Merci pour les reviews, c'est toujours sympathique.

Minerve: Ta deuxième option est la bonne.

Hermy: Ton deuxième couple est le bon, mais... plus tard.

Chapître trois : Draco's detour.

« Jamais Harry n'avait vu Malfoy aussi furieux.

Il éprouva une sorte de satisfaction détachée à la vue du visage blafard et pointu, déformé par la rage.

Tu vas payer, dit Malfoy, d'une voix qui n'était plus qu'un murmure. C'est moi qui te ferais payer ce que tu as fait à mon père.

Me voilà terrifié, répliqua Harry d'un ton sarcastique. J'imagine que Lord Voldemort n'est qu'un hors d'œuvre à côté de vous trois. »

La deuxième guerre commence in L'Ordre du Phénix, p 955.

Le Manoir Malfoy se dressait au sommet d'une petite colline, au bout d'un chemin recouvert de gravier blanc. Une fois passé les grilles noires de l'entrée, il fallait attendre que les sorts de protection intègrent votre signature magique afin de pouvoir pénétrer le domaine sans dommages corporels regrettables. Ce système de sécurité préservait l'intimité des Malfoy, qui ne se trouvaient plus importunés par des journalistes en tenue de camouflage dans la haie de bégonia, en train de tenter de prendre des clichés volés. Depuis le début de l'été, les sorts avaient dû être amplifiés après que Narcissa ait découvert, alors qu'elle prenait le thé avec des amies dans le jardin d'hiver, un photographe baignant sous les nénuphars de la mare d'intérieur. Narcissa Malfoy avait refusé tout entretien avec des journalistes depuis que son mari avait été envoyé à Azkaban, et elle ne s'exprimait dans la presse que par le biais de ses avocats, dans des communiqués laconiques qui tentaient de sauvegarder les apparences en clamant l'innocence de son mari, et l'indignité d'attaquer ainsi l'une des plus anciennes famille du monde sorcier en donnant foi aux dires d'un adolescent et d'un vieux fou délabré. Le ministre de la magie, qui avait bien vu de ses yeux vu le retour de Voldemort ne se préocupait que de rassurer l'opinion publique et avait fait enfermer Lucius Malfoy, malgré les bonnes relations qu'ils avaient pu entretenir par le passé.

Dans le salon du manoir se tenaient Vincent Crabbe et Gregory Goyle, acolytes de Draco, et également fils de mangemort, le père du premier étant également enfermé à Azkaban.

« Vous voilà ! Installez vous confortablement ! la voix nasillarde de Draco Malfoy leur était parvenue de l'entrée du salon, où une porte en chêne massif venait de s'entrouvrir.

- Salut Draco, lui répondit Vincent Crabbe. Tu vas bien ?

- Ouais… ouais. Salut. Avez-vous des nouvelles alors ? demanda impatient Draco.

- Oui. Gregory Goyle s'enfonça plus profondément dans le fauteuil en cuir noir.

- C'est pour ce soir, reprit Crabbe d'un air comploteur. Que comptes-tu faire ?

' Ce que tu devrais faire aussi ! Je vais aller les aider à libérer mon père et le tien.

- Mais… ta mère n'a-t-elle pas dit que ses avocats…

- Je n'ai que faire de ces manigances, même si en temps normal, ce serait également ma voie. C'est différent à présent, reprit Draco après un instant de réflexion. Je n'ai pas l'habitude d'agir selon mes impulsions comme un vulgaire Gryffondor, mais il faut entrer en action aujourd'hui. Si on apporte notre aide, on prouvera que nous sommes enfin prêts à recevoir ce que nous méritons tous. Nous pourrons enfin nous aussi participer à cette guerre. Je pourrai enfin me venger de Potter, acheva –t-il pour lui-même, le regard fiévreux.

- Mais… hésita Géogory Goyle un instant.

- Quoi ? s'agaça Draco.

- Je ne pourrai pas t'accompagner. Je l'ai promis à ma mère.

