Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas etc…

Genre : OOC, UA, aventure, romance, fantastique

Couples : Gros soupirs… de frustration ou de satisfaction ? Telle est la question :-p

J'ai cru comprendre que vous attendiez ce prochain chapitre avec impatience ... alors je vous le mets en ligne avec un petit jour d'avance.

Le prochain risque de se faire un peu attendre... (j'ai trop de boulot... OSKOUR !)...mdr... mais comme d'hab. je fais au plus vite.

Réponses aux reviews :

Bubul : Décoincer Heero à coup de latte... intéressante technique (mdr)

Lu : Je suis d'accord avec toi... Heero est un vilain pas bô méchant /Heero/ J'te ferai remarquer que c'est toi qui écris l'histoire /Kittyval/ Ah oui...j'avai homis ce léger détail... /Heero qui se prend la tête dans ses mains/...désespérante...

Kida Saille : Nooooooooon boude pas... Ben puisque c'est comme ça je vais aller me faire consoler par Duo :-p (lol...mdr)

Florinoir : but de la mission : dévergonder Heero /Kittyval qui fait un petit changement de look à Hee-chan/ Parfait /Heero transformé en nympho adepte du cuire et du latex...très très inquiet/ T'es sûr que tu t'es pas trompé de fic /Kittyval qui regarde ses notes/Oups ! gomen Hee-chan

Hayko Maxwell : merci :-)... j'espère que celui là te plaira tout autant... ?

Bonne lecture !


Les Chevaliers Dragons

Chapitre XXVI : Franchise

La pluie avait recommencé à tomber. D'abord doucement, les gouttes se firent de plus en plus nombreuses et rebondirent avec violence sur le sol de pierre. Mais Duo n'en avait cure.

N'osant plus regarder son ami en face, il écarta ses mains du visage de Heero comme si celui-ci avait été une bête sauvage prête à lui sauter dessus au moindre geste brusque.

Il s'éloigna ensuite lentement, le regard emplit de panique.

« Pa… Pardon Heero, je… je ne… je ne sais pas ce qui m'a pris,… je suis vraiment désolé,… pardon,… pardon. », répéta-t-il d'une voix presque tremblante.

Duo continua de reculer, implorant toujours son compagnon de lui pardonner, répétant sans cesse ce mot telle une litanie. Il ne due son salut qu'à l'arrivée des soldats qui venaient prendre leur poste pour la nuit.

Lorsqu'ils aperçurent les deux seigneurs, les gardes les saluèrent avec respect.

Duo profita de leur apparition providentielle pour s'éclipser. Seul Heero resta immobile sous la pluie. Les soldats se regardèrent intrigués par l'attitude des deux seigneurs puis le premier fit signe à son collègue pour qu'ils se mettent à leur poste. Ils dépassèrent le chevalier Yuy et prirent leur position pour la nuit.


Duo courut rapidement vers sa chambre, fuyant plus qu'il ne marchait. Arrivé dans ses appartements, il se mit à faire des allées et venues dans la pièce, essayant tant bien que mal de stopper cette sensation d'angoisse qu'il sentait l'envahir.

Mais c'était peine perdue.

Il se laissa tomber sur le tapis épais et moelleux installé devant la cheminée et observa les flammes danser dans l'âtre. Ses vêtements humides le firent frissonner et il sentait sa natte accentuer cette impression de froid dans son dos. D'un mouvement agacé et emporté, il ôta sa chemise et l'envoya à l'autre bout de la pièce. Il détacha ses cheveux pour les laisser sécher doucement.

Duo avait mal… vraiment mal.

Il remonta ses genoux jusqu'à son menton et les entoura de ses bras. Le chevalier frissonna encore un peu mais cette fois ce fût par peur. Il ne pourrait jamais recroiser le regard de Heero, il ne voulait pas voir dans ses yeux le dégoût et la colère qu'il devait lui inspirer. Duo ne supporterait jamais de perdre son estime et son respect.

Plongé dans la solitude de son cœur, il n'entendit pas la porte s'ouvrir. Ce fut la sensation d'un regard posé sur lui qui lui fit relever la tête et constater que Heero se tenait appuyer contre le bois de la porte.

Ils se toisèrent sans un mot, Duo ne sachant pas comment réagir et Heero toujours aussi impassible. Mais l'un deux finit par rompre le silence.

« Pourquoi ? », interrogea le seigneur du nord d'une voix atone.

