Réponse aux reviews :
Myschka : Merci de tes encouragements, et pour les reviews, il n'est jamais trop tard JOxaline : Drago accro à Harry ? C'est pire que ça si on lit la suite…
BlackNemesis : Heureusement Drago a bientôt fini de souffrir et tant mieux, rien de tel qu'un Harry pour soigner une bonne petite dépression, même s'il ne s'y prend pas toujours d'abord de la bonne façon ! « j'aime, j'aime j'aime » : ça me fait penser à une vieille pub citroen ça ! C'est vrai que t review est moins complète que d'habitude mais étant doné ta migraine je te pardonne, hein, dans ma grande bonté ! Enooormes bisous,
Crasysnape : si si, c'est très clair ce que tu raconte et merci de me confirmer que je n'ai pas fait du réchauffé !
Selana : J'ai pas fait d'études de psycho, j'essaie juste de me mettre dans la peau des personnages, ce qui n'est pas désagréable étant donné leur physique plus flatteur que le mien… mais je m'égare ! Donc non, j'ai pas étudié, mais si tu réagit pareil que lui ça veut dire qu'on doit avoir la même vision des choses. Sinon je n'écris que des slashs Hp, désolé !
Leviathoune : merci pour tes compliments et soit contente, non seulement il y a un lemon dans le chapitre qui suit mais je t'annonce que tu en aura un supplémentaire dans l'épilogue(c'est plus fort que moi, faut que j'en fasse à la moindre occasion !)
Lunenoire1.2.3.4.5.6.7 : merci d'avoir reviewé tous les chapitres !
Griselle : J'aimerais bien avoir ta définition de serpentard parce que j'ai l'impression que l'on fait dire tout et n'importe quoi à cet adjectif , merci et la suite, c'est juste en bas !
Aresse : Harry n'abuse pas, il n'a pas le même point de vue ni le mode d'emploi pour comprendre Drago qui pense beaucoup mais ne dit presque rien, il ne se justifie pas parce qu'il ne sait pas comment Drago le perçoit, il ne lui fait pas de cadeau parce qu'il ne sait pas qu'il l'aime. Quant à la « confrontation » comme tu dis, celle qui suit est ma préférée de la fic. Pour ta question, comme beaucoup se la posent j'ai précisé dans le résumé : l'epilogue est différent parce qu'il se déroule 5 ans après, histoire de voir comment leur couple a évolué, donc n'aie pas peur, ils sont toujours ensemble !
Vif d'or : Merci, tu connais déjà la suite puisque tu as eu droit à un peu d'avance et comme tu le sais il ne va pas tarder à se l'avouer qu'il l'aime, cette brute épaisse de Harry !lol
Ornacula, Loryah, Shetane : merci !
Artoung : Oui, Drago est un peu perdu mais ne t'en fais pas, tôt ou tard il retrouvera sa vraie nature !
Chimgrid : C'est pas grave les reviews courtes, ça fait toujours plaisir et j'espère que le chapitre qui se trouve en dessous te plaira autant qu'à moi
Désolé pour le chapitre court mais je me dois de respecter la fic miroir, cependant s'il est court c'est mon préféré, j'espère que ce sera votre cas aussi
Chapitre 7
Cela fait bien trois minutes que je suis arrivé à l'orangeraie. J'ai réservé la meilleure table, et j'y suis seul. J'aurais du lui demander de confirmer sa présence au lieu de supposer aussi prétentieusement qu'il accepterait. Ça m'aurait évite de rester là à me demander si j'attend pour rien ou s'il est seulement en retard.
C'est lui! Il vient de franchir la porte d'entrée.
Pour une fois, je ne sais pas trop que faire : si je m'avance vers lui j'aurais l'air d'être son obligé, si je reste assis il verra que j'ai dû l'attendre, dans les deux cas je suis en position d'infériorité et j'ai horreur de ça! J'opte finalement pour une troisième possibilité : je l'attend à ma place mais debout, comme si je venais à peine d'arriver. Il s'avance vers moi et nous nous serrons la main. J'ai du mal à détacher mon regard de lui. Ses iris verts ont toujours eu sur moi un effet hypnotique mais son regard a changé : plus d'amertume. Qu'ont vu encore ces yeux là depuis notre dernière rencontre pour qu'ils aient changés ainsi? Un rapport avec sa dernière mission? Je sais que Crabbe et Goyle Senior sont particulièrement répugnants… il les a peut être surpris en pleine séance de torture. Ou alors plus prosaïquement a-til été déçu par la… créature aux faveurs tarifées?
