Bonne année à tous et à toutes, que 2005 vous apporte Amour, Gloire et Beauté.

Petite RAR:

Jenni944: Les rapports orageux entre Severus et son élève changeront peut être un jour... qui sait? (moi évidemment) Merci pour ton petit mot!

Molly: La suite a été longue à venir, puisque la neige s'est décidée à tombée sur les sommets. (moi au ki, moi pas pouvoir taper)

Anyssia: N'hésite pas à taper si ça te plaît pas. J'aime ta sincérité utile, et je te le rends bien, non? (D'ailleurs, à tous, je vous encourage à aller lire Anyssia).

Vif d'Or: Merci de toujours laisser une trace de ta lecture. Pour te répondre, Draco est -il du genre à "être" d'un côté? Des réponses au prochain chapître.

U;$ hermy: Voici la suite, et pour ce couple là, et bien... Que dirais tu d'associer la Rose et le Serpent?

Minerve: Ton hypothèse est intéressante... mais fausse. C'est un petit peu de celà, mais... réponses dans quelques chapîtres.

Merci à tous ceux qui me lisent. Et voici la suite!!

"I don't expect you will really understand the beauty of the softly simmering cauldron with its shimmering fumes, the delicate power of liquids that creep through human veins, bewitching the mind, ensnaring the senses...I can teach you how to bottle fame, brew glory, even stopper death -- if you aren't as big a bunch of dunderheads as I usually have to teach."
-- Severus Snape

' Harry Potter and the philosopher's stone.

Chapitre 5 : Abus de Buses.

La fin du mois de juillet approchait et la chaleur s'était abattue sur Poudlard. Hermione n'avait pas eu d'autres visions et Harry n'était pas plus troublé que cela à l'idée d'être le mage sombre de sa génération. Après tout, avoir été le Survivant, puis celui-qui-a-vu-revenir-vous-savez-qui, être mage sombre ne constituait pas un grand bouleversement. Toutefois, Dumbledore avait suggéré que la nouvelle restât secrète pour l'instant, et Harry avait dû se résoudre à ne pas écrire à Ron sur ce sujet, ce qui à la réflexion aurait pû être mal interprété par le rouquin.

Pendant ce temps Hermione tentait de compulser toute la documentation disponible à la bibliothèque sur les mages sombres, qu'entre eux ils avaient décidés d'appeler « Sombreros » pour plus de discrétion. Ce nom sonnait selon Hermione, moins dramatique que « mage sombre » qui pouvait rappeler un certain seigneur des ténèbres, et Harry avait trouvé le découpage « sombre »-« héros » tout à fait adapté à l'avenir qui se profilait devant lui.

Harry n'avait pas trouvé le courage de révéler à Hermione le contenu exact de la prophétie, craignant que celle-ci ne s'effraye encore plus à son encontre… et surtout lui fasse lire encore plus d'ouvrages sur les prophéties, des origines à nos jours.

Mis à part la guérison, Harry ne semblait pas avoir développé de pouvoirs supplémentaires, mais selon Hermione qui était déjà docte sur le sujet ; « Il ne faut pas s'inquiéter car tu es encore très jeune Harry !! »

Et de ressortir les exemples de Guillaume de Ténébros, mage sombre à l'ère de la conquête normande, qui avait subitement développé ses pouvoirs lors du siège de Cambridge, alors qu'il entrait dans sa 66 ème année. Ou encore de Maggie Tarmfémal, paysanne du Devonshire vivant au XVème siècle, qui s'était révélée alors qu'elle accouchait de son septième enfant, vers 35 ans.

Certes ces exemples se voulaient rassurant, mais Harry ne pensait pas avoir véritablement le temps d'attendre. Car tôt ou tard, se profilera un affrontement avec Voldemort, et là, mieux vaudra être le plus puissant possible. pensa-t-il amèrement.

Ces réflexions l'avaient mené jusque devant la porte de la classe de potion, où il devait prendre aujourd'hui, son premier cours d'approfondissement.