Mais il n'eût aucune réponse de la part du jeune homme. De toute évidence, Duo n'arrivait pas à réaliser que Heero était là… devant lui… dans sa chambre… en train de lui parler !

« Pourquoi m'avoir embrassé ? », précisa le brun.

Le chevalier du sud hésita quant à la réponse à donner mais il décida que quitte à perdre son ami autant être franc avec lui.

« J'en avais envie. », répondit-il. « Ca faisait longtemps que j'en avais envie d'ailleurs mais je craignais ta réaction… et de toute évidence, j'avais raison. »

« Pourquoi moi ? », poursuivit Heero d'un ton glacial. « Tu l'as dis toi-même, je suis un homme froid et difficile à approcher pourquoi m'avoir embrassé, que veux-tu de moi ? », termina-t-il d'une voix inquisitrice.

Duo fût stupéfait par la réaction de son ami.

« Vouloir de toi ? », répéta le châtain avant de se mettre en colère. « Je pensais que tu me connaissais mieux que ça Heero… tu.. tu crois que je veux obtenir quelque chose de toi ! De l'argent, des terres ou dieu sait quoi ! Mais bon sang, pour qui me prends-tu ! »

Duo se leva, furieux d'entendre de telles inepties de la part de l'homme qu'il pensait être son ami.

« En fait, je me suis trompé, tu ne m'as jamais fait confiance, tu ne m'as jamais considéré comme un égal. Pour toi je ne suis qu'un petit voleur, un opportuniste, un… un moins que rien ! »

« Duo non ce n'est pas… »

« Tais-toi, je ne veux plus t'entendre. Je croyais… qu'on était ami, que… qu'on formait une famille…je… »

En deux enjambées, Heero fût près de lui et dans une étreinte ressemblant au désespoir, il serra Duo dans ses bras. Le seigneur du sud tenta de se libérer mais n'y réussit pas. Son compagnon ne semblait pas enclin à le laisser continuer sa tirade.

« Excuse-moi Duo ce n'est pas ce que je voulais dire. », expliqua précipitamment Heero. « Je suis maladroit avec les mots et les sentiments. J'ai toujours peur que l'on me trahisse c'est pour ça que je tiens les gens à distance. Je n'arrive pas à comprendre comment tu pourrais être…. attiré par quelqu'un comme moi. »

« Ca ne t'excuse pas. », gronda Duo.

« C'est vrai, mais je t'assure qu'à aucun moment je n'ai voulu te manquer de respect. »

Devant le mutisme de Duo, le seigneur du nord desserra son étreinte et s'éloigna de quelques pas.

« T'es qu'un idiot. », marmonna le châtain.

« Tu as raison. », admit Heero en laissant un de ses très rares sourires apparaître sur son visage.

Voyant la réaction de son ami, Duo tenta le tout pour le tout.

« Alors, tu n'es pas fâché. », interrogea-t-il avec hésitation. « Tu sais pour… pour le baiser. »

« Non. »

« Sûr ? »

Heero acquiesça et se rapprocha de Duo. Il leva l'une de ses mains et vint prendre une mèche des cheveux défaits de son ami.

« J'ai toujours voulu te revoir avec les cheveux détachés, depuis le soir du bal, c'est une idée qui semblait ne pas vouloir me quitter. », dit-il d'une voix basse et chaude. « Tu es très beau Duo. »

Le châtain se sentit rougir légèrement. Il avait l'habitude de se faire remarquer et d'attirer l'attention des gens mais le fait que ce soit Heero, le rendait fébrile. Il planta ses yeux dans les iris glacées de son compagnon et se rapprocha encore plus de lui.

« Heero, dans quelques secondes je vais de nouveau t'embrasser alors si tu ne veux pas dis-le moi ? »

Pour toute réponse, ce fut son ami qui posa ses lèvres sur les siennes. La caresse fut à peine perceptible, comme le contact éphémère d'un flocon de neige.

Face à cette réaction, Duo afficha un sourire épanoui avant de passer ses bras autour de la nuque de son compagnon.

« Encore. », murmura-t-il.

Sans se faire prier, Heero se rapprocha à nouveau mais cette fois-ci, ses lèvres furent happées par celles de Duo. Le baiser se fit immédiatement brûlant et impatient.