Ces suppositions ne servent à rien. J'essaie juste de ne pas trop le dévisager. Il a l'air gêné, apparemment peu habitué à ce genre d'endroit. Tant pis, je vais faire aussi les frais de la conversation.
Finalement, ce dîner s'et bien passé. Je n'ai pas eu les réponses à toutes mes questions, je ne voulais pas me montrer curieux. Ou plutôt je ne veux pas qu'il sache que j'ai pensé à lui en me posant ces questions. Je suis sur le point de le laisser devant le restaurant après une dernière poignée de main quand lui a le culot de me poser la question qui l'intéresse : il me demande si je veux bien venir chez lui. Bref, il veut mon cul. Je lui suis redevable, certes, mais je ne donne pas dans la prostitution moi! J'éclaterais de colère à l'instant si je ne lisais pas dans on regard interrogatif de… l'innocence!
J'ai dû manquer un épisode! Aurait-il oublié notre rencontre au Chemin de traverse?
Je me retient de hurler, pinçant mes lèvres jusqu'à en avoir mal, pour n'en dire pas plus que "je n'ai pas l'habitude de partager mes plaisirs avec des prostitués".
Harry est ébahit. A croire qu'il n'avait pas compris que je suis furieux contre lui. Il recommence à balbutier, mais cette fois, j'ai toutes les explications : il a bien eu une… relation avec cette personne mais c'était avant que je ne réapparaisse dans sa vie et s'il l'avait revu ce n'était que dans un stupide effort pour tenter de se débarrasser de son sentiment de culpabilité en lui donnant une chance de s'en sortir. Il rougit de honte il est…ridicule ou émouvant? Je ne sais plus, tout ce que je retiens, c'est qu'il ne m'a pas trompé. Terme impropre d'ailleurs puisque nous n'avons pas vraiment de relation.
Je devrais me sentir soulagé, mais je ne le suis pas. Je lui en veux toujours. De ne pas m'avoir tout de suite donné des explications, de ne pas m'avoir cherché quand je ne suis plus allé vers lui, de plein d'autres choses aussi que j'aurais du mal à déterminer.
Mais je le suis, et j'entre chez lui.
Parce qu'il me manque.
Parce que j'en crève d'envie.
Parce qu'il me regarde avec cet air de chien battu dont je me serrais moqué il n'y a pas si longtemps mais qui à cette heure me fait fondre.
Mon corps proteste quand je m'assied sur le lit d'Harry en devenant insensible.
Tant mieux : je ne voudrais pas lui donner la satisfaction de me voir excité par sa simple présence. Pourtant, si mon corps nie, mon cœur bat de plus en plus vite. Je croise les bras pour lui montrer qu'il ne doit pas s'attendre à ce que je l'encourage. Après tout c'est lui qui a demandé, s'il veut de moi qu'il se débrouille.
Harry retire ma veste avec douceur : c'est nouveau, d'habitude il se contente de me sauter dessus… Il se met devant moi à genoux et lève un regard suppliant.
J'aime qu'il soit à mes pieds…
Il retire sa chemise, revient à moi pour enlever la mienne et je réprime un frisson : je veux être aussi glacial que possible. Mais il m'est difficile de le rester quand ses lèvres chaudes embrassent ma poitrine avec tant d'insistance pendant de ses mains s'attaquent à la fermeture éclair de mon pantalon.
C'est étrange… Je ressens plus que de simples caresses, comme si ce n'était pas juste deux épidermes frottés l'un à l'autre mais que ces gestes avaient des répercussions bien plus profondes, comme si elles envoyaient des ondes qui réchauffent jusqu'à la moelle de mes os et qui parviennent jusqu'à mon cœur pour s'y fondre.
Il me touche dans tous les sens du terme.
Je l'entend siffler doucement mais cela ne me rappelle plus de mauvais souvenirs : la langue est la même mais le ton est différent : les sonorités sont plus douces, caressantes, plus rien à voir avec un serpent sur le point d'attaquer. Les intonations sont proches d'une supplique et me flattent l'oreille.
Je ne sais plus trop quoi penser quand il tire sur mon pantalon et mes sous-vêtements pour me les ôter.