Il ouvrit la porte sans frapper, et s'installa à sa place habituelle. Levant la tête, il aperçut près du bureau du professeur, un autre élève à la blondeur reconnaissable entre toutes.

« Malfoy ? Qu'est que tu fous là ? » s'étonna-t-il.

« Bonjour à toi aussi, Potter. Vois-tu, je suis ici pour la même raison que toi… J'ai besoin de protection. » répondit-il de sa voix traînante et légèrement moqueuse.

Un instant passa, sans que Harry ne réagisse, puis il continua : « Je crois savoir que ta famille a eu quelques coups … de chaleur ! »

Harry serra les poings mais ne répondit pas. Il avait conscience que son oncle et son cousin avaient péri indirectement par sa faute, et même s'il ne leur portait pas une grande affection, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine culpabilité.

Malfoy n'est qu'une raclure. Rien de nouveau sous le soleil.

C'est à cet instant que Severus Snape entra dans la salle dans un tourbillon de robes, claquant la porte qui menait à ses appartements, et faisant par là-même sursauter Draco qui, retourné vers Harry, ne l'avait pas vu arriver.

« Le directeur m'a chargé de vous former tous les deux aux potions les plus avancées de votre cycle. Bien que vous n'ayez pas le même niveau, lança-t-il en transperçant Harry de son regard noir et arrachant au passage un sourire narquois à Draco, je ne perdrai pas de temps en explications de base. J'attends de vous un travail de fond, tant au niveau documentaire, que préparatoire. Je suppose que c'est clair. »

Les deux élèves acquiescèrent mollement. Malgré la fraîcheur des cachots, l'atmosphère était lourde et propice à la somnolence.

« Potter ! » lança-t-il, « Je doute que vous souffriez de presbytie. Rapprochez-vous ! ».

Harry se leva sans protester et vînt s'installer au premier rang, à côté du bureau du Serpentard. Il avait décidé de se montrer docile, puisque ces cours de potions avancés étaient une requête spéciale du directeur, et qu'il savait que le maître de potions n'appréciait pas plus que lui de devoir s'y plier.

Toutefois la présence de Malfoy l'intriguait au plus haut point. Il avait eu vent de l'évasion de son père d'Azkaban, ainsi que de nombreux Mangemorts, et ne comprenait pas que Malfoy tente à ce point de tromper son monde. Il agissait bien entendu sur ordre de son père, qui lui-même devait prendre ses instructions de Voldemort en personne.

Harry plissa les yeux. Il devrait faire attention, avec Malfoy dans les parages, que rien ne parvienne aux oreilles de la fouine qui était là, il en était sûr, pour les espionner.

« Potter, veuillez, répéter les instructions que je viens d'indiquer. » La voix du maître de potions aurait glacé un centaure en rut.

« Euh… La sève de gentiane, mélangée à du sang de thestral donne un antiseptique puissant ? »

Cette phrase avait surgit des lèvres d'Harry sans même qu'il réfléchisse à son sens. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait entendu flotter dans l'air les mots gentiane, thestral et qu'il avait aussitôt combiné le tout pour donner cette réponse.

Un silence étonné se fit dans le cachot. Puis Severus Snape se reprit.

« En effet. C'est exact. »

Harry poussa un soupir intérieur de soulagement.

« … néanmoins mes instructions étaient de réduire en cendre cette gentiane qui ne pousse qu'à proximité des haras de thestrals, afin de l'intégrer à notre potion de Resplendissance. » acheva Severus, une grimace sur les lèvres.

« Cinq points de moins pour Gryffondor pour manque d'attention, la prochaine fois comptera double, Monsieur Potter. »

« Mais l'année n'est pas encore commencée ! »

« De plus cette remarque vous vaut une retenue ce soir même, car puisque l'année n'est pas encore commencée comme votre perspicacité nous l'a révélé, j'ai tout un attirail de chaudron qui méritent un récurage approfondi ! »

Harry piqua du nez dans sa potion, et ravala sa colère. Soudain, il vit que sa main crispée sur le bord de la table dégageait des ondes pourpres. Il la dissimula promptement derrière son dos et lança un regard affolé à son professeur qui ne remarqua rien.

