Disclaimer : Tout à JK, ben ouais, à elle les honneurs, la gloire et les impôts sur le revenu.

Avertissement : Rating R, car violence, humour caustique et plus tard, occupations d'adultes.

Résumé : L'été qui suit l'OOTP, tous s'attendent à des attaques. L'imminence du danger ne masque pas les conséquences de la bataille du département des mystères sur Hermione. Pendant ce temps, Severus rumine sur son sort, ses chaussettes qui sentent, et Voldemort en daube….

LA DEUXIEME GUERRE

Chapitre premier : Sortilèges

« .. mais le Mangemort qui venait de perdre sa voix fendit l'air de sa baguette, traçant sur la poitrine d'Hermione une longue flamme violette. Elle poussa un faible cri, comme sous l'effet de la surprise, et s'effondra sur le sol, où elle resta immobile. »

Au-delà du voile, in l'Ordre du Phénix, p 889

BOUM BOUM BOUM !!!

« Hého, tu m'entends Hermione !! Lève-toi !!! C'est bientôt l'heure !! »

L'esprit encore encombré par les brumes du sommeil, Hermione souleva en maugréant une paupière, maudissant intérieurement Ron dont elle avait reconnu la subtilité légendaire en matière de réveil.

- Mouais… c'est bon, j'arrive… Et par pitié arrête de tambouriner cette fichue porte ou j'appelle SOS porte battue !!! joignant le geste à la parole, elle émergea de son lit et donna rapidement un tour de clé pour ouvrir à Ron, avant de battre en retraite rapidement vers sa couette regrettée.

- Mais qu'est ce que tu fais ? Tu vas pas te recoucher quand même ?

Ron se tenait au milieu de la chambre d'ami qui avait été allouée à Hermione pour la fin de l'été au Terrier et agitait ses bras tel un moulin à vent :

- On a plein de choses à faire !! C'est demain que Harry retourne au quartier général ! Il faut qu'on prépare son arrivée… Mione ?...

Hermione, la tête sous l'oreiller soupira. Elle dormirait plus tard. Ils s'étaient proposés pour aménager une partie de la maison de Sirius pour que Harry puisse s'y sentir à l'aise : la mission était ardue !! Mais… qu'est ce que …. « Ahhhh Ron !!! Arrête !!! »

Ron la croyant rendormie avait plongé toutes griffes sorties sur la forme dissimulée par la couette, et s'acharnait à chatouiller chaque angle qui se présentait à lui. Allongée sur le ventre, Hermione n'avait pas pu parer l'attaque, mais se débattait fermement avec l'idée d'en découdre avec celui qui décidemment s'obstinait à la réveiller ce matin . C'est complètement ébouriffés et haletants que les deux avaient cessé de se chamailler lorsque la voix de Molly avait retenti du bas des escaliers.

« Petit Déjeuner !!! »


« Hmm… Madame Weasley, ces brioches sont succulentes…

- Appelle moi Molly, maintenant Hermione. Bon, déjeunez bien, la journée risque d'être longue.

Mme Weasley, comme à son habitude, avait revêtu une grande veste en laine chamarrée, et se débattait avec des œufs qui accrochaient à la poêle, tout en surveillant sa maisonnée.

- Ginny, avale quelque chose !! Cette dernière était extrêmement pâle.

- Qu'est ce qu'elle a ? demanda Ron, la bouche pleine de confiture, à son père.

En guise de réponse, Arthur Weasley, assis à l'autre bout de la table, poussa vers son fils la Gazette du Sorcier, dont la première page était illustré par une photo visiblement prise de nuit, montrant un village incendié et au dessus duquel flottait dans les airs un crâne crachant un serpent. Sur la photo, les braises rougeoyaient dans les restes des maisons, projetant des ombres mouvantes sur les carcasses fumantes des voitures dans la rue.

« Ils ont attaqué un village moldu ? réagit vivement Hermione. Quel intérêt ?

Arthur soupira :

- Semer la terreur, en exposant notre monde. Heureusement, cette fois –ci il n'y a eu que des blessés.

- Comment cela, cette fois ci ?.. frémit Hermione.

Elle avait passé le début de l'été chez ses parents, et ne s'était pas abonnée à la Gazette pour ne pas attirer l'attention des voisins, qui auraient pu être surpris de voir des hiboux en plein jour. Sa correspondance se faisait habituellement la nuit, mais ni Ron, ni personne d'autre ne l'avait informé de ces attaques.

- C'est que les Oubliateurs ont travaillé d'arrache-pied, intervint M. Weasley, comme en réponse à ses pensées. Maintenant que le ministère sait que Voldemort est bel et bien de retour, les choses devraient être plus faciles pour nous… Arthur hésita un instant : … et je pense que Fudge ne va pas étouffer l'affaire, puisque les photos sont parus dans la presse.

