Rar :
MaraSnape : Merci de continuer à me lire, j'espère que « mon » Drago te plaira
Leviathoune : Alors comme ça on attend un lime ? Mademoiselle est servie !
Aresse : Merci pour tes compliments, je suis contente que tu parviennes à ne pas t'ennuyer en relisant la mâma histoire ou peu s'en faut
Melantha Mond : C'est vrai que Drago analyse plus ses sentiments que Harry qui bloque sur l'action le plus souvent, ça donne plus de profondeur mais j'avais peur que le manque d'action gêne… Apparemment il n'en est rien et tant mieux !
Vif d'or : En effet Drago n'est qu'une vitrine et derrière, c'est tout brisé…Moi aussi je t'embrasse et encore merci d'avoir pris la peine de me laisser un mot !
Grafield : Alors là, déjà savoir qu'il ne fallait pas de déranger quand tu me lisais m'avait touché mais maintenant que tu me déclames à voix haute ! Moi qui aime le théatre en plus ! Dommage que tu n'ai pas msn, je me ferais bien cirer les pompes en direct, moi ! espérons que je resterais à la hauteur à laquelle tu m'as mise
Artoung : Oui, Gabriel ressemble à Harry, il a des goûts qui ne changent pas dans le temps…Oui , le chapitre ci dessous est légèrement acidulé, enfin légèrement, selon mes critères ! Tu commences à me connaître un peu, hein !
Loryah : la suite ? de suite !
Minerve : a propos des 40 jours : t'as raison. Je me suis aperçu aujourd'hui que la durée de 40 jours correspond à celle du carême ! Avant la résurrection de leur histoire ? Et Gabriel a des points communs avec Harry en effet…. Mais Drago n'a jamais fait le rapprochement
BlackNemesis : Il est toujours bon de le rappeler : tu sais que je t'aime toi ! Pourquoi t'habite si loin, ouiiiiiiiiiin ! Bon, mes gamineries passées ,passons à ta review que j'attend toujours avec impatience : j'avais même pas songé qu'on pouvait penser que Drago fêtait la mort de ses parents, et ce malentendu n'est que le premier d'une longue liste. Merci de comprendre aussi bien ce que je veux faire passer, je m'étonne encore du succès de cette fic alors que vous connaissez le déroulement, après tout. Mais tant mieux pour mon ego !
Shetane : Alors on peut aimer ses parents en étant conscients qu'ils étaient mauvais, des tas d'enfants maltraités d'une façon ou d'une autre continuent à aimer, voire parfois à vénérer leurs bourreaux, parce que ce sont leur parents. Ton enthousiasme me fait très plaisir et j'espère que tu continuera à adorer la suite !
Ornacula : toujours dans les premières à reviewer ! Tout de suite la suite !
Chimgrid : pas besoin de te sentir aussi désolée, ça arrive à tout le monde de se tromper ! Gabriel a en effet un style qui nous rappelle un autre garçon mais il faut être logique : il ne peut pas préférer les roux ou les asiatiques et soudain être attiré par un brun aux cheveux en bataille quoique… Tu déteste Drago d'ordinaire et là t'as envie de le consoler ? Ca c'est un super compliment ! Tu dis pathétique, tu chercher peut être à dire je compatis ?
Chapitre 3
Un mois est passé, pourtant le temps a filé entre mes doigts. Entre les cours, les sorties avec Blaise et Mickael, la correspondance avec jean Michel, les visites à Phillip qui reprend les affaires familiales, à Oncle Régis aussi qui bataille pour réorganiser le département que son prédécesseur avait laissé quasiment en friche, je n'ai pas vraiment eu le temps de me morfondre.
J'ai reçu la baguette de tante Bellatrix, une fois de plus recouverte de sang, mais pour changer cette fois c'était le sien : ce n'est que justice. Je ne la pleurerais pas, elle adorait me terroriser quand j'étais enfant et j'ai toujours eu peur d'hériter de sa folie. Une fois de plus, je vais faire mon travail d'intermédiaire et aller chez Potter.
