Qui est-elle ? Par Babar-inHogwarts

Coucou c'est moi... voilà un ptit chapitre 9 un peu différent des autres...

Merci à tous les reviewers.

Disclaimer : Rien n'est à moi tout à JKR (elle a pas voulu me vendre quelques actions... tant pis!) et une phrase à Monsieur Choderlos de Laclos, à vous de trouver laquelle.

Gros bisous à tous

babar.

Chapitre 9 : Remenber (souviens-toi)

Le dernier élève fut envoyé à Serdaigle, on ramena le choixpeau et le festin de rentrée put enfin commencer.

Les appétits furent vite rassasiés avec toutes les victuailles qui s'amoncelaient sur les 5 tables.

Soudain le directeur de Poudlard, Armando Dippet, se leva et réclama le silence. Chose qui lui fut accordée assez rapidement. Après quelques banalités sur le règlement intérieur et la Forêt Interdite, il se tourna vers les deux personnes dont les élèves ignoraient l'identité.

''Chers élèves, aujourd'hui je suis enchanté de vous présenter deux personnes qui se feront un plaisir, enfin je l'espère, de vous accompagner tout au long de cette année et toutes les prochaines, on croise les doigts! Trêve de bavardages, voici tout d'abord, honneur aux jolies demoiselles, Melle Pomfresh, titulaire d'un diplôme de médicomagie et qui a accepté avce plaisir le poste d'infirmière vacant depuis le départ de Mme Lanigan. Si vous voulez dire 2, 3 mots... je vous cède la parole.

Les élèves virent s'avancer une frêle jeune femme qui dégageait pourtant une aura de force morale et de gentillesse. Pour accompagner de grands yeux verts-gris, une douce voix timbrée envahit la Grande Salle.

Merci, Mr le Directeur. Bonjour à tous. Je suis heureuse d'intégrer la joyeuse communauté du château de Poudlard et surtout n'oubliez pas que ma porte est ouverte pour tous les petits bobos physique ou du coeur. Je vous souhaite une bonne année et la réussite pour vos examens.

Merci Melle Pomfresh, renchérit Dippet en faisant un grand sourire. Et puis, le meilleur pour la fin, enfin, le meilleur en Défense contre les Forces du Mal, je vous présente Mr Dumbledore qui sera votre professeur. Albus, quelques mots...

Un homme de taille moyenne mais dont le regard et la stature imposaient le respect se leva et prit la parole.

Volontiers. Je voudrais vous dire : Métempsycose, Exanthème. Stupre. Je ne suis pas encore un vieillard gâteux, c'est pourquoi je voudrais souhaiter la bienvenue à ceux qui viennent de rentrer et une année pleine de surprise et surtout enrichissante pour tout le monde.

Les élèves applaudirent les deux nouveaux venus et Armando Dippet signala la fin du festin et donna le départ pour se rendre dans les dortoirs où chacun passa une bonne nuit.

Les deux jeunes arrivés faisaient baisser la moyenne d'âge au sein de l'équipe d'adultes de Poudlard. Se trouvant entourés par des personnes plus âgées et parfois beaucoup plus, il se tissa donc naturelement entre eux un lien spécial.

Albus inventait souvent des prétextes pour rendre visite à la paire d'yeux verts-gris et sa propriétaire.

De plus, l'infirmière s'arrangeait toujours pour s'assoir à côté de lui pendant les repas malgré la convoitise dont il était l'objet.

Leurs conversations touchaient divers sujets et ils n'étaient jamais plongés dans des silences embarrassants. Ils avaient toujours quelque chose à se dire, une plaisanterie à lancer. Au fil des jours, une véritable amitié s'était nouée grâce à tous les pts communs qu'ils s'étaient trouvés. Certains allaient jusqu'à dire que bientôt on célébreraient un mariage à Poudlard.

Pourtant leur relation n'était pas plus qu'une solide amitié fraternelle.

Elevée dans une famille nombreuse où elle n'avait que des soeurs, Kerry Pomfresh avait trouvé en Albus un grand frère sur qui elle pourrait toujours compter, quoiqu'il lui arrive.

Au contraire de Kerry, Albus avait été un enfant unique, pourri-gâté par une nounou et inexistant pour ses parents trop occupés. Kerry lui apportait ainsi les rires et les joies d'une complicité qu'il n'avait jamais connue.

Avec le temps, les sentiments de l'un comme de l'autre évoluèrent vers quelque chose de plus passionnel. Mais Kerry lui trouvait toujours un air mystérieux, parfois ailleurs, mais n'arrivait pas à percer son secret. Elle lui avait tout raconté, il s'était confié, chacun connaissait l'autre sur le bout des doigts et pourtant il restait toujours cette impression d'inconnu.