- Quel idiot celui-ci !! On aurait dû le mettre à Azkaban, comme Malfoy ! s'exclama Ron.

- Tu sais bien que non, Ron, soupira Ginny qui ouvrait la bouche pour la première fois ce matin : …même si il a admis que … Elle prit une inspiration : … que Voldemort est de retour, il se méfie encore de Dumbledore ! C'est pour cela que notre directeur a insisté auprès du Conseil pour que Fudge soit maintenu, afin de lui montrer sa confiance dans le ministère et le rassurer sur ses intentions. »

Ron était bouche bée. Il n'en revenait pas que sa sœur ose prononcer le nom de Voldemort, elle qui était si sensible, et effrayée lorsqu'on prononçait d'habitude son nom. Sa mère le sortit de son hébétement en lui rappelant qu'il n'avait pas de temps à perdre aujourd'hui. Un quart d'heure plus tard, Hermione et lui étaient prêts, postés devant la cheminée, en tentant d'établir un contact avec le 12, square Grimmauld.


Il avait repris ses contacts parmi les Mangemorts. Cela faisait un an déjà. Un an que Voldemort avait ressurgi, et qu'il avait de nouveau dû endurer les Crucio à répétition. Quand j'y pense, Petegrew aurait du le laisser mijoter dans sa marmite, comme un daube de sanglier… Yeurk ! Une daube à la Jedusor… Son double jeu n'abusait pas Voldemort, il en était sûr. Il n'avait jamais participé aux réunions les plus importantes, mais était seulement convoqué lorsque tous ses fidèles été appelés, un masque anonyme sur le visage. Le bal des vampires… songea Severus sarcastiquement.

Il n'avait d'ailleurs pas été directement informé de la tentative de Voldemort pour se procurer la prophétie, à travers les cauchemars de Harry, bien que les informations qu'il avait pu récolter laissaient présager le pire. Mais Potter a tout gâché, et Voldemort a failli récupérer la prophétie ! Satané prophétie… dont il ne connaissait bien évidemment pas le contenu. Pure mesure de sécurité. Voldemort connaissait des moyens assez raffinés de délier les langues, et Severus ne souhaitait malgré tout pas s'y exposer.

Le maître de potions redressa le col de son manteau moldu, et sorti de l'enceinte de Poudlard. Le jour se levait à peine, et des gouttes de rosée trempaient l'herbe haute qui envahissait le chemin, alors peu fréquenté durant cette période de l'année, qui menait du château à Hogsmeade. Ce vieil hibou déplumé aurait pu trouver quelqu'un d'autre pour cette « mission », grommela le professeur Snape. A croire que ça doit l'amuser cette vieille chouette décatie…

Et pendant qu'il ruminait de nombreux autres noms de volatiles, Severus s'engouffra dans l'entrée des Trois balais. Il salua d'un regard Madame Rosmerta, enfouit sa main droite dans son manteau, en ressortit une poignée de poudre de cheminette qu'il lança dans le foyer en énonçant à voix haute : « Arabella Doreen Figg, Wisteria Walk ».


Hermione sortit la première de la cheminée du quartier général de l'Ordre, suivit aussitôt par Ron et Molly. C'était la première fois qu'elle revenait dans ces lieux après la disparition de Sirius. Hermione sentit les larmes lui monter aux yeux au souvenir du parrain de Harry.

« Tu crois que c'est une bonne chose qu'il revienne ici, Ron ? »

L'intéressé ne répondit pas tout de suite, il scrutait le couloir, comme en attente d'un signal, l'oreille tendue.

Molly soupira : « On s'en est débarrassé. On n'en pouvait plus de l'entendre hurler. Tonks a trouvé un moyen de décrocher le portrait de la mère de Sirius, il est à la cave, avec tout un bric à brac d'objets et de meubles qui m'ont semblé intéressants. »

La cave était un des seuls lieux qui n'avait pas été nettoyés durant l'année, et Hermione pensa immédiatement qu'ils devraient y faire un tour pour trouver de quoi meubler la future chambre d'Harry. Relevant ses manches, elle entraîna Ron à sa suite, vers l'escalier qui descendait au sous-sol.

« Euh… Mione, tu crois pas qu'on devrait attendre les autres ? demanda avec appréhension le rouquin.

- On n'a pas le temps ! Harry arrive demain !!!

- En fait, pour être plus exact, il arrive ce soir, intervint une voix venant de la cuisine, alors qu'ils s'apprêtaient à la dépasser pour descendre à la cave.

- Professeur Lupin !!! s'exclamèrent les deux étudiants. Que faites-vous ici ? interrogea Hermione.

