Zou.. Chapitre 2 upload !!!!

Bon on est loin de Poudlard et on s'est rapproché de Dolorès Ombrage, la célèbre Dolorès. Un chapitre lui est consacré et ça ne sera pas le seul !!! Mais je ne l'ai pas trop pourrie, enfin je vous laisse découvrir !!!!

Bonne lecture à tous.

Pitite dédicasse spéciale à mes coupins coupines !!!

Disclaimer : au risque de se répéter : Rien est à moi, tout a Jika Rowling (pouff qu'elle est envahissante et possessive celle-la !!!)

Un grand merci à Monsieur Blaise Cendrars pour un de ses vers (à vous de le trouver) et à Monsieur G. pour m'avoir montrer que Cendrars ce n'était pas aussi nul que je le pensais jusqu'alors.

Chapitre 2 : Des Vacances Ombrageuses.

         Dormir. Dormir. C'est la seule façon que j'ai pour oublier. Oublier. Oublier. Il faudrait que je puisse y arriver. Arriver. Arrivée. Oui, c'est depuis l'arrivée de mes cauchemars que… Cauchemars. Cauchemars. Allez-vous-en ! Partez ! Allez vous me laisser en paix dormir ? Dormir. Dormir. C'est la fin. Fin. Fin. Fin de cette vie qui n'a été qu'un cauchemar que je n'arrive pas à oublier. Il ne faut pas dormir et se réveiller.

Et Dolorès se réveilla. Allongée sur son lit d'hôpital, elle se réveilla baignée dans la sueur de ses mauvais rêves.

Elle se sentait emportée, emmenée loin de la réalité avec une vitesse vertigineuse. Elle ne voyait rien, sentait juste l'atmosphère putride de l'endroit où ils passaient. Soudain. Lumière. Ombre. Choc. C'était elle qui était tombée, ou plutôt on l'avait jetée. Néant. Faim. Fatigue. Nausée. Feuille. Elle était allongée sur un tapis de feuilles et de branchages. Vertiges. Caresse. Vent. Froid. Elle avait froid mais ne voyait pas où elle se trouvait. Elle ne savait pas où elle était, ni qui était avec elle. Car il y avait bien quelqu'un proche d'elle. Elle commençait par oublier qui elle était, pourquoi elle était ici.

Cris. Peur. Hurlement. C'était elle qui criait. Pourquoi ? Elle savait que personne ne l'entendrait. Ils était seuls. Solitude. Calme. Trop calme. Piège. Elle sentait qu'un piège allait se refermer, allait l'enfermer, l'emprisonner. Une main l'attrapa. Elle sentit secouée, ballottée, déchirée. Mais pourtant elle n'avait aucune blessure. Ou du moins le croyait-elle ? Elle se sentait blessée de l'intérieur, meurtrie, elle savait qu'elle ne s'en sortirais pas vivante. Mort Vie Mort Vie. Elle ne pouvait choisir. Elle ne devait pas choisir. Elle avait peur. Les secousses reprirent de plus belles, elle voulait de nouveau crier, s'époumoner mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle sentait le vide se refermer sur elle et la prendre à jamais. Elle essaya de bouger mais ses forces l'avaient abandonnées. Elle savait que c'était la fin et elle n'avait pas pu se battre se défendre comme elle aurait voulu. C'était trop. Des larmes commençaient à rouler sur ses joues, emmenant le peu de vie qui lui restait. Elle sentit le sol sous son corps et elle savait qu'elle devait se réveiller. Elle voulait partir de se monde où la vie n'était qu'un désastre et une douleur permanente. Elle voulait crier STOP ! mais elle n'y parvint pas. C'était trop. Une fois de trop. Les ténèbres l'enveloppèrent et elle sut alors qu'elle ne pourrait plus en sortir.

Le soleil n'avait pas encore pointé le bout de ses rayons qu'une lumière douce flottait déjà dans la chambre 217 de l'Hôpital Ste Mangouste qui abritait Celle-Dont-Le-Nom-Rappelle-De-Si-Mauvais-Souvenirs-Aux-Elèves-De-Poudlard. Les lampes à soleil artificiel, -bien que chez les sorciers rien ne soit vraiment artificiel- dont était munie la pièce faisait peu à peu sortir Dolorès de l'ombre où elle n'avait que trop vécu.

