Reviews
hisoka69 : Voilà la suite, comme tu l'as demandé ! Bisous.
U-Chronos : Oh, t'inquiètes, il est pas si méchant, Harry. Enfin, d'après moi… Tu verras, son comportement sera bientôt expliqué.
Bisous et merci !
vava cracra : Merci du compliment. J'aime bien quand les lecteurs se posent un peu des questions. Moi qui ne suis pas du tout bonne en suspens, ça me fait très plaisir. Merci !
Le Saut de l'Ange : T'inquiètes, je ne suis pas fana au point de commettre un crime ! Mais c'est vrai, je crois que tu n'es tombé que sur les fic pas intéressantes. Tu devrais peut-être essayer celles de Fred et George, celles de billy et menssa, de Ilive inParis, et de Servane. Il me semble qu'ils sont pas mal connu sur le site, mais c'est seulement selon moi. Alors, si tu ne les connais pas, je peux t'assurer que leurs fanfics valent le détour. Mais ce n'est qu'une suggestion.
Merci pour la review !
Bisous.
Servane : Oui, je sais, le grand classique de la possession. J'ai décidé de faire ça parce que, en jetant un coup d'œil à mes autres fics, j'ai remarqué avec horreur que dans aucune d'elle Harry ne s'imposait à la relation de ses amis. Je radote, tu te rends compte !lol Alors j'ai voulu que, pour une fois, il soit révolté. Mais je ne le voyais pas vraiment faire du mal à ses amis de manière intentionnelle. Il fallait donc qu'il le fasse contre son gré. Et l'idée de la possession m'a paru être la meilleure idée. J'espère que ma fic ne ressemblera pas trop à un remake.
Merci et à la prochaine !
De rien pour les remarques, tu les mérite amplement, crois-moi. C'est bien simple, chaque fois que je termine un nouveau chapitre de ta fic, je trépigne déjà d'attendre la suite !
Selphie451 : Oui, pauvres petits. Ils vont en baver, ces deux-là, tu peux me croire !
J'espère que tu termineras ta fic. Elle est vraiment super !
virg05 : Voilà la suite ! Ouf, si Harry est assez odieux, tout va bien. Parce que, un méchant gentil, ça ne le fait pas vraiment.
Meri !
Axoo : Un coup de Malefoy, tu crois ? Vraiment ?lol Ben tu verras !
Bisous !
Chapitre 3 : la coupure de l'indignation« Il n'y a rien dans celui-là non plus. »
Hermione referma l'énorme volume des Envoûtements en tous genres avec un soupir exaspéré. Ron l'imita, puis vint s'asseoir à ses côtés. Cela faisait des heures – des jours – qu'ils cherchaient une quelconque information sur l'état de Harry, cloîtrés dans la bibliothèque alors qu'il faisait bon dehors, et n'avaient toujours rien trouvé. Hermione se sentait prête à baisser les bras, mais à chaque fois que l'idée de sortir un peu l'effleurait, elle revoyait l'expression de son ami, les injures qui franchissaient ses lèvres, ses yeux sombres et déments. Hermione prit une profonde inspiration et fit mine de se saisir d'un autre livre, plus énorme encore.
Mais Ron attrapa son poignet avant qu'elle ait pu le prendre. Il mit la main d'Hermione entre les siennes, puis la caressa d'une manière aussi tendre que précautionneuse. Hermione lui sourit.
« Ca ne sert à rien de continuer pour l'instant » dit-il. « On est épuisés. Tu ne veux pas faire une petite pause ? »
« Ron » soupira Hermione « nous n'avons pas le droit. Si Harry est envoûté, il faut l'aider à tout prix. »
« Mais nous ne parviendrons à rien de concluent si nous sommes pas concentrés, tu ne crois pas ? »
Hermione lui adressa un regard accablé. Il avait raison, bien entendu, mais elle n'arrivait pas à chasser de son esprit le flot d'horreurs que lui avaient lancé Harry. Il fallait arrêter cela. Il fallait lui venir en aide. Aussi vite que possible. Elle secoua donc la tête.
« Non, Ron. Tu peux aller te promener un moment dans le parc pour décompresser, mais moi, je reste. »
Ron la scruta des yeux, cherchant à l'évidence un moyen de la faire céder. Hermione reconnut l'expression qui démontrait qu'il pesait le pour et le contre. Après un instant d'hésitation, Ron captura ses lèvres en un long et langoureux baiser.
D'abord surprise, Hermione se laissa finalement aller. Elle entoura la nuque de Ron de ses bras, alors qu'il l'attrapait par la taille et la pressait contre lui. D'une manière un peu timide, Ron caressa son dos, puis remonta le long de son bras pour glisser sa main dans ses cheveux. Hermione, elle, avait délaissé sa nuque et lui effleurait à présent les joues, frissonnant au contact de ses doigts sur elle.