Je ne lèverais pas les hanches pour les laisser glisser, je ne lui faciliterais pas la tâche, je ne suis pas à son service, je… sens sa main s'immiscer entre mes jambes et ses doigts brûlants au creux de mes reins… il me tient dans le creux de sa paume et mes bras, posés sur le lit derrière moi tremblent un peu. C'est trop bon, c'est trop doux, trop tendre, et j'ai peur de me laisser aller une fois de trop à croire que je suis plus qu'un corps entre ses mains.
Quand sa langue se pose sur mon sexe, j'ai du mal à me retenir de soupirer. Je sens mes bourses durcir pendant qu'il les serre légèrement entre ses doigts et que sa bouche se referme sur moi. Il y a de la soumission, du regret, de l'adoration dans sa façon de faire, je le ressens dans mon corps bien plus nettement que s'il le disait, c'est sa façon de demander pardon, de me dire ses sentiments.
Oui, sentiments. Mon esprit n'ose pas être plus précis dans les terme que j'emploi, mais cela ne peut pas être autre chose, ses gestes me le crient, me l'hurlent à travers son corps.
Je le regarde, penché sur moi, courbé devant moi, concentré sur sa tâche, la nuque découverte, si blanche et si fragile attire mon regard et j'y pose ma main en fermant les yeux, me mordant les lèvres pour ne pas crier: je ne sais ce qui me retient encore d'exprimer mon plaisir.
Cette main posée sur lui, c'est mon pardon, c'est ma reddition.
Je rends les armes,
je suis en toi.,
Je suis à toi.
Je t'aime.
Et dans cet aveu que je me fais, je me libère, jouis et gémis dans ta bouche parce que c'est toi.
Toi qui boit mon essence, toi qui lèche encore mon membre, avide de tout prendre, toi que je relève et qui me regarde, toi dont je retire la ceinture du pantalon pendant que le mien descend le long de mes cuisses, toi que je déshabille, avec qui je bascule sur le lit, toi qui ouvre cette bouche rouge de s'être trop pressée contre moi pour me dire dans un soupir que je t'ai manqué.
Toi à qui je souris vraiment pour la première fois, qui laisse échapper une langue distraite,lèchant tes lèvres pendant que tu fixes les mienne.
Toi que j'embrasse avec tout mon amour, que je prend dans mes bras, que je sers contre moi.
Tu me prend par la taille et m'étreint davantage, mon corps te réclame déjà, le tien se cambre , trop chargé de désirs, et quand nos érections se rejoignent, nous ne savons que gémir. Tu te tortilles contre moi, c'est affolant et adorable. Ma langue cherche la tienne et je te goûte avec ferveur pendant que tes mains parcourent mon dos. Je sens ton cœur cogner si fort que j'ai l'impression qu'il bat dans ma poitrine, tout contre le mien.
Tu bascules au-dessus de moi et mes jambes s'enroulent d'elles-mêmes autour de tes hanches, ton corps descend le long du mien et je sens ton membre tout contre moi, je te veux en moi, j'ai besoin de toi.
Tu me pénètres enfin et mon corps impatient se détend brusquement. Je te regarde reprendre ton souffle, les yeux fermés, ta bouche encore collée à la mienne. Moi aussi j'ai du mal à respirer, c'est tellement fort, c'est tellement bon. Moi aussi je clos mes paupières quand tu commences à bouger en moi. Le plaisir est intense mais ce n'est pas lui qui me bouleverse à ce point.
C'est toi.
Tout ce que tu es, tout ce que tu fais, tout ce que tu me fais ressentir.
Quand tu viens frapper ma prostate, ma tête part en arrière, rompant notre baiser et mes yeux s'ouvrent en grand.
Je vois tes lèvres essayer de rejoindre les miennes, les yeux encore mi-clos, tu es beau, si beau que j'en pleurerais. Je m'agrippe à ton dos et penche ma tête dans ton cou. Je vais venir, je le sens, il s'en faut de peu, la chaleur qui monte en moi est brûlante.
Je te mords l'épaule et tu accélères le rythme, tu vas me rendre fou, je voudrais te dire à cet instant tout ce que je ressens mais je ne peux pas, je ne sais plus, alors je te dis tout cela en un mot : « Harry ».
Je l'ai soupiré, je l'ai prononcé à voix haute pour la première fois, j'en ai goûté chaque syllabe sur le bout de ma langue, et nous avons joui ensemble en l'entendant emplir l'air.
Tu as rouvert les yeux, t'es couché à mes côtés, et nous avons échangé un long regard. Rien ne sera jamais plus pareil. Tu m'as pris dans tes bras et, épuisé, je me suis endormi aussitôt.