Il avait toujours eu un faible pour le brun, depuis les premiers instants passés à ses côtés, il mourrait d'envie de le connaître d'une manière plus… biblique. Alors le sentir contre lui, perdu dans des sensations que seul Heero faisait naître en lui, le fit craindre de le perdre. Duo avait tendance à jouer la carte de la provocation. Il savait qu'avec la plupart des gens cette attitude était payante mais Heero était différent et le chevalier du sud ne voulait rien faire qui puisse troubler à nouveau son compagnon.

« Heero ? »

Le brun, occupé à martyriser une parcelle de peau située juste à la naissance du cou de Duo, émit une sorte de grognement d'interrogation.

« C'est pas que ce que tu me fais ne me plaise pas mais… », commença-t-il.

Devant l'hésitation de son ami, Heero cessa ses douces attentions pour reporter son regard sur Duo.

« Je… je te cacherai pas que tu m'attires beaucoup, vraiment beaucoup et je crois que si on continue je vais vouloir plus qu'un baiser. »

« Et ? », interrogea le brun apparemment très intrigué par la tournure que prenait la conversation.

« Et bien, je voudrais pas que tu te sentes… comment dire… obligé de répondre à mes envies. On peut attendre un peu avant d'aller plus loin si tu le souhaites. »

Heero l'observa avec un air de surprise extrême avant… d'éclater de rire. Cette réaction laissa Duo sans voix car depuis tous les mois qu'il avait passés à ses côtés, jamais le jeune seigneur ne l'avait vu avec une telle expression de joie. C'était… étrange.

Le chevalier du nord réussit enfin à reprendre son calme et fixa son vis-à-vis avec une grande tendresse dans le regard.

« Duo, je ne suis pas très expérimenté dans le domaine des sentiments mais quant aux relations physiques, je te rassure tout de suite, mes connaissances sont nettement plus développées. »

« Oh », fit le châtain encore un peu perdu par la réaction de Heero mais il finit par comprendre dans son intégralité la réponse de son compagnon. « OH ! ».

« D'ailleurs, si tu le souhaites, je peux te montrer quelques uns de mes talents. », poursuivit-il en reprenant son ami dans ses bras et en effleurant légèrement ses lèvres avec sa langue.

Duo eût un sourire très sensuel face à cette initiative et se rapprocha à son tour du brun.

« Rien ne me ferait plus plaisir. », murmura-t-il.

Répondant à ses attentes, Heero l'embrassa avec passion, égarant ses mains sur le dos déjà dénudé de Duo. Il les descendit lentement le long de la colonne de son amant et finit par caresser avec application les fesses de ce dernier. D'un mouvement appuyé, il souleva Duo qui vint souplement passer ses jambes autour de sa taille.

Heero se dirigea avec son précieux « colis » dans les bras, jusqu'au lit et il le bascula en travers de ce dernier. Avant de le rejoindre, le brun prit le temps d'observer son compagnon. Duo était allongé sur l'édredon, les cheveux étalés sur le tissu, les yeux étincelants de désir et les lèvres rougies par leurs précédents échanges. Son torse était musclé mais rien d'étonnant à ça au vue des prouesses physiques que le châtain pouvait effectuer mais ce qui était surprenant c'est qu'il n'y avait aucune cicatrice ou marque, juste une peau aussi soyeuse que la plus rare des étoffes.

Duo leva sa main dans sa direction et la lui tendit en signe d'invitation à le rejoindre. Heero y répondit sans se faire prier et leurs doigts s'enlacèrent en même temps que leurs corps se retrouvaient à nouveau collés l'un contre l'autre. Heero embrassa avec application son compagnon avant de poursuivre l'exploration de ce corps si parfait, caressant d'abord de ses mains puis de ses lèvres la peau offerte à son bon plaisir.

Duo le laissa faire, profitant avec délice de chaque effleurement, de chaque attouchement. Il n'y avait pas à dire, Heero était effectivement doué. Ni trop pressant, ni trop indécis, il le faisait peu à peu s'enflammer. Duo crispa ses doigts sur le tissu de la chemise du brun et d'un mouvement lent, la fit remonter le long du torse de Heero. Ce dernier arrêta ses baisers pour permettre à son amant de lui enlever le vêtement et le jeter au bas du lit. Puis, profitant que Heero ne se soit pas encore réattaqué à son torse, Duo laissa courir ses mains sur ses hanches et descendit peu à peu afin de défaire son pantalon.

« Pressé ? », demanda Heero amusé par les gestes rapides de son compagnon.