Leur relation changea le jour du Bal de Noël. A ce moment-là, tout deux savait que ce qu'il ressentait pour l'autre était beaucoup plus que de la simple amitié mais ils n'abordaient jamais ce sujet, ne voulant pas briser un lien si longtemps recherché.

Vers le milieu de la soirée, ils étaient sortis faire un tour dans le parc enneigée de Poudlard pour s'éloigner du vacarme assourdissant de la musique. Les yeux plongé dans le reflet scintillant des étoiles et de la lune dans la neige immaculée, ils laissaient la pureté du silence de l'hiver les envahir.

Pompom, si je te parlais de ce que je ressens pour toi, tu t'enfuirais en courant? Dit soudainement Albus.

Kerry ne répondit pas tout de suite, cherchant ses mots.

Ca dépend de ce que tu me dis. Non, en réalité, je pense que je t'écouterais jusqu'au bout.

Pompom, je t'aime... je t'aime depuis si longtemps que je me demande pourquoi je ne te l'ai pas dit avant.

Parce que j'aurais dû te dire : Je t'aime Albus.

Elle glissa sa main dans la sienne et sentit un bras qui lui serrait la taille et l'attirait contre son torse. Il se pencha un peu et gouta ses lèvres d'un doux baiser. Elle lui répondit en l'enlaçant. Au même moment, des flocons se mirent à tomber sur les deux amoureux qui se croyaient au paradis.

Chaque jour passé les couvraient d'un peu plus de bonheur. Ils appréciaient chaque moment ensemble comme une portion de joie et d'amour d'un tout magique. Ils profitaient de la présence de l'autre comme d'un cadeau du ciel. Ils étaient heureux tout simplement.

Ils osaient parler d'avenir, de mariage, d'enfants, ils commencèrent par déménager et envahirent un appartement plus vaste dans Poudlard, leur nid d'amour où rien ne pouvait les atteindre.

Pour leurs premières vacances ensemble, celle du Printemps, ils s'offrirent une croisière méditerranéenne à la façon moldue pour s'évader de leur quotidien et pendant cette semaine, Kerry arrêta de prendre sa potion contraceptive avec l'espoir que leur bonheur se concrétise par une naissance.

A leur retour au château, leur visage illuminé et rayonnant mettaient du baume au coeur à tous ceux qui étaient tristes.

La rentrée ne différa pas des autres, les élèves piaillaient au petit-déjeuner autours de leur lait de citrouille, les chouettes et hiboux venaient, passaient, déposaient lettres, paquets dans les assiettes... même celles des Professeurs.

Une magnifique chouette effraie beige cendrée venait de poser une enveloppe devant Albus Dumbledore en grande conversation avec sa dulcinée. L'étonnement laissa vite place à des doutes pendant qu'Albus ouvrait la lettre. Il prit un air horrifié pendant qu'il prit connaissance du contenu.

A peine avait-il vu le sceau qui cachetait l'enveloppe, il savait que quelque chose n'allait pas. Jamais son père n'aurait pris la peine de lui écrire si il ne s'agissait pas d'une affaire très importante. Désemparé, il prit rapidement congé de ses collègues et sortit en direction de ses appartements, courant presque, relisant encore ce que son père lui écrivait.

Il s'effondra sur son lit, ne sachant que faire. C'est avec douleur qu'il sentit la douce peau de Kerry dans son cou. Il la chassa, ne voulant lui faire plus de mal. Il releva la tête et la regarda dans les yeux où il sut capter son interrogation. Il l'aimait trop pour lui mentir et lui tendit la feuille où elle lut difficilement sans oser y croire.

''Fils, tu dois te douter que l'affaire est grave. Te souviens-tu de la jeune Mary-Sue Coffield? Elle deviendra le week-end prochain Mme Dumbledore. Ne crois pas que je me remarie, ta mère n'est pas décédée. C'est toi qui va te marier. Pour laver l'affront à l'honneur de la famille que tes frasques ont commis. Je dois en effet t'annoncer qu'elle vient de mettre au monde un robuste garçon prénommé William. Sa ressemblance avec son père est si frappante que son origine ne fait aucun doute. Tu es son père, il est né d'une nuit non désirée mais bien arrosée. A toi d'assumer. Ton costume est prêt pour Samedi prochain. Ta mère et moi t'attendons ainsi que Mary-Sue et William qui t'envoient tout leur amour. Elvis Dumbledore''

Pétrifiée, ne sachant que dire, elle s'allongea au côté d'Albus, lui prit les mains et les serra très fort. Le silence pesant s'alourdissait de minutes en minutes.

Et nous? Murmura Melle Pomfresh.

Albus ne répondit rien, se contentant de la serrer tout contre lui pour s'en imprégner.