- Comment ? Tu préfères rester à l'arrière, bien à l'abri dans les jupes de ta mère, plutôt que de participer à la construction de notre future gloire ? le railla Draco.

- Mal à l'aise, Gregory Goyle remua dans son fauteuil :

- Je lui ai promis… Elle a trop peur de nous perdre tous dans cette guerre. Comprends la, son frère est déjà mort, je…

- Ouais, c'est bon, j'ai compris, marmonna Draco pour lui-même. Tu perds ta chance de rentrer dans le cercle, cette fois ci.

- Je le sais. Mais c'est ainsi, je ne trahirai pas ma parole. Et Gregory se leva, passa la porte du salon puis se retourna :

- Salue ta mère de la part de la mienne, elle pense très fort à elle. »

Draco resta pensif un instant.

Sa mère.

Elle ne lui avait que très peu parlé depuis l'arrestation de son père, se contentant des gestes habituels d'affection qu'un Malfoy réserve aux siens : une approbation légère au petit-déjeuner, un regard moins froid lorsqu'ils se croisaient dans les couloirs du manoir.

De ce fait, il ne savait pas ce qu'elle ressentait. Elle semblait absente. Non. En fait, elle l'avait toujours été pour Draco. Les gestes d'affections auraient été ressentis comme une faiblesse de la part de son mari. Parfois, un regard triste démentait cette indifférence feinte, qu'aucune chaleur humaine ne devait contredire. Cependant Draco ne lui en voulait pas. Elle n'avait pas eu le choix.

« Draco ? »

Plongé dans ses pensées, celui-ci avait oublié la présence de Vincent Crabbe qui le regardait à présent d'un air bovin.

« Oui. » Draco s'auto gifla mentalement de s'être laissé allé dans sa mélancolie. C'était une attitude digne de ces mièvres Poufsouffles.

« N'oublie pas de me prévenir, quand ce sera le moment. Je viens avec toi, moi… souffla presque timidement le massif Crabbe.

- Très bien. Prépare un masque noir. Je t'appellerai par cheminette lorsque j'aurai obtenu le portoloin pour Azkaban. »

« Tiens toi à moi !

Laisse moi, je te dis, je vais y arriver toute seule, je ne suis pas handicapée ! »

Ron regardait d'un air douteux Hermione, qui tentait de monter les escaliers qui menaient à la salle commune de Gryffondor.

« Fais attention quand même… » Le rouquin était plutôt inquiet, et la surveillait de loin.

« Si tout va bien, je te laisse aller chercher ton livre toute seule, je dois rejoindre Ginny au Quartier général. Mon frère doit m'attendre aux grilles pour transplaner. Si tu as un problème, préviens tout de suite Mme Pomfresh. Harry devrait venir à Poudlard ce soir, alors ne t'inquiète pas, hein ??? »

Hermione se retourna et soupira :

« Je ne m'inquiète pas, Ron. TU t'inquiètes. Arrête, tout va bien, maintenant.

Ron fixa intensément Hermione :

Je l'espère. J'ai eu si peur. »

Puis subitement fasciné par ses pieds, il ajouta. « J'ai cru que tu allais mourir. »

Hermione lui sourit, et se rapprocha de lui, se hissa sur la pointe des pieds et déposa sur sa joue un bisous sonore.

« Allez, file. Ta sœur t'attend » Et Hermione se détourna pour achever son ascension vers le portrait de la grosse Dame.

Dumbledore avait fait porter ses affaires à Poudlard car elle devait y rester en observation pour le reste de l'été. Ron était venu à l'infirmerie pour lui annoncer la nouvelle et lui raconter l'incident avec le professeur Snape. Les propos du directeur étaient resté évasifs, et Ron ne lui avait pas appris grand-chose de plus, sinon que Harry viendrait le soir même à l'école.

