Amis lecteurs, bienvenue pour la lecture de mon chapitre 5.

Vous ne trouverez pas un chapitre plus ''spoiler Tome 5'' car des passages entiers sont recopiés dans mon chapitre.

Je remercie d'ailleurs THE dame JKR de m'avoir permis de le faire !!!

J'en profite pour faire mon DISCLAIMER : il n'y a jamais rien eu à moi, TOUT est à elle.

Un grand merci à Zuza pour ta review qui m'a remonté le moral et m'a donné la force de mettre le chapitre cinq online !!! l'histoire de dolorès sera en parallèle de celle de Alauda et pour Sirius... tu verras mais ya une histoire de fantomes qui se prépare..

Revoilà notre très chère amie Dolorès dans le début de ses aventures.

Chapitre 5 : L'ombre ne fait que commencer.

Elle était sur le point de découvrir où se cachait ce fichu ancien directeur sénile quand cette petite idiote de Gryffondor lui révéla que l'arme secrète de l'Armée de Dumbledore était prête.

Dolorès se redressa. Elle exultait.

-Montrez moi cette arme, dit-elle.

-Je ne veux pas la montrer.. à eux ! dit Hermione d'une voix suraiguë en regardant les Serpentard à travers ses doigts écartés.

-Ce n'est pas à vous de fixer les conditions, répliqua le professeur Ombrage d'un ton cassant.

-Très bien, dit Hermione qui recommença à sangloter dans ses mains. Très bien... Qu'ils la voient, et j'espère qu'ils s'en serviront contre vous !

Dolorès, bien qu'elle estimait ne pas avoir à perdre de temps avec les bavardages de cette petite Miss Je-sais-tout, écoutait pourtant gentiment ce qu'elle lui disait.

Les paroles d'Hermine eurent un impact considérable sur Ombrage. Elle jeta un regard furtif et soupçonneux aux membres de sa brigade inquisitoriale, ses yeux globuleux s'attardant un instant sur Malefoy qui fut trop lent pour dissimuler l'expression d'avidité apparue sur son visage.

Ombrage contempla Hermione pendant encore un bon moment puis elle reprit la parole, d'un ton qu'elle voulait maternel :

-Entendu ma chérie, allons-y toutes les deux... Et nous amènerons Potter aussi, d'accord ? Levez-vous maintenant.

-Professeur, dit précipitamment Malefoy, professeur Ombrage, je pense que des membres de la brigade devraient venir avec vous pour veiller à ...

-Je suis une représentante officielle et parfaitement qualifiée du ministère de la Magie, Malefoy, vous pensez vraiment que je ne peux pas me débrouiller toute seule face à deux adolescents désarmés ? demanda-t-elle d'un ton sec. En tout cas, il semble préférable que les élèves de l'école ne voient pas cette arme. Vous resterez ici jusqu'à mon retour en vous assurant que ces jeunes gens – elle montra d'un geste circulaire Ron, Ginny, Neville et Luna – ne puissent pas s'échapper.

-Très bien, répondit Malefoy, déçu et boudeur.

-Et vous deux, vous allez passer devant moi pour me montrer le chemin, ajouta Ombrage en pointant sa baguette magique sur Harry et Hermione. On y va.

S'en suivit une marche fatigante à travers les couloirs du collège, ils franchirent le Hall, les portes en chêne et la petite idiote se dirigea vers le Parc.

Le soleil descendait à présent sur les arbres de la Forêt Interdite et tandis qu'Hermione traversait la pelouse d'un pas décidé - elle courait derrière pour ne pas se laisser distancer – leurs ombres allongées ondulaient dans l'herbe derrière eux, telles des capes noires.

-L'arme est cachée dans la cabane de Hagrid, c'est cela ? demanda Ombrage, impatiente, à l'oreille de Harry.

-Bien sûr que non, répondit Hermione d'un ton cinglant. Hagrid aurait pu la déclencher accidentellement.

-Oui, dit Ombrage, de plus en plus excitée. Oui, bien sûr, c'était le risque avec cet hybride imbécile.

Elle éclata de rire.

- Alors où est-elle ? demanda Ombrage avec un soupçon d'incertitude dans la voix, pendant qu'Hermione continuait d'avancer droit vers la forêt.

-Là-bas, répondit Hermione en montrant l'obscurité des arbres. Il fallait la mettre dans un endroit où les élèves ne pouvaient pas tomber dessus par hasard.