Pompom?

Hum.

Faut que j'y aille pour parler à mon père.

Tu veux lui dire quoi?

Que je refuse. Que c'est toi que je veux épouser.

Albus?

Moui.

Tu y crois?

A quoi?

A ce que tu viens de me dire. Tu crois que ton père va accepter?

Qui ne tente rien n'a rien.

Ca veut tout dire.

Pompom?

Hum?

Je t'aime plus que tout.

Je t'aime tout court.

Et ils s'unirent de la manière la plus douce, la plus tendre, la plus chargée d'amour.

L'intervention d'Albus auprès de son père fut un cuisant échec.

C'est ainsi que la famille Dumbledore organisa un mariage dans la plus stricte intimité où l'on put voir une Mariée radieuse, naturelement les Dumbledore étant la famille la plus puissante de la région, un Marié tout triste, sans envie, sans couleur, et un petit garçon gazouillant.

La cérémonie fut expédiée, le repas vite digéré et chacun monta se coucher.

Mary-Sue, toute fière de s'appeler Dumbledore, tenta une approche de son mari dans un petit déshabillé sexy qui ne laissait rien voir mais tout deviner. Albus la repoussa froidement, jamais, tu entends, jamais je ne te toucherais.

Il pensait juste au petit William qui allait grandir dans un foyer si hostile.

Ne pouvant laisser les élèves plus longtemps, il laissa sans remords sa nouvelle famille.

A son retout à Poudlard, il constata que ses affaires avaient réintégré son ancien appartement sur l'initiative de Kerry Pomfresh qui était retournée dans le sien.

J'ai pensé que ça serait mieux comme ça. Tu es marié maintenant.

Mais c'est toi que j'aime.

Peut-être mais on ne peut plus vivre ensemble, on n'a plus le droit d'avoir une histoire d'amour même si je t'aimerai toujours. Que dirait ta femme?

Elle n'a rien à dire. Je la déteste. Si il n'y avait pas William..

Tu l'aimes lui?

Pas comme il faudrait, je ne peux m'empêcher de culpabiliser quant à son avenir.

Je comprends.

Je peux rester ton ami?

Toute ta vie si tu veux. Ma porte restera ouverte pour tout ce que tu voudras me donner et que je serais apte à recevoir.

Il la serra dans ses bras, passa ses doigts dans ses doux cheveux, s'imprégna de son odeur.

Leur histoire aurait pu s'arrêter là, sur une belle amitié. Mais le destin voulut que Kerry tomba enceinte après leur dernière nuit d'amour.

Elle le cacha à tous ses proches, faisant croire que le père était un ancien ami qu'elle avait revu quelques temps après. Albus était un peu jaloux mais la couvrait de toute sorte d'attentions.

Les Vacances d'été arrivèrent, Kerry partit chez ses parents, Albus lui écrivit tous les jours du Manoir Dumbledore où il vivait entouré par sa famille.

Ils se retrouvèrent avec plaisir le jour de la rentrée, passèrent encore de beaux moments ensemble.

Jusqu'à un froid jour d'hiver où Kerry mit au monde une toute mignonne petite Judith. Kerry n'avait pas encore décidé si elle allait révéler la véritable identité du père de Judith, qui par contre, donnait l'impression de le savoir. Elle demandait sans arrêt les bras d'Albus, lui offrit son premier sourire, s'endormait plus rapidement quand elle était contre son torse,...

Le jour de l'anniversaire d'Albus, Kerry et Judith ne pouvant être présentes, elle lui envoya une carte dans laquelle elle avait glissé une photo de leur fille toute souriante au milieu des fleurs et avait écrit au dos 4 mots : tu es son père.

Jusqu'au dernier moment, elle se retint d'envoyer le hibou mais le fit quand même au nom du droit de savoir.

Le hibou ne revint pas tout de suite avec la réponse. Elle patienta en passant de belles vacances avec Judith, insouciante et heureuse. Bizarrement, elle ne reçut aucune nouvelle d'Albus pendant ces 3 jours de détente ; elle mit ça sur le compte du choc qu'il avait reçu et rentra un peu anxieuse tout de même face à la réaction du professeur.

Professeur qui attendait son infirmière et sa fille à Poudlard avec une montagne de cadeaux pour cette dernière et un petit présent pour la belle maman. Il ne demanda aucune explication sur son mensonge mais d'un commun accord ils décidèrent de ne rien dire. Pour les préserver.

Même si ils étaient dans l'interdit, ils passaient des jours merveilleux dans la semaine et c'est avec peine qu'ils se séparaient tous les vendredis soirs quand Albus rentrait dans sa famille légale et laissait les deux femmes de sa vie au château. Sa seule consolation était de voir grandir le petit William qui promettait d'avoir un avenir exceptionnel.