Depuis une semaine, les douces infirmières attentionnées subissaient les cauchemars et les caprices de l'ex-Directrice et Grande Inquisitrice de Poudlard qui se montrait, comme à son habitude, très désagréable. Mais le côté favorable de la situation était que Dolorès Ombrage passait le plus clair de son temps à dormir et se réveiller en sursaut, ses yeux globuleux exorbités, les membres crispés sur sa couverture, son visage de crapaud visqueux blanchâtre, un filet de bave coulant par le coin de sa bouche, fixant le plafond comme si elle y cherchait une réponse à ses interrogations dévastatrices intérieures pendant un moment et se rendormait plus calme et l'attitude plus paisible.

Combien de secondes, combien de minutes, combien de temps, Dolorès resta étendue sur son lit, inerte, telle un cadavre attendant avec une joyeuse impatience l'arrivée de la barque fatale ? Elle-même ne le savait pas ? Elle n'en savait pas plus sur les raisons qui la poussaient vers la folie et les délires qui la transperçaient de toutes parts sans épargner une miette de son pauvre corps meurtri et blessé.

Fatigue. Rêves. Horreur. Etoiles. Lassitude. Peur. Tristesse. Nuages. Cruauté. Nature.

Oui ! C'est ça je suis fatiguée ! Je suis fatiguée de rêver d'horreurs et d'étoiles, la lassitude me fait peur et la tristesse des nuages m'emplit de cruauté envers la Nature.

Aimer. Intérieur. Esprit. Choses. Ensemble. Image. Etre. Porter.

Oui. Aimer. Qu'est ce qu'aimer ? Ai-je déjà aimer ? J'aime la beauté intérieure de l'esprit au milieu de choses confuses qui rendent l'ensemble bizarre pour donner une image sincère de l'être qui la porte. [clin d'œil à mon petit JUJU que j'oublie pas]

Et Dolorès délirait. Délirait.

Son esprit n'était plus aussi serein qu'il ne l'était et ses forces l'abandonnaient peu à peu, la laissant de plus en plus souvent étendue pratiquement sans vie sur son lit d'Hôpital.

Malgré des soins intensifs et quasi constants, elle n'allait pas mieux et les médicomages les plus réputés de Ste Mangouste s'accordaient à dire qu'elle n'en aurait plus pour très longtemps, que son âme allait bientôt partir pour des contrées lointaines en laissant sur Terre un corps ayant appartenu à la célèbre Dolorès Ombrage.

Partir. Partir. Ma dernière envie et mon dernier souhait. Partir. M'éloigner. M'éloigner de toutes les souffrances. Ecarter toutes ces blessures qui me rongent et me détruisent. Ecarter les ténèbres qui encombrent mon esprit nuit et jour. Quitter cette ombre…Ombre ? Ca me rappelle quelque chose ? Oui… ombre évoque pour moi un morceau de vie passée, un fragment de ce que j'ai été, et que je ne suis plus. Ombre, Ombre ? Mais bien sûr, mon nom est Ombrage. Je m'appelle Dolorès Ombrage, et je peux passer les ombres à travers des âges.

C'était sans compter le caractère et la détermination de Dolorès. Les médecins se trompaient. Sa folie ne l'avait pas détruite mais au contraire l'avait aidée à s'en sortir, à se débarrasser des parasites destructeurs de son esprit, à recouvrer sa mémoire et toute sa conscience. Sa survie tenait pour un miracle ! Mais la vie qu'elle avait menée n'était elle pas un miracle ?

Dolorès se sentait mieux, en meilleure forme que jamais et les médecins commençaient à lui faire espérer des visites prochaines. Après s'être libérée de cette pénombre obscure et se sachant guérie pour un bon bout de temps, elle n'espérait qu'une chose : la visite de son neveu Morgan qu'elle chérissait énormément.

Quand est-ce que ce petit démon vient me voir ? J'ai tellement hâte de le revoir. Cette perte de temps réjouissante à Poudlard m'a considérablement éloignée de ce chérubin. Comment sera-t-il ? Aura-t-il beaucoup chang ? Il doit avoir grandi, embelli ce petit chenapan de mes rêves. Tout à fait moi à son âge : calme et déterminé, discret et meneur… Ah quel bonheur ! Mes cauchemars ont laissé place à des rêves d'enfants et d'enfance, beaucoup plus agréables .