-Bien sûr, approuva Ombrage qui semblait saisie à présent d'une certaine appréhension. Bien sûr... Bon, dans ce cas... Vous restez devant moi, tous les deux.

-Est-ce qu'on peut prendre votre baguette si on doit marcher devant ? lui demanda Harry.

-Non, je ne crois pas, Mr Potter, répondit Ombrage d'une voix suave en lui donnant un petit coup de baguette magique dans le dos. J'ai bien peur que le ministère accorde beaucoup plus de valeur à ma vie qu'à la vôtre.

Lorsqu'ils atteignirent l'ombre fraîche des premiers arbres, Harry essaya de croiser le regard d'Hermione. S'enfoncer dans la forêt sans baguette magique lui paraissait beaucoup plus téméraire que tout ce qu'ils avaient fait d'autre au cours de cette soirée. Mais Hermione se contenta d'adresser à Ombrage un regard méprisant et marcha droit parmi les arbres en avançant d'un pas si rapide que les courtes jambes d'Ombrage avaient du mal à suivre.

-C'est encore loin ? demanda-t-elle, sa robe déchirée par les ronces.

-Oh oui, répondit Hermione. Elle est bien cachée.

Ils suivaient un petit chemin, elle n'était pas très rassurée mais elle se disait qu'elle pouvait bien avoir peur si elle obtenait en fin de compte ce qu'ils allaient chercher.

Elle écoutait le bruit que faisait la Gryffondor sur son passage en écrasant les broussailles et ne vit pas le petit arbuste renversé. Elle trébucha et s'étala de tout son long sur le sentier boueux. Evidement aucun des 2 petits morveux ne l'aida à se relever. Sans l'attendre, ils avaient continué à avancer, et elle dut se mettre à courir pour les rattraper.

Ils avançaient de plus en plus dans la forêt et bientôt la lumière ne pourrait plus passer au travers du feuillage dense des arbres.

Dolorès éprouvait une désagréable sensation d'être épiée par des yeux invisibles.

-C'est encore loin ? demanda-t-elle avec colère.

Elle n'entendit pas ce que la jeune fille lui répondait, elle aurait pourtant juré qu'elle avait crié. Une flèche siffla dans l'air et se planta dans un arbre, avec un bruit mat, menaçant, juste au dessus de sa tête. Des martèlements de sabots retentirent soudain de partout. Le sol de la forêt se mit à trembler. Ombrage laissa alors échapper un petit cri et poussa Harry devant elle, comme un bouclier...

Harry se dégagea et regarda autours de lui. Une cinquantaine de centaures avaient surgi de tous côtés, les flèches de leurs arcs pointées sur eux. Tous trois reculèrent lentement jusqu'au centre de la clairière. Ombrage poussait de petits gémissements de frayeur. Harry jeta à Hermione un regard en biais et la vit afficher un sourire triomphant.

-Qui êtes-vous ? dit une voix.

Elle trembla en entendant cette voix emplie de haine. Elle vit que Harry tourna la tête et elle répéta son mouvement. Un centaure au pelage brun s'était détaché du cercle et avançait vers eux. Lui aussi braquait la flèche de son arc dans leur direction.

A la droite de Harry, elle continuait de se lamenter, sa baguette magique, qui tremblait violement, pointée sur le centaure.

-Je t'ai demandé qui tu étais, humaine, dit le centaure du nom de Magorian d'un ton abrupt.

-Je suis Dolorès Ombrage !, répondit-elle d'une voix rendue suraiguë par la terreur. Sous-secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Magie, directrice et Grande Inquisitrice de Poudlard !

-Tu appartiens au ministère de la Magie ? dit Magorian tandis que de nombreux centaures s'agitaient d'un air impatient.

-Exactement ! répondit Ombrage, la voix encore plus aiguë. Alors faites attention ! Conformément aux lois établies par le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, toute attaque menée par un hybride tel que vous sur un être humain...

-Comment nous as-tu appelés ? s'écria un centaure noir à l'air sauvage e, qui Harry reconnut le dénommé Bane.

Il y eut autour d'eux de nombreux murmures courroucés et ils entendirent des arcs se tendres.

-N'employez pas ce mot-l ! dit Hermione d'un ton furieux.