« Non. », répondit ce dernier. « Je te trouve juste beaucoup trop habillé à mon goût. »

Heero eût un petit rire discret avant de se relever et de descendre du lit. Puis, tout en fixant intensément son amant, il défit totalement les attaches de son vêtement et le fit lentement, très lentement descendre le long de ses jambes. En voyant tout l'intérêt qu'il avait éveillé chez Duo, il fit de même avec ses sous-vêtements. Il resta encore un peu immobile, satisfait de voir cette lueur de faim quasi bestiale briller dans les iris améthystes de son vis-à-vis. Le brun se rapprocha ensuite de lui et déboutonna un à un chaque bouton du pantalon de son amant. A chaque attache défaite, il laissa ses lèvres déposer un baiser sur la peau frissonnante du ventre plat. Heero fit ensuite descendre les derniers habits de Duo le long de ses jambes musclées et les abandonna sans regret sur le sol.

Duo attendit patiemment que son amant remonte sur le lit afin de le prendre par surprise et d'inverser leur position. Il se retrouva donc assis sur le bassin du brun en affichant un sourire de prédateur. Il se baissa ensuite vers lui pour ne laisser que quelques centimètres entre leurs deux visages.

« Moi aussi, je veux m'amuser. », murmura-t-il avant de poser ses lèvres pour un léger baiser sur le bout du nez de Heero, puis sur son menton, entre ses deux clavicules et enfin sur les deux boutons de chair déjà durcies par le plaisir. Duo s'appliqua à les mettre au supplice, tantôt les mordillant, tantôt les cajolant. Lorsqu'il fut satisfait des soupirs émis par Heero, il poursuivit son avancée le long des abdominaux, laissant des traces humides et une peau au prise à des frissons incontrôlés. Les deux hommes gémirent de concert lorsque leurs virilités se frottèrent avec insistance. Heero plongea ses mains dans la chevelure abondante de son amant et la massa doucement, comme une approbation muette quant aux actes de son compagnon.

Fort de ce constat, Duo poursuivit sa descente jusqu'au membre du jeune seigneur et le caressa consciencieusement laissant ses doigts se promener sur la peau sensible. Ils cédèrent leur place à une langue chaude et gourmande qui à son tour tortura la virilité du brun avec application. Heero ne pût s'empêcher de gémir avec force et de se cambrer pour accentuer les caresses. A ce rythme là, Duo allait le faire mourir à petit feu !

Face à l'abandon total de son compagnon, Duo profita de la liberté de ses mains pour se préparer. Il aurait pu laisser Heero le faire mais il voulait le surprendre. Lorsque les soupirs de plaisir se firent suffisamment insistants du côté de Heero, le châtain stoppa ses douces tortures et se releva pour se remettre face à son amant. Plantant ses iris dans celles embuées du brun, il s'empala de lui-même sur la virilité du jeune homme. Ce dernier écarquilla les yeux de plaisir et d'étonnement.

« Duo ! », réussit-il à prononcer dans un souffle. « Tu… tu vas te blesser. »

Duo qui s'était stoppé le temps de s'habituer à la présence de son compagnon en lui, se baissa vers ce dernier et l'embrassa tendrement.

« Ne t'inquiète pas. », dit-il à quelques centimètres de ses lèvres. « J'ai fait le nécessaire. »

Puis il reprit possession de la bouche de son amant pour cette fois partager un baiser empli de passion. Il se releva ensuite et se mit à bouger lentement sur lui, observant toujours Heero afin de connaître chaque réaction, chaque démonstration de plaisir.

La pluie frappait avec force contre les vitres de la chambre. Alors qu'à l'extérieur le froid régnait en maître, dans l'alcôve où les deux amants s'unissaient, tout n'était que chaleur et volupté. Duo ondulait ses hanches telle une danse aux nuances d'érotisme et de luxure. Ne résistant plus à la vague de désir qu'il sentait l'envahir, Heero se releva et vint embrasser la gorge offerte de son compagnon. Puis, souhaitant reprendre la maîtrise de leurs ébats, il bascula Duo sur le lit et passa ses bras sous les épaules de ce dernier afin de le retenir contre lui. Heero s'enfonça plus profondément dans son amant, lui soutirant à son tour des cris de plaisir. Complètement ivre de bien-être, Duo rejeta sa tête en arrière et par la même laissa ses longs cheveux tomber jusqu'au sol. Il enserra avec force les hanches de son compagnon à l'aide de ses jambes et plaqua ses mains sur les fesses de ce dernier pour l'inciter à accélérer le rythme de leurs ébats. Mais Heero s'y refusa, préférant le laisser se consumer encore un peu.