Je suis de très mauvaise humeur aujourd'hui. J'ai eu une note que j'estime largement injustifiée en potions, le ministère m'a envoyé, en même temps que les documents concernant la prochaine mission, une injonction m'ordonnant de leur remettre tous les documents personnels de Père… Tous ces ennuis parce que j'ai eu le malheur de naître fils de Lucius et Narcissa Malefoy et de devenir ennemi juré de Harry Potter ! Si j'avais su à 11 ans que le détester m'aurait forcé à le voir régulièrement 8 ans plus tard, je ne lui aurais jamais adressé la parole !
C'est donc dans cet état d'esprit que j'arrive chez lui. Je frappe à sa porte et il me hurle des combles de sa maison de l'y rejoindre.
Aucun sens des convenances.
Je le rejoint dans cette espèce de mansarde poussiéreuse et en attendant qu'il finisse de faire le tri qu'il a en cours , j'inspecte distraitement un carton emplis de figurines. J'en sors un dragon pour le voir voler mais il n'est pas ensorcelé. Me voyant faire, il me dit que ces jouets sont moldus et j'ai un rictus de dégoût en constatant que la pièce qui m'avait intéressé était non seulement immobile mais recouverte d'une couche de crasse repoussante. Il prend mon attitude pour une preuve de dédain envers les moldus et s'emporte rapidement, croyant bon de me rappeler qu'il est en partie moldu.
Tiens, un Potter contrarié ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas assisté à ce spectacle de choix, j'ai toujours particulièrement apprécié de le voir sortir de ses gonds, il est si prévisible !
J'entre dans le jeu, et comme d'habitude il court. En colère, il dégage une puissance magique dont il n'a jamais pris conscience et qui me fascine. Je me lève pour lancer ma prochaine attaque verbale, venimeuse à souhait quand il se jette sur moi et me fait tomber. Je le vois recevoir sur l'épaule à ma place l'armoire qui venait de s'écrouler à terre. Il se met à hurler de douleur.
Chacun son tour, ne crois pas que je vais te plaindre pour ça alors que tu as charcuté mes parents. Tu étais censé te contenter de les tuer, pas les massacrer comme un sauvage, salaud !
Ma remarque sur son coté chevaleresque l'a vraiment mis hors de lui. Il me maintient au sol et le sentir collé à moi est loin d'être désagréable… Même si ma tête a cogné trop fort sur le sol. J'essaie sans grande conviction de me dégager, je n'en ai pas vraiment envie : son aura magique m'enveloppe et me donne l'impression de prendre sa puissance.. J'adore quand il n'a d'yeux que pour moi, je me suis toujours senti si bien quand il me regarde avec haine…alors je m'offre une provocation supplémentaire :
« Oh oui Potty, fais moi peur ! »dis-je en me tortillant sous lui avec l'air d'une fille en chaleur, avant de lui rire au nez. Il se prend pour qui ? Le sauveur du monde ! Mhmm, c'est un peu vrai mais ce n'est pas une raison pour jouer les terreurs !
Merde.
Je suis allé trop loin cette fois.
Ses mains sont de véritables étaux autour de mes poignets, il me mord l'épaule et j'ai vraiment mal. Il n'est peut être plus le si prévisible Potter que j'ai connu.
Je me dis que c'est probablement l'heure de faire une dernière prière quand je sens sa langue parcourir mon épaule meurtrie. Elle est délicieusement chaude et me fais littéralement fondre.
Je n'arrive pas à y croire !
Potter que j'ai passé des années à insulter, haïr, envier, sur lequel il m'est arrivé (mais je m'étranglerais plutôt que de l'avouer) de fantasmer (ce n'était qu'une humiliation supplémentaire que je lui infligeais en esprit pour le salir), est en train de lécher mon cou avec un art consommé.
Bon sang il est doué ! Il vient de me faire pousser un gémissement particulièrement explicite et s'arrête pour me regarder. Je n'ose pas plonger dans son regard, j'ai peur de ce qu'il pourrait lire dans le mien. Ce qu'il voit semble lui convenir puisqu'il lâche enfin mes poignets douloureux pour faire glisser sa main sur moi jusqu'à mon érection sur laquelle il s'attarde.
