Et voilà, le prologue comme je l'avais promis,j'espère qu'il vous plaira!

A armes égales

prologue

Un jeune homme d'une vingtaine d'années, aux airs mystérieux et au regard à la fois dur et doux demeurait dans la grande maison. Dehors, le monde lui était hostile et le moindre pas à l'extérieur se transformait presque irrémédiablement en combat pour sa survie. Et tout cela, sous le joug de son frère aîné, celui en qui il avait eu tellement confiance durant toutes ses années, celui qu'il avait prit comme modèle mais qui était responsable de la mort de tant d'innocent – dont celle de leur propre mère. Parfois encore, c'était difficile à admettre.

Chris ?

Le jeune homme se retourna pour se retrouver face à une jeune femme, toute de cuir vêtue et des cheveux châtains-blonds descendant le long de ses épaules se trouvait-là. Une assassin – courtoisie de son frère Wyatt – qui avait pour but de le détruire mais qui avait succombé au piège fatal de l'amour. Elle était devenue une alliée de choix pour leur camps.

Bianca…. Salut !

Tu as l'air bien pensif ce soir, affirma la jeune femme, prenant place sur le canapé, tandis que son amant restait à la fenêtre. Accepterais-tu de partager tes songes avec moi ?

Chris sourit. Pour une fois, il pensait à quelque chose d'un peu plus positif que la guerre qui faisait rage autour de lui.

Je me rappelle de ce qu'il s'est passé il y a quelques années. C'était presque à cette époque-ci de l'année. Cela faisait longtemps que je n'y avais plus pensé.

Il vint s'asseoir aux côtés de la jeune femme.

Et que c'est-il donc passé il y a quelques années ?

J'ai fait un voyage dans le temps, accidentellement…. Je suis resté deux mois, en 1975.

Bianca eut l'air surpris. Un voyage dans le temps, c'était quand même dur à faire accidentellement. Après tout, cela demandait quand même une incantation. Mais la question qui la taraudait en ce moment même, ce n'était pas vraiment celle-là. Non.

Et pourquoi donc y repenses-tu maintenant ?

Lis ça, lui dit-il en lui tendant une lettre.

La jeune femme la prit, parcourrant curieusement les quelques lignes.

Cher Chris,

Je te fais parvenir cette lettre au moyen d'un phœnix, puisque c'est le seul moyen par lequel je puisse y arriver. Enfin bon, passons….

Si tu lis cette lettre en ce moment, c'est que je suis mort – je me suis arrangé pour que le jour de ma mort, la lettre soit envoyé. Elle est daté, si tout a bien fonctionné, du jour ou je suis… comme qui dirait, passé dans l'autre monde.

Effectivement, songea Bianca, cette lettre était datée de juin 1998.

Je sais que tu dois te demander pourquoi est-ce que je t'écris. Te rappelles-tu l'été que nous avons passé ensemble ? On avait passé un pacte, comme quoi on serait toujours disponible l'un pour l'autre. Je ne sais pas si cela représente encore quelque chose pour toi – après tout, tu n'as jamais écrit - mais j'aurais un grand besoin de ton aide.

J'aimerais que tu t'occupes de mon filleul, Harry. Cela doit te paraître bizarre mais, à mon époque, un mage noir est entrain d'essayer de prendre le pouvoir – Lord Voldemort – et selon une prophétie, Harry est le seul qui puisse le vaincre. Seulement, le directeur de notre école refuse de faire quoi que ce soit pour le mêler à la guerre. Je sais que tu dois penser que je suis étrange de vouloir mêler mon filleul à quelque chose d'aussi dangereux. Mais je sais qu'il n'a pas le choix et que de toute façon, Voldemort se lancera à sa poursuite, et je préférerais qu'il soit prêt à affronter son destin.

Il a besoin d'un entraînement et tu es un sorcier des plus compétents, j'aimerais beaucoup que tu lui serve de mentor. Tu pourrais l'emmener quelques temps à ton époque. Il en a réellement besoin.

Surtout que le directeur s'obstine à le renvoyer chez son oncle et sa tante chaque été, des gens qui le détestent tout simplement. Je ne sais pas exactement quand je suis mort et je ne sais pas s'il aura eu le temps d'accepter ma mort avant d'y retourner – je sais que peu importe la façon dont je suis mort, il trouvera un moyen de culpabiliser – mais je sais que ce n'est pas bon pour lui.

Bien, je pense que je vais te laisser, maintenant… j'espère que tout va bien pour toi et que tu pourras aider Harry

Sirius « Padfoot » Black

P.S : 4, Privet Drive, Surrey, England (les vacances commencent le 1er juillet)

Bianca, abasourdie, reposa la lettre.

Tu vas le faire ? interrogea-t-elle.

Oui, ce gosse a vraiment l'air d'en avoir besoin

C'est exactement ça, Chris ! Un gosse. Si c'est son directeur qui prend des décisions pour lui, il ne doit même pas être majeur. Notre époque n'est pas vraiment le meilleur endroit !

Non, ça ne l'est pas, mais tu as entendu la destinée qui l'attends, Bianca. Il a besoin d'aide, et j'ai un pacte à honorer.

Quand vas-tu partir ?

Demain…. Je partirais demain, lui susurra-t-il en la soulevant et l'emmenant dans la chambre à coucher. Pour l'instant, profitons de la nuit…