« Monsieur Malfoy, puisque vous êtes bien plus avancé dans votre potion que votre camarade, pourriez vous aller chercher dans la réserve le pot de Myrthe afin que vous commenciez l'étape suivante ? » demanda-t-il d'une voix mielleuse.

Drac s'exécuta, et franchit la porte de la réserve. A cet instant, Severus s'élança vers le bureau de Harry.

« Arrêtez ça tout de suite ! » murmura-t-il précipitamment.

« Je veux bien, mais je ne sais pas quoi faire… » geignit Harry.

« Très bien. Pardonnez-moi, Potter. » et sur ces mots, le professeur éclata une fiole d'essence de cardamone, assez corosive, sur l'autre main de Harry.

« AAAAHHH !! » se mit aussitôt à hurler Harry. Mais il est complètement dingue ! Qu'est qu'il fout !

« Imbécile ! Filez à l'infirmerie ! » s'écria à voix haute Severus, alors que Malfoy, alerté par le bruit, passait une tête par la porte de la réserve.

Comprenant enfin le stratagème, Harry se leva précipitamment et courut effectivement hors des cachots. Sa main droite ne dégageait plus d'auras, mais la gauche le brûlait affreusement. Il décida de se rendre réellement à l'infirmerie, et en ressortit une dizaine de minutes plus tard avec un bandage et un mot pour Dumbledore de la part de Pomfresh au sujet des équipements supplémentaires à prévoir pour l'infirmerie.

Harry se présenta devant les gargouilles qui gardaient l'entrée du bureau du directeur et dit à voix haute : « Malachouilles salés ». Harry ignorait ce qu'étaient des Malachouilles salés, mais s'inquiétait davantage de la santé mentale déclinante du directeur qui pourvoyait à des mots de passe si biscornus.

Harry distingua des voix avant de rentrer dans le bureau et prit la peine de frapper avant d'entrer. Hermione était installée dans un fauteuil, tandis que Draco regardait d'un air ennuyé cette dernière.

« On ne peut pas partager des appartements, voyons ! Tu es une fille ! »

« Ah oui, sans blague ? Dis plutôt que ce qui te gêne, c'est que tu vas devoir te séparer de tes brutes serviles, et que tu as peur sans doute, de te retrouver face à moi tous les jours ! » Les yeux de Hermione flamboyaient de colère.

« Peur, moi ? Peur de qui ? D'une sss… » Se souvenant brusquement de la présence du directeur, Draco retînt son insulte de justesse. Bientôt, enragea-t-il, je n'aurais plus besoin de me retenir ! Ils me supplieront tous et cette sang de bourbe retournera d'où elle vient !

Dumbledore ne fit mine de rien et accueillit avec un grand sourire Harry :

« Ah ! Harry, te voilà, nous n'attendions plus que toi ! » Le directeur baissa les yeux vers sa main.

« Ce n'est rien. Tenez, Mme Pomfresh m'a donné ça pour vous. »

Albus Dumbledore parcourut d'un œil rapide la note de l'infirmière. Puis il la déposa sur son bureau et invita d'une geste Harry à s'asseoir.

« Je viens d'annoncer à tes camarades qu'ils seront tous deux Préfets en chef cette année. Une fille et un garçon, de maisons différentes, comme le veut la coutume.»

« Félicitations Hermione ! » lui sourit Harry.

Il songea que l'an dernier il aurait tellement souhaité être lui-même préfet… tant de choses avaient changé. La nomination de Draco le surprenait plus. Après avoir été à la botte d'Ombrage, Malfoy était une fois de plus nommé à ce poste ! Cela semblait incompréhensible et injuste à Harry. Mais le plus bizarre était qu'il ne semblait pas particulièrement lui-même réjoui de cette nouvelle, comme son attitude ennuyée le laissait entrevoir.

Le directeur l'éclaira aussitôt.

