré et se chargea de punir sa sœur. C'est ainsi que la bataille de neige commença. Elle était virulente. Narcissa regardait ses deux enfants avec adoration.

Puis Mélisse s'avoua vaincu, juste pour rendre son frère heureux. Celui-ci abordait un sourire de pur triomphe.

La petite-fille le regarda avec religion.


Draco avait cinq ans. Il tenait dans ses bras un petit être qui semblait être le corps inerte d'une toute petite-fille, plus petite encore que la main du petit garçon, portant dans son dos deux ailles de papillons.

Son bras formait un angle inquiétant et sa tête ne semblait ne plus être retenue par son cou. Sa peau était pâle, ses cheveux noirs s'étalaient sur la paume de la main de Draco. On aurait dit une enfant de cinq ans miniaturisés. C'était une fée. Son père l'avait tué. Tué en lui disant que ce n'était pas une créature digne d'un Malfoy.

Une goutte passa la barrière que formait les cils blonds et longs du petit Dragon et coula le long de sa joue pâle.

Il ne comprenait pas. Pourquoi son papa et Mélisse disaient des choses différentes ? Et pourquoi son papa n'aimait pas Mélisse ?

Il ne comprenait pas.

Il n'aimait pas voir le regard de son père posé avec haine sur sa sœur, il n'aimait pas quand son père se fâchait la tapait, il n'aimait pas voir se petit corps aussi souple que de la patte à modelé giser dans ses mains.

Il n'aimait pas la mort.

Une autre larme coula, Mélisse surgis. Elle avait l'air inquiète. Draco tourna sa petite bouille toute triste vers elle et éclata en sanglots.

La petite-fille eut l'air perdu. Elle serra fort son petit frère dans ses bras, lui murmurant à l'oreille des paroles réconfortante. Ils restèrent ainsi un long moment puis la blonde prit délicatement la fée dans l'une de ses mains et l'une des menottes de son frère dans l'autre et se dirigea vers le jardin.

Ils creusèrent un petit trou juste sous le saule pleureur et le tapire d'herbe et de mousse. Draco y déposa délicatement le corps sans vie et déjà froid de son ancienne amie. Mélisse se chargea de la recouvrire de terre.

Draco essuya ses joues humides de ses larmes salées, lutant pour que d'autres ne jaillissent pas de ses grands yeux gris.

Mélisse retourna à ses côtés et lui saisit la main qu'elle serra fort dans la sienne alors que tous deux fixaient la petite tombe.

Les jours durs commençaient.


On était dans le grand salon de la demeure Malfoy. Un feu immense brûlait dans la grande cheminée que possédait la pièce. La lumière que projetait celui-ci formait des ombres gigantesques et spectrales. Il était très tard. Dehors le ciel était noir et la lune brillait.

Ce soir là Lucius avait trop bu. Mélisse se tenait dans un coin de la pièce, recroquevillé sur elle-même. De larges marques rouges s'étalaient sur ses bras nus. Elle portait aussi au visage une entaille béante qui laissait échapper un flot de sang important, tachant sa jolie robe.

Narcissa se tenait plus loin, pleurant doucement et sans bruit, ne sachant que faire.

La petite-fille tremblait. Elle savait que son père ne l'aimait pas. Elle était l'aîné sans être un garçon, partageait les idées libérales de sa mère et les apprenait à Draco.

Quand il buvait cela ce passait toujours ainsi. Sa mère essayait de le raisonner mais il n'entendait rien et se mettait à la frapper à son tour.

Ce soir là il était spécialement en colère parce qu'il avait surpris Draco parlé aimablement à un elf. Il avait demandé au petit garçon qui lui avait permit de s'adresser ainsi à une telle créature. Innocemment et avec peur le blond avait répondu que sa sœur lui avait dit que tout les êtres vivants étaient égaux. Cela avait mit Lucius dans une colère noire.

Il passait alors ses nerfs sur cette enfant qu'il haïssait, ressemblant trop à sa mère, un être faible et bien trop aimante.

Il frappait plus fort qu'il n'avait jamais frappé. Y allant avec les pieds et les mains. Le pauvre petit corps était secoué par les sanglots que poussait la petite-fille.

Elle avait sûrement plusieurs côtes brisées, ainsi qu'un poumon perforé. Toute la douleur qu'elle ressentait se lisait sur son petit visage blême aux traits tordu.

Draco était paralysé. Il se tenait derrière la porte de la pièce, réveillé par le bruit qu'avait fait son père en cassant une des bouteilles de whisky pur feu.

Ce qu'il voyait torturait son cœur. Sa sœur saignait, elle avait mal. Ses yeux étaient tout embués de larmes, sa petite bouche se tordait à chaque nouveaux coups. Il ne comprenait pas.

Puis quelque chose se passa. Son père donna un nouveau coup de pied à sa sœur. Celle-ci étouffa un cri puis son visage se figea, sa respiration s'arrêta, ses yeux regardèrent dans le vague. Elle resta ainsi un moment alors que son corps recevait une pluie de coups violents. Enfin sa tête retomba sur son torse, comme détaché de son cou. Elle ne fit plus un geste. Ses bras pendaient le long de son corps.

Il y eu un lourd silence que seul la respiration haletante de Lucius brisait.

