C'était une nuit comme les autres, la pleine lune éclairait paisiblement Konoha. Cependant, dans une chambre un jeune homme s'agitait dans son lit. Il se réveilla en sueur. Se recourbant sur lui-même, il regarda cette lune qui éclairait également sa chambre. La mélancolie se lisait sur son visage.
Je suis l'enfant d'un peuple sourd,
Qu'on vienne à mon secours
J'ai construit ma vie et des barrières autour
Sans jamais voir le jour.
''Quand je repense à mon enfance, au plus loin que vont mes souvenirs, je me rends compte à quel point j'étais seul. Je me rend compte à quel point je souffrais à faire se masque, me cachant derrière ces bêtises incessantes.
Comme toi j'ai voulu un visage et voir du paysage
Prendre le large, écoutez mon message
Les barreaux d'une cage
Peuvent céder sous le poids des larmes.
Je crois me souvenir à quel point j'enviais les autres, pour avoir une famille, des amis, une vie. Je répétais à tout bout de champs vouloir devenir Hokage, surpasser ceux des générations précédentes. Devinez la raison, pour avoir moi aussi une vie, des amis, et peut-être même une famille…
J'ai pardonné et j'ai fermé les yeux, j'ai appris à rêver
Et j'ai pardonné et j'ai fermé les yeux sur ma réalité.
On peut se demander pourquoi vouloir protéger un village qui vous rejette, n'est-ce pas ? Et bien je vais vous répondre, c'est grâce à mes amis, ceux qui mon sortit de l'enfer dans lequel j'était.
Je suis la cible qu'il te faut, le satellite en trop
J'ai courbé les épaules et j'ai joué mon rôle
Je suis comme tout le monde
Pourtant de la peur je suis l'hôte.
Victime des railleries, de mes camarades de classes et de mes professeurs ; victime des insultes des adultes, je ne disais rien, je ne POUVAIS rien dire. A quoi bon me prendre des coups ? Petit, je me demandais pourquoi moi, et QUE moi. Ce, je l'appris plus tard, à cause d'une chose, d'un démon. A cause de ce renard, Kyudi.
Je suis l'enfant d'un peuple sourd
Qu'on vienne à mon secours
J'ai construit des barrières, la vie suit son cours
Je n'attends plus jour, j'ai renié mes dieux pour toujours.
Mais ça ne m'empêchait pas de vivre, même si parfois ça me donnait une petite déprime. Mais je continuais d'exister, pour montrer à ceux qui me haïssaient qu'ils avaient tord. J'ai tout fait pour qu'ils me prennent pour moi, pas pour ce renard.
J'ai pardonné et j'ai fermé les yeux, j'ai appris à rêver
Et j'ai pardonné et j'ai fermé les yeux sur ma réalité
Je pense que si je ne suis pas devenu comme Gaara, c'est grâce à ceux qui m'on reconnu, qui m'on sortit de cet enfer qu'est la solitude. Si je ne suis pas devenu comme lui, c'est bien grâce à mes amis.
Marcher ensemble, sauter ensemble, c'est parfais
Tomber ensemble, mourir ensemble, c'est parfais
Marcher ensemble, sauter ensemble
Tomber ensemble, mourir ensemble
Partir en cendre, ne rien entendre
Finir en sang
Ne plus attendre
C'est avec eux que je finir ma vie, c'est avec eux que je veux vivre. Pour leur montrer ma reconnaissance, pour pouvoir leur montrer à quels points ils me sont cher. Oui, je leur dirais dès demain. Je leur dirais merci.''
Sur ces pensées, il se rendormit, d'un sommeil sans rêve cette fois-ci.