Au quartier général de l'ordre, Ginny trépignait devant la cheminée. Sa mère lui avait défendu d'accompagner Ron à Poudlard, Bill et Charlie se relayaient au chevet du professeur Snape, les jumeaux étaient repartis au terrier, Arthur travaillait, au ministère, Rémus et Harry étaient introuvables. Cette maison semblait pleine de courants d'air. Les gens y venaient et en sortaient sans toujours se signaler, car l'habitude en avait été prise lorsque le portrait de la mère de Sirius se mettait à hurler à chaque coup de sonnette.

Soudain Ron surgit de la cheminée et trébucha sur sa sœur.

« Pardon, bafouilla –t-il en s'époussetant.

- Alors, comment va-t-elle ?

- Ca va… mais elle semble très fatiguée. Je suis rassuré de savoir que Harry la rejoint ce soir. »

Un bruit de porte suivit de cris interrompit le papotage fraternel.

« Laissez-moi, je vais très bien !!

- Vous devez attendre le directeur, on nous a donné des consignes très strictes, se lamenta Charlie… ou Bill.

- Vous lui direz que je suis appelé. Je ne peux pas attendre, lança le professeur de potion en traversant à grandes enjambées le couloir.

A ce bruit, Rémus et Harry apparurent dans l'encadrement d'une porte. Severus ralentit le pas, puis s'arrêta devant Harry. Celui-ci leva ses yeux verts étonnés sur le maître de potions :

- Vous nous quittez déjà ? Je voulais vous dire…

- Oui, je pars et ce ne sont pas vos affaires Potter, le coupa brusquement le maître de potions.

- .. que je vous remercie d'avoir risqué votre vie pour moi, termina Harry, les yeux plantés dans ceux de son professeur.

Severus souleva un sourcil, puis répondit dans un soupir :

- J'ai fait ce qui devait être fait. Vous n'avez pas à me remercier. Puis il se reprit :je ne guette pas l'attention et surtout pas votre reconnaissance dont je me passe plutôt agréablement Potter ! acheva-t-il dans un sourire carnassier.

Ginny, qui était resté dans un recoin avec Ron, s'écria soudain :

- Non mais c'est pas possible !! Il vous a sauvé la vie, à vous aussi !! On l'a tous vu ! Sans lui, vous vous seriez vidé de votre sang, là dans le salon ! Vous pourriez au moins vous comporter en adulte pour une fois, et non en professeur des Serpentards !Hors d'haleine, mais également terrifiée par sa propre audace, Ginny se retrancha aussitôt derrière son frère.

Les regards se portèrent sur le maître de potions, qui n'avait pas prêté attention à la fureur de Ginny, et qui ne semblait pas en colère, ni même touché par ces paroles.

« Je dois y aller. » et se détournant vers la porte d'entrée, il adressa à Harry un hochement de tête.

Harry le suivit jusque sur le palier, et eut à peine le temps d'entrapercevoir Severus dans la rue, qui remonta sa manche et toucha sa marque, avant de disparaître. Il resta un instant là, à regarder l'endroit où se tenait un instant plus tôt son maître de potions, puis rappelé à l'intérieur par Ron, il rentra la tête et referma la porte dans un soupir.

La nuit était enfin tombée, et Draco avait réussi à se procurer un portoloin pour Azkaban. Crabbe était arrivé peu après dans la salle d'entraînement du manoir Malfoy. Alors qu'ils s'apprêtaient à revêtir leur masque noir, une voix languissante traversa la pénombre de la pièce.

« Draco, mon fils, où vas-tu ? » Narcissa Malfoy se tenait à l'entrée de la pièce, dans une robe longue blanche qu'éclairait à travers les interstices des volets un rayon de lune, lui donnant une allure tout à fait fantômatique.

Répondant à l'apparition, Draco s'approcha doucement.

« Mère, je vais le chercher. », sa voix ne tremblait pas, elle se voulait ferme. Sa décision semblait inéluctable.

La silhouette esquissa un mouvement, et posa une de ses mains sur l'épaule de Draco.

« Tu es trop jeune, Draco, prends patience, ton tour viendra. »

Draco se dégagea des bras de sa mère.

