Un grand merci à tous ceux qui suivent ma fic. L'air de rien ca fait plaisir de voir qu'il y a quelques fidèles.
Vif d'Or: Oui pour ton couple. Mais comme tu le vois, ça risque d'être difficile. Et pas tout de suite.
Disclaimer : Tout à JK, rien à moi.
Référence au code pourpre de Midnight Blue. Rendons à César ce qui appartient à César. Par contre, le voyage dans le futur… ben j'en ai jamais lu.
Chapitre Quatre : Le mage sombre
« - Je t'ai demandé si tu aimerais que je recommence ? reprit Vodemort. Réponds moi ! Impero !
Et pour la troisième fois de sa vie, Harry éprouva la sensation que son esprit se vidait de toute pensée…
Je ne répondrai pas, dit une voix plus forte encore quelque part dans sa tête, je ne répondrai pas… Réponds simplement « non »…
JE NE REPONDRAI RIEN DU TOUT !!
Ces mots avaient jaillis brusquement de sa bouche. Ils se répercutèrent en écho dans tout le cimetière et la sensation de rêve d'évanouit aussitôt, comme si on lui avait versé de l'eau glacée sur sa tête. »
Priori Incantatem, in La Coupe de Feu.
Draco se réveilla trempé de sueur. Le soleil était levé depuis un moment déjà, et les rayons passaient à travers les lourds rideaux de sa chambre. Il posa le pied à terre et grimaça. Ses articulations lui faisaient encore mal, et il se sentait courbatu.
« Tu verras, ça passe au bout de quelques heures. Bois ça. »
Lucius Malfoy se tenait à l'entrée de la chambre, et désigna nonchalamment la potion sur un plateau qui se trouvait posée sur la commode.
« Bonjour Père. » se redressant, Draco parvint fit quelques pas jusqu'à la fiole, et la vida d'un trait. Puis il regarda son père d'un air neutre, attendant visiblement que celui-ci prenne la parole.
Il n'attendait pas un remerciement pour être venu lui aussi le libérer, oh non, il avait été suffisamment remercié la veille par Voldemort. L'humiliation de se tordre de douleur devant l'assemblée des Mangemorts lui avait largement suffit.
Lucius regarda son fils d'un œil incertain.
« Considère que cette « reconnaissance » de ton existence, hier soir est déjà un premier pas vers le pouvoir. » déclara t-il calmement.
« Reconnaissance ?? Je suis censé être flatté d'avoir reçu une punition, peut être ? » s'indigna Draco.
« Tu devrais être heureux de t'en être tiré à si bon compte, gronda Lucius. L'ordre et la discipline sont primordiaux dans notre guerre. Ne t'ai-je point appris à respecter la hiérarchie ? Tu n'avais pas à venir à Azkaban, tu as fait preuve de beaucoup d'immaturité, vraiment… » le ton de Lucius cachait à peine une menace.
Puis il se radoucit : « Néanmoins, Lord Voldemort te donne une chance incroyable d'éprouver ta valeur et ton sang. »
« Je n'ai même pas été reconnu, je n'ai pas reçu la marque comme j'y avais droit, » marmonna Draco, n'ayant pas écouté la dernière phrase de son père.
« Il y a une raison à cela. Notre maître a appris que Dumbledore a rappelé Potter à Poudlard. Ils manigancent sans doute quelque chose. J'ai réussi à obtenir une dérogation pour que tu rejoignes le château au plus vite,et Dumbledore sera ravit de te soustraire à l'autorité d'un Mangemort comme moi. Tu iras donc toi aussi là bas pour espionner à notre compte. Tu me rejoindras à la lisière de la forêt à la nuit tombée pour faire ton rapport lorsque tu recevras une lettre de notre hibou grand duc. »
Lucius sortit de la chambre sans un regard pour son fils.