Les flammes de la cheminée se dessinaient sur les deux corps en sueur, seule parure sur leur peaux moites. Ils ondulaient l'un contre l'autre, l'un avec l'autre, profitant sans retenue de ce moment de parfaite osmose.

Les cris de plaisir firent place à ceux de la jouissance et les deux hommes se retrouvèrent à nouveaux enlacés dans une étreinte de total abandon.


Plusieurs heures s'étaient écoulées et les deux amants étaient allongés sous l'épais édredon. Duo couché sur le ventre observait Heero qui était installé le dos appuyé contre la tête de lit et qui, lui aussi, le contemplait d'un air rêveur.

« Je peux te poser une question ? », demanda le châtain.

« Oui. »

« As-tu eu beaucoup d'amants avant moi ? »

Le seigneur du sud pût très facilement lire à tour de rôle sur le visage de Heero, de l'étonnement, de la résignation puis finalement de l'amusement. Jamais Duo n'avait vu autant d'émotion passer sur le visage de son compagnon… quoique… quelques heures plutôt…

« Tu as de drôle de questions. », répondit le brun.

« Allez Heero, nous n'avons plus rien à nous cacher à présent. », le taquina Duo en lui faisant un clin d'œil.

Comme début de réponse, il eût droit à un coup d'oreiller sur la tête ainsi qu'à une moue mi-amusée, mi-boudeuse de Heero. Ravi de la réaction de son amant, Duo se releva et avança pour venir quémander un baiser que le brun fût ravi de lui donner.

« Alors ? », redemanda le châtain après avoir mis fin à leur échange.

Heero soupira pour la forme avant de laisser sa main se promener sur le dos de son amant et de répondre à sa question.

« J'en ai eu effectivement quelques uns. »

« Beaucoup ? »

« Suffisamment. »

Duo se mordilla la lèvre inférieur avant de poursuivre son inquisition plus loin.

« Y a-t-il eût aussi des femmes. »

« Oui. »

Le châtain posa sa tête sur le torse de son compagnon et écouta paisiblement les battements de cœur tout en réfléchissant à ce qu'il venait d'apprendre.

« Et toi ? », interrogea Heero d'une voix calme laissant toujours ses doigts courir le long de la colonne de Duo.

« J'ai aussi eu plusieurs maîtresses et amants. », répondit-il en effleurant les flancs du brun.

« Tu ne paraissais pourtant pas enclin à partager ta vie lorsque nous nous sommes connus. »

Duo cessa pendant quelques instants ses caresses et Heero crut qu'il l'avait froissé par sa remarque. Mais après plusieurs secondes, le châtain reprit son activité.

« Je n'ai pas besoin de partager mon cœur pour partager mon lit. », répondit le jeune seigneur.

Cette fois, ce fût Heero qui stoppa ses caresses.

« Ne suis-je donc qu'un passe-temps. », demanda-t-il d'une voix presque froide.

Duo se releva et fit face au brun.

« Crois-tu que j'aurais pris le risque de perdre ton amitié pour une histoire de fesses ? », interrogea le châtain. « Décidément je ne te comprendrai jamais. », termina-t-il d'une voix blessée avant de s'éloigner.

Mais il en fût empêché par les bras puissants de son amant qui le ramena contre lui.

« Désolé. », murmura-t-il en enfouissant son visage dans le creux du cou de Duo. « Je suis vraiment incorrigible. »

« Je peux comprendre que tu sois méfiant mais là ça tourne à l'obsession. »

« J'ai peur. »

« Peur ? », répéta Duo complètement surpris par la dernière phrase de Heero. Lui, qui paraissait si fort, si impassible… ne serait-ce qu'une façade, un peu comme lui s'arrangeait pour toujours afficher un air heureux qu'il était loin de ressentir. « Peur de quoi ? »

« Peur de m'attacher pour ensuite être abandonné ou trahi. »

Duo releva son visage et devant le regard attristé de Heero, il se rapprocha et l'embrassa avec une infinie tendresse.

« Jamais je ne te ferai sciemment du mal. », murmura-t-il contre la bouche du brun.

« Je sais. »

« Alors s'il te plaît, ne doute plus. »

Pour toute réponse, Duo eût droit à un baiser tendre et à quelques mots d'amour.


A suivre…