Mais Ombrage ne semblait pas l'avoir entendue. Pointant toujours sa baguette tremblante sur Magorian, elle poursuivit :

-L'article 15B établit clairement que : «Toute attaque d'une créature bénéficiant d'une intelligence presque humaine et, de ce fait, considérée comme responsable de ses actes... »

-Une intelligence presque humaine ? répéta Magorian.

Bane et plusieurs autres centaures s'étaient mis à rugir de rage en frappant le sol de leurs sabots.

-Nous estimons qu'il s'agit d'une terrible insulte, l'humaine ! Notre intelligence est fort heureusement très supérieure à la vôtre.

-Que faites-vous dans notre forêt ? mugit un centaure gris au visage dur. Pourquoi êtes-vous ici ?

- Votre forêt ? s'exclama Ombrage qui, à présent, ne tremblait plus seulement de peur mais également d'indignation. Je vous rappelle que vous vivez ici simplement parce que le ministère de la Magie vous autorise à disposer de certains territoires...

Une flèche vola si près d'elle qu'elle lui arracha quelques cheveux au passage. Elle poussa un cri à déchirer les tympans et se protégea la tête de ses mains tandis que plusieurs centaures hurlaient leur approbation et que d'autres éclataient d'un rire bruyant. Leurs rires déchaînés, semblables à des hennissements, qui résonnaient dans la clairière obscure et la vision de leurs sabots qui martelaient le sol avaient quelques chose de terriblement angoissant.

-Alors elle est à qui, maintenant, cette forêt, l'humaine ? mugit Bane.

-Répugnants hybrides ! hurla Ombrage, les mains toujours crispées au-dessus de sa tête. Espèces de bêtes sauvages ! Bandes d'animaux déchaînés !

-Taisez-vous ! s'écria Hermione.

Mais il était trop tard. Ombrage,sa baguette magique pointée sur Magorian, avait cri :

-Incarcerem!

Des cordes surgirent de nulle part, tels de gros serpents, et s'enroulèrent étroitement autour du torse du centaure en lui immobilisant les bras. Il poussa un cri de rage et se cabra, essayant de se libérer tandis que les autres centaures chargeaient.

Puis tout se passa très vite et Dolorès comprit son erreur.

Elle aperçut les deux Gryffondor à plat ventre contre le sol de la forêt et réalisa bien trop tard que les centaures se rapprochaient d'elle, contournant les deux adolescents.

Sa baguette brandie mais parfaitement inutile, ce qu'elle ne savait pas, elle eut beaucoup de mal à repousser ceux qui étaient arrivés à son niveau.

-Noooon ! s'écria Ombrage d'une voix suraiguë. Nooon...je suis sous-secrétaire d'Etat...vous n'avez pas le droit...enlevez vos sales pattes, bandes d'animaux...nooon !!!..

Un éclair rouge sortit de sa baguette lorsqu'elle voulut stupéfixer l'un d'entre eux mais il alla s'écraser contre un arbre.

Elle se sentit soulever et poussa un cri assourdissant. Un centaure, Bane, la tenait en l'air. Elle hurla de plus belle et se tortilla de terreur. Le contact avec un hybride la remplissait d'horreur. Si seulement il pouvait la lâcher ! Se débattant avec une force incroyable, elle lâcha sa baguette qui tomba sur le sol.

Bane s'était mis en marche et s'enfonçait de plus en plus dans les ténébreuses profondeurs de la Forêt Interdite. Elle entendit un 'Crac' comme si quelqu'un avait cassé la branche d'un arbre mais elle eut la sensation que ce n'était pas simplement une vulgaire branche qui venait d'être brisée mais sa baguette magique.

Elle entendit ensuite une lointaine voix d'un centaure mais ne voyait plus rien, le centaure se déplaçant à vive allure entre le dense feuillage de la sombre forêt.

Durant tout le temps que dura la course, elle ne cessa de crier. Elle hurlait à se déchirer les poumons et les cordes vocales mais au fond d'elle, une petite voix lui répétait que personne ne l'entendrait et viendrait à son secours.

De son perchoir, elle voyait défiler des arbres, d'autres arbres, encore des arbres et toujours des arbres. Il s'étendait à perte de vu un océan vert qui menaçait de l'ingurgiter et de ne pas la laisser ressortir.

Elle n'avait pas peur.

Cela faisait longtemps que la peur l'avait quitté, pour laisser la place dans son cœur de pierre à un sentiment d'horreur incontrôlable mêlé à une fin imminente.