« Et comme le veut également la tradition, ils partageront l'appartement de Dame Morgane, près de la bibliothèque, afin de se tenir à disposition des professeurs à tout moment. »

Cette nouvelle était plutôt bien accueillie par Hermione, dont la mention de la proximité de la bibliothèque lui ouvrait des perspectives fabuleuses en terme d'enrichissement personnel.

« En ces temps de tensions, je souhaite tout particulièrement que vous veuillez à établir une concorde entre les maisons, ou, si c'est trop vous demander, une sorte d'armistice. »

Ca, il peut toujours rêver, songea Harry. Et pourquoi pas une macarena avec Voldemort ?

« Vous ne prendrez possession de vos appartements que la veille de la rentrée. D'ici là, vous pouvez d'ores et déjà prendre connaissance des nouveaux effectifs, ainsi que des nouveaux programmes. Je souhaite vous impliquer dans l'équipe pédagogique pour que vous puissiez soumettre des idées neuves dans notre enseignement en ces temps difficiles. »

Harry écoutait attentivement et se demandait si le directeur n'allait pas un peu trop loin dans l'intégration. C'était Malfoy tout de même ! Qu'est qu'il pourrait bien suggérer au programme ? : « Techniques d'éradication des parasites moldus » ?, ou bien « Pratiques de la tortures en Orient », ou encore « Comment devenir un parfait Mangemort ; les dix étapes clés. ». Non, vraiment Dumbledore débloquait complètement. Il introduisait le loup dans la bergerie.

« Cela vaut pour toi aussi, Harry. Nous écouterons toutes les suggestions. »

Harry se retint à temps pour ne pas suggérer que justement, Draco ne soit pas Préfet en chef, mais Hermione lui fit un grand sourire, suivi d'un clin d'œil.

« Euh.. Professeur, je pense que je peux repartir maintenant ? » demanda Harry.

« Non, je n'ai pas fini. Voici les résultats de vos OWLS. » Le directeur tendit à chacun une enveloppe.

Draco se leva aussitôt et fit mine de sortir du bureau pour découvrir seul ses résultats, non sans avoir lancé à Hermione un regard en coin. Je suis sûr qu'elle a encore les meilleurs résultats, pesta-t-il intérieurement. Pour une sang de Bourbe, elle est douée...

« 6 buses sur 9, et… Ouahhh !! J'ai réussi en potions ! s'exclama Harry. C'est incroyable. Snape va devoir me garder une année de plus ! ». Le vœu le plus cher de Harry était d'entreprendre une formation d'Auror, ce qui réquérait un Optimal en potions et un Effort Exceptionnel en métamorphose, atteints tout juste par ce dernier.

Hermione ne disait mot, mais rosissait de plaisir. Draco, qui se tenait toujours à la porte, entendit Harry s'écrier :

« Hé, mais comment ca se fait que tu aies obtenu onze buses sur neuf ? »

« Je fais Runes anciennes et Arithmancie ! »

« Oui, mais tu ne fais pas Divination, tu ne passes donc qu'une seule épreuve de plus que nous ! »

Le directeur se fendit d'un large sourire :

« Le jury a octroyé à Melle Granger une Buse supplémentaire pour « Travail acharné et exemplarité dans les études ». C'est une récompense spéciale, largement méritée, à mon avis. »

Hermione était rayonnante. Draco se glissa hors du bureau sans un bruit. Il serrait les poings. Ses propres résultats étaient très bons. Il avait obtenu 8 buses sur 9, avec de nombreux « Optimal », un résultat brillant qui en aurait satisfait plus d'un. Mais Draco savait que cela ne serait pas suffisant pour satisfaire son père, ce soir, lorsqu'il irait lui faire son premier rapport.

Ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

Le reste de l'après midi s'était passé rapidement, Draco ne s'était pas montré, Hermione et Harry s'étaient installés près du Lac pour bénéficier de la fraîcheur de l'étendue d'eau jusqu'à ce que le soleil décline. Hermione, plongée dans « Les sombres présages des mages sombres » lisait parfois des passages intéressants à voix haute à Harry qui mâchonnait un brin d'herbe, tout en regardant passer les nuages. A bout d'un moment, le brun questionna sa camarade.