Narcissa cria enfin, se jetant sur sa fille. Elle la serra fort dans ses bras, hurlant. Le corps de la fillette était comme celui d'une marionnette dans les membres n'étaient plus rattachés à des fils.

Draco était resté sur le pas de la porte, le visage apeuré.

Pourquoi Mélisse ne bougeait t'elle pas ?

Pourquoi son corps ressemblait-il à celui de la fée une fois que son père l'ai tué ?

Il s'avança vers sa mère, qui pleurait dans la chevelure de son enfant, tel un automate, le regard perdu. Il arriva aux côtés du couple et saisie dans sa petite main un pan de la robe de sa sœur. Il la secoua. Rien n'y fit. Sa sœur ne se réveillait pas. Elle restait inerte dans les bras de sa mère. Alors sans qu'il ne sache comment, les larmes envahir ses yeux, inondant ses joues. Il enfouit sa tête dans le vêtement de sa grande sœur et se mis à pleurer comme il n'avait jamais pleuré, ne sachant pas que cela allait être la dernière fois avant bien longtemps.

Mélisse était morte, elle n'avait que huit ans. Draco lui avait alors six ans.


Draco était paralysé. Il revoyait toutes ses parties de sa vie qu'il aurait voulu oublier. La mort de sa sœur, la mort de sa mère.

Son cœur lui faisait mal, sa respiration était difficile.

Il ne lui restait que ça. Il n'y avait que ça qui le tenait en vie. La vengeance. La vengeance contre et son père e-t son « maître ». Cette vengeance qui lui brûlait le cœur et le sang. Cette vengeance qu'attisait toujours un peu plus ce père qu'il haïssait et ce maître qu'il honnissait.

C'était pour elle qu'il avait tous fait pour être le meilleur. C'était pour elle qu'il était devenu le bras droit de Voldemort. Pour elle qu'il supportait les « petits Dragon » de celui-ci.

Cette vengeance que Potter voulait détruire.

Il ne le permettrait pas. Il ne pouvait pas le permettre. C'était trop important pour lui. Il avait basé sa vie dessus. Il ne pouvait pas perdre et sa vengeance et la seule personne qui, après Mélisse, lui avait donné envie de vivre. Cela ne se pouvait pas.

Il avait fermé ses poings. Son regard était posé dans le vide. D'un coup une larme se détacha de ses longs cils. La première depuis longtemps. La première depuis dix-sept ans. La première depuis la mort de sa sœur.

Celle-ci atterrit sur le cou nu de Harry, le sortant de sa torpeur. Il se retourna alors lentement pour se retrouver au pied d'un Draco Malfoy au regard perdu et au visage emprunt de douleur et de peine.

Il savait ce que le blond vivait. Il savait la douleur qu'il ressentait.

Il se releva alors et le prit dans ses bras comme l'aurait fait Mélisse et lui caressa doucement le dos de façon circulaire.

« Je sais qu'elle te manque, c'est comme s'il y avait un grand vide que tu n'arrivais pas à combler. Je ressens la même chose. Je voulais mourir tant cela faisait mal, mais ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu alors je vivrais et je me battrais. Je me battrais pour elle, pour mes amis, pour tous les morts, pour ceux qui gardent espoir malgré tout et pour toi et ta sœur. Sans toi j'aurais plongé Draco et je t'en remercie. J'ai encore besoin de toi. Il ne faut pas que tu me laisse. Si tu pars, je n'aurais pas la force de faire ce que je dois. Tu as tenu toutes ces années, il ne faut pas que tu lâche. Pas maintenant, pas si près du but. Elle a confiance en toi, elle te surveille. Tu dois continuer ton combat pour elle, comme moi je le verrais pour Zoé. »

La voix d'Harry était étouffée par les sanglots qui bloquaient sa gorge. Draco s'était serré contre lui et pleurait à présent à chaudes larmes. À travers ses pleurs il murmura doucement un remerciement.

Ils restèrent un long moment ainsi, se soutenant l'un l'autre. Puis Harry se détacha un peu de l'étreinte du blond et plongea ses yeux dans ceux de celui-ci.

Comme au ralentit leurs visages se rapprochèrent, leur souffles et leurs nez se frôlèrent puis leurs lèvres se collèrent.

Ce n'était pas encore un véritable baisé d'amour, il y avait encore trop de chose qui pesait sur leurs cœurs mais cela n'en était pas loin malgré tout.


À suivre…

Voilà donc mon chapitre de retour ! J'espère que cela vous a plus ! Mois je suis mitigée mais bon ! La suite la semaine prochaine en toute logique !

IMPORTANT : J'envisage de faire une suite qui parlera de l'avancé de leur relation amoureuse. Je ne la ferais que si cela vous intéresse car j'ai un bon nombre de fics en cour. C'est ma faute mais bon. --° Alors je lance un sondage. Voulez-vous une suite ou non ?

Merci à tous ceux qui on suivit cette fic et qui la suive encore malgré son arrêt momentané. Merci pour vos gentils mots ! C'est cela qui m'a poussé à la reprendre si vite :D

UN ENORME MERCI GENERAL QUI VIENT DU FOND DE MON CŒUR !

Un petit commentaire ?

Zoo.