Elle était en train de se dire qu'elle aurait préféré une pause déjeuner dans la cabane d'Hagrid en compagnie de Minerva et du trio de Gryffondor. Autant dire que la mort n'est qu'un petit tas de pacotille à côté de ce supplice.

Les Centaures couraient à vive allure sans s'arrêter et le confort manquait à Dolorès : elle était secouée, traitée sans aucune délicatesse et elle devinait les ecchymoses qui allaient bientôt faire leur apparition sous sa cape noire et rose fuschia déchirée d'un côté, pratiquement en lambeaux de l'autre.

Depuis longtemps, elle s'était résignée de ne plus gigoter pour essayer de se libérer de cette étreinte répugnante.

Soudain il lui sembla que l'allure ralentissait mais après réflexion, elle en déduit qu'elle avait dû être victime d'une illusion.

Perdue dans ses pensées, elle n'avait que ça à faire, sa voix étant tue, elle ne remarqua pas que BLAM, les centaures s'étaient arrêtés et que Bane l'avait jeté à terre comme un vulgaire sac à patate. Mais sa silhouette n'évoquait rien d'autres.

La douleur se fit sentir mais elle était moins forte qu'elle s'y était attendue.

Reprenant peu à peu ses esprits, elle vit qu'elle était allongée ou plutôt recroquevillée sur un tapis de feuilles. Elle se risqua à lever les yeux pour être agréablement surprise, ne découvrant aucun regard méprisant des centaures. Ils n'étaient plus là.

'Tant mieux, lâcha-t-elle dans un râle rauque.

Elle s'autorisa un moment de répit, ferma les yeux et son début de sommeil fut interrompu par le bruit de sabot qui s'approchait.

- Humaine,lève-toi, lui dit une voix glaciale.

Ne contrôlant plus ses mouvements pour une deuxième fois, elle se sentit traînée au travers d'arbustes, bosquets, clairières, tapis de feuilles.

Cette fois son escorte était moins importante, plus digne d'elle, 3 ou 4 centaures voire 5. Les autres s'étaient volatilisés. Cette fois, elle était à pied, un autre centaure ne voulant pas se souiller. Mais ils lui imposaient un train d'enfer.

Ils marchèrent à travers la forêt qui semblait s'étendre à l'infini. Un silence de plomb régnait sur la procession, auquel venait s'ajouter l'ambiance pesante de la forêt noire et interdite. Autant dire que c'était pas la joie.

Portant Dolorès se risqua à parler.

-Où m'emmenez-vous ?

Personne ne lui répondit et sa question resta en suspend dans l'air, attendant probablement une réponse. Elle s'apprêtait à rouvrir la bouche quand soudain un centaure au pelage beige prit la parole.

-Tais-toi, misérable humaine. Personne ici ne t'a autorisé à parler.

Dolorès n'avait pas l'habitude de se laisser rabrouer, encore moins par un hybride, mais pourtant pour cette fois, elle se renfrogna et ne dit plus un mot jusqu'à ce que l'on entende la voix du centaure beige s'élever.

-Nous te conduisons au Grand Conseil des Anciens d'où ton sort sera décidé même si il est presque déjà déterminé.

Cette voix étant méprisante mais pas haineuse, Dolorès se risqua à répondre plaintivement :

-et que vais-je devenir ?

-tu veux vraiment le savoir ?

-Euh...euh..., hésita Dolorès qui se doutait de la réponse.

-alors ?

-oui, finit-elle par dire.

Elle attendait la réponse, ses yeux posés sur ses pieds et la terre boueuse qui les entourait.

-La Mort attend ton esprit qui ira vagabonder dans les vastes prairies de ta vie postérieure, lui répondit le Centaure.

Dolorès s'était mise à trembler mais elle n'était pas inquiète. N'avait-elle pas souhaitée un peu plus tôt, dans la même journée, mourir ? Ce n'était pas la mort qui lui faisait peur mais le moyen de la provoquer.

Un autre centaure au pelage gris foncé dut lire dans ses pensées car il parla à son tour.

-Une mort atroce ou douce, rapide ou lente. C'est ce qu'aura à définir en partie le Grand Conseil des Anciens. Mais trêve de bavardages, ils ont assez duré.

Et le silence régna jusqu'à la fin du trajet, l'air à peine moins lourd.