« Tu crois que c'est pour bientôt ? »

« Quoi donc ? »

« Ben, tu sais… Voldemort, l'attaque, et tout le tralala. »

Hermione tressaillit.

« Je ne sais pas Harry. L'évasion de ses Mangemorts est assurément un signe. »

Le silence flotta un instant entre les deux Gryffondors. Un oiseau pris son envol de l'autre côté du lac, et s'éleva dans l'azur.

« Hermione il faut que je te dise quelque chose. »

Et Harry lui raconta la prophétie, telle qu'il l'avait entendue dans le bureau de Dumbledore au début de l'été. Hermione se décomposa graduellement, mais ne dit mot et écouta Harry jusqu'au bout.

« Ce qui veut dire, Hermione, que de toutes façons je n'ai pas le choix. Ou je serai tué ou je deviendrai un meurtrier. » Son ton était étrangement calme et résolu. Hermione parvint à articuler :

« Tu...Tu n'es pas sûr. Cette prophétie… Mac Gonagall a dit que la Divination était une branche nébuleuse de la magie. » se rassura-t-elle.

« Dumbledore avait l'air très sûr de lui lorsqu'il m'a révélé la prophétie. » ajouta Harry, les yeux dans le vague. « Et tu sais ce qui m énerve le plus ? C'est l'impression de n'être qu'un pion dans toute cette histoire. Mais un pion si important que de nombreuses personnes ont soufferts ou souffriront par ma faute, par le simple fait que je sois venu au monde. » acheva amèrement Harry.

Ces mots horrifièrent Hermione. Le poids que portait son ami était déjà assez lourd ! Il ne pouvait pas en plus endosser la responsabilité de tous les morts de cette guerre.

La lumière de la fin d'après-midi faisait scintiller le lac. Harry regardait tristement le déclin du jour.

Hermione se rapprocha de lui, et lentement le prit dans ses bras. Alors qu'une larme coulait sur le visage de son ami, elle chuchota : « Au contraire, Harry. Tu es notre chance, notre espoir. J'en suis sûre. Et puis, tu n'es pas seul ! On sera toujours avec toi, Ron et moi. ».

Elle hésita un instant. « Et tu auras sûrement des alliés que tu ne soupçonnes même pas… »

Harry se redressa et leva vers Hermione un visage étonné.

« Ah oui ? Tu veux parler de Snape peut-être ? ».

« Peut- être. » reprit-elle sérieusement. « Je ne t'en avais pas trop parlé, mais… j'ai l'intuition qu'il va devenir très important dans cette guerre. »

« Pfff.. En attendant, j'ai déjà une retenue ave lui ce soir. »

« Déjà ? Mais qu'est que t'as fait ? »

« Rien ! Enfin… j'écoutais pas vraiment, tout à l'heure, en cours d'approfondissement, et j'ai répondu à côté de la plaque. »

« C'était faux ? »

« Ben.. le pire c'est que je lui ai donné une indication juste. Non, vraiment, je crois qu'il me déteste, c'est tout. »

« Je ne pense pas, Harry. Il t'a sauvé la vie plusieurs fois après tout. »

Elle réfléchit, puis déclara d'un ton enjoué : « Les choses vont peut-être s'améliorer après ton « Optimal » en potions !»

« Mouais… Et Malfoy va bientôt aller faire un câlin à Dumbledore aussi ? Non sérieux, Hermione. Je ne veux pas te contredire, mais… tu as dû prendre un sérieux coup sur la tête en tombant, non ? »

Interloquée, Hermione fixa un instant son camarade la bouche ouverte. Puis voyant qu'il se moquait gentiment d'elle, elle le menaça de le jeter à l'eau. Harry réagit plus promptement et lui attrapa les bras pour la précipiter à sa suite dans le lac. Ils finirent tous les deux dans un grand PLOUF, trempés de la tête aux pieds, riant à gorges déployées et oubliant un instant les ombres qui planaient sur leur avenir.