« Non, il est temps que je leur montre que je peux me joindre au maître. Mère, ne vous inquiétez pas, nous serons prudent, et cette nuit, Père dormira libre. »

Narcissa Malfoy avait reculé dans l'ombre, et Draco ne distinguait plus ses traits. Craignant une nouvelle fois d'être retenu par sa mère, il fit un signe à Crabbe et empoigna le galet qui devait le conduire à la forteresse.

Ils apparurent à l'angle de ce qui devait être une ancienne tour de guet. Les pierres étaient luisantes, couvertes par endroit de mousse. Draco ordonna d'un geste rapide à Crabbe de se coller contre la paroi. Ils restèrent ainsi une minute, Draco semblait repérer les lieux et restait silencieux.

Pas de détraqueurs. Je ne sens pas leur présence.

Ils se trouvaient à l'extérieur de la prison, et longèrent sur une centaine de mètres l'enceinte du bâtiment. La brume montait aux alentours, atténuant tous les bruits de la campagne environnante. L'endroit semblait plongé dans du coton, l'atmosphère sonore aurait pu faire penser à un paysage enneigé. Aucun son de bataille ne leur parvenait, et le silence des lieux n'en était que plus assourdissant. Draco restait malgré tout confiant, l'attaque devait être imminente. Enfin ils parvinrent à ce qui devait être l'entrée de la prison. Une haute grille noire barrait l'accès sur environ 2 mètres de large. Au même instant, Crabbe poussa un petit cri de surprise, et Draco se retourna juste à temps pour voir deux ombres glisser vers eux.

Une violente douleur dans la nuque le prit par surprise, et il se trouva à terre un instant plus tard, maintenu au sol par des mains fermes. Un coup d'œil vers son acolyte l'informa qu'il n'était pas dans une meilleure posture, la deuxième ombre ayant carrément assommé le pourtant massif adolescent qui tentait, hébété et gémissant de reprendre son souffle tout en bougeant le moins possible.

Merde. Les masques. Et Draco ferma les yeux, comme pour protéger son identité.

Mais le blond sentit qu'on desserrait la prise sur son coup, et qu'on le renversait en arrière, tiré par les cheveux.

« …Draco ? » Reconnaissant cette voix, Draco décida qu'il pourrait peut être tenter d'ouvrir un œil. Il entraperçu alors dans le pénombre visage masqué de son agresseur non identifié, et reconnu l'appendice nasal de son professeur de potions.

« … professeur. » articula-t-il la bouche sèche. Il sait qui je suis, je sais qui il est. Egalité.

« Merlin, qu'est ce que vous pensiez faire, là ? » l'autre individu masqué avait pris la parole, « Les autres vont arriver, qu'est qu'on fait d'eux ? » demanda-t-il à Severus qui n'avait pas lâché les cheveux de Draco.

Il esquissa un sourire dangereux, et répondit d'une voix mielleuse : « puisqu'ils sont venus jusqu'ici, autant qu'ils nous aident. Retourne en informer les autres. » puis se retournant vers Malfoy : « Vous allez rester ici, tous les deux, et faire le guet. »

Draco répondit d'une voix outrée : « Je suis venu libérer mon père !!Et …

… et c'est pourquoi vous resterez là. Je veux que vous nous préveniez dès que les renforts arriveront.

Les renforts ? Mais il n'y a plus de Détraqueurs, je l'ai senti. Draco regagnait confiance en lui.

En effet. Severus plissa les yeux. Mais les Aurors ne tarderont pas. Lancez des étincelles vertes quand vous verrez du mouvement, et ne bougez sous aucun prétexte.

Et s'ils rentrent dans la prison avant que vous ne sortiez ?? s'enquit Crabbe qui parlait pour la première fois.