'J'ai trouvé ce qui cloche dans cette forêt', pensa Dolorès, 'elle est silencieuse, trop silencieuse. Pas de chant d'oiseaux, pas de ronflement du vent, elle est aussi silencieuse qu'un sous-sol de cimetière.

Ils marchaient à travers des buissons et Dolorès eut tout le loisir d'observer la forêt Interdite. Les feuilles bleues, foncées, marrons ne laissaient passer aucun rayon de soleil. L'obscurité était partie intégrante de la forêt noire.

Un fin soufflet de vent glacial faisait frémir les branchages, créant ainsi un bruit monotone et effrayant.

L'ambiance était morbide, on s'y sentait en insécurité en permanence.

Son regard fut capté par un point lumineux et elle remarqua avec soulagement qu'il se rapprochait d'elle.

Ils débouchèrent dans une clairière et le point lumineux s'était transformé en un gros feu qui réchauffait l'atmosphère.

Les centaures n'en paraissaient pas moins hostiles.

Dolorès, qui tout le long de la marche n'avait pas été maltraitée, fut jetée à terre sans aucun sentiment de la part de ses ravisseurs. Un centaure de grande taille lui appuya sur les épaules pour la forcer à s'agenouiller devant les autres.

Face à elle se tenaient 3 centaures qui avaient l'air plus âgés mais aussi beaucoup plus sages.

Ils ne la regardaient même pas, dans leurs yeux, on lisait une haine pleine de mépris et de dédain.

Leur reflet des flammes leur donnait un air menaçant et ils n'en paraissaient que plus terribles.

Une voix profonde et dure brisa le long silence.

''Humaine'' Dolorès n'esquissa pas le moindre geste.

-Tu nous as gravement offensé, moi et tous les miens.

Elle allait ouvrir la bouche pour répliquer mais un autre centaure la devança.

-Surtout ne parle pas, nous ne t'en mépriserons que plus. Vous, les humains, ne devriez pas être dotés de paroles. Vous ne parlez que pour dire des bêtises et des choses sans intérêt.

Le premier centaure reprit la parole.

-En pénétrant sur notre territoire et en te croyant supérieure et surtout en nous humiliant, tu as provoqué ta Mort. Mais tu devais t'en douter. Le Grand Conseil ici réunis vient de fixer la sentence.

Le reste des centaures martela le sol en criant.

Le centaure qui n'avait pas encore parlé continua

-Tu n'as droit à aucune défense, les étoiles nous l'ont précisé. Mais elles nous laissé apercevoir que tu serais confronté à un terrible choix. Nous allons t'en laissé un : ta manière de mourir. Mais en humaine inculte tu n'as aucune idée sur nos coutumes. Nous allons donc te faire des propositions. Ta fin t'appartient.

Dolorès essayait de faire face à cette épreuve en gardant le peu de dignité qui lui restait mais être jugée ainsi, agenouillée dans la boue, la saleté en proie à tout son corps, par des êtres qu'elles haïssait et s'efforçait à poursuivre, ne l'aidait pas vraiment.

Elle n'écoutait plus ce qu'ils disaient, en proie à des tremblements et des frissons de terreur qui ne lui étaient jamais arrivés. Pour la première fois, et peut-être pas la dernière, elle avait éprouvé ce que tous appelaient la Peur. Elle l'avait découverte ce jour-même et depuis elle ne la quittait plus.

Ce n'est que d'une oreille qu'elle entendit les propositions de mort lente, pendue par les pieds, nue pour sentir le froid pénétré en elle, à un arbre de la famille du saule cogneur, ou bien écartelée lentement par des lutins mutins ou bien les plus radicales mais pas les plus douces, lancée au coeur d'une Mortelmandia, plante gigantesque qui sécrétait en permanence un poison mortel qui pouvait tuer un bon gros éléphant en une demi seconde, et plein d'autres dans le même style.

Son esprit était ailleurs et elle ne pouvait se concentrer sur l'objet de sa prochaine mort. Les centaures parlaient toujours et ils auraient dû remarquer que le ciel s'était couvert.

Ce détail n'échappa à Dolorès qui se rendit soudain compte que l'ombre s'était abattue sur la communauté.

Ahha... suspens..

Bon voilà, fin du chapitre cinq ! enfin ! car sa fé un bout de temps que je n'ai plus posté de chapitre. Les prochains sont en cours et on y retrouve tout notre petit monde !!!

Babar.