Réponse aux reviews

Pomme : Merci pour tes compliments !

Chimgrid1.2.3 : contente de savoir que ton moral s'amméliore assez pour me relire (si ça peut te consoler moi aussi ça va pas très fort). Non, il n'a pas fait de cochonneries avec le petit français parce que c'est un ami et qu'a priori il est pas gay et aussi qu'étant donné la façon dont il traitait les hommes entre Gabriel et Harry (relire le chapitre 1 au besoin) il l'aurait pas gardé longtemps comme ami ! Pour l'examen blanc le dimanche je rougis de honte….Oui, Drago est mignon quand il est content ! Je crois que Harry éclaterait de rire s'il savait à quoi son Drago si distant pense pendant leurs retrouvailles ! Drago n'a pas une conscience estudiantine de première, il a la trouille de devenir dépendant d'Harry s'il reste trop longtemps. Quant aux dents j'espère que tu as réussi quand mêle ton exam, pense aux pauvres patients comme moi qui après être passé sous plusieurs mains de dentistes incompétents se retrouve si jeune (enfin…pas très jeune mais quand même) avec des stellites… Si ça peut te motiver pour tes études….

Oxaline : merci !

13Malexi13 : j'adore les revieweuses de dernière minute : merci d'être sorti de l'ombre pour me laisser un petit mot quant à la prochaine fic, j'espère qu'elle aura le bonheur de te plaire alors.

Artoung : je parlais de moi et de pas mal de filles pour la petite brune enveloppée ! Oui, la fin est proche Monica (après Monica Bing voilà monica belluci !)mais l'épilogue devrait nous en consoler la semaine prochaine

Leviathoune : Ce que la soirée gay va donner ? désolée, on ne le saura jamais je crois, je préfère me l'imaginer dans ma tête et garder le résultat pour moi toute seule !

Mel'Amarain : Alors comme ça t'attendais le moment des retrouvailles avec impatience ! Il est arrivé et voici la suite, avant l'épilogue. T'en faire voire de toutes les couleurs ! Tu as lu ma coécriture de petites histoires multicolores aussi ? Je suis ravie de t'avoir donné la pêche, c'est toujours une satisfaction de savoir qu'on arrive à faire naitre un sourire à distance.

Annagrammes : merci pour le lemon, je n'étais pas sûre qu'il vaille le coup (non, sans jeu de mot tordus pour une fois !) Je trouve amusant de les décrire tous les deux en train d'épier l'heure ! J'espère que la suite te plaira toujours

BlackNemesis1 : Comment ? Notre BN réduite à un « waow » ! Alors ça c'est à ranger dans la liste de mes exploits ! Pour Harry que tu veux, je te sais assez réaliste pour savoir que cet homme n'est que le fruit de mon imagination et je n'en connais pas qui aurait une telle attitude. Lapinou est joli mais je doute qu'il parvienne à remplacer un Harry, remercions alors notre imagination. Le flyer est une idée qui est venue très tard, rajoutée il y a peu pour mon propre plaisir : 1 : ridiculiser un peu Drago, 2 : leur faire vivre la soirée à laquelle je rêverais d'assister ! Bisous tout pleins et à bientôt.

BlackNemesis2 : oui tu l'as déjà dit mais comme dirait Drago : m'en fout ! il est là ! N'arrache pas les dents d'Artoung je sais de source sûre qu'elle ment éffrontément sur ses mensurations !

Ornacula : espérons que tu adoreras toujours le chapitre suivant et merci de ta fidélité

Griselle : si son orgueil n'était pas là l'histoire ne serait pas aussi longue alors, que préferes tu ? un os ou une fic !

Vif d'Or, Shetane : Drago, avec ce devoir à remettre, aurait pu le faire en présence d'Harry qui aurait passé quelques heures à tenter de te déconcentrer ou à lire dans un coin. Le devoir n'est qu'un prétexte puisqu'il n'empêche pas Drago d'aller voir son oncle après. La vérité c'est qu'il a peur de s'habituer trop vite à sa présence.

Yochu : Ravie de t'avoir fait sourire et non, c'est pas vilain de s'imaginer Drago mangeant sa porte, j'ai voulu casser un peu son image de mec toujours sur de lui et de ses actes pour lui donner un côté plus humain. Bisous !

Mathilde : Non, je ne suis pas sadique, d'autant plus qu'au pire tu peux calmer ton impatience en relisant hold me, et puis c'est pas ma faute si Drago est trop fier pour se laisser vraiment aller (enfin, si, c'est un peu ma faute…)

Myschka : le chapitre 13 précède l'épilogue qui est aussi plus long que celui de hold me. Merci de tes compliments

Encore un chapitre court mais promis, je me rattrape dans l'épilogue la semaine prochaine !

Chapitre 13

Je m'affale sur mon fauteuil, épuisé.

J'ai passé des heures à mettre mes notes en ordre et à rédiger ce fichu devoir, après quoi Oncle Régis m'a fait faire le tour de tous les orfèvres de la capitale pour trouver ses alliances… On aurait pu transplanner mais non, il a tenu à marcher, piétiner, trotter dans les rues de peur de ne pas passer devant le bijoutier qui possèderait ce qu'il cherche. ! J'ai les pieds en compote, je n'ai plus envie de bouger, même pas un muscle pour aller manger. Un elfe passe et retire mes chaussures, me demande si j'ai besoin de quelque chose mais je m'endors déjà, ou plutôt je tombe comme une masse.

OOO

Je me réveille en sursaut.

Une fois de plus j'ai couru pour leur échapper, une fois de plus j'ai vu mes parents se pencher vers moi. « Tu n'es pas digne de faire partie des nôtres » me disent-ils toujours avant de me jeter le sort mortel. Mais c'est surtout l'indifférence dans leur regard qui me donne envie de vomir.