Il était tard dans la nuit, ou tôt le matin, Hermione ne savait plus. Elle avait veillé ainsi toute la nuit en attendant Harry qui n'arrivait pas. Penchée au dessus d'un ouvrage sur « la migration des papillons monarques en Amérique du Nord et leurs utilisations dans les potions et sortilèges d'enchantements », elle se trouvait dans la salle commune de Gryffondor, confortablement installée dans un coin du canapé.
Ne sachant pas trop comment interrompre sa concentration, Harry s'apprêtait à surgir comme un diable de la boîte de derrière le canapé…
« C'est bon, Harry, je t'ai entendu. » déclara Hermione sans lever les yeux de son livre.
Visiblement déçu, Harry s'avança vers Hermione l'air un peu penaud.
« Comment vas-tu 'Mione ? Désolée d'arriver si tard, Molly ne voulait pas me laisser partir, alors j'ai dû attendre que la nuit soit totale pour venir par cheminette. Il paraît que tu t'amuses avec de l'horlogerie Suisse bourrée de maléfices ? »
« Ravie de te voir en un morceau, Harry. Ca va mieux merci. Dumbledore m'a dit que j'avais probablement voyagé dans le futur. » lança Hermione mi-sérieuse, mi-amusée.
« Wouahou !! et tu as vu le futur, alors ? » demanda Harry, l'air émerveillé.
« Non Harry, j'ai eu des visions du futur… ce n'est pas pareil, le futur est sans cesse en mouvement. » Hermione étouffa un bâillement.
Harry s'esclaffa : « Toi qui te moque de Trelawney ! Alors est ce que par hasard tu aurais vu des choses intéressantes, comme qui gagnera la prochaine coupe du monde de Quidditch !,
J'ai dit à Rémus que les Irlandais avait toutes leurs chances et que…. »
Harry reprit son sérieux à la vue de la mine affligée de sa camarade, « As-tu vu des choses importantes…ou graves ? s'inquiéta-t-il.
Hermione soupira. « Non, ce n'est pas clair. J'ai de vagues impressions, sur Ron, sur Draco, sur toi aussi… » Hermione hésita. « Et c'est bizarre, mais je crois que le professeur Snape jouait un grand rôle dans ta vie. »
« En vérité, je crois que c'est déjà le cas. » murmura Harry, songeur.
« Oui. Ron m'a raconté comment tu es arrivé au QG de l'ordre. » reprit Hermione.
« Oui. J'ai du mal à croire que c'est Snape qui m'a sauvé de cet incendie. »
Harry eut un sourire triste. « On a retrouvé deux corps calcinés. Mon cousin et mon oncle. Je ne les aimais pas, mais…. C'était ma seule famille quand même, après Sirius qui… »
Un silence douloureux s'installa dans la pièce. Hermione sentit l'immense solitude d'Harry et voulut se rapprocher de lui. Elle tenta de se soulever de sa position.
« Je te prendrais bien dans mes bras, mais… ma blessure me fait souffrir encore un peu, » acheva-t-elle alors qu'elle se redressait complètement.
Perdant l'équilibre, elle bascula en arrière, et Harry la retînt en la saisissant dans ses bras, enfouissant son visage dans sa poitrine plus que naissante. Il sentit alors un raidissement de gêne dans le corps de sa camarade et s'écarta légèrement, pour voir son visage.
« Désolée, Mione, je ne voulais pas profiter de la situation, mais… 'Mione ? »
Le visage d'Hermione était livide… « Je… je… Harry ! » et elle s'affala dans le canapé.
Harry s'installa près d'elle, sans lui lâcher la main. Elle était agité de sursauts et semblait vivre un cauchemar éveillé. Il décida d'aller chercher de l'aide et se leva précipitamment pour sortir.
« Harry ! Reviens ! »
Hermione semblait s'être brusquement réveillée. Son camarade s'approcha :
« Tu veux que j'aille chercher Pomfresh, 'mione ? Tu es toute pâle… »
Semblant ignorer la question d'Harry, Hermione leva un regard trouble vers lui.