Les visites étaient très importantes à Ste Mangouste. Les médicomages et les sorcimières encourageaient les membres de la famille du patient à passer quelques instants, fussent quelques minutes, avec le malade. Cela les aidait dans la guérison et leurs blessés étaient souvent d'humeur plus joyeuse quand ils avaient de la visite. Or, durant le partie de l'été où avait séjourné Dolorès dans la chambre 217, personne n'était venu. Sur ordre du médecins car les crises délirantes d'Ombrage pouvaient s'avérer dangereuses. Une foule majestueuse était venue réclamer son droit de visite pour l'ex-directrice de Poudlard, c'est à dire seulement une dame très chétive et son petit garçon de 4 ans.

Le grand jour tant attendu arriva enfin. Avec surprise. Pour une fois, elle avait bien dormi. Peu pour ne pas dire pas de cauchemars étaient venus hantés ses rêves et c'est de bonne humeur que Dolorès se réveilla ce matin-là. La première chose qu 'elle vit c'étaient deux grands yeux noirs qui la fixaient. Elle eut peur d'être retombée dans l'illusion nocturne et referma ses yeux. Mais une voix lui dit, une voix enfantine qu'elle connaissait si bien : « Bah non tatie Lolo te rendors pas. J'ai pas envie d'attendre encore. Ca fait cro longtemps que j'attends pour te voir. »

Ce fut le déclic. Dolorès ouvrit instantanément ses yeux et sourit à l'enfant qui se tenait devant lui, les mains tendues vers elle comme pour lui faire un gros câlin. Elle répondit alors au sourire qu'il lui tendait et le serra tout contre elle pendant de longues minutes. Le petit Morgan soudain se dégagea, la regarda avec un regard rempli d'amour et lui dit :

« Tatie Lolo tu m'as manquée ! Je veux plus que tu retournes dans ce grand château où je peux plus te voir !

- Mon petit Morgan, ne t'inquiète pas, je n'y retournerais pas : ils sont bien trop méchants là-bas.

-Ils t'ont pas fait de mal au moins ? parze que sinon moi je vais leur casser les dents !

Quelle imagination ce petit coquin ! Vouloir s'attaquer à tous ces vils sorciers qui ne sont bons à rien ou seulement faire des bêtises ! Et quelle arrogance !! Je ne parle même pas de ce jeune Potter, il dépasse les bornes !! Il mérit…

- Tatie Lolo tu m'écoutes plus ?

- Mon preux chevalier, mais si bien sûr que je t'écoute !!

- Alors répète ce que je viens de dire ?

- Euh mon chéri, tu sais je suis un peu fatiguée...

Dolorès affichait une mine penaude mais son Morgan ne fut pas dupe.

-Cherche pas des excuzes, je sais que tu m'écoutes pas. T'es pas gentille.

Elle n'aimait pas que son neveu adoré la trouve méchante. Elle fit tout pour le dérider mais rien n'y fit. Il boudait et continuait à bouder.

-Voyons Morgan, mon chéri, intervint sa maman, tu te rappelles ce que je t'ai dit avant que nous allions voir ta tatie Lolo ?

Le petit hocha la tête, d'un signe affirmatif.

-Tu ne dois pas embêter Dolorès, elle est encore un peu fatiguée de sa maladie. Et si tu lui montrais le joli cadeau que tu as eu pour ton anniversaire ?

Dolorès vit Morgan se précipiter vers son sac, l'ouvrir en manquant de justesse de le déchirer et fouiller quelques instants et brandir une magnifique peluche.

-Elle te plait ?, demanda-t-il de sa petite voix

Mais Dolorès ne l'entendait plus, elle était plongée dans la contemplation de sa peluche, emprisonnée dans les méandres de son esprit, ne pouvant refouler ses souvenirs qui la submergeaient de toutes parts. Soudain elle ne vit plus rien, juste une lointaine lueur dont elle ne connaissait que trop bien la signification : elle se sentit soudain comme un orage sous le crâne d'un sourd. Ses peurs, ses terreurs refaisaient surface pour l'emmener cette fois au plus profond des abîmes de la folie : son petit neveu qu'elle chérissait tant venait de provoquer ce dont elle eut tant de mal à sortir. Il tenait, blottie dans le creux de ses bras, une peluche. Une superbe peluche de centaure.

*~*

Fin de ce chapitre.

J'avais prévu qu'il soit plus long mais le temps me manque et je trouve que la chute est pas mal ici. Vous aurez la suite un peu plus tard, vu que le prochain chapitre est consacré à l'arrivée de la nouvelle prof. On va enfin en savoir un peu plus.

Je vous laisse patienter !!!

En attendant, un petit clic sur le bouton go serait le bienvenue, d'autant plus qu'il faut me remotiver pour cette fic qu j'ai déjà laissé tomber une fois !!!

Bisous

Babar.