Cette journée avait pourtant commencé si bien. J'essaie d'oublier la lueur froide dans leurs yeux en pensant à ceux que j'ai vu ce matin au réveil, je me raccroche à ce souvenir pour masquer ma peur et mon dégoût. Ces regards glacés, ce n'est que mon passé, mon avenir ce sont ces orbes vertes qui me fixent avec une affection si forte que j'en suis presque gêné, mais c'est une gêne des plus agréables.

J'ai envie de retrouver ce regard. Il me rassure, il me console de tous ceux, plus ou moins mauvais, qui ont précédés.

Alors je sors, je transplanne jusqu'à la porte de la maison d'Harry. Avant d'atteindre l'entrée, je le vois par la fenêtre en train de rire devant un écran coloré, en m'approchant je reconnais ce qu'on appelle, je crois, un ordinateur. Il est détendu, souriant, il doit faire bon chez lui, j'ai envie de rentrer et de partager sa joie mais je me sens aussi désemparé devant cette porte que ce matin devant celle de la salle de bain.

De quel droit je viendrais le déranger dans son petit monde ?

Et puis que lui dirais-je, une fois entré ?

« J'ai fait un cauchemar, tu veux bien me servir de nounours ?»

Ok, notre baiser d'au revoir a été le plus tendre qu'on m'aie jamais donné mais ça ne veut pas forcément dire qu'il a envie de me paterner, et puis depuis quand je cherche à me faire paterner, moi !

Non, je ne peux décemment pas frapper à sa porte et je n'ai pas envie d'inventer un faux prétexte, j'en ai plus qu'assez de mentir.

C'est trop tôt pour que je vienne me réfugier chez lui dès que je me sens mal. J'ai besoin de parler et on ne parle pas tous les deux, je ferais mieux d'aller faire un tour chez Blaise…

Pourtant, je ne repars pas et m'installe sur les marches. Il fait froid et je sens mes pieds se geler, décidément ce n'est pas leur jour ! Je n'ai pas envie de rentrer chez moi, savoir qu'il est là, juste à quelques mètres, que pour lui tout va bien contribue à faire en sorte que je me sente un peu mieux. Je vais rester juste un peu et puis je rentrerais…

Je repense encore à ce matin, à ce sentiment de plénitude qui m'envahissait pour la première fois depuis des siècles. J'avançais dans la vie en serrant les dents et tout d'un coup je redécouvre les joies d'être en confiance.

La confiance, c'est cela. Aussi étrange ce que soit c'est ce qu'il m'inspire. Je sens, malgré nos différents passés, ou peut être même à cause d'eux (il a toujours été un adversaire sincère et loyal) que je peux me fier à lui.

Je ne sais pas depuis combien de temps je me suis installé sur le perron quand la porte s'ouvre. Je sursaute, tourne la tête en arrière pour voir son visage ahuri.

Il me fait rentrer, il fait bon chez lui et je prend conscience que j'ai froid. C'est bête de se mettre dans des états pareils, après tout ce n'est pas la première fois que cela m'arrive.

Je le regarde raviver les flammes dans la cheminée, puis il s'installe à côté de moi, sur le canapé.

Je lui dit la vérité : c'était stupide de venir le voir, mais il me dit que rien ne devrait me retenir de venir chez lui quelque soit l'heure et le jour. Cette simple phrase m'encourage à montrer un peu plus l'étendue de ma bêtise en lui parlant de mon pitoyable cauchemar.

Je lis de la compassion dans ses yeux et il me serre contre lui.. Contre son torse je me sens protégé et je me braque : j'ai horreur de me sentir faible, je n'ai pourtant toujours compté que sur moi pour me défendre, et puis bien que je sache qu'il ne cherche qu'à me réconforter je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il veut profiter de la situation.

Il me demande ce que j'ai et je lui dit, peut être un peu trop brusquement, que je n'ai pas envie de faire l'amour avec lui et son regard s'éteint.

J'y lis sa déception, je l'ai blessé. Je m'en veux mais il me sourit, reprend sa place et prend ma main engageant la conversation comme si de rien n'était.

Et nous parlons de choses et d'autre, et sa voix grave et douce me berce agréablement.

Il baille et s'en excuse avant de me proposer de dormir avec lui, en tout bien tout honneur précise-t il. Je soupire de soulagement et hoche la tête , moi aussi je suis fatigué.

Quand je m'allonge, je le sens gêné, il n'ose pas s'approcher de moi. Je me rappelle du jour où j'ai pensé que nous vivions une histoire à l'envers et je souris en le voyant hésitant après tout ce que nous avons vécu. Je me blottis contre lui pour me réchauffer, son corps est toujours aussi brûlant et je l'entend soupirer dans mon cou.

Oui, je suis venu ici comme un gamin qui cherche du réconfort après un vilain rêve et Harry est un nounours parfait, tant pis si mon orgueil proteste, il m'a fait faire tant d'erreur, je ne l'écoute déjà plus : je préfère écouter Harry me murmurer qu'il m'aime sans condition, quoique soit mon physique et j'ai l'envie soudaine de prendre 20 kilos pour tester la véracité de ses dires. Il dit encore des tas de choses aussi adorables que lui, mais j'ai vraiment envie de dormir alors je l'embrasse et lui demande de se taire.

Je dors presque quand mon esprit a besoin d'une dernière information pour se laisser totalement aller : puis-je espérer qu'il sera encore là pour moi, comme aujourd'hui, demain, et demain, et demain…

« Je serais là » me dit-il et je tombe de sommeil dans ses bras.