« Amène moi chez Dumbledore, Harry, je crois que je viens d'avoir une vision… »
Severus était rentré au petit matin à Poudlard. Il décida de prendre un peu de repos avant d'aller informer Dumbledore de la situation. Le cercle des Mangemorts s'agrandissait, et même s'il s'y attendait, il était peiné de voir son élève si désireux d'entrer dans les rangs des fidèles. Draco Malfoy lui avait semblé pourtant rétif à toute forme d'obéissance et de soumission à un autre que lui même. Il avait pensé pour lui à des projets plus élevés que celui d'être un simple suivant parmi les autres. Cela le mettait en colère. Là aussi il avait échoué.
Pourtant… soupira-t-il, on le dirait en pleine quête de reconnaissance. Sans doute recherche t-il l'approbationpaternelle qu'il n'a jamais obtenu ?
Severus connaissait bien l'attrait que le Seigneur des ténèbres pouvait avoir sur de jeunes esprits. Il en avait été lui-même la victime consentante auparavant. Sur ces pensées lugubres, il prit une potion de sommeil et s'allongea sans se dévêtir sur son lit, pour s'endormir aussitôt.
Il se réveilla quelques heures plus tard et décida de monter directement chez Dumbledore. Pour une fois, j'espère qu'il me proposera du thé, pensa –t-il, l'esprit encore embrumé.
Dans le bureau de Dumbledore, Hermione tentait de décrire ce qu'elle avait entraperçu dans ses visions, alors que Harry plutôt pâle, se tenait à côté d'elle.
« J'ai d'abord ressenti beaucoup de douleur, comme si j'étais gravement blessée. Et puis j'ai compris que ce n'était pas moi qui souffrais, mais Harry.
J'étais faible, enfin, Harry était affaibli et à côté de moi, je veux dire, de lui, se trouvait le professeur Snape, qui disait « Je regrette, je regrette crois-moi. ».
Ensuite cette vue s'est brouillée et j'ai aperçu Draco qui me disait, « Vous auriez été plus forts à deux. »… mais je ne comprenais pas de quoi il me parlait, et… »
« Tu étais encore à la place de Harry à ce moment là ? » intervint Dumbledore.
« Oui, je crois…. Mais.. ce qui était étrange c'est que je ne ressentais pas de colère contre Draco, alors que Harry et lui se détestent. » Hermione leva des yeux interrogateurs vers le directeur.
Dumbledore eut un léger sourire. « A présent, oui... mais qui sait.»
« Puis j'ai eu une autre vision, où Harry regardait le professeur Snape alors que celui-ci combattait contre d'autres personnes, et le plus étrange est que le professeur Snape… »
« Continuez, miss Granger, j'ai hâte de savoir ce dont vous rêvez à mon propos. »
Harry sursauta et se retourna vers le professeur de potions qui venait d'entrer dans le bureau du directeur.
« Bienvenu, Severus, joignez vous à nous, voulez vous du thé ? »
Ce dernier acquiesça, puis s'installa dans un fauteuil déposé dans un angle de la pièce, observant de manière goguenarde les deux étudiants.
« Alors, miss Granger où en étiez-vous ? A moins que vous n'ayez fini de raconter vos cauchemars au directeur, auquel cas je vous prierai de nous laisser, car j'ai à lui parler en privé. » acheva sarcastiquement Severus.
« Du calme, Severus. Melle Granger a été victime d'un accident de magie noire, et elle a depuis des visions d'un futur probable. » lui expliqua tranquillement Dumbledore, comme s'il s'était agit d'une explication tout à fait banale.
Le maître de potions souleva un sourcil sceptique, mais n'ajouta rien et plongea son nez dans sa tasse de thé fumante.