Restez à couvert. Et maintenant, plus un mot. Estimez vous heureux que ce soit nous plutôt que les guetteurs qui vous aient retrouvés. Vous auriez pu faire échouer la mission. »

Draco fulminait. Ils avaient été humiliés. Guetteurs !! Lui qui voulait être celui qui libèrerait son père, il avait juste réussi à se faire passer pour un enfant capricieux. L'évasion avait été rapide, tout avait été terminé avant que les renforts n'arrivent. Crabbe avait baissé les yeux sous les réprimandes de son père et Draco n'avait obtenu qu'un vague regard de la part du sien, sans que celui-ci ne sache s'il contenait approbation ou colère. Et puis pourquoi attendait –il depuis une heure à l'extérieur de cette bâtisse où ils avaient transplané après la mission ?

Comme pour contredire ses pensées, une porte s'ouvrit et un homme masqué leur fit signe d'entrer. La pièce était faiblement éclairée par une lumière provenant du plafond, formant un halo plus clair au centre de la pièce. Une dizaine de Mangemorts étaient rassemblés, et Draco reconnut son père sur le côté, qui avait à présent revêtu l'habit noir des fidèles. Ayant pénétré le lieu par le côté, Draco s'avança au bord de l'arc de cercle que formaient les hommes et les femmes masqués. Redressant le buste, il tenta de déchiffrer les visages. L'attente et le gravité dominaient. Certains semblaient aussi exaltés et impatients. Quelques uns semblaient éprouver de l'appréhension… de la crainte ? Mais nombreux étaient ceux qui gardaient, à l'image de son père, un visage impassible et indéchiffrable.

« Bienvenu Lucius. »

Voldemort s'avança dans le halo de lumière au centre la pièce, et conjura un fauteuil.

Lucius Malfoy se rapprocha et s'inclina pour baiser la main que lui tendait le Seigneur des ténèbres. Draco et Crabbe s'inclinèrent pour suivre le mouvement général, et attendirent dans cette position désagréable le signal pour relever la tête.

« Je vois que cette mission a été un succès pour vous libérer tous et toutes » croassa Voldemort en balayant l'assistance du regard.

« Oui maître, et nous vous en remercions » Le père de Vincent Crabbe avait pris la parole, toujours courbé.

« Cependant, un incident aurait pu tout gâcher. » reprit Voldemort. « N'est ce pas ton fils, que je vois là, Lucius ? » Ce dernier acquiesca.

« Je ne t'en tiens pas rigueur. La jeunessssssse est ardente de prouver sa valeur. » Draco tressaillit. Il avait cru percevoir un sifflement reptilien dans la voix de l'être qui se tenait au centre de l'assistance.

« Approche, Draco. Car c'est bien ton nom, n'est ce pas ? »

Ce dernier se retint pour ne pas se jeter aux pieds de Voldemort, et avança fébrilement. Ca y est, il va me reconnaître. « Oui, maître. »

« Maître ? » Draco percevait l'ironie dans l'accentuation de ce titre. « Tu ne me sembles n'obéir qu'à toi-même… » dit-il d'une voix mielleuse qui cachait à peine une menace.

Draco déglutit et posa un genou à terre. « Mon vœu le plus cher est de vous servir, maître. »

Voldemort l'observa quelques secondes, puis se leva et posa une main sur sa tête. « Relève toi, Draco. » souffla-t-il.

A cet instant, Draco ressentit la puissance du Seigneur des ténèbres. Ce bref contact lui avait fait entrevoir l'étendue de sa magie et exerçait sur lui une attraction intense. Quelque chose de plus fort que tout ce qu'il connaissait venait de le traverser. Une boule dans le ventre se noua immédiatement dès le contact rompu, un désir inassouvi, une promesse de puissance et de pouvoir irrésistible.

Draco se redressa lentement. Il désirait plus que tout au monde servir cette puissance.

« Ton souhait sera bientôt exaucé. »

Une bouffée de gratitude éclata dans le cœur de Draco.

« Mais sache que je n'apprécie pas la désobéissance. Oui, tu l'apprendras vite. » termina t-il dans ce qui devait être un sourire. Puis il leva sa baguette vers Draco. Son cœur se mit à cogner dans sa poitrine. Je vais être marqué. Enfin !! Et il ferma les yeux.

« Crucio. »