Il s'occupait autant de lui que sa mère s'occupait de dépenser l'argent de la famille en robes, accessoirs de beauté, de toilettes..

Il essayait de lui rendre la vie plus belle.

La vie continua ainsi pendant quelques années.

Le petit William avait grandi, devenu un petit diablotin chatain aux yeux bleus mais tellement mignon et fêtait son 6ème anniversaire.

La petite Judith, poupée brune aux yeux verts, faisait le bonheur de tous les gens qu'elle connaissait en particulier ses parents malgré ses petites bêtises, avait 9 mois de moins que William.

Prétextant, auprès de sa femme, une virée entre hommes pour affaires, Albus emmena son fils en week-end où ils devaient retrouver les deux Pomfresh pour faire connaissance. Les deux enfants furent ravis de trouver un autre compagnon de jeux que les adultes et ne se quittèrent pas un instant. Albus en fut enchanté et Kerry apprécia cette compagnie nouvelle et enrichissante.

Pour terminer ces petites vacances à la mode moldue, ils partirent pique-niquer au bord de la mer pour admirer le coucher de soleil sur l'horizon, comme une vraie famille sauf que...

''Les enfants ne vous approchez pas de l'eau, faites attention..

Oui, tante Ri, lui répondit William en s'emparant du ballon en mousse.

Les deux adultes confortablement installés sur une couverture parlaient de tout et de rien, tout en surveillant les enfants qui se lançaient la balle. Ils s'éloignaient petit à petit car la balle tombait toujours trop loin et ils étaient obligés d'aller la chercher.

Sans le faire exprès, William avait lancé trop haut la balle qui était partie sur le parking pour les voitures des vacanciers moldus. Les deux petits partirent à la recherche de la balle réfugiée sous une voiture. Ils ne virent pas celle qui venait vers eux, roulant assez vite parce que le parking était quasiment vide et que son conducteur était ivre.

Se tenant par la main, les deux anges couraient vers une belle auto rouge où était coincé leur ballon. Ils n'entendirent pas le bruit crispant des freins qui se serrent,ne sentirent pas l'odeur de la gomme grillée mais quand ils virent Albus et Kerry qui leur faisant de grands gestes ils s'arrêtèrent au milieu de la route et furent percutés par la voiture qui malgré les bonnes intentions du chauffeur ne put les éviter.

Devant ces deux petits corps désarticulés, allongés sur la route, sous le capot, Kerry, malgré sa formation, ne put s'empêcher de pâlir et s'effondra en larmes. Albus la retint juste à temps avant qu'elle ne s'évanouisse, ses propres jambes flageolantes.

Leur coeur se remplirent de vide qu'ils ne purent jamais combler.

Malgré la rapidité des secours, ils ne purent rien faire : William et Judith, 6 ans et 5 ans et 3 mois, s'étaient éteints quelques instants après le choc d'hémorragies internes, traumatismes cérébraux et multiples fractures.

La perte d'un être aimé est déjà un obstacle très difficile à surmonter mais encore plus quand il s'agit d'un enfant. La terre semble se dérober sous nos pieds à chaque pas que l'on fait, un vide immense remplace à tout jamais l'amour qu'on leur portait et on ne les oublie jamais.

Depuis rien n'est plus comme avant, Kerry n'a plus sa lumière pour supporter sa vie dans l'ombre sans Albus qui était accablé par l'attitude de sa femme trop attachée à l'argent pour pleurer la mort de son fils.

Mais depuis ce funeste jour, où Albus et Kerry perdirent ce qu'ils avaient de plus précieux, ils s'aimèrent encore plus et se soutinrent du mieux qu'ils purent surtout quand approchaient la date d'anniversaire de leur mort.

OOOOOOO

D'ailleurs Albus sortait d'ici quand le professeur Rogue vous a amené, conclut Mme Pomfresh.

Alauda tiqua en entendant ce nom mais ne fit aucun commentaire.

Je suis désolée d'avoir ravivée en vous de si terribles souvenirs.

Ce n'est rien, ça m'a fait du bien de partager cette douleur avec vous Mademoiselle. Je ne souhaite à personne la perte d'un enfant. C'est la plus terrible des épreuves.

Inconsciement le regard perçant mais doux de Maelis Pomfresh la fit porter ses mains à son ventre.

Reposez-vous mademoiselle. Vous en avez bien besoin.

OOOOOOO FIN OOOOOOO

Voilà pour le chapitre 9, le prochain on retrouve ... non pas Ombrage non non, simplement Harry, Hermione, Ron, Drago, Rogue... comme d'hab koi... mais pour ke sa arrive plus vite fo cliké sur le peti bouton GO. Merci et Bisous à tous...

Babar.