« … je disais donc que le professeur Snape, lors de ce combat, dégageait des auras pourpres d'une force incroyable. Mais… Hermione se tourna vers le professeur qui buvait toujours son thé… mais il avait trop d'adversaires et au bout d'un moment, il se trouvait débordé et acculé. Je crois que sans Harry, qui s'était jeté sur lui pour parer un mauvais sort, il n'aurait pas résisté à la bataille qui faisait rage dans ma vision. »
Severus regardait Hermione d'un air incrédule, puis se sentant observé, il se recomposa un masque indifférent et déclara :
« Gamineries, on sait bien que les visions du futur sont toujours très aléatoires. Ce ne peut être que le fruit de votre imagination, Granger ! » puis cherchant l'assentiment d'une personne censée, il se tourna vers Dumbledore.
« Ne voyez vous pas qu'elle cherche uniquement à attirer l'attention sur elle ? »
Mais Albus Dumbledore tournait le dos à ses visiteurs. Il semblait perdu dans sa réflexion et murmurait :
« Intéressant, intéressant…. ».
Harry se demanda un instant si le directeur n'avait pas déclaré une sénilité foudroyante, dont le radotage était un premier symptôme.
Sentant qu'il devait ajouter son grain de sel à la situation, il demanda : « Professeur, peut on savoir ce qui est si intéressant ? »
Semblant ignorer la question, Albus Dumbledore se tourna vers le maître de potions et demanda : « Et votre blessure, Severus ? »
Ce dernier, vexé d'avoir été ignoré, se reprit toutefois et déclara d'un ton bougon :
« Ca va, ca va… »
« Savez-vous Severus, que Harry a fait montre d'une grande puissance pour refermer votre blessure ? Une puissance étonnante même pour son âge. Et ceux qui étaient présents pourraient témoigner qu'un phénomène particulier a accompagné son acte. »
Les interlocuteurs de Dumbledore l'observaient avec des yeux ronds.
« Il dégageait des auras pourpres. »
Dans la tête d'Hermione, un rouage s'enclencha, et une idée jaillit :
« La même que dans ma vision !!! »
« C'est exact. Severus, aviez vous déjà remarqué ce phénomène chez vous ? »
« Non, jamais. » Le ton du maître de potions ne cachait pas sa perplexité.
Dumbledore s'assit à son bureau. Se tournant vers Hermione, il demanda :
« Que connaissez vous des mages sombres ? »
Sans hésiter, cette dernière répondit : « Ils sont très rares. Un par génération tout au plus, exceptionnellement deux. On les qualifie de « sombres » car ils ont une maîtrise toute particulière des arts de la magie noire et une extrême résistance à ceux-ci.
On les a souvent assimilés aux forces du mal, et de ce fait, les mages sombres ont souvent colporté des tas d'histoires terrifiantes sur leur compte. Moi je crois plutôt que c'est pour qu'on les laisse tranquilles… »
« Impressionnant, melle Granger, comme d'habitude. »
Hermione rosit sous le compliment.
« Toutefois vous avez omis de préciser qu'ils sont capables d'effectuer de la magie sans baguette, et que leur aura magique est… pourpre. » acheva-t-il en regardant Harry dans les yeux.
Le maître des potions fut le plus prompt à réagir, et se leva brutalement de son fauteuil.
« Ridicule ! Potter n'est pas le moins du monde doué en potions, et si l'on considère qu'il appartient aux mages sombres, il aurait montré plus de capacités dans son apprentissage ! »
« Oui, vous avez raison Severus. »
Le directeur se tourna alors vers Harry.
« Mais n'oubliez pas qu'il est très jeune… Vous savez sans doute que ce genre d'habiletés ne se développent que tardivement, et je suis déjà très étonné qu'il ait eu une maîtrise nécessaire de ses pouvoirs pour vous soigner sans dévaster le salon du QG. »
Dumbledore saisit alors le coupe-papier sur son bureau et s'entailla le bout du pouce.
Hermione poussa un petit cri de surprise tandis que Harry, suivait, intrigué, la foudroyante progression de la dégénérescence mentale de son directeur qui le poussait à s'automutiler en public.