En quatre jours – durant lesquels ils avaient évité Harry et avaient passé leur temps libre à la bibliothèque – ils ne s'étaient pas embrassé. Pas depuis leur premier baiser. Leurs esprits avaient été trop occupés pour cela. Pour Hermione, retrouver les lèvres de Ron était une véritable libération.
Ron, après long moment, rompit leur baiser. Haletants, ils prirent le temps de retrouver leur souffle. Puis Hermione s'approcha à nouveau de lui afin de lui en quémander encore un. Mais Ron eut un mouvement de recul.
« Si tu en veux d'autres » dit-il d'une voix malicieuse « il faudra que tu m'accompagnes pour une ballade dans le parc. »
Hermione, à son tour, considéra le pour et le contre, et laissa Ron la conduire au dehors.
Ron n'était pas mécontent de lui : il était parvenu à faire sortir Hermione Granger de la bibliothèque, après tout. Mais elle n'avait pas été bien difficile à convaincre. Elle avait besoin de se reposer un peu, elle s'inquiétait trop. Lui aussi s'inquiétait, bien entendu, mais il lui semblait que les mots de Harry avaient plus touché son amie que lui. Il la comprenait : voir Harry dans un tel état avait été bouleversant. Même lors de ses plus grandes colères, il ne les avait jamais insultés. Jamais ainsi, du moins. Avec les mots qui faisaient mal. Mais pour le moment, ils n'y songeaient plus. Ils échangeaient leur énième baiser sous un imposant chêne, le soleil couchant les plongeant peu à peu dans l'obscurité.
Hermione s'écarta de Ron, puis s'installa contre lui.
« Nous devrions être en train de chercher ce qu'a Harry » dit-elle soudain.
« Hermione… »
« Non, tu sais très bien que j'ai raison. C'est peut-être un envoûtement qui peut le tuer à trop long terme, ou qui lui fera perdre la mémoire, ou peut-être… »
« Calme-toi. Je sais, tu as raison. Mais il fallait bien que tu te détendes un moment. Tu étais au bord de la crise de nerf. Maintenant que tu vas mieux, on va y retourner. Et je te promets qu'on n'en ressortira pas tant qu'on n'aura aucun remède. »
Hermione sourit, puis déposa un baiser sur ses lèvres.
« Tiens, tiens, qui voilà ? »
Ils sursautèrent. Harry se tenait devant eux, projetant une ombre menaçante sur eux, les toisant avec ce sourire si inquiétant. Ils se levèrent afin de se mettre à sa hauteur, les joues un peu rosies.
« Encore en train d'échanger votre salive ? » répliqua Harry. « Vous avez déjà abandonné votre meilleur ami ? Celui qui passe sa vie à sauver la vôtre, vous savez ? »
« Tu n'es pas Harry » dit Ron en serrant les poings. « Je ne sais pas ce que tu es, mais certainement pas Harry. »
« Oh, vraiment ? Et qu'est-ce qui te fais croire ça, Weasley ? »
« Harry nous aimait » répondit Hermione d'une voix convaincue.
Elle le regretta aussitôt.
Harry lui lança un regard lourd et noir. Ron eut un imperceptible mouvement protecteur.
« En es-tu bien certaine ? » demanda Harry. « Te l'a-t-il en face ? Qu'est-ce qui te prouve qu'il ne te déteste pas ? »
Hermione eut tout juste le temps de songer à le retenir que le poing de Ron atteignit la joue de Harry.
« Ce n'est pas toi, Harry ! » lança Ron, le ton rageur. « Si tu m'entends, bats-toi, Harry ! Reviens, tu… »
Harry venait de saisir Ron à la gorge, le visage aussi froid et dur que du marbre. Il souleva son ami du sol sans le moindre effort. Ron tenta de lui faire lâcher prise en tirant sur son poignet, suffoquant.
« Harry, arrête ! » s'écria Hermione.
Elle le frappa, le gifla, mais rien n'y fit; Harry tenait bon. Soutenant toujours Ron à bout de bras, il attrapa Hermione par les cheveux et la jeta à terre.
« Je suis Harry, bande d'idiots » répliqua-t-il. « Je suis le revers de la médaille, l'ombre derrière la lumière, la cruauté sous la bienveillance, les pensées impures derrière les sourires innocents. Je suis celui qui ne se fait jamais voir ou que vous refusez de remarquer. Je suis celui qui se cachait et qui a décidé de se montrer au grand jour. Je suis ce Harry et je vous hais. »
Il lâcha enfin Ron, le projetant aux côtés d'Hermione. Harry leur lança un dernier regard meurtrier, puis tourna les talons, retournant au château.