Cette enflure est en train de me tripoter !
Il se met à siffler à mon oreille et la peur me submerge : Ces sons persiflant me rappellent de trop mauvais souvenirs. Voldemort produisait les mêmes quand il testait ma résistance à la douleur en m'imaginant déjà être un de ses larbins quand j'étais enfant.
Mais j'oublie vite cela quand je lève les yeux vers lui et lis le désir dans son regard, quand je sens son sexe dur peser contre ma cuisse.
J'ai l'impression de rêver éveillé, c'est trop bon pour être vrai et pourtant je n'ai jamais aimé la violence jusque là. D'ailleurs je ne suis pas vraiment moi : dans la réalité j'aurais déjà profité du fait qu'il lâche mes mains pour me dégager et partir en le laissant dans cet état ou pour le prendre, mais tout ce que mes mains savent faire, c'est déboutonner son pantalon, le faire descendre pour s'agripper avec force à ses fesses étroites.
C'est ça : je rêve.
Ma tête a dû cogner trop fort sur le sol, je dois être en pleine hallucination pendant que mon sang se répand sur la plancher de ce grenier. Si c'est ça mourir, ma foi, je le veux bien.
Il me retourne brusquement avec tant de facilité que j'ai l'impression d'être un fétu de paille et tire violemment sur mon pantalon.
Espèce de brute !
Mais je m'en fous, c'est Potter Merlin !
Je me laisse aller à crier quand son sexe perfore mon anus sans aucune préparation, il me fait mal mais m'affole en même temps à un point que je n'aurais jamais cru possible. Je sens son corps collé au mien, il me brûle presque.
Je cris encore et encore en le sentant bouger en moi, je ne contrôle plus rien et je me rappelle à quel point c'est bon de s'oublier. Je me laisse totalement submerger et ne me retiens pas quand je me sens venir. Trop vite sans doute mais c'était trop fort.
L'extase passée, je me rend compte, en entendant sur ma nuque la respiration hachée de Potter, que je n'ai pas rêvé.
Potter m'a pris à même le plancher et m'écrase de tout son poids.
Il est encore en moi.
Si l'on pouvait mourir de honte, j'aurais quitté ce monde à l'instant.
Mais ce n'est pas une raison suffisante pour que mon cœur lâche : il bat encore la chamade.
Le pire, c'est que je voudrais déjà remettre ça.
Alors je reprend mon masque de « petit con prétentieux » pour citer Blaise, me libère de son corps d'un coup d'épaule, me redonne une contenance d'un sort et lui déclare qu'il a intérêt à apprendre les bonnes manières s'il compte sur une prochaine fois. En commençant par ne pas m'écraser comme le rustre qu'il est.
On dirait que ses globes oculaires vont sortir de ses orbites. A ce moment il est d'un ridicule! Je me demande s'il est étonné par ma phrase ou parce que l'idée de recommencer ne lui est pas venu à l'esprit en ce qui le concerne. Je me dégoûte pour avoir osé lui proposer ça.
Je quitte la pièce, dépose au passage les documents sur la table du salon.
Je le sens derrière moi me suivre jusqu'à la porte mais je ne me retourne pas.
Si je le faisais, je perdrais le peu qu'il me reste de dignité.
Si je le faisais, je ne pourrais me retenir de lui sauter dessus et de le prendre.
Mieux vaut rentrer chez moi et réfléchir posément à tout cela.
J'essaie, j'essaie depuis une bonne heure mais je n'arrive pas à en déduire quelque chose de cohérent ou d'acceptable. Alors j'arrête parce que j'ai envie de vomir plutôt que de me rappeler que cette ordure m'a pris comme la dernière des putains et que j'étais prêt à en redemander.
Ses mains ont étripées les miens !
Je vomis pour de bon cette fois.
C'est dans ce genre de circonstances que je suis content d'avoir ces elfes à domicile, je n'ai qu'à quitter la pièce, ils s'en chargeront. Je me sens sale alors je me fais couler un grand bain parfumé au bois de santal et je faillis m'endormir dedans.
Je conclue provisoirement que je suis plus tordu que je ne le pensais.