« Harry, approche et essaye de te concentrer comme tu l'as fait sur la blessure de Severus. »
« Professeur… je ne sais pas comment j'ai fait la dernière fois… »
« Concentre-toi simplement sur la blessure, et tente de te rappeler le processus. »
Harry saisit la main de Dumbledore au dessus du bureau et se focalisa sur le sang qui perlait sur le bout du pouce. La blessure était un simple éraflement, mais elle saignait abondamment. Harry se remémora les couches de peaux qu'il avait entraperçu dans la blessure de son professeur de potions. Toutefois, il ne parvint pas à refermer la plaie, et il abandonna d'un air contrit la main sanguinolente du directeur après quelques minutes de concentration.
Sur le visage de Severus Snape s'étalait le plus beau rictus jamais produit dans le bureau de Dumbledore.
« Vous voyez bien ! Il ne peut même pas refermer cette écorchure ! »
« Je le savais Severus, mais ma blessure ne provient pas d'un sort de magie noire. »
Le visage d'Hermione s'éclaira alors :
« J'ai compris ! Harry présente des facilités avec tout ce qui concerne la magie noire. »
Devant l'air interrogateur et un peu effrayé de son camarade, elle enchaîna :
« Mais bien sûr, c'est évident ! Souviens toi, l'imperium que t'a lancé Maugrey ! Tu as été le seul à résister ! »
L'évocation de ce sort impardonnable remémora à Harry celui qu'il avait subi face à Voldemort dans le cimetière. C'était vrai. Il avait résisté.
Avec la force du désespoir sans doute, mais il n'avait pas plié.
« Si je me souviens bien, Harry, tu as également lancé un Doloris sur Bellatrix Lestrange durant la bataille ? »
« Oui… l'évocation de la meurtrière de son parrain le faisait encore trembler de rage. Mais je crois que le professeur Snape a raison. Elle n'a même pas poussé un cri. Mon sort n'était pas assez puissant… »
« Mais tu l'as tout de même jeté à terre ! C'était la première fois, Harry ! » s'exclama Hermione.
Dumbledore regarda Hermione :
« Tu disais avoir vu Severus dégager de telles auras dans ton rêve ? »
« Oui. Elles balayaient tout ce qui l'entourait. Mais ses assaillants étaient trop nombreux. »
« Etrange. Severus, vous êtes sûr n'avoir jamais observé chez vous ce phénomène ? »
Ce dernier remua négativement la tête. Harry crut percevoir du regret dans son geste. Un bref instant, son regard croisa le sien. Puis Severus interrogea du regard le directeur.
« Oui Severus, nous allons en venir à l'objet de votre visite. Néanmoins je souhaiterai vous demander de superviser des cours de rattrapage de potions pour Harry. S'il développe effectivement les caractéristiques d'un mage noir, il vous sera bientôt d'une aide précieuse pour produire nos potions de l'Ordre. »
Harry écarquilla les yeux. « Mais Professeur.. » protesta-t-il. Severus ne dit rien, sachant que toute réclamation était vouée à l'échec quand le directeur employait ce ton là, même s'il « demandait » obligeamment, en réalité il « exigeait » sans recours possible.
« De toutes façons, tu veux poursuivre une formation d'Auror, n'est ce pas ? Alors ces cours te seront quoiqu'il advienne, bénéfiques. » La discussion à ce sujet était close.
Hermione regarda d'un œil inquiet son ami, et risqua un regard vers le professeur retranché dans l'angle de la pièce. L'hostilité devenait palpable dans l'air, il était évident que Harry et Severus n'étaient guère enchantés à l'idée de passer plus de temps ensemble. Cependant, Dumbledore semblait avoir sa petite idée sur le sujet, et se garda bien d'expliciter ce petit sourire qui venait de naître sur ses lèvres alors qu'élève et professeur se lançaient des regards meurtriers remplis de promesses mutuelles de souffrances éternelles.