Cesse donc de pleurnicher, petit… Vois un peu : ils prennent du bon temps même lorsque tu sembles si étrange.
Tu mens, ils m'aiment…
Ils se moquent de toi. Qu'importe ta sécurité, ta vie. Ils feignent de te chercher un remède juste pour atténuer leur culpabilité.
Parts, je ne veux plus t'entendre. Tu racontes des sottises.
Pourquoi parais-tu si peu sûr de toi, en ce cas ?… Tu sais qu'ils ne tiennent à toi que pour la popularité et l'assurance de t'avoir toujours auprès d'eux en cas de danger. Tu le sais. Toutes ces années à te mentir ont été vaines, regarde la vérité en face, désormais…
C'est faux. Ils ont toujours été là pour moi, quoi qu'il arrive. Ron à l'instant a tenté de me ramené. Je l'ai entendu… et j'ai presque réussi à revenir. C'est pour cela qu tu es parti. Tu as eu peur…
Sache que je n'ai peur de rien, imbécile.
Moi je crois que si, au contraire.
Très bien. En ce cas, souffre.
Hermione aida Ron à se remettre debout. Il chancela, se cramponnant à l'épaule de la jeune fille, craignant de s'effondrer. Sa gorge lui brûlait et l'air avait peine à sortir de ses poumons. Harry avait été à deux doigts de l'étouffer… juste après leur avoir déclaré qu'il les haïssait. Un frisson lui parcourut l'échine. Qu'elle affreuse façon de terminer sa vie…
« Ca va ? » demanda Hermione d'une voix faible.
Les larmes roulaient en abondance sur ses joues. Elle tremblait de terreur. Ron l'enlaça et la berça doucement. Lui aussi tremblait.
« Oui, ne t'en fais pas. »
Il regarda Harry s'éloigner d'un pas conquérant. Il ne se sentait pas bien, au bord de la nausée. Et sa tête lui tournait. Par la faute de son meilleur ami.
Soudain, alors que Ron détournait les yeux de son ami, un hurlement retentit dans la direction de ce dernier. Harry s'écroula à genoux, se tenant les côtes. Sans réfléchir, Ron et Hermione se précipitèrent vers lui et se laissèrent tomber à ses côtés. Ses traits étaient déformés de douleur. Ses yeux fermés à s'en fendre les paupières. Des spasmes incontrôlables le faisaient tressauter par à-coup. Des larmes inondaient ses joues.
« Harry… » murmura Hermione.
Harry leva les yeux vers elle. Des yeux d'un vert étincelant qui la suppliait de trouver un moyen de faire cesser sa souffrance. Il interrompit ses cris et ses gémissants afin de lui accorder un sourire. Il parvint à le tenir assez longtemps pour regarder Ron.
« C'est… f… faux… je… je vous… aime… » tenta Harry d'une voix saccadée.
Mais il ne put poursuivre. Tout se termina d'une manière aussi soudaine que tout commença. Harry retrouva son expression étrange, se leva, puis sourit comme un carnassier à Ron et à Hermione, tous deux bouche bée.
« Potter est un abruti, jeunes gens » déclara-t-il.
Puis il s'en fut pour de bon.
Sorts de ma tête… Sorts de ma tête…
Je n'en ai pas la moindre intention, Potter. Tu vas servir d'instrument principal à mon entreprise.
Sorts, sorts…
Tu vas contribuer à la destruction de l'amitié, de la loyauté, de la confiance, de l'amour…Parts… Je ne t'entends pas… Tu n'es pas là…
Tu vas réduire le monde sorcier à feu et à sang…Je suis Harry… Je suis Harry…
Oui, tu es Harry Potter, le survivant… Bientôt connu sous le nom du tueur… Le sorcier qui a perdu la raison, qui a exterminé d'abord ses amis, puis ses connaissances, et enfin qui a fait voler en éclat Poudlard… son directeur avec, laissant ainsi au Seigneur des Ténèbres toutes les chances de régner enfin…
Je me contrôle… Je sais que j'ai le pouvoir… Tu partiras… Tu fuiras… Je ne te laisserai pas faire… Je vaincrai…
Que voilà de nobles intentions, Potter… Mais tu oublie un détail : je suis le plus fort.
A suivre…
Oh là, ça s'aggrave, vous ne trouvez pas ? J'espère que ça vous a plu et que ça ne vous a pas dégoûté de lire la suite. Ce n'est pas très bon, d'accord, mais je promets de m'appliquer pour le prochain chapitre, juré !
Bisous,
Sam Dreamangel