- Bonjour à vous aussi, répondit en souriant Rémus. Une ombre passa sur son visage : je suis venu régler quelques détails avant la venue de Harry. Il a hérité de la maison de Sirius, et je tenais à que tout soit en ordre à son arrivée…. Je… je ne voulais pas lui ajouter ce poids sur les épaules. »

Hermione acquiesça, et Ron, mal à l'aise détourna la conversation vers un terrain plus neutre :

« Bon, on s'y met ou quoi ? C'est que j'ai hâte de voir ce qu'on va bien pouvoir dénicher comme merveille antartique dans le fatras de la vieille !!! » et joignant le geste à la parole, il dévala les escaliers, bientôt suivi d'Hermione, qui commençait à s'attacher les cheveux pour être plus libre de ses mouvements.

« Ron ? interpella Hermione, alors qu'ils arrivaient au pied de l'escalier.

Mhh.. quoi ? répondit-il en ne se retournant pas.

- C'est Antique ! Pas antartique, espèce d'entartré, Antartique, c'est le continent », soupira Hermione. »

Ron râla pour la forme et se mit en recherche d'une torche pour éclairer les lieux.


« Severus !! Quel plaisir, ça faisait si longtemps !!! »

Ca y est, elle commence. Pas deux secondes que je suis là, et cette vieille mégère commence à me taper sur les nerfs. Je sens que je vais Avada Kédavrer quelqu'un avant la fin du jour, moi.

« Arabella »

Le salut minimaliste du professeur de potions ne semblait pas avoir eu l'effet escompté. La squib, volubile avait déjà entamé un tour du propriétaire en présentant à Severus chacun de ses chats, qui semblaient plus vouloir la fuir que de se précipiter dans ses bras.

« Arabella, reprit le professeur, une légère pointe d'exaspération dans la voix, avez-vous reçu la note de Dumbledore ? »

La vieille dame prit un air inspiré : « Merlin oui !! Je ne l'ai pas aperçu une seule fois dehors ! Dumbledore m'a bien recommandé de surveiller le garçon, mais il ne me semble pas que celui-ci ne sorte beaucoup. L'an dernier, avec ces … elle frissonna… ces détraqueurs, le garçon a sans doute eu peur de s'attirer de nouveau des ennuis… »

Oh non, il n'a pas peur !! Il EST un ennui ! Il est notre malheur à tous !! pensa Snape.

Severus s'avança en soupirant vers la porte : « Bien ! Votre rôle s'arrête là, je me charge du reste. » et il franchit le seuil avant que la vieille dame ne lui propose de venir voir Pimpam, le dernier né de ses chatons. Soulagé, il referma derrière lui la porte. Ca sent le chou. Je déteste le chou. Et il s'engagea dans Wisteria Walk.

Le soleil était déjà haut dans le ciel, et Severus estima qu'il était plus que temps d'en finir avec sa tâche, afin de ne pas perdre la journée entière. Il devait encore mettre à jour les programmes des cinquièmes et sixièmes années, avec des impératifs nouveaux, comme la plus grande présence de potions de renforcement, de nutrition et de guérison. Dumbledore pensait que les temps à venir verraient l'utilité de tels apprentissages. Encore faudrait il que ces cornichons soient capables de les apprendre …

La banlieue de Little Whinging était exclusivement résidentielle. De petits pavillons récents, côtoyaient des anciennes concessions ouvrières qui logeaient encore des familles aux moyens plus limités. Severus renifla en sortant une carte : Voyons je ne devrais plus être très loin, maintenant… Privet Drive. Ben voyons, quel nom idiot ! Comme si habiter ici, entassés les uns sur les autres pouvait être privé. Soudain, les sens de Severus repèrèrent quelque chose de particulier, étranger à l'apparent calme des lieux. Son nez se fronça, en accélérant le pas. Une odeur… de brûlé !!! Merde ! Potter !!

Quelque part chez Severus, une alarme retentit. Sortant sa baguette de son manteau, il tourna au coin de la première rue. L'odeur âcre se faisait plus forte. Severus se mit à courir. Un éclair et un sifflement déchirèrent le silence. La marque des ténèbres ! Par Merlin, faites que je n'arrive pas trop tard…

Au détour de la deuxième rue, Severus s'arrêta un instant. La maison, au numéro quatre, était en flammes. Le premier étage n'était pas encore entièrement enflammé. Le plus étrange était que le voisinage ne semblait pas avoir remarqué l'incendie. Severus sentit à travers sa baguette un puissant sort de Repouss'Moldu, tel celui qui était utilisé par le ministère pour rendre des lieux comme Poudlard incartable.

Le maître de potions plissa les yeux. Il aperçu alors, derrière la haie Mulciber, reconnaissable à sa carrure et un autre mangemort qu'il ne pouvait distinguer clairement. Il s'accroupit derrière une voiture et observa la scène. Les deux mangemorts ne pouvaient manifestement pas rentrer dans la maison, et y avaient mis le feu pour obliger ses occupants à en sortir. Severus ne voyait pas d'autres mangemorts de ce côté. Il se releva donc et s'approcha de la porte du garage, ouverte, et qui laissait s'échapper des flammèches à intervalle régulier.

Cependant, à mesure qu'il s'approchait de la maison, son avant bras commençait à le brûler. Les barrières de Dumbledore… maudit soit il !! Severus continua d'avancer, la main crispée sur la manche de son manteau. Il n'était plus qu'à un mètre de la maison, cependant, c'était comme si une main invisible le repoussait de toutes ses forces. La douleur s'amplifia à nouveau, prenant de l'ampleur à chaque battement de cœur.

A peine eut-il franchit le seuil enflammé, qu'il faillit perdre connaissance. Ce n'est qu'à cause de la chaleur intense de l'incendie qu'il garda une faible conscience de son être. Merde, Potter, Ou es tu ? Severus, s'engagea dans le couloir, et parvint à éviter de justesse une poutre qui s'effondrait dans un craquement sonore.

La maison n'allait pas tenir longtemps. S'abaissant pour trouver de l'air frais, Severus entraperçu l'escalier qui menait au premier étage. Il savait d'après Dumbledore que Harry vivait dans une des chambres là haut. Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit et l'appel d'air provoqua un redoublement du feu. Deux silhouettes s'étaient faufilées à l'extérieur : malgré le crépitement des flammes Severus entendit des hurlements de terreur. Mais il savait que ce n'était pas Potter. Il le sentait. Par delà ou à cause de sa douleur, il avait conscience que Harry était encore dans la maison.

Le manque d'oxygène aurait bientôt raison de lui, et il s'affala près de la porte d'un placard situé sous l'escalier. Il allait mourir là, c'était tout. La douleur de son bras ne pouvait prendre fin qu'ainsi. Voldemort en daube, moi en rôti… cette guerre est une vraie boucherie… pensa t-il avec ironie.

Les flammes avaient ravagé une bonne partie du salon, se transmettant par le plafond au premier étage. Soudain, un gémissement provenant de derrière son dos éveilla Severus, engourdi par la douleur et la proximité imminente de sa mort.

Potter !! Avec une conscience suraiguë de son corps, il leva la baguette en direction du placard : Alohamora , gémit il péniblement. Un coup d'épaule plus tard, il aperçu Potter, bâillonné et assis sur un matelas miteux. Sans réfléchir il tendit ses bras vers lui, et transplana dans un ultime effort. Lorsqu'ils eurent disparu, le plafond s'effondra dans un tourbillon d'étincelles.


« J'ai trouvé un beau fauteuil, qui ne m'a pas l'air ensorcelé, regarde !! Ron était confortablement installé dans un fauteuil vert, aux accoudoirs recouverts de velours. Le tissu semblait encore solide, malgré les traces d'usure sur le dossier.

- Oh !! il me semble que je suis tombé sur une boîte à bijoux !! Une tête brune émergea d'une montagne de cartons. Hermione, le visage plein de poussières tenait à bout de bras une boîte en acajou noire, sur laquelle était gravée la devise de la maison Black « Toujours pur ».

- Fais voir ? Ron se leva intrigué. Le mécanisme de fermeture n'était pas enclenché, et le couvercle pivota. A l'intérieur de la boîte se trouvaient plusieurs montres et goussets de tailles différentes. Hermione plongea la main à l'intérieur et en ressorti une longue chaîne argentée, avec à son extrémité un cadran violet et des aiguilles qui ne bougeaient pas.

- Tiens, celle-ci me rappelle mon retourneur de temps.

- Euh.. Hermione, repose ça. J'aime pas trop te voir jouer avec ce truc, ça peut être plein de magie noire…

- Ah oui ? Pourtant il me semble que c'est juste de l'artisanat moldu. Et retournant le cadran, elle acquiesça : Oui, ça vient de Suisse. Je vais essayer de la remonter. »

Et s'appliquant à saisir le bouton entre ses doigts, elle commença doucement à activer le mécanisme. Les cliquetis qui provinrent de l'objet lui firent d'abord croire qu'elle s'était trompée de sens. Mais ensuite, les aiguilles commencèrent à tourner, d'abord lentement, puis de plus en plus vite. Hypnotisée, Hermione ne sentit tout d'abord pas la douleur qui perçait de sa récente blessure. Ron affolé, tenta de lui reprendre l'objet mais fut violemment repoussé par une onde violette, et sa tête heurta la table qui encombrait le passage vers l'escalier. Un éclair l'aveugla. Puis les cliquetis cessèrent.

Ron se releva, un peu sonné, sur les coudes :

« Ca va Mione ?? ». n'entendant pas de réponses, il fit un effort pour s'appuyer sur la table et se rehausser.

La brune Gryffondor était allongée sur le sol de la cave, et sous son chemisier perçaient déjà quelques gouttes de sang

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